Le sideloading est-il préférable à des boutiques concurrentes de l'App Store ?

Florian Innocente |

Si elle veut suivre les futures règles européennes, Apple devra autoriser le téléchargement d'apps sur l'iPhone et l'iPad en dehors de sa boutique d'ici 2024. Le créateur d'AltStore, un système de distribution d'apps qui utilise le "sideloading" pèse le pour et le contre de cette situation qui conserve encore ses zones d'ombre.

Apple travaille à se conformer au Digital Markets Act européen (DMA) et les premiers résultats pourraient apparaître dans iOS 17, avec le retrait du verrou qui empêche les acteurs tiers de proposer leur propre boutique d'apps sur iOS, ou de mettre à disposition leurs titres en dehors de l'App Store.

Apple va bel et bien autoriser l

Apple va bel et bien autoriser l'installation d'apps en dehors de l'App Store, selon Bloomberg

Riley Testut a créé AltStore, avec lequel on peut installer des apps en passant par son Mac branché à l'iPhone/iPad. Et cela, sans jailbreak. C'est le principe de ce que l'on appelle le « sideloading ». On installe des apps grâce à un appareil tiers au lieu de les télécharger directement depuis internet ou d'une app de boutique déjà installée.

Ça n'est pas spécialement simple d'emploi et cela s'adresse à des utilisateurs motivés qui veulent à tout prix utiliser des apps refusées par Apple. Mais cette dernière ayant bien verrouillé les choses, il faut en passer par ces contorsions.

Le jailbreak en 2020, aussi rigolo et frustrant qu

Le jailbreak en 2020, aussi rigolo et frustrant qu'en 2007

Pour Riley Testut, la perspective de pouvoir installer des app stores concurrents sur son iPhone n'est pas forcément le scénario idéal, bien qu'il soit un farouche supporter de ce désenclavement. Il déroule sa réflexion dans un fil de tweets.

Si vous aimez l'idée de souscrire à 3 ou 4 services de streaming vidéo pour voir les séries et films qui vous passionnent, alors c'est peut-être ce qui risque d'arriver dans deux ans sur iPhone. Pour utiliser une analogie avec ses propos.

On pourra être en effet forcé d'installer plusieurs apps de boutiques pour conserver l'usage de ses apps et les tenir à jour.

AltStore, l

AltStore, l'app qui facilite le sideloading, n'aime pas trop le sideloading voulu par l'Europe

Pourquoi s'imposer cette contrainte alors qu'il suffirait de continuer à utiliser l'App Store comme avant ? Parce que ces nouveaux concurrents pourraient bien essayer de se constituer un catalogue d'apps 4 étoiles à coups d'exclusivités pour gagner du temps, argue Riley Testut :

Si, par exemple, Meta créait une boutique d'applications, ils voudraient des applications exclusives. Malheureusement, ces applications n'existent pas encore, alors que peuvent-ils faire en attendant ? Payer les développeurs de l'App Store pour qu'ils quittent l'App Store bien sûr !

Et ce ne serait pas seulement Meta — chaque magasin d'applications voudrait ses applications exclusives pour être plus attractif. Et parce que toutes les applications iOS — littéralement — sont actuellement dans l'App Store, il n'y a tout simplement aucun moyen de constituer une bibliothèque d'applications compétitive suffisamment rapidement sans aller braconner les applications de l'App Store.

Instagram ? Ils auront déménagé dans la boutique de Meta pour des raisons évidentes, vous ne pouvez donc plus recevoir de mises à jour à moins que vous n'installiez également la boutique de Meta.

Cette application de prise de notes que vous utilisez depuis des années ? Ils en ont assez de payer 30 % à Apple, alors ils sont maintenant dans la boutique d'Epic !

Pour éviter cette fragmentation, Testut avance l'idée qu'Apple propose uniquement du sideloading. Cela aurait comme avantage pour elle de réduire les risques de voir des éditeurs débaucher des apps de l'App Store, tandis que les utilisateurs les plus avancés techniquement, ou les plus motivés, auraient enfin un moyen encadré et officiel d'installer les apps refusées par Apple.

Ce serait une manière d'ouvrir le robinet comme l'impose Bruxelles, mais en ne permettant qu'à un mince filet d'eau de s'échapper. D'autant que rien dans la formulation du DMA n'interdit de procéder ainsi et seulement ainsi. Apple pourrait estimer qu'elle a respecté les termes et elle réduirait les risques par la même occasion.

Tout est question d'interprétation, mais Apple n'a pas encore communiqué sur la manière dont elle entend s'y prendre et jusqu'où ira son ouverture…

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avatar debione | 

De toutes les manières, Apple agira de la façon dont elle captera le maximum d'argent (ou en perdra le moins)...
Tout le reste n'est que de la littérature...

avatar Yves SG | 

@debione

Dans votre triste monde, oui.
Mais ce n’est que votre triste monde, pas la réalité 😊😉

avatar dorninem | 

@Yves SG

C'est vrai que par ex Epic va filer un store gratuit pour les développeurs...
Tout comme ces cyniques de Google perçoivent généralement 30% en ne faisant pas grand chose car la validation est automatisé et si problèmes Google vérifie à postiriori.

avatar fte | 

@dorninem

"la validation est automatisé"

Validation initiale. Oui.

Ça permet d’avoir son app sur le store en une heure ou deux, un simple patch encore plus rapidement. TOP !

"et si problèmes Google vérifie à postiriori."

Juste à posteriori. Pas uniquement si problème. Le délai est variable, pas très médiatisé, pas très important anyway puisqu’à posteriori. Aussi, la communication est BEAUCOUP plus simple avec les gens du Play Store que de l’App Store.

avatar Remundo3869 | 

@fte

Pour le coup mon expérience sur les deux stores est très différente. Apple à énormément amélioré ses processus de validation (sauf le côté inconstant et instable des quelques validateur).

Depuis 1-2 ans je suis à quelques heures (grand max 24h) de validation Apple pour la prod avec des notifications claires à ce propos.
Pour Android, la validation prends systématiquement 24h et aucun système de notification ne fonctionne correctement pour savoir quand c’est en place. Il y a aussi un vilain système de cache sur les stores qui peuvent rendre la mise à jour invisible aux utilisateurs pendant plusieurs heures.

Pour la mise en prod ce n’est pas si gênant. Mais pour les alphas et betas (privées ou publiques) on se traine les mêmes délais sur Android alors qu’avec TestFlight il y a un système de vérification longue et rapide. Le premier build d’une version nécessite une vérification longue de plusieurs heures. Les suivantes quelques minutes. Et ça au niveau de la productivité c’est quelques chose qui change la vie.

Apple à bien corrigé le tir depuis une période il y a 5-6 ans où la validation prenait presque 1 semaine.
Ironiquement Google à pris le chemin inverse avec des validations de plus en plus longues.

avatar fte | 

@Remundo3869

C’est juste, j’ai été un peu lapidaire. TestFlight a bien amélioré les conditions de travail pré-release. J’aurais du le mentionner.

La communication reste abyssale cependant. A moins qu’il y ait eu de changement en 2022.

Quant à Google, on a balancé une app de télémétrie encore ce mois d’octobre, elle a été distribuée en moins de 3 heures. Jamais eu de soucis.

avatar shaba | 

@fte

Le fait que la vérification est lieu a posteriori est un problème en soi. Un énorme même en cas d’infection.

avatar fte | 

@shaba

"Un énorme même en cas d’infection."

Infection et vérification à priori et aussi un problème. Des trucs louches, il y en a eu. Passons.

On peut choisir de vivre dans la peur. Ce n’est pas mon choix. Je n’aime pas les entraves au nom de la sécurité.

avatar Remundo3869 | 

@dorninem

Et l’epic game store pratique egalement ces 30% a l’exeption de s’engager avec d’autres de leurs produits

avatar IceWizard | 

@Remundo3869

« Et l’epic game store pratique egalement ces 30% a l’exeption de s’engager avec d’autres de leurs produits »

Et à une époque, l’Epic Game Store offrait gratuitement des jeux pendant une courte période, sans accord, ni compensation financière aux éditeurs.

« Oh.. mon dieu .. il y a eu 200.000 ventes de CatKiller ce mois-ci, combien vais-je toucher .. 0 $ !! » - crise cardiaque !

Les éditeurs ont hurlé, mais ils avaient acceptés le contrat, avec un discret paragraphe caché quelque part, donnant à Epic le droit de faire ça.

Cela a été retiré depuis, suite à la colère des éditeurs et quelques actions en justice, mais cela a existé !

Relisez toujours vos contrats avant de les signer, et renseignez-vous si quelque chose ne semble pas clair.

avatar Eyquem | 

@Yves SG

C’est vous qui vivez dans un monde parallèle. Apple prend ses décisions uniquement par rapport au profit maximal possible et rien d’autre. C’est un peu le but d’une boîte, mais faut qu’ils arrêtent avec leur double jeu de saints…

avatar Yves SG | 

@Eyquem

“Apple prend ses décisions uniquement par rapport au profit maximal possible et rien d’autre. C’est un peu le but d’une boîte”

Cela s’appelle une croyance.
Nos croyances définissent la façon dont nous percevons le monde et ont notamment comme caractéristiques que nous pensons qu’elles sont la vérité.

Si vous aviez créé, dirigé ou même vraiment étudié des entreprises comme Apple, Google ou même probablement Tesla (que je connais moins), vous verriez que l’argent est pour elles à la fois un moyen et une conséquence et en au aucun cas un but.
Les entreprises qui fonctionnent comme vous le décrivez ne rencontrent d’ailleurs jamais un succès comparable à ces dernières.

avatar fte | 

@Yves SG

"et en au aucun cas un but."

Il y a du vrai dans ce propos.

Mais comme tout propos exclusif, il est erroné. En aucun cas ? C’est faux. Il y a beaucoup de cas, au contraire. Mais pas tous les cas.

C’est tout aussi faux de prétendre que ce n’est jamais un but que de prétendre que c’est le seul but.

C’est je pense par contre juste de prétendre que c’est une priorité assez élevée dans la liste des priorités de la plupart des entreprises jouant le jeu capitaliste. Pas la seule.

avatar Yves SG | 

@fte

C’est la aussi votre croyance. Elle vous appartient et formate votre façon de penser. Les cultures catholiques aussi bien que socialistes, qui ont aussi de très bons aspects, y sont probablement pour beaucoup et force est de constater que la majorité des français pensent comme vous.
Pour autant la réalité est toute autre 😊

avatar fte | 

@Yves SG

"C’est la aussi votre croyance."

Non, ça, c’est une réalité physique telle qu’on la conçoit en ce jour et une réalité mathématique. La division par zéro n’existe pas. Les singularités théorisées et ensuite (leurs absences) mesurées ont toujours conduit à une modification parfois radicale de la théorie éliminant la singularité. Hawking lui-même a fait le pari que le principe de censure cosmique était valide et que si singularité gravitationnelle il y avait, elle ne pourrait sous aucune circonstance influencer l’univers, son existence étant dès lors sans intérêt ni conséquence.

avatar Yves SG | 

@fte

« L'information n'est pas la connaissance. La connaissance n'est pas la sagesse. La sagesse n'est pas la vérité. »

J’entends cependant parfaitement, et accepte totalement que, comme pour beaucoup de monde, Votre vérité (vos croyances) sont La Vérité unique et indiscutable.
J’ai été longtemps moi-même passionné de mathématiques car elles offrent effectivement cette avantage que, sous couvert de se mettre d’accord sur quelques axiomes, les vérités y sont uniques et d’ailleurs assez faciles à trouver.

Le monde réel, l’univers, la Vie, sont infiniment plus subtils, complexes et passionnants, mais aussi infiniment plus difficiles à appréhender, même de loin, car leur connaissance commencent par sa propre connaissance 😊

avatar fte | 

@Yves SG

"Le monde réel, l’univers, la Vie, sont infiniment plus subtils, complexes et passionnants"

En effet. C’est la raison pour laquelle je te faisais remarquer que ton affirmation que l’argent n’est jamais le but d’une entreprise est fausse.

Le monde réel de l’entreprise capitaliste est infiniment plus subtil et complexe que ton affirmation caricaturale. Nous sommes complètement d’accord.

Je te remercie de ton admission, c’est rare sur ces forums.

avatar Yves SG | 

@fte

Je n’ai pas écrit que « l’argent n’est jamais le but d’une entreprise »,
mais que
« l’argent est pour elles (Apple, Google) à la fois un moyen et une conséquence et en au aucun cas un but. »
Et je maintiens que les entreprises qui fonctionnent avec comme seul but de « gagner de l’argent » n’obtiennent jamais un succès du même niveau (et de très loin).
C’est là aussi ma croyance et je ne prétends l’imposer à personne, juste d’essayer de montrer qu’une autre vision du monde en général et des entreprises en particulier est possible 😉

avatar fte | 

@Yves SG

"Je n’ai pas écrit que « l’argent n’est jamais le but d’une entreprise »,
mais que
« l’argent est pour elles (Apple, Google) à la fois un moyen et une conséquence et en au aucun cas un but. »"

Pardon.

"l’argent n’est jamais le but"

vs

"l’argent est […] en au aucun cas un but"

La confusion était aisée.

Hum.

Du coup.

En aucun cas, ça veut dire quoi ?

Parce que pour moi, ça veut dire jamais.

avatar Yves SG | 

@fte

Je parle de certaines entreprises et non de toutes les entreprise. La différence est de taille.

Pour certaines personnes et pour certaines entreprises (fondées ou dirigées par des personnes de ce type), gagner de l’argent est effectivement le but premier.
Pour autant, aucune personne ni entreprise ayant réalisé de grandes choses n’avaient comme but premier de gagner de l’argent.
Même ici le constat est éloquent quand on voit le nombre de commentateurs obsédés par l’argent au point de dévier sur ce sujet quelque soit le contenue de la news qu’ils commentent (le plus courant étant « Bouuuu Apple c’est trop cher »)
et qui ne sont visiblement pas très riches (à tout point de vue 😉)

avatar fte | 

@Yves SG

"Pour autant, aucune personne ni entreprise ayant réalisé de grandes choses n’avaient comme but premier de gagner de l’argent."

Microsoft ? Seneca Oil Company ? Nespresso ? Bayer ? Heineken ? McDonald ? Bah.

avatar Yves SG | 

@fte

Les ambitions de Microsoft et Nestlé sont bien autre. Je ne me suis pas penché sur les autre sociétés.
Juste une question : votre jugement péremptoire sur les motivations de telle ou telle entreprise est-il basé sur une connaissance profonde de ces entreprises (nécessitant une approche sans aucun apriori et au minimum plusieurs dizaines d’heures de travail), ou sur la lecture de quelques articles de presse à l’occasion, ou pire une adhésion à une « opinion publique » générale ?

avatar fte | 

@Yves SG

"Les ambitions de Microsoft et Nestlé sont bien autre. Je ne me suis pas penché sur les autre sociétés.
Juste une question : votre jugement péremptoire"

Je pense qu’il est nécessaire que je recadre cette conversation.

- le jugement péremptoire n’est pas de moi. Ce n’est pas moi qui place des "en aucun cas" dans mes affirmations. Ce n’est pas moi qui affirme. Je questionne et nuance tes propos depuis le début de ce fil.
- je n’ai rien affirmé ni péremptoiré, il y avait des points d’interrogation après chaque nom d’entreprise manifestant mon questionnement intérieur.
- je n’ai pas parlé de Nestlé, mais de Nespresso.

Ce recadrage effectué, quelques précisions s’imposent.

- je suis très familier des premières années de Microsoft. Je ne parle pas de la période pré-Microsoft de Gates et Allen, mais bien de Microsoft de 1975 à 1985.
- je suis encore plus familier de Nespresso, pour qu’ils ont été un client et que j’ai eu l’occasion de discuter avec des employés et dirigeants de longue date de l’entreprise durant une période prolongée.
- pour des raisons indépendantes de ma volonté, je suis aussi très familier des débuts historiques de Bayer…

Bref.

Pour les deux premières, le point d’interrogation manifeste que je n’étais pas dans la tête des décideurs de ces entreprises aux époques concernées, je n’ai dès lors aucune certitude. Leurs décisions business cependant ne laissent que fort peu de doute que le profit était l’un des objectifs essentiels de leurs actions. Pas le seul sans doute. Mais clairement pas un "en aucun cas" péremptoire pour reprendre ta formule.

Pour les suivantes la question est posée, avec cependant de lourds indices business et patentes et autres que le profit était l’un des objectifs poursuivi au cœur de leur démarche d’entreprise. À nouveau, je n’aurai pas la pédance de prétendre péremptoirement que c’est incontestablement le seul objectif poursuivi à l’exclusion de toute autre considération, tant c’est improbable que ce soit le cas. La réalité est plus subtile et complexe qu’"en aucun cas".

Bref. Cette conversation a perdu son intérêt. L’inversion des rôles que tu ne cesses de me resservir sent le réchauffé.

avatar iPop | 

@Yves SG

« Et je maintiens que les entreprises qui fonctionnent avec comme seul but de « gagner de l’argent » n’obtiennent jamais un succès du même niveau (et de très loin). »

C’est pas faux, c’est tout à fait le cas des entreprises de maintenance, de boucherie ou autres. Mais Apple, Disney, Facebook répondent à un autre schéma: une vision, une ambition, etc…
Ça reste une histoire d’œuf et de poule.

avatar DidTrebor | 

"vous verriez que l’argent est pour elles à la fois un moyen et une conséquence et en au aucun cas un but."
... Allez dire ça aux actionnaires que l'argent qu'il ont "placé" dans l'entreprise n'est en "aucun cas dans le but" de rapporter au moins un peu plus que leur mise...

avatar Aminems91322 | 

Moi je l'utilise pour Spotify et youtube et franchement c'est génial

avatar lion.mar | 

@Aminems91322

Pour ton information YouTube est Spotify existe sur l’app store. Tu n’as pas besoin de passer par le side load.

avatar shaba | 

@lion.mar

Il doit parler de Spotify++ et YouTube++ qui sont des versions modifiées offrant des contenus sans pub

avatar Paquito06 | 

@shaba

“Il doit parler de Spotify++ et YouTube++ qui sont des versions modifiées offrant des contenus sans pub”

Et on retombe bien dans la logique du sideloading qui est une sorte de jailbreak afin d’eviter de payer, obtenir du contenu payant sans rien debourser. 😅

avatar shaba | 

@Paquito06

Exactement. C’est une pure connerie européenne ce truc. Mais pas que on dirait vu que même les USA veulent s’y mettre. Ça ne va faire que renforcer Google et Facebook s’ils parviennent à créer des boutiques alternatives.

avatar Paquito06 | 

@shaba

Oui c’est donner raison a Meta/Google.

avatar Bounty23 | 

@shaba

D’un autre côté ça va permettre à des développeurs de (re)mettre à disposition des applications qu’Apple à choisie de ne pas mettre en ligne comme Fortnite, les services de streaming de jeux comme Shadow qui a été bien embêté par Apple, ou des app retirées par Apple car pas mises à jour depuis longtemps alors qu’elle fonctionnent très bien, et de ne pas attendre des semaines des validations internes pour qu’une app soit publiée et j’en passe.

Il n’y a pas que du mauvais 🙃

avatar shaba | 

@Bounty23

C’est Epic qui a décidé de ne pas revenir pas l’inverse :)

avatar Lukas Apple Fan | 

@Paquito06

Après bon YouTube qui fait payer le PiP et la lecture en arrière plan et qui met énormément de pub bof.

avatar Paquito06 | 

@Lukas Apple Fan

“Après bon YouTube qui fait payer le PiP et la lecture en arrière plan et qui met énormément de pub bof.”

C’est tres bof, mais c’est leur modele, ca donne pas droit au piratage pour autant. Pareil pour Spotify. A ce moment là on paye plus rien on pirate tout dès qu’on n’est pas d’accord 😅

avatar Derw | 

@Paquito06

C’est comme mon boulanger qui fait payer sa baguette ! Dès demain je la pirate !

avatar Paquito06 | 

@Derw

Révoloussione!!! 💥

avatar roccoyop | 

@Derw

Rien, mais absolument rien à voir. 🤦🏻‍♂️

avatar Derw | 

@roccoyop

Effectivement !

Merci de l’avoir remarqué ! C’est comme revendiquer le fait de « pirater » un service parce que celui-ci est payant…

avatar Kenny31i | 

@Paquito06

Les pubs j’entends, c’est le modèle économique. En revanche la lecture en arrière plan je ne comprends même pas qu’Apple permette ça. J’ai encore le droit d’utiliser mon appareil comme je l’entends. Et si comme je l’entends signifie éteindre l’écran ça me regarde. Du coup j’ai acheté Vinegar. Merci à son développeur !

avatar frankm | 

@Paquito06

C'est toujours comme ça.
Les gens peuvent payer un iPhone à 1400 mais les applications c'est trop cher.

avatar Paquito06 | 

@frankm

“C'est toujours comme ça.
Les gens peuvent payer un iPhone à 1400 mais les applications c'est trop cher.”

Oui 😅
Quand j’etais petit, mon banquier disait “y a pas de petite economie!” (Bon ok il parlait de profit action 🤣).

avatar fte | 

@Paquito06

"la logique du sideloading qui est une sorte de jailbreak afin d’eviter de payer"

Ah ? Je ne savais pas. Bizarre. Je viens d’acheter toute la suite Serif hors Store, j’ai bien été débité, ce n’était pas gratuit.

Je soupçonne une généralisation un brin abusive dans ton commentaire.

avatar Paquito06 | 

@fte

“"la logique du sideloading qui est une sorte de jailbreak afin d’eviter de payer"
Ah ? Je ne savais pas. Bizarre. Je viens d’acheter toute la suite Serif hors Store, j’ai bien été débité, ce n’était pas gratuit.
Je soupçonne une généralisation un brin abusive dans ton commentaire.”

Mais tu es honnete/integre. On va pas se voiler la face, le sideloading c’est pas pour depenser plus. Et puis les commentaires, ne serait ce que les premiers, parlent d’eux memes. C’est comme le mec qui va encore jailbreaker son iPhone aujourd’hui, on me l’a fait pas. Oui, y aura tjrs un contre exemple comme le tien. Je suis dans le warez depuis 20 ans, alors quand j’avais 13 ans, c’est parce que j’avais pas un rond, mais aujourd’hui, meme en deboursant $250/mois dans tous les services VOD etc., je me surprends encore a faire du DDL et a utiliser un VPN pour acceder a la culture fr depuis l’etranger 😊

avatar gwen | 

@fte

Et bien tu t’es mal débrouillé car on peut trouver des astuces gratuites pour installer cette suite de logiciels. Pas besoins de chercher bien loin.

Mais bon, vu le prix demandé j’ai aussi choisis la solution payante. Cela me paraît logique. Mais certaines personnes préfèrent passer leur énergie à cracker les applications juste pour le sport.

avatar fte | 

@gwen

"Et bien tu t’es mal débrouillé"

Uh ? Ah mais non. Je veux payer. Ils bossent pour faire un bon produit, ils ont des familles, devraient-ils bosser gratuitement ?!

Moi-même j’apprécie qu’on paie mon temps.

J’apprécie par contre énormément de ne pas rémunérer Apple pour des logiciels pas développés par Apple, que j’installerai sur du matériel qui n’appartient pas à Apple, et dont une partie importante ne tourne même pas avec un système d’exploitation Apple.

avatar gwen | 

@fte

"Uh ? Ah mais non. Je veux payer. Ils bossent pour faire un bon produit, ils ont des familles, devraient-ils bosser gratuitement ?!"

Tu sais, les personnes qui gèrent l’App store ont aussi des familles à nourrir.

avatar fte | 

@gwen

"Tu sais, les personnes qui gèrent l’App store ont aussi des familles à nourrir."

Sauf qu’ils n’ont tapé aucune ligne de code des logiciels Serif. Sauf que les appareils Apple qui me serviront pour cette suite, même si majoritairement ils seront utilisés sur Windows, ont été achetés donc Apple a été rémunéré pour son travail déjà, et n’a pas à être rémunéré pour du travail fait par d’autres.

Spécialement lorsque l’achat sur iOS de la suite complète comprend des licences pour Windows dont magiquement Apple préleve une commission. Incroyable. Inadmissible.

avatar occam | 

@Paquito06

▶ "la logique du sideloading qui est une sorte de jailbreak afin d’eviter de payer"

C’est déjà inexact dans l’acception la plus étroite, la plus traditionnelle (et la plus désuète) du mot ; c’est carrément faux dans l’acception plus large qui a cours aujourd’hui dans le monde du logiciel, pour peu que l’on sorte de la bulle centrée sur Apple (et de ses sacrés chiffonnages de boutiquiers).

Quand j’emploie le terme face aux étudiants avec qui je travaille en analyse des données, l’instruction « please sideload packages X, Y, Z » ne donne lieu à aucun équivoque : pour eux, sideload signifie simplement — sans nulle introduction ou explication de ma part — l’installation d’un élément logiciel, tel un package R, Python ou Julia, provenant d’une source autre qu’un site officiel ou préconvenu. Comme ceux que nous développons localement.

Si, par exemple, vous utilisez jamovi, la suite logicielle open source d’analyse interactive basée sur R, le menu Modules vous propose d’emblée trois options : Installed, Available, Sideload. Installed se réfère évidemment aux modules installés d’office, Available à ceux disponibles sur le serveur central, et Sideload aux modules que les utilisateurs peuvent installer d’eux-mêmes, de manière autonome, sans avoir de compte à rendre à personne. Ils y sont invités et encouragés.
https://www.jamovi.org/download.html
À terme, il est prévu que le sideload devienne disponible sur la version utilisée en cloud, pour les utilisateurs certifiés.

Il va de soi — mais peut-être ira-t-il mieux en le disant — que l’option Sideload fait foisonner un véritable vivier d’idées. Celles qui résistent à l’examen sévère des pairs peuvent, si co-optées, trouver leur chemin vers la distribution commune.

Culture de la crainte, de la frilosité, vs culture de la responsabilité, de la vigilance. Vase clos vs systèmes ouverts, adaptables. Que favorise l'évolution ? La survie étant question de sécurité.

avatar Paquito06 | 

@occam

Prendre cela du point de vue du consommateur, pas du dev. Sinon, oui.
J’utilise R et Python assez souvent mais pas pour cela. Mais aussi SQL Server, Alteryx, Tableau, Adobe Analytics/Target et bim badaboum ContentSquare 🇫🇷

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