Apple Card : on fait le point sur la carte de crédit d'Apple

Mickaël Bazoge |

Avec son Apple Card, la Pomme se lance franchement sur le marché du crédit bancaire. Cette manière de régler ses achats est très courante en Amérique du Nord et dans les pays anglo-saxons, beaucoup moins en France. Faisons le point !

Il y a peu de chances pour que vous ayez dans votre portefeuille une carte de crédit. En France, par abus de langage, on parle fréquemment de « carte de crédit », mais la plupart du temps il s’agit d’une carte de débit. Les cartes de crédit sont en revanche omniprésentes aux États-Unis et dans la plupart des pays anglo-saxons. Il n’est pas rare d’en avoir plusieurs sur soi, ce qui contraint le consommateur à une gymnastique financière parfois pesante.

Apple veut une part de cet énorme gâteau avec l’Apple Card. Conçue en partenariat avec Goldman Sachs et Mastercard, cette carte et surtout le crédit qui va derrière méritent quelques explications.

Une carte de crédit, qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom l’indique, une carte de crédit c’est… un crédit prêté par la banque, en fonction du profil du client. La somme peut être utilisée pour tous les achats du quotidien, des courses au paiement du taxi, en passant par la chambre d’hôtel ou le billet d’avion. Ces cartes de crédit peuvent être émises par des banques, mais aussi par des entreprises et des commerces (Best Buy en propose une, par exemple).

Il peut arriver qu’un commerce ou qu’un organisme refuse un règlement par carte de crédit (c’est généralement le cas pour régler le loyer, par exemple). En plus de payer chez les commerçants ou en ligne, les cartes de crédit permettent d’obtenir une avance de fonds sous forme d’argent comptant. En fonction des banques et des cartes, des avantages peuvent être offerts comme des assurances, des rabais, un programme de fidélisation…

Évidemment, un crédit ça se rembourse : chaque mois, il faut régler tout ou partie du solde pour éviter de subir des intérêts et/ou de payer des frais supplémentaires. Le client bénéficie d’une période de grâce entre le jour de réception du relevé et la date d’échéance du paiement. Habituellement, ce délai est compris entre 21 et 25 jours durant lequel aucun frais d’intérêt n’est à payer.

Mais alors, c’est le paradis ?

Bien gérée, une carte de crédit peut effectivement être d’une aide secourable en offrant une souplesse financière intéressante. Mais bien sûr, l’enfer est pavé des meilleures intentions. Le crédit proposé par la banque n’est pas gratuit : elle impose des taux d’intérêt qui peuvent rapidement faire très mal si on ne règle pas son solde en temps et en heure.

Ces intérêts varient en fonction des banques et du profil du client, mais pour vous donner une idée, les intérêts des différentes cartes de crédit Desjardins (la plus grande institution financière du Québec) varient entre 9,9 % et 19,9 %. Il y a pire, certains organismes poussent les feux jusqu’à 30 % et au-delà.

À cela s’ajoutent des frais et des pénalités si le solde n’est pas remboursé ou si l’on dépasse le montant autorisé. Dans ce domaine, l’imagination des banques est sans limites. Il arrive également que le taux d’intérêt augmente si le client ne règle pas le montant minimum dû chaque mois.

Pour éviter de payer des pénalités sur mon solde de carte de crédit du mois de mars, je dois rembourser un minimum de 94 $ (j’essaie tant bien que mal d’essuyer l’intégralité de l’ardoise chaque mois…). Chez Desjardins, je dois rembourser au moins 5 % du total du crédit (le pourcentage peut varier).

Les avances de fonds, que l’on peut obtenir directement à un guichet automatique, sont soumises à des frais d’intérêt qui s’appliquent à compter du jour de la transaction. C’est pourquoi il vaut mieux résister à l’attrait de l’argent facile et éviter les risques d’endettement. De nombreux ménages jonglent entre plusieurs cartes de crédit, l’une servant à rembourser le solde de l’autre et inversement. Ces histoires cauchemardesques sont malheureusement légion.

Pourquoi je voudrais d’une carte de crédit alors ?

Déjà, pour bénéficier d’une plus grande flexibilité de paiement en piochant dans une réserve d’argent qui ne coûte rien… tant qu’on rembourse consciencieusement son solde. C’est également un moyen pratique pour réaliser des achats sur internet, où il arrive que seules les cartes de crédit soient acceptées.

Utiliser une telle carte à bon escient permet aussi — et c’est sans doute le plus important — d’établir un bon profil de crédit : plus la gestion du crédit est saine, meilleur sera la cote de crédit. Au Canada, le score Equifax ou TransUnion varie généralement entre 300 et 900 (aux États-Unis, le score FICO oscille entre 300 et 850). Plus cette cote est élevée, plus la réputation du client est bonne auprès des institutions financières.

Exemple de score Equifax pour un consommateur ayant une cote de 750. Image Canada.ca.

Présenter une cote de crédit élevée permet de décrocher plus facilement un prêt pour une acquisition immobilière ou pour financer l’achat d’une voiture. À l’inverse, si le pointage de crédit est dans les basses eaux, l’organisme prêteur peut refuser l’octroi d’un crédit.

Pire encore, avant de louer un appartement ou signer une embauche, le propriétaire et l’employeur ont accès à la cote de crédit. Cela peut réduire les chances d’obtenir la location ou l’emploi de ses rêves…

Est-ce que les cartes de crédit existent en France ?

En France comme ailleurs en Europe, les consommateurs utilisent une carte de débit rattachée à leur compte bancaire. En résumé, ce qu’on achète en ligne ou dans les commerces au moyen d’une carte de débit est directement débité sur son compte. Le principe de la carte de crédit est donc différent puisqu’il s’agit de réaliser des achats depuis une réserve de liquidités offerte par l’institution financière.

Pour savoir si votre carte bancaire est une carte de débit ou de crédit, c'est facile : il suffit d'y jeter un œil.

Il existe de telles cartes en France : Aurore (adossé à un crédit Cetelem), 4 Étoiles (Cofidis), Kangourou (Sofinco), les cartes des grandes enseignes (Accord pour Auchan, carte Carrefour, Casino, Cora…) et les cartes de crédit proposées par les banques. 20 % des cartes en circulation en France sont des cartes de crédit, selon nos informations.

Qu’est-ce qu’apporte l’Apple Card ?

La carte de crédit Apple Card a plusieurs mérites. Le premier, c’est de présenter clairement les différentes informations au consommateur. Wallet affiche en effet le solde de crédit, le nombre de jours restant avant de devoir rembourser le solde, ainsi que les dernières transactions effectuées.

Mieux encore, à grand renfort d’intelligence artificielle et de Plans, on peut identifier facilement le commerce où une transaction a été effectuée. Si Apple respecte cette promesse, le changement sera de taille pour les consommateurs !

Dans Wallet…
… et chez Desjardins. Au premier coup d’œil, impossible de savoir à quoi correspond ce mystérieux LCBO/RAO #0038 dans mon dernier relevé de carte de crédit (après réflexion, c’était un restaurant).

À l’instar de N26 et d’autres, Wallet affichera également l’activité de la carte de crédit sous la forme de graphiques. Apple a imaginé des couleurs par catégories (violet pour les dépenses de divertissement, orange pour les frais de bouche, jaune pour le shopping). En dehors de l’aspect ludique, cette information permettra aussi d’identifier rapidement les types de dépenses qui reviennent souvent.

L’Apple Card a un autre mérite, il n’y a aucun frais attaché : pas de frais de gestion annuelle, pas de frais non plus sur l’avance de fonds et les achats réalisés en dehors des États-Unis. La carte Apple ne prélèvera pas non plus de frais en cas de dépassement du solde autorisé, et le client qui aura oublié un paiement ne subira pas de pénalité (mais les intérêts seront plus élevés).

Les taux d’intérêts pratiqués par l’Apple Card s’échelonnent entre 13,24 % et 24,24 % (en fonction de la cote de crédit du consommateur) [MàJ le 6/08 : qui sont devenus entre-temps 12,99 % et 24,24 %]. C’est élevé ? Oui et non, en fait Apple et son partenaire Goldman Sachs sont à peu près dans la moyenne de ce qui se pratique aux États-Unis. La moyenne nationale y est de 17,67 %.

Tout le monde n’aura pas droit à une Apple Card. Pour en bénéficier, il faudra montrer patte blanche, c’est-à-dire disposer d’une cote de crédit correcte — un score de 600 devrait suffire, selon des experts. En gros, les consommateurs qui peuvent avoir une carte de crédit en général pourront aussi souscrire à Apple Card. Attention : plus la cote est petite, plus les intérêts seront élevés…

Pour aider à rembourser son solde, Apple a imaginé un outil permettant de déterminer le montant minimum à verser pour éviter de payer des intérêts.

Beaucoup d’utilisateurs de cartes de crédit aimeraient avoir ce type d’outil très simple à leur disposition.

Le remboursement du solde peut être manuel, ou automatiquement fixé à la semaine ou tous les quinze jours. Une notification préviendra quelques jours à l’avance qu’il faudra bientôt passer à la caisse.

Le programme de cashback (remise en argent), Daily Cash, est un autre aspect intéressant d’Apple Card. Chaque achat réalisé avec la carte Apple permet d’accumuler des dollars : 3 % du montant d’un achat dans un Apple Store, sur iTunes ou l’App Store ; 2 % en utilisant l’Apple Card via Apple Pay en magasin ; 1 % en utilisant l’Apple Card en titane chez les commerçants qui ne prennent pas en charge le paiement sans contact.

La somme accumulée peut être versée sur son compte bancaire, virée à un ami, ou elle peut servir à rembourser son solde de crédit. Toutes les banques proposent un programme de récompenses du même tonneau, mais ce qu’offre Daily Cash n’est pas dénué d’intérêt. Avec ma carte de crédit Desjardins, je cumule non pas des dollars mais des « bonidollars » pour rembourser des produits bancaires (assurances…). De plus, ce programme est limité à 1 % sur chaque achat.

La carte en titane Apple Card est dépourvue d’informations (tout se trouve dans l’app Wallet). Elle n’est même pas compatible avec le paiement sans contact, et pour cause : c’est l’iPhone ou l’Apple Watch qui remplissent cette fonction.

L’aspect sécuritaire de l’Apple Card a lui aussi été pensé pour être le plus efficace possible. Ainsi, le client reçoit une notification à chaque achat. Et si jamais la transaction paraît suspicieuse, l’utilisateur peut signaler un problème. Apple indique que le client ne sera pas responsable pour les frais frauduleux.

Le service client est assuré par l’entremise de Messages, 24/7. L’Apple Card a véritablement été pensée comme une carte de crédit à destination des utilisateurs d’iPhone.

Moi aussi, je veux une Apple Card !

Sur le papier, l’Apple Card présente de solides atouts. Mais elle ne sera proposée qu’aux États-Unis, à partir de cet été. Goldman Sachs, le partenaire d’Apple dans cette aventure, a laissé entendre que d’autres pays étaient envisagés.

L’institution financière, qui cherche à se faire une place sur le marché de la banque de détail, a lancé Marcus, son offre bancaire pour les particuliers, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le prochain pays visé est l’Allemagne. Néanmoins, rien ne dit qu’Apple ne peut pas s’appuyer sur d’autres partenaires bancaires pour déployer sa carte de crédit ailleurs dans le monde.

L’hypothèse d’un lancement prochain de l’Apple Card en France exigera sans doute du constructeur un gros travail de pédagogie pour expliquer l’intérêt de s’embêter avec une carte de crédit qui n’est pas du tout dans notre culture. Mais après tout, on ne prête qu’aux riches…

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avatar yorick | 

@Dimemas

Pour faire des économies il faut soit avec une vie simple soit gagner bien sa vie dès le début .
Quand tu gagnes moins de 1500 euros/mois difficile d,économiser.

avatar Florian Innocente | 
J'aimerai bien savoir dans quel monde je vis tiens, par curiosité ?
avatar reborn | 

@innocente

Hs: je ne sais pas si c’est depuis iOS 12.2 mais j’arrive à appeler siri avec Hey siri ?

avatar Paquito06 | 

@reborn

Ca a toujours ete le cas avec la version anglaise, Hey Siri. Peut etre que Siri est devenu polyglote ?

avatar reborn | 

J’ai siri en français depuis toujours

avatar Paquito06 | 

@reborn

Le Dis Siri ne marche pas avec l’anglais. ?

avatar Dimemas | 

@debione :
totalement d'accord avec toi, tu me rassures !
On appelle ça aussi l'éducation...
en fait, c'est même pire que ça, c'est complètement flippant de lire ce genre de commentaire.
Je ne comprends pas pourquoi les gens ont besoin de vivre à crédit et se mettre dans des situation pareilles alors qu'en soit il y a énormément de choses qui ne sont pas indispensables...

J'en ai vu des personnes qui sont devenus très pauvres voire SDF alors qu'elles menaient la belle vie, c'est pas beau à voir...

avatar fifounet | 

@Dimemas

"J'en ai vu des personnes qui sont devenus très pauvres voire SDF alors qu'elles menaient la belle vie, c'est pas beau à voir..."

C’est parce qu’elles vivaient à crédit ?
ou parce qu’elles se sont retrouvées au chômage du jour au lendemain et lâchées par leur famille ?
Car c’est souvent ça la raison de la descente aux enfers de certains gros malin qui n’a jamais manqué de rien. Tiens ça rime ?

avatar debione | 

@Fifounet:
Si tu as des crédits et que tu n'as pas de famille pour jouer les pompier, tu sombres.
Si tu n'as pas de crédit et que tu perds ton job, c'est dur mais pas dramatique, famille ou pas.

Le fait de perdre son job ne pose de gros gros problèmes que si tu as des choses a crédits.

le problème n'est ni la perte de job, ni l'absence de soutient familial. Mais bien le crédit. Ce d'autant plus actuellement ou l'on ne fait plus une vie dans une boîte et que la perte de job fait partie intégrante d'une vie active.

avatar battboss | 

@debione

Ce n’est pas tout fait vrai (en France) le problème ne serais pas d’avoir des crédits , le problème serais d’avoir trop de crédits non maîtrisés (surtout ceux à la consommation).
Dans une "bonne" majorité des cas (en France) si on viens juste de perdre son travail on a le chômage (sauf cas spécifique).
Par contre si on dépense au dessus de ses moyens oui on est dans la mouise
le problème il est là (dépenser beaucoup trop que ce que l’on a).

avatar debione | 

Avec le même salaire? Parce que chez nous, c'est max 80% de la moyenne des 6 derniers mois, et 70% a partir d'un certain salaire...

Du coup, si dans ton budget, les abonnement et crédits te laisse à 0 à la fin d'un mois, au chômage le mois suivant, tu ne pourra plus payer, et partant de la commencera a t'enfoncer dans les dettes... Sans compter que si tu es streaming (ou abonnement) plutôt que objet et possession, ben plus de musique, plus de film, plus de logiciel... Bref, c'est la double sentence... Faut pas s'étonner de voir les gens s'enfoncer dans la dépression dès qu'u pépin du genre leurs arrive... Ni de trembler devant leurs patrons dès qu'il y a de la pression...

avatar yorick | 

@battboss

Quand tu perds ton travail, tu as le chômage......mais pas tout de suite.
Déjà, qui dis licenciement dis procédure. La procédure peut durer plusieurs semaine, pendant lesquels tu n’es pas payé.
Puis une fois licencié officiellement, le pôle emploi calcule les congés payés et rajoute 7 jours de carence.

Au final, tu restes sans revenus pendant 1 à deux mois sans revenus, même si parfois il y a un rattrapage.

avatar battboss | 

@yorick

@debione

Pour le coup vous êtes tout deux à côté de la plaque face à ma réponse ?.
J’explique simplement que le problème n’est pas l’endettement (crédit) et le chômages. Mais le surendettement et/ou chômage et/ou d’autre complication, mais le mot important est SURendettement.
Question est-ce qu’ici une personne à déjà été dans l’incapacité de rembourser ses crédits et c’est retrouvé dans une mouise totale (à tout perdre et ce retrouver SDF)? Alors qu’il vient d’être au chômage

En gros un organisme qui autorise un crédit qui vous met dans le rouge à la fin du mois ou même proche de 0. N’a pas fait son job et surtout il y a des règles.

Le problème c’est la souscription des petits crédits à consommation (moins de 5 k€) et des 3/4/6/10/12fois sans frais qui pousse certain profile à risque à être dans le surendettement.
Car c’est un système beaucoup moins bien contrôlé car souvent l’emprunteur passe pas par un conseiller (prêteur) mais indirectement par des vendeurs (et les règles de sécurité ne sont pas respecté) car le vendeurs lui veut vendre le conseiller bancaire lui veut que vous remboursez.?

avatar fifounet | 

@debione

"Le fait de perdre son job ne pose de gros gros problèmes que si tu as des choses a crédits."

Tu vis sur quelle planète ?
Ta maison tu la payes cash ?
Tu penses que tout le monde vis en appart loué ?

Rien de plus normal que d’avoir un crédit pour sa baraque.
Toi non ? Haaaa
Plus les impôts fonciers etc.
Et du jour au lendemain au chômage tu fais comment ?

avatar debione | 

Perso, je suis contre la confiscation ad vitam aeternam d'un ensemble qui devrait appartenir à la collectivité (on devrait pouvoir louer une parcelle pour tant d'année, pas pour "l'éternité de ma lignée"). Mais au de la de ça, si un crédit te permet de posséder constamment la somme qu'il représente (genre justement une maison, un terrain...) alors il est couvert... C'est le crédit à la consommation qui est une plaie, le crédit sur des consommables, sur des objets qui inexorablement perdront de leur valeur... La voiture, la télé, le smartphone, l'ordinateur etc etc...
Tu saisis la différence?

Sinon, un crédit reste, même sur une maison, une aliénation... Certains sont d'accord avec cela, comme d'autres sont d'accord de voir leur données exploitées à des fins publicitaire...

avatar Dimemas | 

@ fifounet :
tu veux parier ?
C'est dramatique de voir comment certains jouent avec le feu et croient être capable de vivre décemment jusqu'au jour où ils se rendent compte qu'ils ne peuvent plus, puis après ils ont des problèmes perso, puis ils divorcent , ils perdent encore plus d'argent, certains tombent dans l'alcool etc puis ils doivent faire des rachats de crédit et je te laisse imaginer la suite.

On a beau vivre dans un pays très développés, les gens qui y vivent sont parfois pas si développés que ça !
N'oublie pas que nous sommes dans une société où tout le monde veut vivre dans un confort extrême et ce même s'ils n'ont pas les moyens, avoir tout immédiatement alors qu'auparavant, certains achats qui nous paraissent anodins étaient raisonnés parce que nos parents prenaient leurs biens au fur et à mesure...

Est-ce réellement parce que notre pouvoir d'achat a baissé ? je ne crois pas du tout, c'est juste notre mentalité qui a changé et surtout parce que somme dans le besoin permanent d'avoir plus de choses et surtout les choses les plus chères.

avatar Dimemas | 

@ reborn :
franchement plus je te lis, plus j'ai de la pitié pour toi...
A 25 ans j'avais déja épargné pour me financer pas mal de choses, tu veux une voiture ? prend un vrai crédit, une maison ? fait pareil !
s'il te faut 50 ans pour avoir de l'épargne et acheter quelque chose, bah tu es mal barré.

En gros ta solution c'est de vivre à crédit tout le temps sur tout et n'importe quoi et de serrer les fesses pour que ça passe ?
Je comprends mieux pourquoi les gens se plaignent tout le temps et manifeste en ce moment si tout le monde vit à crédit de cette façon, c'est clair comme de l'eau de roche !

quelle tristesse...

avatar reborn | 

@Dimemas

franchement plus je te lis, plus j'ai de la pitié pour toi...

Ah bon pourquoi ? ?

A 25 ans j'avais déja épargné pour me financer pas mal de choses, tu veux une voiture ? prend un vrai crédit, une maison ? fait pareil !
s'il te faut 50 ans pour avoir de l'épargne et acheter quelque chose, bah tu es mal barré.

Tu veux une voiture prend un vrai credit

Et bien oui, ou tu veux en venir ?

En gros ta solution c'est de vivre à crédit tout le temps sur tout et n'importe quoi et de serrer les fesses pour que ça passe ?
Je comprends mieux pourquoi les gens se plaignent tout le temps et manifeste en ce moment si dans ce pays tout le monde vit à crédit de cette façon.

Je ne vis pas a credit

avatar fifounet | 

@Dimemas

"A 25 ans j'avais déja épargné pour me financer pas mal de choses,"

T’es un Tanguy c’est ça !

avatar Dimemas | 

non c'est parce que je ne dépensais pas mon argent bêtement et j'épargnais.
Désolé si ça te paraît dingue !

avatar AirForceTwo | 

@reborn
"Il faut bien commencer quelque part. C’est sur qu’à 50 piges l’épargne on l’a"
Non, rien n'est sûr dans ce monde.

avatar marenostrum | 

Pour produire plus et plus vite. Si tu te considères que consommateur une carte de crédit n’a aucun intérêt mais quand tu te considères producteur ça change.

avatar debione | 

C'est exactement cela... C'est le principe des vases communicants... Si quelqu'un y gagne c'est quelque part quelqu'un d'autre y perd...

avatar oomu | 

triste fil de discussions de vieux.

avatar olivier9275 | 

Si c’est une carte de crédit, aucun intérêt. Je préfère largement une carte classique, avec débit différé pour tout regrouper en un seul prélèvement sur le compte bancaire. On n’a pas besoin de vivre à crédit comme le font les américains.

avatar frankm | 

"Si c’est une carte de crédit, aucun intérêt" : joli

avatar olivier9275 | 

@frankm

Merci ! Je ne savais pas si quelqu’un allait relever !!!

avatar Ventu31 | 

@olivier9275

Les cartes à débit différé sont des cartes de crédit. Elles autorisent juste le paiement du crédit en 1 fois. Les intérêts sont forfaitaires et payés annuellement et intégrés au montant de la cotisation carte. C’est en somme la carte de crédit dans sa plus simple expression ;)

avatar jeserkrugger | 

@olivier9275

Une carte à débit différé est en fait une carte de crédit (comme l’amex)

avatar Filou53 | 

Article intéressant, merci.

Je préférerais franchement qu'Appl€ s'occupe un peu plus de son core-business initial
et que surtout, ils fassent un effort pour prendre en compte les souhaits des utilisateurs...
Mais évidemment, avec un financier à sa tête... :-(
Merci Tim, vraiment merci !
Steve, reviens !

un vieux c... fatigué

avatar frankm | 

2 vieux cons avec moi.
J'allais résumer l'article à : oh mon dieu

avatar Filou53 | 

bienvenue au club ;-)

avatar debione | 

Con je veux bien être, par contre vieux cela me chagrine déjà plus ;)

avatar etio6 | 

@Filou53

Parce que Steve Jobs était un philanthrope ?!?

avatar ilyes3333 | 

@Filou53

C’est devenu précisément le core-business d’Apple que de se diversifier... et surtout investir dans la catégorie “Services” qui montre un fort potentiel de croissance alors les ventes d’iPhone sont en berne. Je suis d’accord avec toi sur le fond. L’entreprise s’éparpille et le consommateur n’y vois plus clair avec tout ça. Ça devient un conglomérat à la Samsung ou LG... hélas

avatar oomu | 

ce n'est pas un "conglomérat" à la Samsung ou Alphabet.

Par contre l'entreprise s'éparpille et délaisse son cœur de métier.

En ce qui me concerne, cette évolution ne m'intéresse pas. Ainsi que les articles sur des crédits à la consommation sur tout et rien.

avatar reborn | 

@Filou53

Apple computer n’existe plus depuis 2007

avatar R1x_Fr1x | 

Je pense qu'il n'aurait pas été superflu d'ajouter une petite note comme on le ferait en faisant la promotion de l'alcool. Le crédit engage, c'est quelque chose de sérieux, de très sérieux, qui engage parfois bien au delà de sa propre personne et cet engrenage amène a la destruction de vies entières. Oui, même si ça parait super beau lors d'un keynote avec des wouhouu et des applaudissements contrôlés aussi sincère que le sourire matinal de la collègue de bureau, le fait est qu'être poussé à dépenser de l'argent qu'on n'a pas (souvent pour des choses dont on n'a même pas besoin), ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, être relancé en permanence par courrier, téléphone, visite d'huissier, être mis en demeure, poursuivi par ses créanciers, avoir des enfants qui grandissent avec des traumatismes, ça pousse aussi au suicide.

avatar Dodo8 | 

@R1x_Fr1x

Ça existe en France. A chaque pub il y marqué en petit ou une petite voix qui dit vite « un crédit vous engage et doit être remboursé ». Normal qu’il n’y ait rien ici puisque c’est pour les US et c’est leur mode de vie

avatar Okapi | 

Il y a une différence entre les cartes de crédit et les carte à débit différé ?

avatar brian02 | 

@Okapi

J’ai l’impression que la seule différence c’est qu’avec le débit différé le débit est automatique à une date fixe. Et il n’y a pas d’intérêts.
Avec les cartes de crédit l’utilisateur choisit quand il veut payer et s’il repousse la date d’échéance il paie des interets.

avatar frankm | 

La carte à débit immédiat est plus forte : tu la payes comme si c'était des intérêts (voire un abonnement) pour ne pas bénéficier de crédit au final.

avatar olivier9275 | 

@Okapi

Une carte de crédit, ça te permet d’emprunter de l’argent à un taux prédéfini, et tu rembourses l’emprunt sur une certaine durée, que tu peux parfois choisir au moment de l’achat (soit rembourser comme avec une carte à débit différé, soit remboursement en 3 fois, 10 fois, etc.). Mais tu pais un intérêt si tu choisis un remboursement en plusieurs fois (donc un vrai emprunt en fait).

Une carte à débit différé, c’est juste une carte qui permet de différer le débit sur ton compte de quelques semaines / jours (en gros, tes dépenses du 27/02 au 26/03 par exemple seront toutes débitées sur ton compte bancaire le 31/03). Il n’y a aucun emprunt ici, seulement un débit légèrement différé dans le temps.

avatar vincentbls | 

@Okapi

La carte à débit diffère peut être assimilée à une carte de crédit mais l’approvisionnement est ton compte courant.
La grande différence c’est la source dans laquelle tu pioches pour tes dépenses.
En France les cartes de crédit sont souvent adossées à une réserve d’argent, un crédit renouvelable. Et permettent un paiement échelonné avec des intérêts.

avatar IPICH | 

@Okapi

Le débit différé tu paye Tout à la fin du mois d'un coup, la carte de crédit tu rembourse petit à petit ce qu'on te prête jusqu'à une date par exemple la fin du mois. Donc en gros avec le crédit tu paye avec de l'argent que tu n'as pas encore de ta poche mais celui de la banque et tu les rembourse quand tu veux.

avatar dila0912 | 

@Okapi

Les intérêts! Avec une carte de crédit, tu as des intérêts parce que c’est un crédit que tu prends.
Avec une carte à débit différé tu es débité de l’ensemble des transactions que tu as fait sur la période, du 25 du mois précédent au 25 du mois en cours en général. Il n’y a pas d’intérêts supplémentaires. Par contre si le fait de tout débiter d’un coup te mets dans le rouge (découvert) la tu prends des agios...

avatar AirForceTwo | 

@dila0912

les intérêts ne commencent qu'à partir du mois suivant, si tu ne payes pas la facture.

avatar AirForceTwo | 

@dila0912

les intérêts ne commencent qu'à partir du mois suivant, si tu ne payes pas la facture.

avatar anonx | 

La raison est simple :

Transformer les citoyens en consommateurs et les former à surconsommer point.

Toujours plus de moyens, toujours plus de données personnelles à collecter.

Et tout ça financé par....vous.

avatar rvassard64 | 

Moi pour le crédit, j’ai une règle très simple : il ne faut pas dépenser l’argent que tu n’as pas encore gagné.
Ça évite les problèmes.
Bye bye Apple Card ...

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