iOS 14.3 : à quoi sert le format ProRAW ?

Mickaël Bazoge |

Le format ProRAW est une des grosses nouveautés d'iOS 14.3 qui va intéresser plus particulièrement les photographes éclairés. Ce format photo offre en effet des capacités d'édition bien plus fines et étendues que les JPEG ou HEIF classiques.

Avant de commencer, il faut tout d'abord savoir que le ProRAW n'est disponible que sur l'iPhone 12 Pro et 12 Pro Max et qu'il est nécessaire d'activer l'option. Direction les réglages iOS pour Appareil photo > Formats > Apple ProRAW. L'option apparait ensuite dans l'application Appareil photo, mais elle est barrée par défaut : il vous revient de l'activer à la main.

Il est possible de prendre une photo ProRAW avec tous les modules photo de l'iPhone, y compris celui à l'avant.

Si vous quittez et revenez dans l'app Appareil photo, l'option ProRAW sera de nouveau barrée. Pour conserver l'option en tout temps, un réglage est disponible dans les réglages iOS : Appareil photo > Conserver les réglages > Apple ProRAW. Sachez toutefois que le poids des photos ProRAW, jusqu'à 25 Mo, est autrement plus élevé que celui des clichés HEIF (2 Mo environ).

Autre impératif à prendre en compte : la fonction ProRAW est incompatible avec les Live Photos, ce sera l'un ou l'autre mais pas les deux. Également, la fonction rafale est toujours disponible en mode ProRAW, mais les images produites par iOS seront… en JPEG.

Dans Photos, les images en ProRAW affichent une petite étiquette.

Comme son nom le laisse deviner, le format ProRAW est d'abord un format RAW, c'est à dire un format brut contenant l'ensemble des informations du cliché, ce qui explique le poids des images. Les fichiers JPEG ou HEIF sont destructeurs : il reste possible de les modifier bien sûr, mais le RAW permet d'aller bien plus loin dans l'édition. Et même trop loin :

À gauche, une photo ProRAW avec l'exposition poussée à fond. On dirait que le sol est radioactif. À droite, la photo HEIF avec l'exposition à fond.

L'exemple ci-dessus est extrême : à moins de vouloir le faire exprès, personne n'irait aussi loin dans le réglage d'exposition. Néanmoins, cela montre la marge de manœuvre qu'offre le ProRAW par rapport à un format destructeur. Le photographe Austin Mann donne un autre exemple moins farfelu d'un ciel étoilé :

Fichier HEIF (édité).
Fichier ProRAW (édité).

Les deux images ont été éditées dans Lightroom, mais les données supplémentaires du RAW lui ont permis d'obtenir davantage de détails dans le ciel.

Le format ProRAW diffère d'un format RAW traditionnel par le fait qu'Apple y applique ses traitements optimisés (Deep Fusion, Smart HDR…). Un fichier RAW, de base, ça n'a rien de franchement folichon. Pour donner une idée de l'importance de ces traitements automatisés, voici un exemple dans l'app Halide (dont les créateurs ont publié un article très intéressant sur le sujet).

À gauche, l'image éditée automatiquement par l'application. À droite, le fichier RAW d'origine.

Apple a développé le format ProRAW avec l'aide d'Adobe. Les images générées sont au format .dng (Digital Negative), un standard ouvert. ProRAW n'est pas un format propriétaire détenu par Apple, qui a versé au pot commun les améliorations apportées au .dng. De fait, il est relativement facile pour les logiciels d'édition de prendre le ProRAW en charge. L'app Photos est évidemment compatible, ainsi que Pixelmator Photo (sur iPad) et Lightroom (sur Mac et Windows). D'autres vont se mettre à la page dans les prochaines semaines.

Le format ProRAW a ceci d'intéressant qu'il confère une très grande liberté créatrice pour l'édition, bien supérieure à ce que peuvent proposer des fichiers JPEG ou HEIF. Mais pour obtenir des images plus intéressantes ou plus en phase avec les désirs du photographe, il faut mettre les mains dans le cambouis et plonger dans les réglages de son logiciel d'édition de prédilection.

👉 Pour en savoir bien plus sur le ProRAW et les nouveautés d'iOS 14.3, une seule solution : notre livre Les nouveautés d'iOS 14 qui vient justement d'être mis à jour !

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avatar daxr1der | 

@donatello

parle pour toi et pas pour les autres jeune homme

avatar donatello | 

@daxr1der

Comment ça « parle pour toi »? Vous pensez vraiment que la majorité des gens ici sont photographes pro ??

avatar rigoldo | 

@daxr1der

Pas complètement d’accord. Pour certains clichés ça commence à être compliqué de faire la différence si on prend vraiment le temps de bien faire les choses avec son iPhone. C’est sûr que c’est plus rare et que beaucoup on tendance à mal cadrer et à ne pas faire attention du tout à la lumière. Mais je reconnais que mon nikon est bien meilleur à 400mm 😏

avatar hugome | 

Globalement, Apple reste encore très flou sur ce qu’est vraiment son nouveau format.

Il semblerait que ce soit un format de visualisation non destructif, sur lequel ils ont greffé la possibilité d’enregistrer des paramètres de traitements additionnels.
Il y a une ambiguïté entre ce qui est permis par le format et ce qui est permis par l’application qui produit le format (en particulier les aspects HDR et autres traitements automatisés)

D’ici qu’on en sache plus, il est difficile de voir en quoi ce nouveau format permet de faire plus que ce que tous les photographes font déjà en stockant en RAW puis en retraitant l’image sur leur logiciel préféré ( avant Aperture, aujourd’hui Lightroom, Capture One, ou même Apple Photos)

Edit: après un peu de lecture, ça semble confirmer que la réelle nouveauté est de pouvoir faire du retraitement plus qualitatif dans l’iPhone, parce qu’on conserve plus de détail.
Ça peut plaire au grand public.
Pour les gens qui shoutaient déjà en raw sur l’iPhone ou qui retraitent sur leur appli en post-production sur leur mac, ça semble pas devoir changer grand chose. Tout dépendra des fonctionnalités comparatives entre les logiciels d’édition de photo classiques et Photos sur iOS.
À ce stade, je reste assez sceptique, vu la désinvolture avec laquelle Apple a traité le sujet depuis l’abandon d’Aperture.

avatar StéphanH | 

Dis Monsieur MacG,
Votre livre Photos pour Mac va être mis à jour pour refléter les changements liés à la gestion de ce format ???

avatar hugome | 

Enfin, je voudrais pas pinailler mais le RAW ne confère pas plus de liberté créatrice que le jpeg ou le heic. On peut faire les mêmes traitements sur les 3. C’est juste que ça donne des meilleurs résultats sur le RAW.
Combien meilleurs ?
Ça dépend des images. Ça varie de pas grand chose sur une image bien éclairée à publier sur internet, au “jour et la nuit” sur une image très sombre à imprimer en A2.
Et j’imagine que ça sera pareil sur le ProRaw.

avatar Mactot49 | 

"Enfin, je voudrais pas pinailler mais le RAW ne confère pas plus de liberté créatrice que le jpeg ou le heic"
Si, justement. Beaucoup plus. Un fichier raw, c'est un fichier avec les données brutes du capteur. Un raw c'est une image molle sans contraste, peu flatteuse parce que son but est ensuite d'être travaillée et subir un traitement. C'est pour cette raison que c'est le format pro par excellence. Les autres formats sont des fichiers qui ont déjà subi un post traitement et qui ne permettront pas des transformations aussi poussées que le raw.

avatar YetOneOtherGit | 

@Mactot49

"Un raw c'est une image molle sans contraste"

Un RAW ce n’est pas réellement une image au sens classique du terme en fait.

Le procédé le plus courant de capteur s’appuie sur une matrice de Bayer :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Matrice_de_filtres_color%C3%A9s

Les photosites ne sont pas sensibles à la couleur et on un filtre devant eux (25% pour les rouges et bleus, 50% pour le vert)

Donc “l’image” d’un RAW c’est une “image” où 25% des pixels sont sensibles au bleu, 25% des pixels au rouge, 50% au vert ... et évidemment ces pixels sont adjacents.

Pour faire une vraie image il faut interpoler les informations colorimètriques manquantes en fonction des pixels adjacents: c’est le dématriçage.

Au final: un RAW n’est tout simplement pas une image au sens classique du terme;-)

avatar hugome | 

Ben non, un fichier raw c'est pas une image. Ce que tu appelles une image Raw sans contraste c'est le traitement en image d'un fichier raw avec une courbe de contraste linéaire

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"On peut faire les mêmes traitements sur les 3"

Nope un véritable RAW

- a une dynamique que n’ont pas les formats de diffusion
- n’utilise en général pas de compression avec pertes d’informations
- stock n’ont pas les informations de colorimètrie de chaque pixel mais le niveau de chaque photosite du capteur

Au final les opérations pouvant être effectuées sans destruction sont incomparablement plus conséquente, plus encore si l’on est dans un processus laissant sa place au repentir.

Un format de diffusion n’est pas un format de production 😉

avatar hugome | 

Bah, si, tu fais les mêmes traitements, ça a juste plus d'impact parce que tu as plus de données au départ, donne-moi un seul traitement que tu peux faire sur un fichier raw et que tu peux pas faire sur un fichier jpeg.
Ce que je veux dire, c’est que ce qui te rend créatif, c’est tes idées, les fonctionnalités de ton logiciel et ta maîtrise de ce dernier, pas le format numérique sous lequel tu stockes ton boulot. L’intérêt du RAW, c’est surtout de pouvoir rattraper des loupés, genre ombres et surexpositions, et d’avoir un peu plus de dynamique que sur le 8-bit du jpeg. On est quand même loin de « libérer la créativité ».

avatar Mactot49 | 

Beaucoup plus. Travaille sur toutes tes courbes (chromie, luminance, masque flou, balance des blancs, ...) et tu verras que contrairement à un fichier Jpeg que tu aurais essayé de corriger, tu ne seras pas destructeur. (Dans la limite du cohérent). D'ailleurs, le jpeg est une image "cassée" à la base. Ca reste un format de visualisation. Le raw n'est pas destiné à être créatif. Son but est de pouvoir travailler avec une base la plus neutre possible pour emmener ton image là où tu le souhaites.
Pour faire un parallèle avec l'argentique, le raw c'est le négatif ou l'ekta, le Jpeg c'est le tirage (l'image sur papier).

avatar albert13 | 

@Mactot49

Pas « toutafé » d’accord avec toi pour ton analogie avec négatif et ekta... 😉
sauf erreur on pouvait à l’époque bosser plus sur un négatif que sur un positif (Ekta, kodachrome, Fujichrome, Agfachrome etc.)

Pour moi le positif se rapproche plus encore du jpg actuel que du papier
et le papier actuel n’est pas loin de celui d’avant car c’est le résultat de traitement chimique (avant) numerique et chimique (actuellement)...
je ne sais pas 🤷‍♂️ si c’est assez clair ce que je dis 😜

avatar Mactot49 | 

Négatif ou ekta c'est pareil. Un est en synthèse négative, l'autre en synthèse additive. Avec toutefois l'avantage pour l'ekta de pouvoir être projeté ou lisible sans travail complémentaire. Mais à la base ce sont des images brutes et sans traitement issus directement de la prise de vue. Un tirage de négatif ou d'ekta est quand à lui est destiné à subir des modifications en labo.

avatar hugome | 

Mais tu peux aussi travailler sur la chromie, luminance, masque de flou, balance des blancs sur les jpegs...
Et tu confonds de nouveau, le caractère non destructeur n'est pas lié au format mais au logiciel. Tu peux très bien faire du non destructeur sur du jpeg, avec un logiciel qui stocke les éditions par image. C'est transparent pour l'utilisateur.
C'est la limite de ton analogie négatif / tirage. En numérique, tu travailles sur un fichier, qui peut être du raw ou du jpeg ou du HEIF ou du DNG, etc. Ensuite tu visualises sur ton écran (et ça ne crée pas de fichier numérique en soi, sauf éventuellement en cache, et tu peux très bien t'arrêter là. Et enfin tu peux faire ton tirage, qui peut être soit du numérique (Jpeg, Tiff, etc... ) soit un intermédiaire pour impression papier.
Dire que le Raw libère les énergies créatives, c'est un peu comme dire que le 4K te permet de faire de meilleurs films. Non, la qualité d'image est meilleure (et encore ça dépend du terminal sur lequel tu le regardes, et de la dynamique des images à la base) mais ça change rien à ta créativité dans 99% des cas.

avatar Mactot49 | 

Non je ne confonds vraiment pas. Tout le travail que tu vas faire sur un raw ou un jpeg n'aura pas du tout les mêmes incidences. A l'oeil nu c'est flagrant et si tu jettes un oeil dans les niveaux tu vas réellement pleurer. Le raw ne contient que les données brutes du capteur. Un raw n'est en aucun cas une image définitive. Fais un test très simple ne serait ce que pour la balance des blancs. Tu y verras toute la différence. L'écart sera également considérable sur tous les autres paramètres. Comme je l'ai écris plus haut, c'est pour ça que le travail pro est la plupart du temps effectué en raw. Ce format existe depuis les premiers boitiers pros. Mais, juste par curiosité as tu déjà travaillé en raw avec une vraie commande au bout?

avatar hugome | 

Si, tu confonds le niveau de finesse qu'on peut avoir sur le Raw (le résultat, et encore une fois ça dépend des photos ) avec l'idée de ce que tu veux faire dessus (la créativité).
Je faisais une distinction sémantique, la créativité elle est pas dans ton format de stockage, elle est dans ton process.
Et tu as pas l'air de comprendre que je maitrise les deux et que j'ai fait des milliers de réglages sur chaque format, ce n'est pas la peine de m'expliquer des évidences qui sont pas le sujet de la discussion.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Et tu confonds de nouveau, le caractère non destructeur n'est pas lié au format mais au logiciel"

Bêtise absolue tu racontes des conneries avec une rare certitude 😳😳

C’est assez impressionnant quand même.

- Bêtise sur la définition de ce qu’est un RAW
- Bêtise sur l’affirmation que les format de RAW propriétaires n’inclues pas de preview JPEG
- Bêtise sur l’affirmation que la perte d’information n’est pas liée au format de fichier
...

C’est étrange comme posture 🤯

avatar hugome | 

Si tu sais pas lire, ça va pas aider.
D'abord parler d'un format RAW, ça n'a pas de sens, il y en a autant que de fabricants, voir plusieurs par fabricants. Je maintiens que si les RAW incluent generalement une vignette (thumbnail) pour pouvoir être vue sur l'appareil, ils n'incluent en général pas un preview exploitable de l'image pour édition (ce qui fait que les logiciels doivent alors générer leurs propres preview).
Il y a deux raison à cela : le Jpeg prendra de la place en plus (de l'ordre de 20%) et ça prend du temps à le fabriquer, ce qui ralentit les performances de prise de vue en rafale de l'appareil.
D'où les différences de stratégie entre photographes : ceux qui shootent en Raw uniquement et ceux qui shootent en raw+jpeg pour avoir un preview jpeg exploitable de garanti.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Je maintiens que si les RAW incluent generalement une vignette (thumbnail) pour pouvoir être vue sur l'appareil, ils n'incluent en général pas un preview exploitable de l'image pour édition (ce qui fait que les logiciels doivent alors générer leurs propres preview)."

Ai-je dit le contraire?

Mais tu disais que les RAW propriétaires n’intègreraient pas de JPG ce qui est faux.

Au passage avec le temps bien des formats RAW propriétaires intègres des JPEG pleine résolution faiblement compressé tant ils pèsent aujourd’hui peu en comparaison avec la masse d’informations non-compressée d’un RAW.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"D'abord parler d'un format RAW, ça n'a pas de sens, il y en a autant que de fabricants, voir plusieurs par fabricants. "

Cela a tout son sens le fait qu’il y est diverse implementation du format RAW ne change strictement rien à sa définition de base.

C’est amusant de te voir jouer le malin sur un sujet que tu maîtrise avec des recettes de cuisine approximatives et des connaissances superficielles 😛

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"le Jpeg prendra de la place en plus (de l'ordre de 20%) et ça prend du temps à le fabriquer, ce qui ralentit les performances de prise de vue en rafale de l'appareil."

Avec le temps :

- le ratio entre poids de la part RAW et celui du JPEG tant à diminuer fortement.
- la puissance de traitement des APN rend l’opération de génération du JPEG bien moins coûteuse que la période entre les PdV des rafale les plus rapide (On c’est aujourd’hui faire des compressions incroyablement plus lourdes qu’une compression JPEG pour de la vidéo par exemple en H265 et à des frame rate de 60 fps)

Bref une fois encore: une vision approximative et datée ne reposant sur rien d’autre que des connaissances très approximatives.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Dire que le Raw libère les énergies créatives, c'est un peu comme dire que le 4K te permet de faire de meilleurs films."

Non ça c’est ta compréhension naïve et superficielle.

Un format de production n’est pas meilleur qu’un format de diffusion par construction d’un point de vue qualité perçu, par contre les usages ne sont absolument pas les même.

Les workflow que permet le RAW ne sont pas ceux que permet le JPEG.

Une fois encore ce n’est pas pour rien que les format RAW obtiennent une large adoption production que ce soit en photo ou en vidéo.

avatar hugome | 

"Tu causes tu causes, c'est tout ce que tu sais faire".

"le workflow que permet le raw ne sont pas ceux que permet le JPEG"
J'attends toujours que tu me cites UN traitement que tu peux faire en Raw et pas sur un fichier Jpeg.
J'ai l'impression que vous savez pas comment fonctionnent les logiciels de photo et que vous généralisez à partir de ... je sais pas quoi ?

Les logiciels d'édition non destructive, style Aperture ou Capture One peuvent faire absolument tous les traitements que vous voulez sans toucher au master. Peu importe qu'il soit en raw ou jpeg. De toute façon ces logiciels font une copie du master en mémoire pour le convertir dans l'espace de couleur RVB interne, en fonction du profil de couleur retenu pour l'appareil (vous savez ce que c'est un profil de couleur ?) parfois même retraité une deuxième fois en fonction de l'intention de rendu (perceptif / relatif/ absolu...) pour gérer la différence de profil couleur entre l'appareil et l'écran et ensuite seulement on peut travailler dessus puis décider de faire un tirage numérique qui sera dans le format qu'on voudra. (Jpeg, TIFF, DNG, png, PSD etc...). On travaille jamais sur du raw pur qui n'est pas une image, mais sur une image intermédiaire construite par le logiciel. Qui s'en fout comme de sa 1ère photo de bébé du format d'origine.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Les logiciels d'édition non destructive, style Aperture ou Capture One peuvent faire absolument tous les traitements que vous voulez sans toucher au master. "

Un JPEG n’est pas un master les information qu’il ne contient pas ne seront jamais retrouvés.

Tu peux appliquer n’importe quelle traitement sur n’importe quelle données mais le résultat dépend toujours de la quantité d’information contenue dans les données.

Bon je vais te laisser à tes fantasmes et tes certitudes si personnelles 🙄

Mon objectif n’est pas d’avoir raison face à toi, j’ai essayé de t’éduquer et te sortir de la pensée magique, tu veux continuer à t’y vautrer: grand bien te fasses, je ne perds rien d’en l’affaire 😎

Toujours surpris de l’obstination de certains, sans doute pour des raisons d’égo, à vouloir rester sur des illusions irrationnelles.

Nous ne sommes pas sur des enjeux d’opinion mais de vérité scientifique et technique 🤓

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Ce que je veux dire, c’est que ce qui te rend créatif, c’est tes idées"

Tu oublies un aspect fondamental des processus créatif: le repentir (Pentimento)

Dans bien des cas un processus dit créatif est itératif: on revient plusieurs fois sur l’ouvrage.

Et là des formats de stockage codants les composantes sur 8bit et effectuants une compression avec perte posent pb : on n’a que peu de liberté de repentir.

Les workflow sur du RAW sont non destructifs et préservent la capacité au repentir qui vient aussi souvent du donneur d’ordre.

Ce n’est pas pour rien qu’il y a des formats de production et des formats de diffusion: es deux n’ont simplement pas les mêmes raisons d’être 😎

avatar hugome | 

Tu peux travailler sur des jpegs en non destructif, comme je te l'ai déjà dit. C'est une question de logiciel. C'est juste que ce ne sont pas ceux que tu utilises.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Tu peux travailler sur des jpegs en non destructif"

Nope cela n’existe pas : un JPEG effectue toujours une compression physiologique basée sur une DCT et pert de l’information.

Tu confonds processus de traitement non destructif tel ceux que propose LR et format de fichiers sans compression avec perte d’information.

Même sur un workflow non destructif si tu travail à partir d’un JPEG, la matière première en entrée du processus a déjà perdu une part conséquente de l’information de PdV qu’il est impossible de retrouver.

Partir sur des workflow non destructif avec une matière première dégradée est un pis-aller et non une bonne pratique.

Amusant le nombre de fantasmes approximatifs que tu trimballes 😳

avatar hugome | 

Donc tu arrives à te contredire dans ton propre commentaire :
- tu commences par dire que ça n'existe pas de travailler sur es jpegs en destructif
- tu finis en disant que les logiciels en workflow non destructifs existent.

Encore un effort et tu vas finir par comprendre que tu t'es trompé de discussion. Le débat n'est pas de savoir si le jpeg est un format destructif (ce que même un gamin de collège sait ), mais si cela contraint ton workflow a être destructif après et empêche un processus créatif itératif. La réponse est clairement non.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Donc tu arrives à te contredire dans ton propre commentaire :
- tu commences par dire que ça n'existe pas de travailler sur es jpegs en destructif
- tu finis en disant que les logiciels en workflow non destructifs existent."

Nullement: un JPEG est par construction issue d’une destruction d’information et le fait que l’on puisse en suite appliquer un processus non destructive à ce JPEG fait juste que l’on augmentera pas la quantité d’informations perdues mais ne change nullement le fait que l’on travaille sur une matière première issue d’une destruction d’information.

Nulle contradiction ici mais encore une illustration de la nature bricolée et approximatives de tes connaissances dans le fait que tu crois bêtement voir une contradiction.

avatar hugome | 

Je t'encourage à apprendre le français.

Quand j'écris "Tu peux travailler sur des jpegs en non destructif"
... ça veut dire "Tu peux *travailler* sur des jpegs en non destructif"
c'est-à-dire que tu peux faire autant d'éditions et d'aller retour que tu veux sur ce format dans ton logiciel sans détruire le format initial.
ça répond à l'argument sorti du chapeau du repentir que tu prétendais impossible.
Et qui est donc faux.

Et ça ne présume en rien du caractère comprimé ou pas du format jpeg (qui, évidemment, l'est, c'est sa raison d'exister !).

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"c'est-à-dire que tu peux faire autant d'éditions et d'aller retour que tu veux sur ce format dans ton logiciel sans détruire le format initial. "

Oui et en quoi cela change t’il le fait que la matière première est le fruit d’une destruction définitive d’informations?

Le fait que des workflow non destructifs puissent s’appliquer à tout et n’importe quoi n’a strictement aucune importance.

Tu part dans des éléments de réthorique de plus en plus spécieux, ce n’est vraiment pas bon signe.

Mais de ce que je perçois de ton égo, admettre que tu as accumulé un nombre impressionnant de bêtises sur un sujet que tu ne connais que superficiellement pour défendre ce truisme qu’est l’affirmation que ce n’est pas l’outil qui fait le photographe t’est visiblement impossible 🙄

C’est amusant comme le sujet du RAW provoque toujours les mêmes inepties 😃

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Le débat n'est pas de savoir si le jpeg est un format destructif (ce que même un gamin de collège sait ), mais si cela contraint ton workflow a être destructif"

Nope le débat est de savoir si une source de workflow issue d’une destruction d’information offre les même possibilité de traitement qu’une source qui n’est pas entachée de cette destruction d’information.

Et la réponse est évidemment: non 😎

avatar hugome | 

Mon grand, t'as le droit d'avoir les débats que tu veux, mais quand tu viens apostropher et insulter les gens, tu peux au moins leur faire la politesse de répondre au débat qu'ils lancent, et accessoirement avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaitre que tu t'es trompé de débat.

Je conclus sur ce que j'ai écrit initialement :
"Le RAW ne confère pas plus de liberté créatrice que le jpeg ou le heic. On peut faire les mêmes traitements sur les 3. C’est juste que ça donne des meilleurs résultats sur le RAW."
/End of Story

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Le RAW ne confère pas plus de liberté créatrice que le jpeg"

C’est bien à cela que je réagis et cette assertion est fausse.

Un processus de production prenant sa source sur un format non dégradé offre un champ des possibles bien plus large qu’un format où:

- Le dématriçage de Bayer a été effectué
- Une re-quantification avant compression a été effectuée
- Une compression physiologique avec destruction d’information a été effectué

C’est une évidence rare que tu ne veut pas admettre avec des arguments spécieux et des considérations techniques très approximatives.

Le fait que l’on puisse appliquer n’importe quel traitement algorithmique sur n’importe quel données est un truisme mais cela ne signifie en rien que le résultat sera équivalent en fonction de la quantité d’informations portée par ces données.

Bref : tu dis des conneries 😎

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Ce que je veux dire, c’est que ce qui te rend créatif, c’est tes idées, les fonctionnalités de ton logiciel et ta maîtrise de ce dernier, pas le format numérique sous lequel tu stockes ton boulot."

Vision très triviale, comme le travail du tireur était fondamental en argentique (Je t’invite par exemple à voir les négatifs du grand Henri Cartier-Bresson, ou les divers tirages d’un même négatif qu’obtenait Ansel Adams) la post-production après la PdV a toujours fait partie de la pratique photographique et un format de fichier maximisant les degré de liberté est une réelle valeur ajoutée du champ des possibles.

Après on peut faire de grandes choses au Polaroid et tous les processus créatif ne reposent pas sur un travail après la PdV mais négliger cela c’est balayer un part immense de l’histoire de l’art photographique.

Un « négatif numérique » est un grand bénéfice part rapport à des formats qui sont issus d’un premier traitement irréversible tel le JPEG.

avatar hugome | 

Je parle avec un mec qui comprend pas la notion même de différence entre fichier de stockage et fonctionnalité d'un logiciel, je simplifie.
Bien sûr qu'in fine le rendu de l'artiste est aussi lié au support, de même que c'est lié au choix du bon profil ICC pour l'appareil et pour l'imprimante, au choix du grammage de papier, au choix du labo, mais aussi à la qualité de son appareil photo, de ses objectifs etc...
Si Leonard de Vinci avait eu des marqueurs Pinto, il aurait pas fait la même Joconde, si Ansel Adams avait pas eu des grands formats, il aurait pas eu une telle profondeur de champ, si Cartier-Bresson avait pas eu un Leica 24x36 il aurait pas pu faire ses instantanés.
Si Demachy avait pas eu de gomme arabique il n'y aurait pas eu de pictorialisme, si Mc Curry n'avait pas eu le Kodachrome, il n'aurait pas fait la même carrière, si Nadar avait pas eu un atelier au centre de Paris au dernier étage avec éclairage par la lumière du jour en plein Paris, il aurait pas pu faire ses portraits de la bourgeoisie parisienne, etc etc... on peut aller loin comme ça.
Mais je maintiens mon point, vous voyez le sujet par le petit bout de lorgnette (en plus de pas avoir compris à qui vous parlez). Ce qui rend créatif, c'est pas du tout le format Raw, c'est la maitrise des logiciels associés, qui bien sûr permettent aussi de travailler sur du Raw, quitte à faire.
De toute façon, la question elle est vite répondue, les JPEGS d'aujourd'hui avec des capteurs à 20 Mo ils sont de bien meilleure qualité que les formats propriétaires d'il y a 20 ans, au hasard le Canon EOS-D1 à 6500 $ qui a un peu lancé la révolution numérique avec son capteur 4,5 Mo.
Donc avec vos JPEG d'aujourd'hui, vous avez la même qualité et vu les logiciels dispo bien plus de liberté créative que les meilleurs photographes numériques d'il y a 20 ans. Au boulot les mecs, y a du chemin à faire.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"en plus de pas avoir compris à qui vous parlez"

😂😂😂

L’argument d’autorité le plus idiot qui soit 🤯

Je juge ce que tu écris et qui est d’un niveau d’approximations et de grand n’importe quoi abyssale 😎

Rien de plus rien de moins.

Tu essayes de défendre une position factuellement intenable : un RAW et un JPEG ne sont nullement équivalents 😎

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Donc avec vos JPEG d'aujourd'hui, vous avez la même qualité"

Toujours à côté de la plaque: la différence entre un format de production et un format de diffusion n’est en rien une question de qualité perçu de l’image.

Un format de production permet les itération habituelle du cycle de production et le droit au repentir ce que ne permettent pas les formats de diffusion même dans le cas où l’on applique sur eux un workflow non destructive (Les information perdues par re-quantification, dématriçage, compression physiologique ne pouvant absolument pas être retrouver)

Après considérer que l’emploi de ce format fera de son utilisateur un meilleur photographe est évidemment une ineptie, mais ce qu’un format RAW offre comme champ des possibles est un grand bénéfice pour la production et ce n’est pas pour rien que c’est devenu une norme dans bien des pratiques.

De même travailler en JPEG direct n’est en rien condamnable tout dépend du workflow.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Au boulot les mecs, y a du chemin à faire"

Au final tu essayes juste de dire que ce n’est pas l’outil qui fait le photographe?

C’est là un truisme qui n’a pas besoin de s’appuyer sur des bêtises techniques pour être défendu 😎

avatar hugome | 

C'est toi qui vient étaler des banalités techniques ("ouin, le jpeg c'est comprimé") pour justifier le point de vue indéfendable que la créativité de l'édition est liée au format sur lequel tu travailles. Et avant d'insulter tes interlocuteurs, apprends à lire, ça peut servir. Même dans un métier technique non créatif.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"indéfendable que la créativité de l'édition est liée au format sur lequel tu travailles"

???

Où diable aurais-je avancé ça ?

Déjà le concept de créativité et des plus flous et ridicules.

Par contre ce qui est clair c’est que nombre de processus se production sont itératifs et s’appuient sur le pentimento et dans ce cadre une source contenant le plus d’informations possibles est d’un grand apport.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"C'est toi qui vient étaler des banalités techniques"

Des banalités techniques effectivement mais qui te feraient du bien si tu voulais te les approprier tant tes propos montrent une vision absolument approximative des fondements techniques.

avatar hugome | 

😄😄😄🙃 Me voilà éduqué à savoir que le Jpg est un format de compression. Ce que ma fille fait depuis qu'elle a 12 ans. T'as pas peur du ridicule, toi.

Remets-toi un peu en cause, mec, je pourrais te faire un cours de plusieurs heures sur la chaine de traitement d'image photographique. J'ai 500 Mo de bibliographie sous le coude.

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"e pourrais te faire un cours de plusieurs heures sur la chaine de traitement d'image photographique"

Pouvoir faire un cours ne veut pas dire pouvoir faire un bon cours sans dire des conneries.

Encore un argument d’autorité foireux.

Tu veux que je te fasse la compilation des affirmations approximatives et/ou fausse que tu as produit sur ces échanges?

Tout ça pour nier que le champ des possibles offert par une source construite en détruisant des informations n’est pas équivalent à celui offert par une source possédant l’ensemble des informations 🤓

Le nombres de bêtises que peuvent énoncer certains professionnels de l’image avec des compréhensions bricolées ne reposant sur aucune connaissance technique étayées est hélas un classique.

Bref l’argument d’autorité du : je suis un pro est ridicule.

Seul compte ce que tu écris et tu écris beaucoup de bêtises 🤓😉

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"mec, je pourrais te faire un cours de plusieurs heures sur la chaine de traitement d'image photographique"

C’est aussi ridicule que si je t’écrivais que ma spécialité initiale est le traitement du signal :

- que je peux t’implementer de A à Z une chaîne de compression JPEG, algorithme rapide de DCT que je pourrais te faire en spli-radix pour rigoler.

- que je peux t’implementer une grande variété d’algorithmes de dematriçage

- que je peux t’implementer une grande varierai d’algorithme de réduction de bruit

...

Ce serait absolument ridicule, les argument d’autorité sont inutiles, seul compte nos propos et les tiens sont entachés de très nombreuses bêtises élémentaires. 🧐

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"on peut aller loin comme ça"

Si ce n’est que là n’est pas mon propos.

Mon propos est de rappeler que le travail post prise de vue fait partie du processus créatif de la photographie depuis quasiment son origine et que le RAW seul permet de maximiser le champ des possibles de ce travail de post-production de façon maximale.

Rien de plus rien de moins.

La masse conséquente d’informations perdues par re-quantification, dématriçage, compression physiologique dans un format de diffusion est perdue pour toujours et cette matière perdues limite le champ des possibles. 😎

avatar YetOneOtherGit | 

@hugome

"Enfin, je voudrais pas pinailler"

Et pourtant tu le fais et avec des visions approximatives 😉

avatar calotype | 

@macg , y’a un truc qui me chagrine, le premier exemple que vous donnez ( le sapin de noel), la légende est un non sens total avec ce que est expliqué et montré plus bas. J’ai d’abord pensé à une erreur d’inversion du gauche/droite de mais en fait non.
Le raw devrait permettre justement d’obtenir un meilleur résultat qu’avec le heic...

avatar cedo | 

Vraiment dégoûté aussi de pas l’avoir sur iPhone 11 même si applications tierces dispo mais quand mème...
Sur mon iPhone 11 Pro Max j’aurai voulu test...

Format DNG bonne nouvelle ça permettra un maximum de compatibilité avec Lightroom ou équivalent 😉

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