Les opérateurs russes envient peut-être leurs homologues français qui se plaignent de ne pouvoir répondre à la demande en iPhone. Là-bas la pénurie concerne les clients, avec des conséquences financières assez lourdes.

Seulement 250 000 unités auraient trouvé preneur depuis le lancement officiel il y a un an. À peine le double du décompte effectué en mai dernier (voir l'article L'iPhone ne décolle pas en Russie). En France (où l'appareil est arrivé un an plus tôt) on approche des 1,8 millions d'utilisateurs…
Le prix de vente en Russie serait par trop dissuasif, d'autant que le principe de la vente avec un forfait (et la subvention de l'appareil) n'est pas courante dans le pays.

L'iPhone y est donc vendu plein pot, entre 500 et 600 €. Résultat il peine à toucher un large public. Ceux qui avaient les moyens de s'équiper l'ont fait et tous n'ont pas attendu qu'il soit vendu de manière officielle. L'iPhone avait commencé à arriver par le marché gris, avec une estimation de 400 000 à 500 000 ventes par ce canal.

Les trois opérateurs MTS, Megafon et Vimpelkom s'étaient engagés auprès d'Apple à vendre 3,5 millions d'iPhone sur deux ans. Ils chercheraient aujourd'hui à renégocier leurs contrat. Ces opérateurs ont aussi confié la vente des iPhone à des détaillants. Lesquels aussi font face à des stocks d'invendus.

L'un d’eux, Euroset, a mené l'affaire en justice, préférant retourner ses iPhone à l'opérateur MTS plutôt que de lui payer les 8,5 millions de dollars prévus. Peine perdue, Euroset a été débouté de sa demande.

La douche écossaise n'est peut-être pas terminée pour ces opérateurs, car ils n'ont toujours pas commencé à vendre les nouveaux iPhone 3GS.

via Profy et CNews