Tout ce qu’il faut savoir sur le lossless et l’audio spatial dans Apple Music

Anthony Nelzin-Santos |

Après des mois de rumeurs, Apple a dévoilé « le son nouvelle génération » avec la spatialisation Dolby Atmos et la compression sans perte sur Apple Music. Mais après des mois de rumeurs, et des annonces tous azimuts, il est devenu difficile de comprendre de quoi il retourne. Faisons donc le point sur la nouvelle offre Apple Music.

avatar Malvik2 | 

Bravo pour ce bel article👍👍

Mais donc même avec un casque haut de gamme, relié en mini jack vers lightning pour l’iPhone on aura pas du losseless?!

avatar tonton69 | 

@Malvik2

Je comprends à la lecture de tout ceci que cette configuration permettra l’écoute en lossless mais pas en lossless high res… pour cette dernière ce sera DAC obligatoire.

Mais je ne suis absolument pas certain de ce que j’avance là 😅

Anthony saura peut-être nous répondre ?

avatar iftwst | 

@tonton69

Le petit câble lightning vers mini jack est un DAC.

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Malvik2 @tonton69 : l’adaptateur possède un DAC compatible 24/192. Si j’en crois mes (vieilles) notes toutefois, je n’ai jamais sorti mieux que 24/48. Je me souviens de limites avec les apps dans les premiers temps du passage au Lightning, je tâcherai de refaire quelques mesures dans les prochains mois.
avatar Logam | 

@Anthony

Un article intéressant sur cet adaptateur et son DAC:
https://www.audiophiledebutant.fr/hi-tech/test-adaptateur-lightning-jack-de-liphone-au-35mm/

avatar philoche | 

@Logam

Haaaaa, tu m’as devancé. Effectivement, article très intéressant.

avatar David Finder | 

@Logam

Très intéressant en effet !
Merci

avatar passingphantom | 

Merci pour ce superb article! J'attends aussi impatiemment la série sur la musique numérique. Un truc que j'aimerais bien quant à l'audio de haute-qualité, c'est que, via une API, on puisse accéder à Apple Music via Audirvana. Écouter des fichiers audio, même compressés via cette application est une expérience en soi, tant le son me paraît meilleur.

avatar YetOneOtherGit | 

« Peut-on vraiment entendre la différence ?

Cette question a tant fait couler d’encre ! Des livres entiers sont consacrés aux mérites des algorithmes psychoacoustiques, et une industrie entière s’est construite sur des affirmations fort péremptoires. La recherche scientifique semble montrer qu’il est difficile de discriminer à coup sûr entre un fichier AAC à 256 kb/s et le fichier ALAC équivalent2, s’ils ont été encodés depuis la même source, et que l’on utilise une méthode robuste comme celle définie par la recommandation ITU-R BS.1116-3.

Après tout, c’est le but des algorithmes psychoacoustiques utilisés par les codecs destructifs ! Il est d’autant plus difficile de faire la différence que l’on vieillit, puisque l’on perd progressivement la faculté d’entendre les fréquences les plus aigües, qui souffrent particulièrement des mauvais encodages. Si vous êtes convaincu d’avoir une audition surhumaine, faites un test ABX, vous serez probablement surpris. »

Merci de réhabiliter les fantastiques travaux en traitement du signal qui ont permis d’obtenir des niveaux de compression excellent tout en permettant de préserver une qualité sonore qui ne peut être sérieusement discriminée de l’original lors de protocoles de tests menés dans des conditions rigoureuses 🙏

Le mp3 orignal à parmi d’ouvrir la voie à une véritable révolution du marché de la musique et de ses modes de consommation.

Et au passage sans doute beaucoup contribué à la renaissance d’Apple avec les iPod.

Mais les debits de l’époque souvent limitée à 128 kb/s ont laissé une image de pis-aller à la compression psycho-acoustique qui n’a plus grand chose à voir avec les performance des algorithmes de CODEC actuel à des débits plus conséquents.

Le monde de la perception à toujours été celui des fantasmes reposant sur aucune base objective, que ce soit pour l’image et plus encore pour le son.

A titre personnel je trouve regrettable de ne pas être admiratif sur ce que les travaux sur les compression nous ont apporté.

Et heureusement sur la vidéo le fantasme du loseless ne peut se développer au regardant des poids de données en jeu et beaucoup oublient que s’ils peuvent profiter de contenus en UHD c’est parce que des algorithmes remarquables permettent de détruire plus de 98% d’un signal sans que l’on n’en ressente les effets ce qui est absolument prodigieux.

Gloire aux travaux qui ont permis de tels miracles qui pour moi correspondent aux critères d’Arthur C. Clarke leur donnant les atours de la magie 🙏🙏

avatar oomu | 

@YetOneOtherGit

oui enfin ,tout ça c'est très bien, vive Thomson, vive Fraunhauffer, vive les ingénieurs, vive le Oomu, etc , mais n'empèche: Netflix 4K se fait éclater par un ultra-bluray 4K de Mad Max Fury Road

(pas la même bande passante, oui ben vi, oui hé c'est que ça qui compte à la fin : la qualité finale et si ça m'apporte quelque chose, le reste n'est que discours. Moi si on me le donne choix, on peut bruler netflix et me faire payer des ultra-br hein.. m'en fous complètement du coté pratique...)

on est d'accord qu'un AAC bien codé ou un Cd audio c'est imperceptible mais ce n'est pas la réelle question.

QUID du gain pour l'auditeur quand on propose une meilleure quantification ? le "spatial", une hausse de la fréquence etc).

avatar YetOneOtherGit | 

@oomu

"Netflix 4K se fait éclater par un ultra-bluray 4K de Mad Max Fury Road"

Les deux sont compressés avec énormément de destructions d’informations, le second cas garde juste quelques % de plus du flux original.

La proportion du flux original sur un BR UHD est dérisoire et c’est un exploit remarquable.

C’est aussi impressionnant dans un cas que dans l’autre 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@oomu

"ce n'est pas la réelle question."

Ça a été la grande question de beaucoup ces jours-ci pour qui la compression psycho-acoustique est une infamie que seul le sans perte peut laver.

avatar YetOneOtherGit | 

@oomu

"QUID du gain pour l'auditeur"

Un gain qui ne peut être prouvé objectivement sur des tests n’existe pas 😈😉

avatar fte | 

@oomu

"QUID du gain pour l'auditeur quand on propose une meilleure quantification ? le "spatial", une hausse de la fréquence etc)."

24-bit au lieu de 16-bit ? Pour l’auditeur, que dalle.

Pour la chaîne de production :
- marge dynamique à l’enregistrement
- rejet sur bruit de calcul hors dynamique audible (filtrage, mixage)

Une plus haute fréquence d’échantillonnage ? Pour l’auditeur, que dalle.

Pour la chaîne de production :
- filtrage analogique moins agressif
- filtrage numérique à phase linéaire ou phase minimale en remplacement
- intermodulation rejetée hors de la dynamique audible
- filtrage en sortie de DAC moins agressif

Il y a des conséquences négatives aussi. Comme bruit de calcul modifié, charge de calcul démultipliée, ou filtres numériques de complexité très supérieure…

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

La prochaine étape pour un marketing superlatif différentiant les offres et permettant aux vrais audiophiles de se différentier de la masse c’est le passage sur la quantification en virgule flottante 32bit pour la diffusion qui permettra l’accès au bonheur auditif d’une vraie dynamique 😄😄😄

Le pire, c’est que cela me semble envisageable pour trouver un moyen de différenciation 🤣🤣🙄

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"24-bit au lieu de 16-bit ? "

J’aime beaucoup le 1bit en Sigma-Delta 😉😄

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"J’aime beaucoup le 1bit en Sigma-Delta 😉😄"

C’est pas fréquent lors de la prise de son. Ni lors du mixage. Fort peu d’effets compatibles.

C’est pas mort. Mais c’est pas vraiment vivant non plus.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"C’est pas mort. Mais c’est pas vraiment vivant non plus."

Il me semble que Yamaha c’était pas mal investi sur ça fut un temps.

Le concept est assez élégant.

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"Le concept est assez élégant."

Variante de PWM / Pulse Density Modulation.

Des raccourcis plaisants de conversion, si on peut encore parler de conversion, c’est presque abusif, au prix d’une complexité mathématique et de calcul très augmentées. Correction d’erreurs / codes CRC quasi impossibles ou du moins fort peu efficaces. Plus de problèmes que de solutions en fait.

Une conversion multi-bit single-bit pour l’étage de conversion / amplification est par contre intéressant. Si la base de temps est sérieusement précise.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"au prix d’une complexité mathématique et de calcul très augmentées"

C’est la partie qui m’avait amusée 🤓😜

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"C’est la partie qui m’avait amusée 🤓😜"

Certes. Je comprends la raison. C’est tout à fait pas ordinaire.

Malheureusement la charge de calcul n’est pas limitée par la puissance des ordinateurs d’aujourd’hui mais bel et bien par le bruit de calcul introduit. Lorsqu’on est déjà en train de manipuler des flux à plusieurs MHz et que pour préserver une dynamique comparable au CD y compris en hautes fréquences il faudrait suréchantillonner au delà du GHz et abandonner tout contrôle de la phase… en pratique tous les effets ou presque, sauf peut-être les délais et reverb, transformaient le DSD en PCM pour effectuer le traitement avant de repasser en DSD. Et ces conversions ne sont pas neutres, oh non.

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"Il me semble que Yamaha c’était pas mal investi sur ça fut un temps."

Sony surtout. SACD, et même DAW 1-bit. Trop de limitations et autres inconvénients.

avatar Timiho | 

Cool merci MacG pour l’article, perso c’est un peu plus clair maintenant 🙏👍

avatar austinforest | 

Bonjour @Anthony,
Merci pour l'article.

Il me semble que sur la partie sur le HomePod, il y a deux sujets différents en réalité:
- la capacité du HomePod à jouer du *lossless*, effectivement avec la question des services "embarqués";
- AirPlay 2 qui normalement est capable de gérer différents formats (ils ne précisent pas clairement les limites en bits et échantillonnage, mais ça semble agnostique dans la conception), v.: https://developer.apple.com/videos/play/wwdc2017/509/ où il est indiqué que:

All platform-supported audio formats
- e.g. LPCM, AAC, mp3, or ALAC
- e.g. 44.1 kHz or 48 kHz
- various bit depths
Mixed formats may be enqueued

Le principal souci c'est que peu d'app semblent compatibles (je pense à Deezer et Spotify) avec cette fonctionnalité d'AirPlay 2 (pourtant disponible depuis iOS 11.4).

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@austinforest : « il y a deux sujets différents en réalité » : qui sont effectivement les deux sujets que je mentionne.
avatar austinforest | 

@Anthony

Bonjour,
Les remarques se voulaient constructives.
Les deux sujets sont traités dans la partie HomePod alors qu’il y a un écosystème d’appareils AirPlay 2 désormais. La mention du 16/48 sur AirPlay 2 est un peu courte, le protocole semble pouvoir faire plus d’après les informations publiques.
Dans tous les cas merci de nous aider à y voir plus clair!

avatar insgardoced | 

C’est bizarre le communiqué de presse d’Apple dit que le loseless est compatible avec tout les appareils Apple casque compris!!! Seule le hires n’est pas compatible. A n’y rien comprendre !!!

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@insgardoced : le communiqué de presse d’Apple n’aborde pas la question de la compatibilité avec les fichiers lossless.
avatar insgardoced | 

Le communiqué de presse stipule que le loseless est compatible avec tout appareil Apple.

Pour profiter du Lossless, il suffira d’utiliser la dernière version d’Apple Music et d’activer cette fonctionnalité dans Réglages > Musique > Qualité audio. Il sera possible de choisir entre les différentes résolutions pour différentes connexions telles que le réseau cellulaire, le Wi-Fi ou le téléchargement. Le Lossless d’Apple Music commence à la qualité CD, soit 16 bits à 44,1 kHz (kilohertz) pour atteindre jusqu’à 24 bits à 48 kHz, et il peut être lu directement sur les appareils Apple. Pour les véritables audiophiles, Apple Music propose également le format Lossless haute résolution, allant jusqu’à 24 bits à 192 kHz

avatar Mickaël Bazoge | 
« Vous pouvez écouter des fichiers Lossless en utilisant la toute dernière app Apple Music sur un iPhone, un iPad, un Mac ou une Apple TV », explique la FAQ Apple Music. C'est vrai, mais derrière si tu as pas le casque ou l'enceinte qui va bien, ça va vite se limiter à pas grand chose (ok, tu peux écouter sur le HP de l’iPhone, mais quel intérêt ?). Le tableau d'Anthony résume bien le truc.
avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@insgardoced : le passage que vous citez, précisément, ne dit rien de la compatibilité. Le CP renvoie à la page du site d’Apple consacrée à Apple Music, mon tableau synthétise les informations disponibles sur cette page et les déclarations supplémentaires d’Apple sur la compatibilité.
avatar DahuLArthropode | 

Je ne regrette pas mon abonnement.

Pour les questions qui m’intéressent : je suis passé de la hifi à l’ancienne (avec platine, CD, tuner, ampli, enceintes, K7, le tout de marques différentes et assemblé avec soin) à une paire de HomePods, tous les éléments ayant fini par rendre l’âme.

Aujourd’hui, quelles sont les solutions pour avoir une chaîne hifi correcte sur laquelle on reçoit Apple Music en direct? Et d’avoir Siri? Sans dépendre d’un téléphone (sauf pour trouver les morceaux quand cet insupportable assistant confond Teleman et Kraftwerk)?

avatar Neo059 | 

Article très intéressant!

Le plus grand questionnement reste pour moi autour du Homepod.

L’Apple TV étant compatible lossless et le HomePod non, quid d’une installation avec Apple TV + 2 HomePods?
Le lossless sera-t-il pris en charge dans ce cas où est ce que les HomePods feront la limitation?

C’est quand même dingue que Deezer et son intégration depuis peu sur le HomePod propose du lossless là où Apple semble dire que ce n’est pas possible 🤨

avatar sw38 | 

Petite correction, le Dolby vision n’est pas une technologique de captation contrairement à ce que le laisse penser le marketing d’Apple et son iPhone 12. C’est uniquement de la diffusion. Aucun produit ne capte en Dolby vision, uniquement avec une plage dynamique plus large pour un traitement Dolby vision HDR.

avatar YetOneOtherGit | 

@sw38

"Petite correction, le Dolby vision n’est pas une technologique de captation contrairement à ce que le laisse penser le marketing d’Apple et son iPhone 12. C’est uniquement de la diffusion. Aucun produit ne capte en Dolby vision, uniquement avec une plage dynamique plus large pour un traitement Dolby vision HDR. "

Nope le Dolby Vision concerne aussi bien les étapes de création, de distribution que de visionnage.

C’est fort logiquement une chaîne complète de la production à la diffusion.

Apple a une licence Dolby Vision pour l’encodage des fichiers sur ses smartphone

https://www.dolby.com/technologies/dolby-vision/

Le paradoxe de ton propos c’est qu’il imagine de la génération spontanée à la diffusion 😉

avatar sw38 | 

@YetOneOtherGit

Sauf erreur de ma part, sur la page Dolby, la captation ne concerne que l’iPhone 12 et aucune autre caméra.

Ni Arri, ni Red, ni BlackMagic n’intègre de Dolby Vision dans ces caméras car c’est une technologie de finalisation et non de captation. Pour l’iPhone 12 c’est juste du marketing pour faire croire à un produit meilleur.

Le processus est de capturées une plage dynamique élevé avec des noirs et blanc décollés et ainsi permettre un étalonnage HDR en Dolby Vision et/où HDR10 en post-production.

https://professional.dolby.com/content-creation/dolby-vision-for-content-creators/2

avatar YetOneOtherGit | 

@sw38

"Ni Arri, ni Red, ni BlackMagic n’intègre de Dolby Vision dans ces caméras car c’est une technologie de finalisation et non de captation. Pour l’iPhone 12 c’est juste du marketing pour faire croire à un produit meilleur. "

Bien évidemment ces outils n’ont absolument pas vocation à fournir du PAD, les outils de post production permettant de créer l’encodage Dolby Vision viennent comme le reste après la production des rush au tournage.

Ce que tu avances n’est en rien un argument 😎

Juste une confusion sur la nature des workflow.

avatar YetOneOtherGit | 

@sw38

"la captation ne concerne que l’iPhone 12 et aucune autre caméra. "

Ce qui a lui seul permet d’infirmer ton affirmation péremptoire et assez étrange d’un Dolby Vision ne concernant que la diffusion ce qui n’a strictement aucun sens.

Dolby adresse les trois étapes qui seront mise en œuvre de façon différente selon les workflow.

Un smartphone générant un fichier encodé avec la licence Dolby Vision n’emploi nullement le concept de façon abusive.

Après tu crois ce que tu veux 😀

avatar sw38 | 

@YetOneOtherGit
J’ai pas le marketing d’Apple et Dolby de mon côté, en soit l’iPhone 12 intègre le workflow Dolby Vision en un appareil et de manière totalement automatisé mais delà à considérer que c’est capté en Dolby vision est un peu exagéré je trouve. L’image est capturé par l’iPhone avec une dynamique élevé et ensuite le logicielle va appliqué un algorithme Dolby pour “améliorer” l’image et prétendre à du Dolby Vision. Contrairement à un master cinema ou TV, on a ici juste un HDR consommateur labellisé Dolby.

C’est pas vraiment de la captation car ça intervient après avoir capté l’image. Si le Dolby vision se faisait avec la partie matérielle (càd avec le capteur) ça serait de la captation.

avatar YetOneOtherGit | 

@sw38

"J’ai pas le marketing d’Apple et Dolby de mon côté, en soit l’iPhone 12 intègre le workflow Dolby Vision en un appareil et de manière totalement automatisé mais delà à considérer que c’est capté en Dolby vision est un peu exagéré je trouve. "

Là tu joues sur des mots qui ne sont pas compréhensible par la cible de ce type d’approche.

C’est du Dolby Vision clé en main à la prise de vue.

L’ensemble du workflow est transparent pour l’utilisateur.

Ce n’est pas du marketing abusif, juste un workflow grand public.

Et cela recouvre une réalité d’usage.

Au passage sauf erreur il me semble qu’Apple n’est pas le seul à avoir acheté une licence pour les smartphone.

avatar YetOneOtherGit | 

@sw38

"C’est pas vraiment de la captation car ça intervient après avoir capté l’image. "

Comme quasiment tous les processus qui ne sont jamais du brut de capteur même sur du RAW.

En numérique il n’y a factuellement rien qui soit juste à la captation si on réduit cette phase au capteur 😉

avatar quinzero | 

Bref, pour pouvoir écouter du Apple Music en lossless sur un ampli, il existe quoi comme ampli ?
En sinon, un ampli Airplay 2, devrait pouvoir recevoir le flux de son iPhone en HD NON ?

avatar Theobalt | 

@quinzero

Je ne pense pas que « quel ampli pour du high res » soit la bonne question.
Ce serait plutôt quel montage pour la source.
De ma compréhension des informations pour l’instant iPhone, iPad et Mac sont qualifiés à condition de ne pas utiliser leur dac internes, mais au contraire de les brancher avec une sortie nurmerique (donc pas l’adaptateur lighting jack) sur un dac externe. Le dac externe sera lui capable de reprendre et décoder correctement le signal lossless high res.
Ensuite n’importe quel ampli même s’il a 30 ans relié au dac sera capable d’amplifier le signal du dac vers les enceintes ou casque.
Bref un casque AirPod Max relié en filaire à un tel montage (dac externe et ampli casque) se retrouverait à bénéficier du lossless high res.
Après est ce que quelqu’un sera capable de faire la différence sur un tel casque entre de la high res et un signal passant directement en AirPlay, c’est une autre histoire.

avatar quinzero | 

ce que je veux dire, c'est que pour écouter directement sans passer par un mac ou iPhone , existe-il un ampli qui stream de l'apple Music ? Beaucoup le font pour spotify ou deezer ou tidal, ce qui permet de partir avec son tel sans que ca coupe et surtout de s'affranchir des limites de l'airplay, mais je n'en ai pas trouvé pour Apple Music, sans doute encore un probleme de licence !!

avatar desboisch | 

Juste un petit rappel, l’audition, c’est comme tous les autres sens, ça s’éduque et alors, sur certains types de musique, et avec du bon matériel, les différences s’entendent

avatar oomu | 

@desboisch

je préfère rester un geek conformiste consommant la soupe du jour sans m'y intéresser d'avantage que le titre... c'est moins fatigant...

avatar ckermo80Dqy | 

@desboisch

Évidemment ! Je suis effaré de lire ces affirmations (péremptoires justement) à propos de différences qu'on entendrait pas ! Il ne doit pas y avoir beaucoup de musiciens ou d'ingés son chez les abonnés 😉 Vous pouvez vous gausser, vous moquer ou autre, j'entends la différence, à chaque fois.

avatar YetOneOtherGit | 

@ckermo80Dqy

"Je suis effaré de lire ces affirmations (péremptoires justement) à propos de différences qu'on entendrait pas ! Il ne doit pas y avoir beaucoup de musiciens ou d'ingés son chez les abonnés 😉 Vous pouvez vous gausser, vous moquer ou autre, j'entends la différence, à chaque foi"

Elles n’ont justement rien de péremptoires car elle s’appuie sur des faits.

Strictement aucune étude de perception n’a permis de montrer une discrimination conséquente entre une source sans compression et une source compressé avec l’état de l’art actuel.

Même sur des etudes prenant comme groupe échantillon des professionnels de la musique et du son.

Amuse toi à te livrer à une expérience en aveugle, tu seras assez surpris de constater ta relativement faible capacité à faire la part des choses avec une probabilité supérieur au hasard.

L’effet placebo cela n’existe pas qu’en pharmacologie 😉

avatar ckermo80Dqy | 

@YetOneOtherGit

C'est juste mon métier, mais visiblement vous le connaissez mieux que moi 😊. Pas grave, si vous êtes content avec l'aac et la compression, parfait pour vous. Sans vouloir aucunement donner de leçon, merci d'envisager qu'entendre les détails c'est un apprentissage. Bien sûr qu'on n'en a pas obligatoirement besoin pour écouter de la musique, mais là, il me semble qu'on parle d'autre chose.

avatar YetOneOtherGit | 

@ckermo80Dqy

"C'est juste mon métier, mais visiblement vous le connaissez mieux que moi 😊. "

Le fait que ce soit ton métier ne change pas grand chose à l’affaire et ce n’est en rien te manquer de respect.

Bien des métiers même ont des croyances qui ne tiennent pas l’épreuve de la confrontation à une démarche scientifique.

C’est extrêmement classique et banal 😉

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