Si les pilotes peuvent désormais suivre leur plan de vol sur iPad (lire un iPad dans le cockpit), leurs passagers doivent encore et toujours prendre leur mal en patience, ou se replier sur la technologie de Gutenberg, durant le roulage, le décollage et l'atterrisage.
Cet épineux « problème du premier monde » trouvera peut-être une issue favorable à terme, du moins sur les vols continentaux américains, puisque l'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) a indiqué réfléchir à cette question.
Si diverses études scientifiques ont démontré que nos appareils communicants ne posaient aucun problème d'interférence avec l'avionique, les organismes de régulation de l'aéronautique ont souhaité faire preuve de précaution, sachant que les standards rigoureux de cette industrie auraient rendu des tests particulièrement coûteux. Par exemple, la FAA exige que chaque modèle d'un appareil donné soit testé avec chaque avion d'une compagnie qui souhaiterait permettre leur utilisation à ses passagers.
Le cas des pilotes étant cependant plus restreint, et le potentiel d'interférence des deux iPad autorisés en cabine étant moindre, les passagers en étaient jusqu'ici pour leurs frais (lire Les pilotes peuvent utiliser un iPad, pas les passagers). Les choses sont cependant encore loin d'être gagnées, puisque la FAA va lancer une consultation auprès des fabricants, associations de professionnels, constructeurs d'avions et d'instruments de bord, compagnies aériennes, pilotes, personnel navigant, et enfin passagers. Mais l'administration promet un nouveau départ pour ces appareils, en signalant toutefois que le statut des smartphones ne sera pas soumis à cette réflexion.
En attendant de pouvoir allumer l'iPad à peine assis dans votre siège, il vous faudra encore faire preuve d'un peu de patience, voire d'accepter de vous ennuyer le temps que l'avion atteigne son altitude de croisière.
Source : New York Times
