Sur Disney+, prière de ne choquer personne

Nicolas Furno |

Avant le lancement d’Apple TV+, plusieurs rumeurs laissaient entendre que les dirigeants d’Apple gardaient un œil très attentif sur les œuvres originales produites pour le service. Des agents et producteurs se sont plaints de l’implication de ces dirigeants, tandis que la ligne directrice semblait refuser toute violence gratuite et limiter le sexe au strict nécessaire.

Eddy Cue était monté au créneau pour réfuter ces rumeurs et assurer que les scénaristes avaient carte blanche. C’est surtout le contenu produit par la Pomme qui a prouvé que ces rumeurs de censure n'étaient pas totalement justifiées. S’il ne fallait qu’une seule preuve, alors évoquons See qui est très clairement une série très « adulte », assez similaire à ce que HBO peut proposer en matière de violences et d’évocations sexuelles. Si Apple avait effectivement cherché à adoucir ses séries, celle-ci n’aurait pas existé, en tout cas pas sous la forme qui a été présentée à l’automne.

See, photo de presse Apple TV+.

On a beaucoup parlé de la censure chez Apple, oubliant presque qu’il y a un autre acteur dans le domaine qui contrôle ses créations et applique ouvertement un lissage pour plaire au plus grand nombre, sans prendre le risque de choquer certains individus. Disney est connu depuis sa naissance pour son traitement familial et c’est assez logiquement le même positionnement qui a été choisi pour Disney+, son service de streaming qui sera lancé dans le courant du mois en France.

Ce traitement familial n’empêche pas systématiquement la violence, mais le sang à l’écran est complètement banni et la violence doit rester mesurée. De la même manière, la sexualité n’est pas totalement absente, mais il n’est pas question de voir un corps nu ou de montrer une scène de sexe. C’est ce traitement que l’on retrouve dans ses blockbusters, que ce soit pour l’univers cinématographique de Marvel ou la saga Star Wars, par exemple.

Sur son service de streaming, le contrôle est manifestement très strict sur ce qui est familial et l’entreprise n’hésite pas à remettre en cause des projets jugés trop adultes, comme le retour de Lizzie McGuire. Cette série Disney Channel des années 2000 évoquait le quotidien d’une adolescente de 13 ans et l’idée était de reprendre le personnage, mais de suivre son quotidien de trentenaire. Ce concept n’a manifestement pas plu aux responsables du service de streaming, qui ont remercié en début d’année la créatrice de la série originale qui officiait sur ce retour.

Le Lizzie McGuire de 2001, avec son mélange d’images réelles et d’animation.

Disney voudrait refaire une version édulcorée à la place et Hilary Duff, l’actrice principale, a demandé sur Instagram à passer la série sur Hulu, autre service du géant des médias, pour qu’un traitement « adulte » soit envisageable. Est-ce que Disney acceptera ? Cette solution de basculer une série Disney+ jugée trop adulte sur Hulu a en tout cas été déjà utilisée au moins à deux autres reprises.

Cet autre service de streaming au contenu plus adulte sert en effet de porte de sortie pour les séries que Disney ne veut plus voir sur Disney+. Au début du mois de février, High Fidelity, une série adaptée du long-métrage éponyme, est sortie sur Hulu, alors qu’elle était prévue au départ pour Disney+. Ce sera aussi le cas de Love, Victor, la série adaptée de Love Simon, un long-métrage de 2018 où un jeune adolescent faisait son coming-out.

Est-ce que cette série qui sortira en juin sera vraiment plus adulte ? On peut laisser le bénéfice du doute, mais elle a été conçue à la place pour Disney+ et le film qui l’a inspiré est très chaste. Est-ce qu’un simple baiser entre deux garçons (attention, spoiler) comme on peut en voir dans Love, Simon empêcherait Disney de diffuser la série sur son service principal1 ? Espérons que non, mais quand on pense à la frilosité de l’entreprise sur l’homosexualité2, on peut avoir un doute.

Love, Simon en version cinéma (photo de presse).

Quoi qu’il en soit, ces trois exemples sont bien la preuve que le contrôle éditorial est infiniment plus serré sur Disney+ que sur Apple TV+, ou même n’importe quel autre service de streaming. Apple a eu un droit de regard sur le contenu et la forme de ses séries exclusives : on sait notamment qu’une série inspirée par la vie de Dr Dre a été annulée et qu’un détail des décors a été modifié pour Servant. Mais ce contrôle est bien plus léger et comme Netflix ou Prime Video, l’entreprise propose des contenus qui s'adressent à différents publics, avec des créations effectivement destinées aux enfants, d’autres qui conviendront à toute la famille et certaines qui se destinent aux adultes.

On pourrait dire que Disney fait la même chose avec Disney+ et Hulu. Il y a toutefois une différence très nette d’audience entre les deux services3, et d’autre part un biais déjà manifeste au cinéma sur ce qui relève d’un contenu adulte ou non.


  1. Alors qu’il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… (attention, spoiler bis).  ↩

  2. La « concession » du discret baiser en arrière-plan dans le dernier épisode de Star Wars, ou encore l’hétérosexualisation de personnages dans Thor: Ragnarok et dans Black Panther sont autant d’exemples qui prouvent bien que le sujet est sensible pour Disney…  ↩

  3. Hulu est toujours réservé aux États-Unis pour le moment, même si Disney a prévu une expansion en Europe courant 2021.  ↩

avatar Furious Angel | 

Ca confirme que Disney+ n’est pas du tout pour moi, avec son positionnement enfants et franchises.

Hulu m’interesse beaucoup plus et c’est plus dans la lignée de Netflix et HBO Max.

Netflix est meme devenu un spécialiste des séries de niche qui ne pourraient pas exister en télé parce qu’elles ne sont pas assez fédératrices

avatar Rigby | 

@Furious Angel

Netflix ne fait pas de « séries de niche », elle fait du consommable pour des gens qui regardent de la culture de masse, tout en leur faisant penser que ce n’en n’est pas. Ce mouvement a commencé il y a 50 ans, Netflix n’en est que la représentation contemporaine, rien de neuf.

avatar Furious Angel | 

@Rigby

Ca va niveaux clichés ? Énormément de séries Netflix sont inimaginables en télé. C’est tout.

Marianne n’aurait jamais pu exister sur une chaine de télé. Enormément de créateurs sont ravis de pouvoir s’exprimer sur Netflix. Ils peuvent viser des niches, que ce soit dans des genres comme l’horreur.

Pour résumer Netflix aux quelques séries qui font le buzz, il faut vraiment ne pas connaître le catalogue.

avatar Rigby | 

@Furious Angel

Netflix n’a rien inventé, les séries qui n’étaient pas « grand public » elles étaient sur le câble avant, rien de neuf donc, la télé ne se limite pas aux 5 networks.

Que Netflix produise de la culture de masse ce n’est pas un gros mot hein, mais que cette terminologie soit assumée au lieu de nous marketer ça « subversif ». Et, une fois de plus, c’est ce qu’a toujours fait le capital depuis les années 70 : la segmentation de l’offre comme moteur du marché.

Quand tu as 150 millions d’abonnés, « adresser » plusieurs millions ça sort de ce que je considère être une niche. Une fois de plus, ce n’est pas un problème en soi, me vendre ça comme transgressif, si.

avatar Furious Angel | 

@Rigby

Le cable a toujours eu un besoin d’audience, comme les networks...Et personne n’a parlé d’être transgression à part toi. J’ai parlé de niches, ce qui ne veut pas dire nombre infime mais groupes tres minoritaire. Et Netflix leur parle comme aucun network ou aucune chaine du cable ne leur a jamais marché. Et c’est justement la taille de Netflix qui lui permet de rentabiliser ces niches, parce qu’ils ne visent pas l’audience pure (qui nécessite de plaire aux annonceurs) mais la satisfaction client

avatar Rigby | 

@Furious Angel

Tout faux, les chaînes thématiques étasuniennes n’ont pas besoin de larges audiences car la part de la publicité dans leur financement est négligeable (comme en France d’ailleurs). Mais c’est pas grave puisque l’écrasante majorité de l’argent dont elles disposent proviennent soit des cablo-opérateurs (quand elles sont incluses dans le basic) soit du paiement d’un abonnement (comme Netflix, dingue nan ?). Le seul intérêt d’une audience large, c’est sa monétisation, et ça, c’est l’objectif des networks, jamais ça n’a été celui des chaînes thématiques. Au regard de la population du pays, les audiences de ces chaînes ont toujours été ridicules.

Et c’est pas compliqué à vérifier à l’échelle d’un groupe : la FOX pour les séries grand-public qui visent à fédérer le plus de monde, cette audience rapporte beaucoup et ça tombe bien puisque la publicité est le moyen de financement de cette chaîne. À côté, on a FX (FXX et FXM aussi depuis) qui diffuse tout ce qui ne peut pas passer sur les ondes de la grande soeur.

L’encyclopédie libre consent : « the network's original programming aspires to the standards of premium cable channels such as HBO, Showtime, and Starz in regard to mature themes and content, high-quality writing, directing and acting ». Le contributeur francophone, lui, loue la programmation de séries « originales et audacieuses », mais j’imagine que Netflix c’est du encore plus original et du encore plus audacieux, avant les créateurs étaient baillonnés. Tout le monde s’accorde à dire que les séries d’HBO et de Showtime sont d’un banal achevé.

« Et Netflix leur parle comme aucun network ou aucune chaine du cable ne leur a jamais marché. Et c’est justement la taille de Netflix qui lui permet de rentabiliser ces niches, parce qu’ils ne visent pas l’audience pure (qui nécessite de plaire aux annonceurs) mais la satisfaction client » : HBO c’est quoi alors ? « Ils ne visent pas l’audience pure », alors pourquoi Marianne a été annulée ? Annuler une série c’est améliorer la « satisfaction client » ? Drôle de conception.

Vos descriptions fantasmées de Netflix ont fini de lasser, cette boite fonctionne comme toutes les autres. Faire de la télévision en délinéarisé ne change rien à l’affaire, les séries qui ne fonctionnent pas sont annulées au bout d’une saison ou deux. Privilège de Netflix : il ne communique que peu de chiffres sur les séries, et même s’il se mettait à le faire, maintenant qu’ils considèrent qu’au bout de 2 minutes un épisode est vu, on est plus proche de la politique du chiffre qu’autre chose. Des niches à plusieurs millions de personnes, c’est pas une niche, c’est de la culture de masse, il est temps de l’assumer, ça n’a rien de grave vous savez.

avatar Furious Angel | 

@Rigby

Tellement de clichés que ça vire au troll... Bonne soirée et bon courage pour soigner toute cette aigreur

avatar Rigby | 

@Furious Angel

En clair : tu n’as rien à répondre. Les clichés, c’est toi qui les a mobilisés, comme quoi Netflix est le nouvel eldorado de la série de niche et que les producteurs sont ra-vis.

Tu m’étonnes, ils voient bien tout le fric à amasser avec la profusion de services de SVOD et la mise en concurrence qui fait monter les prix des productions à des niveaux toujours plus indécents. Ils vont pas cracher dessus, leurs « séries de niche » ayant été snobées par tous les autres canaux à te lire, heureusement que Netflix et Apple TV+ sont là pour remplir le frigo.

Une notion bien extensive que celle de « niche » puisque des dizaines de millions de personnes constituent une niche. Désolé, moi et mon esprit étriqué on appelle ça de la culture de masse, mais c’est grossier de ce que je comprends.

Je t’explique que ton analyse de la télévision câblée est inexacte, que la segmentation existe depuis bien longtemps, et pourtant tu refuses d’admettre que Netflix est une révolution technique, mais certainement pas éditoriale. C’est pas grave d’avouer avoir tort, proposer un argumentaire fouillé c’est encore mieux, accuser de trollage quand on n’a rien à opposer, c’est moins flatteur. Belle soirée 😌

avatar Furious Angel | 

@Rigby

Pour ne pas y passer la nuit : la télévision est faite pour parler à tout le monde, et quand on parle à tout le monde, on ne parle à personne en particulier. On doit ratisser large. Et ça vaut même pour une chaîne du cable, qui avait n’a que 7 soirs par semaine, donc 7 gros programmes à proposer.

La révolution technique apportée par la SVOD, c’est que chaque soir, une infinité de programmes peut être proposé. Et Netflix peut se permettre de parler un peu plus à des personnes en particulier, plutôt qu’à tout le monde. Certains vont regarder une série d’horreur, d’autres un doc sur la pâtisseries, d’autres une série comique. Et dans les docs sur la patisserie, il va y avoir des concours, de reportages dans plein de pays, ou des programmes au second degré.

Contrairement à ce que tu crois, la culture n’a jamais été aussi segmentée (ce qui ne veut pas dire que chaque segment n’est pas commercial). Tres peu de chanteurs qui sont populaires aujourd’hui sont connus de toute la population. Tres peu de séries aussi. C’était très différent dans les années 90.

Cette segmentation a des avantages (tout le monde peut trouver tous les soirs un programme dans le genre précis qu’il aime) et des inconvénients (les gens se replient de plus en plus sur eux-même). Mais cette segmentation existe et la SVOD y répond. TF1 ne peut plus rassembler autant qu’en 1992, et ce n’est pas que parce que l’offre est plus riche, c’est aussi parce qu’il n’y a plus aucun programme universel (à part le foot, très ponctuellement).

avatar Rigby | 

@Furious Angel

Ces poncifs ont fait leur temps, dès lors que l’émission de programmes est ouverte à une autre entité que l’État, la télévision n’a jamais été pensée pour parler à tout le monde. Chaque canal veut adresser une audience et sait que la grille doit être un minimum homogène pour ne pas perdre le spectateur, « on doit ratisser large » ça ne veut rien dire. Par exemple, M6 n’a pas pour visée absolue de « ratisser large », cette chaîne veut atteindre les « femmes responsables des achats » comme le disent les régies pub, être regardé par des gens qui n’ont pas les moyens de consommer, ça intéresse peu Tavernost, voilà déjà un exemple de ce qu’est la segmentation. Canal+ n’a pas pour horizon indépassable d’être regardé par le plus de monde, sinon ils seraient en clair. Quand le groupe M6 est aussi propriétaire de W9, de 6ter et de Gulli, je lis bien une segmentation moi, ces chaînes ne font pas la même chose.

Révolution technique n’implique pas nécessairement transformation profonde de toutes les habitudes de consommation. On a entendu les mêmes fantaisies au moment de l’explosion de Spotify et autres Deezer, cet accès à 50 millions de titres était censé nous extirper des playlists exiguës des radios. Les classements publiés chaque fin d’année sont la meilleure démonstration que cette vue de l’esprit est erronée. Une poignée de titres concentrent largement plus d’attention que des millions d’autres, et que ce soit en radio, en télévision ou en SVOD, ce phénomène s’est toujours vérifié.

Nombre de segments sont déjà adressés en télévision, TF1 ne fait pas le même boulot que feu-Canal Jimmy, qui lui même ne faisait pas pareil qu’i>Télé. En radio c’est pareil, NRJ n’est pas Néo. Que chacun n’écoute pas le même titre au même moment, c’est pas grave, des groupes d’individus se dessinent toujours et font système.

« Chaque soir, une infinité de programmes peut être proposé », et pourtant les logiques qui s’observent sont les mêmes qu’en télévision : certains programmes concentrent infiniment plus de trafic que d’autres. Netflix propose depuis peu un top 10 quotidien, il est très éclairant et démystifie (comme les plateformes musicales) l’illusion de « choix infinis » où chacun trouve un programme taillé pour lui. Le délinéaire permet d’entretenir cette illusion, puisque le programme n’est pas regardé au même moment par tout le monde, la consommation est diffuse. Savoir à l’instant-T combien de personnes regardent tel épisode de telle série m’intéresse peu, le nombre de contacts sur 1 semaine, 1 mois, 1 an, ça m’intéresse déjà un peu plus, et je ne me fais aucun doute que de telles données corroboreraient la qualification de culture de masse. Quand on a bientôt 170 millions d’abonnés, je vois pas comment il pourrait en être autrement.

Je crois effectivement que le « marché » culturel (autant parler de marché, vu comment se présente Netflix je pense que ce vocable est assumé) est segmenté, mais je persiste à dire que ça n’a rien de neuf. Votre parallèle avec les chanteurs est casse gueule, le gap est plus générationnel qu’autre chose, et s’est déjà vu dans le passé : le rock, c’était le rap d’aujourd’hui, les baby-boomers crachaient sur les vieux cons réacs qui trouvaient ce style illégitime. Dans les deux cas, c’est bien une contre-culture consommée, une rébellion empruntée comme moteur du marché ; n’adresser qu’une génération n’y change rien, parce que ça fait quand même des millions de gens.

avatar simnico971 | 

Pinkwashing à 1400 tours/min.

avatar John McClane | 

@simnico971

Au contraire, les séquences LGBT ont été supprimées des films Disney cités.

avatar simnico971 | 

[doublon à supprimer]

avatar John McClane | 

@simnico971
[doublon à supprimer]

avatar simnico971 | 

@John McClane

Et derrière ils annoncent en grande pompe avoir créé un personnage lesbien dans leur dernière animation (mais une cyclope moche et flic, vive les clichés de la lesbienne masculine), ils se veulent progressistes et inclusifs alors que ça censure en coulisses.

Bref, que de la com', ces gros tartuffes.

avatar John McClane | 

@simnico971

Oui sur ce point-là, c’est vrai qu’ils se la jouent progressistes alors qu’ils véhiculent un cliché limite insultant. Je suis d’accord avec toi.

avatar Mike Mac | 

Pourtant le passé du fondateur Walt Disney (au origines familiales normandes*) a été parfois sulfureux...

De quoi choquer !

https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/la-face-sombre-de-ces-personnages-adul%C3%A9s/ss-BB10yaBw?ocid=spartanntp&fullscreen=true#image=3

* Disney = D'Isigny

avatar oomu | 

@Mike Mac

ce n'est pas pour rien qu'un film racontant l'histoire de Walt Disney et l'auteure de Mary Poppins a été une production un peu sous pression et dû faire attention au traitement du personnage de Walt Disney, sulfureux parmi les sulfureux, c'est qu'il était un gros fumeur ! ;)

avatar passingphantom | 

Rien de surprenant concernant Disney+ C'est leur choix et leur droit et apparemment, le public est demandeur si l'on en croit le nombre d'abonnés aux USA. Après, c'est sûr, il faudrait que nous puissions disposer d'Hulu ici, ce qui permettrait à Disney de viser e plus ;arge public possible.

avatar anonx | 

Faux derches américains...

Un bout de néné ça choque bien plus qu’un môme qui allume ses camarades dans une école à l’AR-15...

« Mais ce contrôle est bien plus léger et comme Netflix »

Haha j’aimerais bien voir un Peaky Blinders avec toutes les culbutes sur Disney tiens 😹

avatar vespistico | 

c’est pas gênant de vouloir éviter la violence et le sexe tout deux racoleur et facile à intégrer pour camoufler une série faiblarde a moyenne . Ceux qui veulent de l’adulte préféreront Netflix Amazon Prime série où encore youporn !

avatar anonx | 

@vespistico

Bravo tu es bien américanisé 👌🏻

avatar raoolito | 

@anonx

nan il a juste une famille, des parents plus ou moins agés et des enfants voire petits enfants. Pour lui un apre smidi famille ou il pleut ca peut etre allumer disney+ pour les gamins et une partie de carte dans la meme piece pour les adultes.
pas question de se retrouver devant game of throne dans ces moments là...

avatar Dimemas | 

Mais oui merci raoolito !
Bon sang !
C'est moi où on est sur un site de prépubère en pleine crise d'adolescence ???

avatar raoolito | 

@Dimemas

Il y a peu de parents avec plusieurs gamins qui regardent longtemps les séries chaque semaine
La maison, la voiture, l'administration, le boulot et les problèmes permanents et multiples apportés par les gamins réduit meme le temps passé a donner son avis ici...

avatar anonx | 

@raoolito

??? Tu es hors sujet.

Le fait d’associer une personne nue sortant de la douche par exemple ou dans un lit à de la pornographie (Youporn) c’est bel et bien faire l’hypocrite tel que ces abrutis d’américains !!!

Pour ce qui est de vos gamins, ne vous en faites pas pour eux, ils en connaissent bien plus que vous...

avatar raoolito | 

@anonx

Merci de me tutoyer et me prendre de haut en meme temps.
Toujours mon exemple familial : pas question d'un sein, d'une paire de fesse, d'une giclée de sang ou meme d'un maquillage flippant.
Vos parents etaient peut-être libres, vous avez peut-être été gavés de bites et de boyaux a la walking dead depuis votre plus tendre enfance, mais mes enfants n'y toucheront pas avant leur adolescence ( ce qui est théoriquement la norme) et en famille ce genre de domaine est réservé à l'intimité ( copains, couples...) pas à la venue de la belle famille ou au baptême du petit ( là encore content pour vous d'avoir une famille élargie ouverte a ce point)

Bref, je ne suis pas hors sujet, c'est vous qui parlez de votre cas particulier ou alors vous n'y connaissez rien. Au choix

avatar anonx | 

@raoolito

Fallait mettre Mr raoolito... Et ça veut être crédible et être vouvoyé avec un pseudo pareil 🙄

Toujours hors sujet...

Faire le raccourcie et parler direct de porno c’est que vous avez un sérieux problème...

Tu empêcheras pas tes gosses a faire ce qu’ils veulent, ne t’en déplaise... Dans le pire des cas (pour toi bien sûr) ce sera dans ton dos...Ce qui doit être sûrement déjà être le cas 🤪

avatar raoolito | 

@anonx

Ca manque de baffes ces gamins mal élevés 😡
On peut tutoyer mais alors éviter d'agresser, c'est de la politesse de base face a des gens qu'on ne connait pas.
On ne juge pas quelqu'un sur son pseudo ( a forciori si celui-ci n'a rien de spécial)
Et enfin soit on connait un sujet soit au minimum on met du conditionnel dans ses paroles

Niveau CP cette discussion ca prouve bien à qui on a affaire...
Et ca clot le sujet, je ne débat pas avec des gens qui imaginent des chosrs

avatar anonx | 

@raoolito

Ça doit être la fête à la maison tous les soirs... 😶

avatar raoolito | 

@anonx

C'est sûr que celles qui consistent à déguster games of thrones, entre la violence et le sexe millimétré de chaque épisode, ça change l'ambiance.
C'est juste savoir séparer les (rares) moments d'intimité et ceux familiaux

avatar anonx | 

@raoolito

Bon je sais ce qu’il se passe avec GOT(ça a bien changé après qu’elle ait pondu ses œufs dans le feu l’autre blondasse) 😂

Là je parle même plus d’extrémisme ou d’hypocrisie... Là c’est clairement de la naïveté...

Un enfant, un smartphone, un abonnement 4go... c’est terminé il n’a plus de barrière ! Et ils sont de plus en plus jeunes à avoir un smartphone.

Édit: Ok GOT c’est -16 ans... A vous de mettre un code parental ou vous en prendre aux diffuseurs si rien n’est mis en place... le monde devrait se sacrifier au cause de vos gosses.. bah voyons..

avatar Rodri31 | 

Si le retour de Lizzie McGuire est annulé je boycott Disney+. 😡

avatar nespresso92 | 

@nfurno
“Espérons que non, mais quand on pense à la frilosité de l’entreprise sur l’homosexualité2, on peut avoir un doute.”

Oui et non. Il y a déjà eu des références gay chez Marvel dans Endgame:
“While Avengers: Endgame had a gay character, the moment was strictly blink-and-you’ll-miss it. A member of Captain America’s support group (played by co-director Joe Russo) lost his boyfriend when Thanos (Josh Brolin) wiped out half of existence with a snap of his fingertips.”

De plus, le prochains films devraient annoncer des superheroes gays:
“In March of this year, Marvel production chief Victoria Alonso indicated that a gay superhero could arrive soon, telling Variety that “the world is ready.”

https://www.indiewire.com/gallery/gay-marvel-superhero-lgbt-mcu/thor-ragnarok-film-2017-5/

https://www.out.com/film/2019/8/26/marvels-first-gay-male-superhero-will-be-married-kids

avatar Nicolas Furno | 

@nespresso92

Dans Avengers, c’est aussi discret et presque insultant que dans le dernier Star Wars.

Pour la suite, on verra en effet mais je reste circonspect. Ils auraient pu commencer par ne pas effacer les personnages qu’ils ont déjà montré au cinéma, ça va être difficile de rétablir le tir derrière pour moi.

avatar oomu | 

@nicolasf

dans le dernier star wars c'est une scène qui est préparée pour être facile à couper pour le montage russe, chinois et pays musulmans.

avatar Nicolas Furno | 

@oomu

Et d’ailleurs, c’est exactement ce qui s’est passé…

avatar Dimemas | 

dans SW ?
c'était surtout une belle rumeur sortie de l'imagination de certains fans !

Ah oui c'est vrai, ce sont les spectateurs qui font le film, excusez-moi !

avatar Nicolas Furno | 

@Dimemas

Je crois que c’est un réalisateur qui fait un film, mais vous savez sûrement tout cela mieux que moi.

Oh : https://www.rtl.fr/culture/super/star-wars-9-j-j-abrams-explique-le-clin-d-oeil-lgbtq-du-film-7799801908

avatar Khrys | 

Si cette "théorie" est vraie, alors Disney a certainement prévu de retirer de Disney+ la plupart des Marvel qui y sont actuellement disponibles! Même si on est loin d'un Deadpool sanguinolent, certains X-Men et Avengers n'y ont pas leur place.

avatar Furious Angel | 

@Khrys

Justement je me demande si les Marvel ne seraient pas plus appropriés sur Hulu. Histoire d’avoir vraiment un service pour enfants et un pour adultes (je sais pas trop où mettre Star Wars et les Simpsons là dedans)

avatar Khrys | 

@Furious Angel

"Justement je me demande si les Marvel ne seraient pas plus appropriés sur Hulu. "

Oui, définitivement!

avatar iPop | 

@Furious Angel

Hulu détient la cape et l’épée et Runaway

avatar oomu | 

@Khrys

"Même si on est loin d'un Deadpool sanguinolent, certains X-Men et Avengers n'y ont pas leur place"

On est loin d'un Deadpool sanguinolent justement, les avengers ont toute leur place sur Disney +; Logan par contre, film superbe et tendu, lui non.

Les autres X-men sont encore à proprement parlé hors MCU et ne seront peut être jamais sur disney+

Les marvels sont pensés pour disney+, ce sont des films sans aspérité, inoffensifs et classés PG-13 aux usa, tel le dernier star wars (qui vend des jouets).

PG signifie que ça demande que les parents consultent s'ils estiment que c'est pour leur enfant de moins de -13 ans. Mais pas déconseillé pour autant.

-
star wars, marvel sont des séries enfants, au moins 10 ans en pratique, 13+ si vous voulez aucun risque.

Ce sont des locomotives pour de nombreux dessins animés, jouets, lego etC.

alors le Oomu il aime bien les legos, mais faut admettre que ces produits sont nombreux à cibler les enfants autour de 10 ans. Malgré l'existence du super destroyer impérial massif au prix oomuesque...

Concernant les "simpsons", hmmm... la série est TV-PG (faut voir avec papa et maman) ou PG-14 (vaut mieux en parler à maman et papa)... elle est donc compatible disney+, on est loin d'un south park en grossièreté et sujet chauds bouillants.

hmmm... tout dépend de si Lisa rejoint les princesses dans la parade Disney :)

avatar Khrys | 

@oomu

Chacun voit midi à sa porte. Me concernant, et compte tenu de la "philosophie" énoncée de Disney, les Marvel (et Star Wars?) n'ont pas leur place dans la sélection des contenus disponibles sur Disney+.

"PG signifie que ça demande que les parents consultent s'ils estiment que c'est pour leur enfant de moins de -13 ans. Mais pas déconseillé pour autant."

Aussi longtemps que les profils utilisateurs ne permettront pas de filtrer les contenus accessibles librement par tranches d'âge, par exemple, certains contenus ne devraient pas se trouver sur Disney+.

Des corps lacérés, des yeux crevés, des membres coupés, des corps criblés de balles, etc, difficile de dire en toute honnêteté que "ce n'est pas déconseillé au moins de 13 ans pour autant"...

avatar Rom 1 | 

M’énerve ce puritanisme prégnant, inversant le problème et choqué d’un corps nu qui est simplement le reflet de l’être humain et de la nature. Un corps nu ce n’est pas du sexe. Un corps bariolé, habillé de messages politiques, religieux ou haineux est bien plus choquant que la vision de nos peaux, organes, poils avec lesquels nous naissons tous.

Être choqué c’est culturel et, à mon sens, il est bien triste d’apprendre aux gamins d’être choqué par un corps nu avec un bout de seins ou de bite que par des tarés fusillant dans des lycées ou par la boucherie des guerres.

avatar stefhan | 

@Rom 1

+1

avatar John McClane | 

@Rom 1

Bien dit.

avatar Dimemas | 

même à 5 ans ? bel exemple d'éducation !

C'est vrai que tes enfants sont ravis d'aller sur pornhub dans la cour de récréation pendant que tu berces d'illusions ...

avatar Rom 1 | 

@Dimemas

Oui même à cinq ans, qu’il ou elle comprenne qu’il n’y a rien de choquant ou de tabou à propos du corps humain.
Ce qui ne veut pas dire montrer un porno à un gamin, y a une différence entre nudité et rapport sexuel. Après si les gens ne sont pas capables de faire la différence et qu’ils sexualisent le corps juste parce qu’il est nu, j’y peux rien.

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