Ça sent le sapin pour les réseaux 2G et 3G. Le premier s’éteindra fin 2026 au plus tard, tandis que le second devrait tirer sa révérence à partir de fin 2028. L’idée est de basculer vers la 4G et la 5G pour des raisons de sécurité, de qualité de service et de sobriété énergétique. Cependant, la transition va en embêter plus d’un.

Face à ce gros changement, l’ARCEP a pris les devants et annoncé la mise en place d’un observatoire trimestriel pour suivre la transition. Dans son dernier rapport, elle note qu’il restait 5,9 millions de cartes SIM dans des terminaux uniquement compatibles 2G et 3G/2G au deuxième trimestre 2025. C’est environ un tiers de moins qu’il y a un an.
Parmi ces 5,9 millions de SIM, 2,7 millions (45%) sont embarquées dans des téléphones, par exemple chez des utilisateurs ayant un vieux mobile. Les 55 % restants sont intégrées dans des appareils connectés comme des téléalarmes d’ascenseurs ou des systèmes de télésurveillance dépendant encore de ces réseaux pour fonctionner. Notons que le chiffre ne comporte pas les SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules.
Sans mise à jour, ces appareils devraient se retrouver non opérationnels après le débranchement du réseau. Le délégué général de la Fédération des ascenseurs a déclaré cet été qu’il restait environ 230 000 appareils en 2G et 60 000 en 3G. Les choses semblent avancer petit à petit, le rapport décrivant une baisse de plus de 18 % entre décembre 2024 et juin 2025 dans ce domaine.