MPIO continue de décliner sa gamme HD. Cette fois, le fabricant annonce le HD-200, un appareil veut se faire une place au soleil des baladeurs à disque dur. Le nouveau venu est compatible avec les Mac et les PC. Pas de jaloux. Il embarque un mini disque dur de 5 Go sur lequel on peut stocker du son, mais aussi des données diverses puisque le H2-200 se comporte justement comme un disque dur. Son écran rétroéclairé bleu semble être assez lisible. L'appareil fait aussi office de radio FM et il sait enregistrer le son (il embarque un micro) et encoder une source externe. Les formats sonores sont standards : MP3, WMA, ASF et OGG Vorbis (mais pas l'AAC d'Apple, ce qui obligera l'es clients de l'iTunes Music Store à certaines manipulations pour transférer la musique achetée). La connectique retenue est l'USB 2.0. Les transferts devraient donc être assez véloces. L'autonomie annoncée est de seize heures, le temps de recharge de trois heures. Une dernière information, le prix : 299 €. Le site français du fabricant n'est pas encore à jour.

Depuis qu'en avril 2003, Apple a lancé l'iTunes Music Store, le prix du morceau vendu s'est établi presque partout à 0,99 $. D'ailleurs, quand la Pomme a ouvert son service en Europe en juin dernier, presque contre toute attente, elle a choisi de vendre le morceau 0,99 €, façon de ne pas franchir ainsi un seuil psychologique. Pourtant, ce principe, qui semble s'ériger en règle pour tous les acteurs du secteur, ne va pas sans faire grincer des dents, comme le montre cet article du Journal du Net. Certains expliquent qu'avec la TVA à 19,6 %, les droits d'auteurs, la commission bancaire, il ne reste plus grand-chose. À partir de là, ils parlent même de vente à perte, "même quand, comme iTunes Europe, on crée son siège au Luxembourg pour ne payer que 3 % de TVA". Pour Apple, ce n'est pas vraiment un problème, enfin pas encore. La société américaine ne cache pas que l'iTunes Music Store est avant tout conçu pour accompagner les ventes d'iPod. Mais chez certains concurrents, on ne l'entend pas de la même oreille. La stratégie d'Apple n'est d'ailleurs pas nécessairement reprise exactement. Ainsi OD2, qui offre les solutions techniques et commerciales à d'autres sociétés (Microsoft s'appuie en Europe sur ce service), on propose certes des morceaux à 99 centimes, mais aussi à 1,29 ou 1,89 €. Évidemment, à ces prix-là, on n'est pas leader du marché.

Certains reprochent aux services tels l'iTunes d'Apple ou Fnac Music de dématérialiser encore un peu plus la musique. Ils regrettent notamment la disparition du petit livret qui accompagne le CD. U2 a peut-être trouvé un succédané. Saki nous signale en effet que le dernier album de U2, How to dismantle an atomic bomb, qu'il vient de télécharger depuis le service d'Apple, est livré avec un fichier PDF qui reprend en fait le livret. Bon, certains diront qu'il manque encore le boîtier, mais là, faut pas non plus exagérer.

D.J depuis 1992, D.J Zebra mixe et remixe du rock à la sauce électro, hip-hop et soul, mélange nouveautés et standards lors de sets festifs et éclectiques. Il anime cette année le Zebra Mix, tous les soirs de minuit à 0h15 sur OUI FM. Une de ses spécialités: les bootlegs. Quelques exemples de ces accouplements contre nature sont disponibles à cette adresse en téléchargement ou en écoute.

L'iPod est parfois fourni, cela dépend des modèles, avec une station d'accueil. Ça n'empêche pas d'autres fabricants de vouloir profiter du succès du baladeur pour tirer leur épingle du jeu. C'est ce que fait PodStyle avec tout une série de présentoirs en aluminium anodisé (c'est très, très tendance) qu'on peut obtenir en différents coloris et qui sertiront le petit appareil (iPod 3G et 45, iPod Photo ; iPod mini bientôt). La façade de l'appareil reste accessible sans problème tandis qu'on branchera le câble de synchronisation au dos. Le PodStyle est vendu 29 $.

Pour s’assurer de la «viabilité» d’un artiste en devenir, les maisons de disques pourraient dans un premier temps tester leur potentiel exclusivement sur Internet. Proposer l’œuvre d’un artiste seulement sur iTunes et Cie coûte nettement moins cher que la production et distribution de CD audio et permet d’éviter les risques d’invendus. Clubic nous apprend que Universal Music a déjà fait le test avec plusieurs groupes méconnus, dont «The Shazam». Ce groupe pourrait, si les ventes de ses morceaux sont à la hauteur, par la suite décrocher un véritable contrat avec la maison de disque et voir son CD arriver sur les étalages des disquaires.

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