Apple a mis en ligne la dernière mise à jour de Telegram
Telegram a finalement obtenu un feu vert d'Apple et sa dernière mise à jour 4.8.2 est disponible sur l'App Store. Pavel Durov, le créateur de cette messagerie sécurisée s'en est félicité sur Twitter, remerciant Apple et Tim Cook pour cette mise à disposition, malgré les « récents revers ».
Depuis un mois et demi, Apple bloquait la sortie de cette mise à jour, apparemment sous pression de la Russie qui a pris en grippe Telegram dans lequel ses services ne peuvent mettre leur nez.
Le gouvernement russe réclame à Apple le retrait de Telegram de l'App Store dans le pays, après que Pavel Durov a refusé de lui faciliter l'accès aux contenus échangés par ses millions d'utilisateurs russes.
Pour l'heure, Apple a fini par valider l'application, elle reste aussi téléchargeable sur l'App Store russe. Sans que l'on sache s'il s'agit d'un dernier baroud d'honneur. Fin mai, le gouvernement russe avait laissé un mois à Apple pour retirer l'app.
Cette mise à jour se met en conformité avec le RGPD et apporte quelques réglages supplémentaires pour supprimer les contacts que l'on a déjà synchronisés (si l'on veut faire le ménage) et désactiver la prévisualisation automatique des liens partagés dans les échanges.
Aussi une nouvelle système de proxy pour contourne blocage en Russie
https://github.com/telegramdesktop/tdesktop/issues/4653
La Chine qui met en place son effroyable système de notation des citoyens(à la Black Miror), la Russie qui veut pouvoir fouiner partout pour débusquer ses opposants(ce que fait aussi très bien la Chine d’ailleurs...) que l’on retrouve de temps à autre mystérieusement échoué au fond d’un ravin avec leur voiture...bref.
Y’a pas à dire, malgré nos lacunes, il faut vraiment faire vivre notre démocratie en France parce que ces deux là ne donnent franchement pas envie...
@Malvik2
Ouai, enfin il y a les boites noires et les lois d’état d’urgence devenues norme, la France a ses soucis également. L’ampleur n’est pas la même. Pas encore. Mais qui sait ?
@fte
Oui il faut rester vigilant c’est clair, mais à côté des deux autres c’est clairement du pipi de chat !
@Malvik2
Il y a toujours un début ...
Ne pas négligé ce qu’il se passe chez nous parce qu’ailleurs il y a pire ;)
@NyuReZ
On est d’accord; c’est pour ça qu’il faut faire vivre notre démocratie au maximum, comme je le disais.
Parce qu’après, bonjour le rattrapage !
@Malvik2
On est plus que d’accord oui.
Être content de ce qu’on a sans pour autant s’en satisfaire
@Malvik2
Des manifs contre l’état d’urgence n’ont rien changé...
C’est un truc qui va rester dans la loi ensuite. C’est pas un gros changement dans le quotidien cet état (on passe devant les vigiles sans montrer nos sac maintenant...), mais tout ce qui tourne autour (nom compris) ne devrait pas exister, on en a franchement aucune utilité...
@Malvik2
"c’est clairement du pipi de chat !"
Ce n’est pas du pipi de chat. C’est grave en réalité. Autant comparer avec la Corée du Nord ou l’Iran tant qu’à minimiser... ou je ne sais quel gouvernement du passé encore bien pire même pourquoi pas, tant qu’on y est.
@fte
Qu’est ce qui est grave ? Tu parles des mesures prises après les attentats ?
@Malvik2
Je parle de réduction de liberté et droits, donc de l’affaiblissement du pouvoir du peuple, donc la victoire concédée aux terroristes.
La Norvège est un des très rares pays à avoir eu une saine réaction. La plupart des autres ont réagi de façon incroyablement stupide, France comprise. Ou la Suisse, d’ailleurs, ce qui me désappointe au plus haut point. Parce que peur.
@fte
Et quelle mesure la Norvège a-t-elle prise?
@Malvik2
Très résumé : aucune.
Il y a eu une gestion de crise bien menée et de courte durée, puis une longue consultation politique pour élaborer des mesures. La plupart ont été classées liberticides et rejetées. Au final, quelques restructurations gouvernementales et des responsabilités mieux définies.
Bref, on pleure nos victimes, on porte le deuil, mais on ne change rien.
@fte
J’avoue que l’état d’urgence est très chiant à vivre tout les jours pour certains...
Le fantasme de l’état d’urgence qui prive personne de ses libertés ne les empêche ni de poster leurs insanités, ni de diffamer, ni d’acheter tant par Internet que dans les magasins ni d’aller au cinéma, au restaurant, de faire grève, de hurler dans la rue, de mettre des éphigies de Macron en sang, ni de gueuler dans les journaux.
Ce fantasme est un piédestal à bon compte pour les demi-sels défenseurs d’une liberté qui n’est pas bafouée voulant faire croire à état policier afin de se crédibiliser eux.
L’état d’urgence permet peu, et n’à dû déranger dans leur vie qu’une centaines de personnes sur 67 millions et sur des suspicions légitimes.
Tout ça c’est du blabla de grandes gueules héros de pacotilles qui s’en grlorifient de leur juste combat. En Iran, dans les pays sous charia (57), en Russie au Nicaragua (où au passage les sbires du pouvoir révolutionnaire ont tué depuis avril dans les manifestations plus que ne sont morts les palestiniens mais dont ne parle pas), au Venezuela, Brésil, en Corée du Nord, à Cuba, en Chine, là sont la privation de la liberté, l’emprisonnement politique et l’assasinat politique. Notre état d’urgence n’est même pas du pipi de chat et le risque est nul sauf si les électeurs donnaient le pouvoir à Le Pen ou Mélenchon quand on voit comment fonctionnent son mouvement et son organe de propagande le média.
Pavel Duvol …
C’est une coquille j’espère ! Il s’appelle Pavel Durov si ma mémoire est bonne. ?
@Malum
> Le fantasme de l’état d’urgence qui prive personne de ses libertés
Mais oui, les assignations à résidence administratives sur le seul fondement de suspicion du pouvoir exécutif sans contrôle judiciaire, cela ne prive d'aucune liberté, c'est bien connu.
Comme après cette grossière affirmation délirante cela enchaine sur une liaison très douteuse mettant au même niveau la liberté d'expression et celle de consommer, j'ai pas réussi à lire jusqu'au bout ce blabla plein d'outrance et qui ne s'encombre pas d'expliquer comment des situations pires se sont installés, comme si elles avaient toujours été ainsi et jamais ne s'étaient installé durablement par des abus et de grignotages de libertés chaque fois justifié par le si pratique mais foireux "'mais voyons, c'est du pipi de chat, y'a bien pire ailleurs".