Les livres audio, une « opportunité énorme » pour Spotify

Félix Cattafesta |

Spotify a depuis longtemps des vues sur le secteur du livre audio. L'année dernière, le service avait annoncé le rachat de Findaway, une entreprise affirmant détenir le plus gros catalogue de livres audio au monde qui offre également aux particuliers de mettre sur pied leurs propres créations. Si le rachat n'est pas encore finalisé (il est toujours en cours d'examen par la justice), Spotify ne cache pas ses ambitions dans le domaine.

Daniel Ek, CEO de Spotify. Image : Spotify.

« Le marché du livre audio représente pour nous une opportunité annuelle de 70 milliards de dollars à développer et à conquérir. Et tout comme nous l'avons fait pour le podcasting, attendez-vous à ce que nous jouions pour gagner » expliquait le fondateur de Spotify Daniel Ek lors de la « Journée des investisseurs » du groupe. Les premiers livres audio ont fait leur apparition sur Spotify début 2021. D'après Ek, le marché du livre est estimé à environ 140 milliards de dollars là où le livre audio représente 6 % à 7 % des parts.

Si les détails sont pour le moment peu nombreux, Spotify semble vouloir miser sur un modèle économique « freemium » : l'entreprise précise étudier la possibilité d'intégrer des publicités dans les livres et les podcasts vidéo, ce qui lui permettrait d'en proposer certains « gratuitement ». Si l'on peut s'attendre à ce que le modèle économique soit particulier et que tous les livres ne soient pas logés à la même enseigne, cela représenterait tout de même un gros changement dans l'industrie.

Les livres audio récents sont commercialisés entre 15 € et 20 € à la Fnac, tandis que le populaire service par abonnement d'Amazon Audible propose un livre par mois pour 10 €. Les titres supplémentaires sont à payer plein pot. L'arrivée de Spotify pourrait mettre en lumière le format tout en chamboulant son modèle économique. Du côté d'Apple, des rumeurs voudraient qu'un service de livres audio soit en préparation, avec un lancement pas plus tard que cette année.

avatar raoolito | 

des livres audios peuvent etre proposés en podcasts aussi (type reduniverse.fr :P )
C'est pas simple de s'y retrouver...

avatar iftwst | 

Chouette ! les gens ne sauront plus lire. Quelle avancée pour l’humanité.

Plus lire, plus compter, plus écrire et plus marcher (merci les trott électriques et autres bidules !)

Bienvenue dans wall E !

avatar abalem | 

@iftwst

N’importe quoi 🙄

avatar lepoulpebaleine | 

@iftwst

Il ne faut pas être aussi catégorique. J’ai été un très gros lecteur (de romans). Depuis que c’est installé le train-train quotidien et particulièrement depuis que je suis père je n’ai presque plus le temps de lire.
En revanche je fais pas mal de kilomètres pour aller au travail. Dans mon cas, des livres audio c’est juste génial pendant mes trajets domicile-travail.

avatar madaniso | 

@lepoulpebaleine

je suis d’accord avec ça

avatar Glop0606 | 

@lepoulpebaleine

Exactement, je suis dans le même cas que vous et j’écoute en ce moment „pensées pour moi même“ de Marc Aurel sur mon long trajet de travail, mais bon ça compte pas vu que je lis pas…

avatar Brice21 | 

@Glop0606

"Marc Aurel "

Marc Aurèle ! Bravo les livres audio.

avatar Mageekmomo | 

@lepoulpebaleine

Les philosophes de l'Antiquité avaient une tradition orale, mais ça aussi ça ne doit pas compter 🤦🏻‍♂️

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire

avatar cosmoboy34 | 

@Mageekmomo

D’autant que l’effet est plutôt inverse : pousser les gens qui n’aiment pas lire a écouter des livres qu’ils n’auraient jamais lus sinon

avatar idhem59 | 

@iftwst

Tout de suite les extrêmes… Étant un lecteur ayant peu de temps à y consacrer (vie professionnelle, vie de famille, nombreux autres centres d’intérêt), les livres audios sont pour moi le seul moyen de continuer à m’intéresser de près à la littérature puisque accessible pendant d’autres activités.

Pendant mes trajets en voiture, pendant que je travaille sur des tâches qui demandent peu de concentration, pendant que je cuisine éventuellement, etc.

Et ça ne m’empêche absolument pas d’acheter et de lire des livres physiques à côté. Seulement que sans ça je serais passé à côté d’énormément d’œuvres faute de suffisamment de temps à consacrer exclusivement à la lecture.

avatar Michaeel | 

@iftwst

Après t’inquiète pas, pour tenir ce genre de discours, tu dois avoir 70 ou 80 piges. Tu ne verras pas longtemps cette société décadente que tu décris. 😉

avatar iftwst | 

@Michaeel

Non 92 !

Mon fils de 11 ans te confirmera ! 🤪

avatar dolbyEX | 

@iftwst

Étant aveugle, merci pour votre avis bien réducteur
À notre époque, les personnes critiques uniquement en pensant que leur idée fais office de généralités

avatar Kounkountchek | 

@dolbyEX

Critiquer les généralités en en faisant une soi même, c’est osé 😁

avatar DahuLArthropode | 

@iftwst

Est-ce le bon combat?
Dans un livre, ce qui compte, c’est le texte, la structure, pas le papier et l’encre. Dans quelle mesure un livre lu est-il moins un livre?
Je m’inquièterais plus de la désaffection pour les textes longs et de fond, quel que soit le médium, que pour le changement du support.
Si les écoutent les Essais de Montaigne, ça reste les Essais de Montaigne. Si ils lisent un condensé en 15 pages, c’est du texte, mais pas les Essais de Montaigne.

avatar iftwst | 

@DahuLArthropode

Sauf que…. Non.

Les fonctions cérébrales activées par la lecture écrite ou orale lors d’étude fonctionnelles ne sont pas les meme.

Les process de mémorisation non plus.

Écouter entraîne un ancrage mémoriel inférieur à la lecture notamment car dans un cas il s’agit d’un procédé passif, actif dans l’autre.

De même que la lecture seule est inférieure en
performance mémorielle par rapport à un texte lu puis recopié.

avatar lepoulpebaleine | 

@iftwst

C’est peut-être vrai (je suis clairement d’accord sur le fait qu’écrire renforce la mémorisation).
Mais entre ne plus lire du tout (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) et écouter des livres audio, je préfère les livres audio.

avatar Kimaero | 

@iftwst

Lire n’est pas obligé d’être une performance, ça peut rester un simple plaisir du moment, aussi.

Sinon, en terme d’ancrage mémoriel, d’autres processus rentrent également en jeu : par exemple, si on écoute un livre audio en même temps qu’une autre activité qui nécessite peu de ressources cognitives (marcher, faire la vaisselle, conduire…), les souvenirs des deux s’associent, et on peut se rappeler spontanément le contenu audio la prochaine fois qu’on refait l’autre activité.
Dans ce cas, c’est bien la répétition de l’activité annexe qui aide à l’ancrage mémoriel du contenu du livre.

avatar pat3 | 

@Kimaero

"Lire n’est pas obligé d’être une performance, ça peut rester un simple plaisir du moment, aussi. "

Sans vouloir entrer dans le débat, intéressant au demeurant, même si lire est un simple plaisir, ce n’est pas le même que celui d’écouter. Le livre audio reste une remédiation du contenu du livre, comme l’est la transcription de contenu créé pour l’audio.

avatar DahuLArthropode | 

@iftwst

C’est sans doute vrai, mais ça ne change rien à ce que j’ai écrit. Ça me semble très secondaire dans le rapport à la littérature. Guillaume Gallienne a fait plus pour la littérature sur France Inter que Twitter avec ses texticules: ce qui éloigne les gens des œuvres, c’est d’abord de ne plus prendre le temps, de vouloir tout en quelques mots ou en quelques minutes —,voire des secondes.

avatar DahuLArthropode | 

@iftwst

Si c’est le critère principal, on devrait n’écrire qu’en vers. Le poète mémorisait l’Iliade et l’Odyssée, intégralement, grâce aux rimes et aux allitérations. Un acteur apprend Bérénice plus facilement que En attendant Godot.
Pourtant, j’aime bien Beckett.
Et lire du théâtre, j’aime bien aussi, bien que ce soit contre sa nature.

avatar fte | 

@DahuLArthropode

"Si c’est le critère principal, on devrait n’écrire qu’en vers."

Je valide ce message.

avatar DahuLArthropode | 

@fte

Pour sauver la littérature
De la rime nous instaurons
Sans barguigner la dictature
Et la prose, nous proscrivons.

avatar pat3 | 

@DahuLArthropode

"Est-ce le bon combat?
Dans un livre, ce qui compte, c’est le texte, la structure, pas le papier et l’encre. Dans quelle mesure un livre lu est-il moins un livre?"

La linéarité de l’oral plutôt que le caractère plantaire de l’écrit ? La navigation différente dans un média écrit par rapport à un média oral ?
Je ne pratique pas le livre audio et je n’ai rien contre, mais dire que c’est la même chose que le livre écrit, non.

"Je m’inquièterais plus de la désaffection pour les textes longs et de fond, quel que soit le médium, que pour le changement du support. "

Sur ce point, d’accord avec vous.

avatar DahuLArthropode | 

@pat3

« Je ne pratique pas le livre audio » — moi non plus. Mais le podcast, oui, à haute dose.

« mais dire que c’est la même chose que le livre écrit, non. » — ce n’est pas exactement mon propos.

Mais la littérature — le roman, l’essai — sont bien de nature linéaire. On peut revenir en arrière ou commencer par la fin. Mais ce n’est pas le choix de l’auteur, seulement celui du lecteur (je ne parle pas là de la littérature expérimentale avec des réseaux de texte, évidemment).
La vraie différence me semble être moins dans une opposition linéaire/accès aléatoire, que dans la maîtrise du temps. Dans le livre, c’est le lecteur qui est maître du rythme. Dans la lecture orale, c’est le conteur. Ce sont des plaisirs différents.

avatar fte | 

@pat3

"Je ne pratique pas le livre audio et je n’ai rien contre, mais dire que c’est la même chose que le livre écrit, non."

Qui a dit que c’était la même chose ? Il y a changement de support, donc bien entendu que c’est différent.

Mais diffèrent ne veut pas dire moins.

Oui, des éléments du livre papier disparaissent.

Mais oui aussi, des éléments d’interprétation du conteur ou de la conteuse s’ajoutent, donnant une dimension autre à l’histoire.

Des moins. Et des plus. Diffèrent.

Mieux ou pire n’est qu’un avis subjectif sans valeur universelle.

La variété et la facilité d’accès. Ce sont des mieux factuels.

Personne n’a dit remplacer. Sauf quelques esprits obtus annonceurs de catastrophe éventuellement, mais ils ont tort bien entendu.

avatar Mageekmomo | 

@iftwst

Si seulement tu pouvais en plus arrêter d'écrire, ça éviterait de dire n'importe quoi

avatar iftwst | 

@Mageekmomo

Bel encouragement à continuer. Merci !

avatar Insomnia | 

@iftwst

Voila une pensée égoïste, faudrait peut être penser à ceux qui sont sourd, ceux qui sont muet et qui souhaite raconter une histoire à leurs enfants, donc sous couvert de penser que l’homme deviendra idiot on doit rien faire ? J’ajouterais que beaucoup ne lisent pas et que cette solution permettrait à d’autres d’avoir le goût de lire des livres à l’issue.

avatar iftwst | 

@Insomnia

A quel moment au je dit que c’était inutile en cas de handicap ?

avatar fte | 

@Insomnia

J’ai envie de dire laisse tomber. Ces condamnations sur des échelles de valeurs antiques ne montrent en vérité qu’une chose : une inadaptation à notre époque et une incapacité de voir les innovations et progrès, surtout les progrès, accomplis, et la place occupée par ces moyens.

La radio n’a pas remplacé le livre. La télé n’a pas remplacé la radio. Internet n’a remplacé ni livré, ni radio, ni télé, mais a élargi la distribution de ces supports, en ajoutant ses spécificités.

Même la préhistorique transmission orale n’a pas été remplacée, mais complémentée.

Cette incapacité de voir l’augmentation des possibles (en particulier pour les personnes atteintes de troubles dys, aveugles, sourdes, vue ou ouïe qui baisse… mais pas que !), d’y voir à la place une réduction et un abêtissement, est très très triste je trouve.

Enfant j’écoutais des livres audio (sur vinyl puis CD) en regardant le bouquin qui l’accompagnait, en lisant des morceaux… ça n’a rien de nouveau. Et la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu. L’illettrisme n’a pas augmenté. Il est malheureusement resté trop haut. Le problème ne vient pas des supports, il faut croire…

avatar Insomnia | 

@fte

Tu as tout dit 😁

avatar max intosh | 

@iftwst

Les chansons, art le plus populaire en France, ne se lisent pas mais s’écoutent. Certes on les découvre par la mélodie et les retenons par le texte, mais ça reste essentiellement oral.

avatar IceWizard | 

@iftwst

« Chouette ! les gens ne sauront plus lire. Quelle avancée pour l’humanité. »

C’est gentil de penser aux gens qui se tapent deux heures de transports en commun, chaque jour, pour aller bosser !

avatar iftwst | 

@IceWizard

Et est ce la majorité ?

avatar mrlupin | 

@iftwst

Argument retourne est-ce la majorité qui accédera au livre via audiobooks ?
C’est le problème avec le raisonnement , on finit toujours tomber dans des biais cognitifs

avatar iBaby | 

@IceWizard

Attendez, si n’importe qui veut consacrer sa vie à lire des livres, il l’organise assez tôt en fonction de cela, et fera les choix nécessaires pour ne pas devoir se taper deux heures de transports en commun tous les jours (on peut quand même y lire, d’ailleurs. Surtout en train, non ?), et surtout adorer lire des livres oblige pratiquement à ne pas « bosser ». C’est un choix de vie. Bien ou mal je m’en fous. Lire des livres (ou en écrire) n’est pas le choix de vie qu’il vaut mieux faire autour de l’âge de 20 ans pour devenir millionnaire, c’est presque sûr. Pour qu’un milliardaire espère coloniser Mars (parce que la Terre serait déjà morte, selon quelques uns), pas besoin de lire des livres. Mais pas besoin de Mars ni de Musk pour se plonger dans l’histoire de la littérature.
Les livres sont mon élément principal et je ne « bosse » évidemment pas. Je ne suis pas fou. Pour donner le meilleur de moi-même, tout ce que j’ai réussi suffit depuis longtemps à mon développement à venir. Je n’ai jamais voulu être riche, je n’ai pas le temps. Et pour vivre heureux avec les siens, il y a à mon avis plus d’éthique à puiser dans l’histoire des livres que dans le monde contemporain. En tout cas, plus rapidement accessible et visible.

avatar IceWizard | 

@iBaby

Du grand n’importe quoi !

Quelque que soit tes choix de vie, cela n’a absolument rien à voir avec le fait que des millions de personnes doivent prendre les transports en commun chaque jour, aux heures de pointe, serrées les unes sur les autres comme des sardines, dans le métro, le RER, les bus et les trains régionaux. Et ce un peu partout dans le monde !

Comme des sardines, cela veut dire sans l’espace nécessaire pour lire un livre, ou même sortir un smartphone pour regarder l’écran, quand les mains sont occupées à tenir une barre de transport mal fichue, pour éviter de se vautrer sur les voisins.

La musique, la radio et les podcasts permettent de décompresser un peu, mais l’ajout de livres audio peu coûteux serait un atout de taille pour améliorer l’ordinaire des longs trajets en heure de pointe.

Édit : à l’heure actuelle l’essentiel du marché des livres audio c’est les conducteurs de véhicules, qui doivent garder les mains sur le volant pendant des heures et des heures. Pas trop en Europe mais beaucoup aux USA.

Et dans une moindre mesure les personnes souffrant d’handicap visuelle, moins nombreuses que les conducteurs.

avatar iBaby | 

@IceWizard

Oui, mais tu sais aussi que je suis l’un des derniers avatars historiques d’une longue chaîne d’individus, l’une de ces incarnations historiques improbables et décadentes, mais encore respectées partout, l’un de ces rejetons tard-venus héritier d’une tradition de propagande multiséculaire qui a beaucoup fait pour l’apprentissage de la lecture, et qui a réussi !

C’est attesté, l’apprentissage de la lecture est obligatoire à l’école dès l’âge de 5 ou 6 ans pour tous les élèves qui doivent tous être scolarisés et recevoir les bases, principalement celles de la lecture. À partir de cet état de fait, nous sommes tous préparés à savoir lire, tant bien que mal, souvent assez bien pour bouquiner à vie. Cette précocité commune à toutes les générations actuelles, surtout depuis la massification de l’enseignement, est le point d’orgue et l’accomplissement de la secte des livres pour laquelle on a bien bossé. C’est un succès incontestable malgré la marge de progrès qu’on a encore devant nous. Un maximum de jeunes gens peuvent très tôt décider que la lecture va orienter et éventuellement déterminer pleinement leur existence, en commun et personnellement.

Donc je n’empêche personne de bosser autrement ni de passer des heures dans les transports sans arriver à lire, mais la différence de base que tu remarques entre moi et ceux-là ne vient pas de l’individuation fatale entre milliards de gens dans l’espèce à laquelle on appartient. Elle vient de nos choix différents, idéalement libres, éclairés, même si dans la réalité ils sont aussi effectués d’après certains compromis, des contraintes et des difficultés, ce que tout le monde conçoit, comprend et connaît d’expérience.

En tout cas, au début, on nous fait tout ce qu’on peut en faveur de la lecture pour qu’elle puisse guider nos vies, plus qu’avec n’importe quelle autre capacité humaine (le calcul et l’écriture sont aussi des bases du même niveau). On trouve ce truc hyper démocratique, et on a bien raison.

Quand les autres choisissent plus tard de bosser et de moins lire, contrairement à moi qui ne bosse pas, en gros pour lire, j’admets tout à fait le point de vue et l’orientation des autres, mais ils peuvent aussi faire comme moi sans que ça relève d’une différence fondamentale entre eux et moi. C’est rarement la contrainte ou la fatalité qui aura dominé leurs choix, c’est généralement plutôt la liberté. Les cas les plus malheureux sont documentés pour aider à les résoudre, c’est pratiquement la seule chose à laquelle je bosse, mais encore gratuitement. Heureusement, les tendances à la liberté et à l’oisiveté cadrent aussi avec le projet.

Je crois que si tout le monde avait fait comme moi, on serait encore plus cool, ce n’est pas trop tard en plus.

Faites comme bibi, c’est bien sympa et ça ne rend pas moins râleur, mais peut-être plus patient.

avatar pat3 | 

@iBaby

"et surtout adorer lire des livres oblige pratiquement à ne pas « bosser »."

Ben non. Il suffit, par exemple, de ne pas avoir de télé. Ou de lire en vacances, quel que soit l’endroit où on se trouve. Ou de lire systématiquement dans les transports (fréquent dans le métro parisien, mais aussi régulier dans le métro toulousain où pourtant les trajets sont courts).
Ou encore, lire pour bosser, devenir un lecteur professionnel… bref, personne n’est limité au choix bosser ou lire.

avatar Pobla Picossa | 

@iftwst

Je suis un gros lecteur, mais je voulais pouvoir lire encore plus, alors j’ai pris un abonnement à Audible.
Cela me permet de lire « au casque « en faisant d’autres activités compatibles (il y en a peu) et en reposant un peu mes yeux.
J’ai pu découvrir que les livres audio offrent une expérience passionnante, parce qu’intervient le talent du lecteur.
Ecoutez par exemple Sylvain Agaësse lire « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes, même simplement l’extrait gratuit sur le site d’Audible, vous comprendrez ce que je veux dire…

avatar lepoulpebaleine | 

Je suis très intéressé par les livres audio. Typiquement pour m’occuper pendant mes trajets domicile-travail. J’ai essayé Audible. Ça reste cher et le choix est somme toute très limité.
Une petite révolution dans ce secteur ne serait pas de refus.

avatar Spinaker | 

@lepoulpebaleine

Entièrement d’accord.

avatar iftwst | 

Ce genre de dispositif me fait penser aux boites à histoires du soir pour les enfants.

Ben oui les parents n’ont plus le temps de lire une histoire le soir à leurs marmots.
Et puis c’est pratique.

Alors hop! On appuie sur un bouton et ça raconte tout seul.

Le top on vous dit.
Le top.

avatar Spinaker | 

@iftwst

On peut tout voir en noir en effet.
C’est souvent d’ailleurs le reflet de ses propres errements.

avatar iftwst | 

@Spinaker

Ou pas.

Comme ceux qui interdisent à leurs enfants téléphones ou tablettes …

Jobs par exemple. 😉

avatar AhRiMaN | 

Un peu HS mais récemment leur Podcast Batman était vraiment bien foutu

avatar fredseg | 

Mon usage des livres audio c’est pendant mes longues marches en forêt pour garder la forme (physique et mentale). J’avoue que je suis bien content d’avoir ce nouveau média, car je n’ai pas d’autre contact avec la littérature sinon.

avatar AhRiMaN | 

@iftwst désapprouve ce message 🤣

avatar apaisant | 

Moi je pensai en m'inscrivant a Audible que tout les livres seraient en libre écoute en ne payant qu'une seule fois par mois. Et ben non! Vivement que Spotify ou Apple bousculent ce monde comme ils l'ont fait avec la musique.

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