Les opérateurs de téléphonie sont sous la pression de l’Arcep. Le gendarme des télécoms a donné jusqu’au 15 juin pour que les entreprises du secteur apportent des modifications aux différents contrats d’itinérance. Le plus connu est celui qui permet à Free d’emprunter les réseaux 2G/3G d’Orange, là où Free n’a pas posé ses antennes. Mais les deux autres acteurs ne sont pas en reste : Bouygues Telecom et SFR sont liés eux aussi à un accord d’itinérance qui permet au second de profiter de la 4G du premier.
Par cet ultimatum, l’Arcep cherche à obtenir des réponses claires et précises concernant la fin de ces contrats d’itinérance. L’autorité voudrait que celui de Free et Orange se termine entre fin 2018 et fin 2020 (pour la 3G) et maximum en 2022 pour la 2G. L’Arcep donne à Bouygues et à SFR une échéance comprise entre cette année et 2018. Le régulateur voudrait notamment un engagement des opérateurs ainsi qu’un calendrier, afin de les pousser à investir dans le déploiement de leur couverture et l’amélioration de la qualité du service.
Le 15 juin, cela peut paraître court, mais l’Arcep estime que les opérateurs ont eu le temps de prendre connaissance de ses recommandations concernant l’itinérance, publiées en début d’année. Et de prévoir en conséquence. Et maintenant que les velléités de consolidation sont derrière nous, il est temps de revenir aux affaires courantes.
Source : Les Echos