La nouvelle boutique alternative Aptoide d'ores et déjà ouverte sur iOS 🆕

Félix Cattafesta |

La boutique Aptoide pour iOS va faire ses débuts cette semaine. Ses créateurs ont officialisé la nouvelle dans un communiqué de presse où ils expliquent que le lancement se fera graduellement à partir de jeudi. L’accès sera dans un premier temps réservé aux utilisateurs disposant d’une invitation. L’entreprise affiche déjà d’une liste d’attente de 20 000 personnes, et enverra ensuite entre 500 et 1 000 invitations par jour. Les curieux peuvent laisser leur mail sur cette page pour être prévenu au plus vite.

Aptoide est une boutique alternative très connue sur Android, où elle affirme compter plus de 300 millions d’utilisateurs tout en hébergeant 1 million d’apps. Si elle y dispose de déclinaisons dédiées à la VR ou pour TV connectée, la version iOS est ici présentée comme une « boutique de jeux ». Le CEO de l’entreprise a confirmé à The Verge que sa portée pourrait être étendue à d’autres contenus et services à l’avenir.

Sept jeux seront présents sur la boutique au démarrage. On y trouvera des titres basiques comme un solitaire, un jeu de Mahjong ou encore un programme pour « calculer son QI ». Rien de bien alléchant, mais le catalogue devrait s’agrandir assez vite : Aptoide affirme avoir « une centaine de développeurs intéressés », tandis qu’une trentaine de projets seraient en cours d’intégration. Le site de la boutique promet « de nouvelles applications et de nouveaux jeux chaque jour ».

Contrairement à AltStore, la boutique pourra être téléchargée gratuitement. Les équipes vont absorber la Core Technology Fee d’Apple en prélevant une taxe aux développeurs sur les achats in-app. Ce type de jeux va donc être « favorisés » par Aptoide. La boutique sera la première à proposer une solution d’achat in-app alternative aux outils d’Apple, bien qu’elle ait évidemment reçu l’adoubement de Cupertino.

Mise à jour à 21 h 15 — Démarrage anticipé pour Aptoide, qui peut d'ores et déjà être installée sur un iPhone en Europe. Pas la peine de vous précipiter dessus pour autant, le catalogue de jeux est extrêmement maigre et, en plus d'être insipides, ces titres sont bourrés de pubs et de trackers.

Il faut également s'attendre à des achats in-app à tout va, Aptoide ayant conçu son propre système d'achats intégrés, un système qui octroie un bonus de 10 % en AppCoins (la monnaie de la boutique) à chaque dépense. On se demande qui va s'infliger une telle boutique.

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Test de la station de charge 3-en-1 d’Amegat : pratique, mais en avez-vous vraiment besoin ?

Pierre Dandumont |

Apparue récemment dans nos contrées, la marque Amegat propose de nombreux accessoires qui semblent bien finis et qui sont commercialisés à un prix intéressant. Notre test porte sur un nouveau produit, une station de charge 3-en-1 vendue à un tarif séduisant (100 €) et destinée à alimenter un iPhone, des AirPods et une Apple Watch.

iPhone 15, Apple Watch et AirPods 3 sur la station Amegat. Image iGeneration.

Comme nous l'avons déjà expliqué, Amegat est essentiellement une sorte de clone d'Aukey. Il y a quelques années maintenant, la marque Aukey a été bannie d'Amazon parce qu'elle était soupçonnée de manipuler les notes de ses produits. Pourquoi en parler ici ? Car la station C3110 d'Amegat, parfois nommée Omnia-Blitz, est un clone direct de celle d'Aukey… et est en vente sur Amazon.

De nouveaux chargeurs Qi2 chez Amegat, visiblement Aukey avec une moustache

De nouveaux chargeurs Qi2 chez Amegat, visiblement Aukey avec une moustache

Pour 100 €, on a un produit complet sur le papier. La station de charge intègre un palet Qi2 pour un iPhone compatible MagSafe (dès l'iPhone 12), une zone de charge par induction pour des AirPods (et d'autres produits, nous allons le voir) et un emplacement dédié à une Apple Watch. De plus, elle est livrée avec un câble USB-C de 1,5 mètre d'assez mauvaise qualité et avec un chargeur USB-C de 30 W.

Un produit bien fini

Commençons par l'aspect physique. La station est en métal, avec un poids qui donne confiance (321 grammes). La base a des patins antidérapants et la prise USB-C à l'arrière est discrète. Le palet de charge principal est un modèle Qi2 placé sur une charnière, dont l'aimant est efficace. Vous pourrez disposer un iPhone en paysage pour profiter du mode « En veille » d'iOS 17 sans soucis, et il est possible de l'incliner vers le haut de quelques degrés.

Orange Téléphone raccroche en attendant Orange Cybersecure

Florian Innocente |

Les utilisateurs de l'app Orange Téléphone reçoivent une notification les prévenant que celle-ci n'effectuera bientôt plus de blocage des appels indésirables. C'est toute la raison d'être de ce logiciel qui fonctionne avec n'importe quel opérateur actif sur l'iPhone et utilise une fonction spécifique d'iOS. Ce filtre avait été intégré en novembre dernier aux deux apps Sosh et Orange et moi.

À l'époque, Orange nous avait indiqué qu'il s'agissait d'élargir l'audience de ce bloqueur de numéro et qu'Orange Téléphone restait d'actualité. Tellement, qu'en mars dernier, sa base a été gonflée de 6 millions de numéros supplémentaires provenant de services commerciaux.

Cette notification de fin de service ne renvoie vers aucune page d'information pour le moment. Cette communication lacunaire est toutefois à rapprocher d'une autre annonce faite aujourd'hui pour le lancement « d'Orange Cybersecure ».

Il s'agit de proposer à tout le monde une « protection contre les fraudes sur Internet et par téléphone », promet Orange. Il y a un volet gratuit et universel — comme l'est Orange Téléphone — et payant pour les seuls abonnés de l'opérateur.

Sur le portail de ce service qui entrera en fonction le 6 juin, « Toute personne, quel que soit son opérateur, pourra vérifier, gratuitement, par un simple copier/coller, la légitimité d’un site, d’un lien, d’un email ou d’un SMS qui lui semble suspect », explique le communiqué. Il ajoute : « Si le lien est déjà connu la réponse est instantanée. S’il est inconnu, les experts d’Orange Cyberdefense vérifieront rapidement la fiabilité et ajouteront le résultat à sa base de données pour l’enrichir en continu. » Orange mentionne le recours à une IA apprenante qui affinera la base de données de ces contenus à bloquer.

Ça, c'est pour la partie gratuite ouverte à tout le monde. Il y a l'offre payante réservée aux clients Orange et Sosh, vendue 7 € par mois sans engagement. Elle comprendra la sécurisation de 10 appareils (PC, Mac, iPhone, Android, tablette) pour contrer « Les messages malveillants comme les arnaques sur internet, virus, sites frauduleux, usurpation d’identité, etc ». Le blocage de numéros fixes et mobile est également de la partie, en plus d'une assistance technique de personnes d'Orange.

L'opérateur donnera plus de détails sur l'articulation de ces offres. Mais il semble que le service de l'app tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec l'intégration à iOS pour bloquer immédiatement un numéro appelant, sera réservé à la formule payante. L'offre gratuite fournira toujours, à tout le monde, des renseignements utiles et plus variés puisqu'ils ne seront plus limités aux numéros. Mais au prix d'une manipulation un peu plus fastidieuse.

Mise à jour le 5 mai

Orange Téléphone va continuer de détecter gratuitement les appels indésirables

Orange Téléphone va continuer de détecter gratuitement les appels indésirables

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De Liam à Daisy, ces robots d'Apple qui démontent les vieux iPhone

Florian Innocente |

Apple a fait visiter à TechCrunch son installation texane de démontage d'iPhone en vue du recylage de leurs pièces. Une initiative démarrée en 2016 avec un système robotique conçu sur mesure, baptisé Liam. Apple a très peu d'installations à travers le monde comme celle d'Austin, c'est aussi à cet endroit que sont assemblés les Mac Pro depuis 2013.

Images Brian Heater/TechCrunch.

La première version du robot d'Apple en 2013, baptisée Liam, tenait du programme pilote plutôt que d'un outil industriel capable de dépecer des iPhone dans de grands volumes. Cela s'est amélioré depuis mais le ratio entre les iPhone disponibles pour recyclage et ceux traités par ces installations reste en faveur des premiers.

Apple a fait détruire des iPhone fonctionnels au lieu de les reconditionner

Apple a fait détruire des iPhone fonctionnels au lieu de les reconditionner

La première génération de Liam travaillait sur des iPhone 5s qu'il mettait 12 minutes à dépiauter. Au-delà de 10 minutes, cette opération n'était pas jugée assez efficace. Aux Etats-Unis seulement, rappelle TechCrunch, 133 millions de téléphones ont été jetés l'an dernier, dont 11% ont été recyclés.

En janvier 2015, Liam 2.0 est entré en piste avec une cadence d'un iPhone toutes les 11 secondes. Mais il n'était capable de séparer que les pièces d'un iPhone 6. Son volume de traitement s'élevait à 1,2 million d'iPhone par an.

Cette génération du robot fut mise en pause en mai 2016 et six mois plus tard remplacée par une troisième surnommée Daisy. Le temps d'opération est remonté à 18 secondes mais l'installation est beaucoup moins imposante. Liam consistait en 29 robots répartis sur 30 mètres, là où Daisy tourne autour de 4 grosses stations. Au lieu de ne gérer qu'un type d'iPhone, Daisy peut démonter 29 références (et 18 il y a un an et demi).

Plutôt que de démonter et dévisser les composants comme le faisaient les premiers robots, les actuels emploient la manière forte et les expulsent en cognant sur les téléphones. Il en résulte une cadence plus importante. Dans la seconde station, par exemple, la température est abaissée à -80° afin de forcer le décollement de l'adhésif qui retient la batterie. Un coup sec et la batterie tombe puis file dans un sachet.

Cette séance de boxe pour forcer la séparation se poursuit dans le quatrième ilot puis les composants sont ventilés vers leurs rangements respectifs avant d'être expédiés chez un tiers.

Apple n'a déployé que deux installations comme Daisy, l'autre est depuis toujours à Breda aux Pays-Bas où Apple a commencé à opérer avec les iPhone récupérés par les opérateurs. En Chine, près de ses usines, Apple a deux autres systèmes, Taz et Dave, mais ils sont spécialisés dans l'extraction des Taptic Engine et des composants audio. Le reste du monde n'a aucun de ces robots. Apple semble toutefois décidée à rendre Daisy obsolète afin de la remplacer par une version plus évoluée.

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iPad Air M2 : Apple avait oublié de dire que le GPU avait un cœur de moins et s'explique sans s'excuser 🆕

Pierre Dandumont |

Mise à jour du 4 juin 2024 : Apple a corrigé la version française de son site pour bien indiquer que l'iPad Air M2 était équipé d'une puce M2 dotée de neuf cœurs GPU au lieu de dix. Dans une réponse assez courte à nos confrères de 9to5Mac, la société indique seulement que les pages de spécifications ont été mises à jour et que les performances annoncées pour l'iPad Air M2 étaient correctes et basées sur des essais avec un GPU à neuf cœurs. Le procédé reste un peu cavalier : même si ce qu'Apple annonçait est vrai, l'iPad Air M2 est environ 10 % moins rapide qu'un iPad Pro M2 dans les mêmes conditions, alors que les spécifications laissaient entendre qu'ils employaient la même puce.

Version originale : Lors de notre test de l'iPad Air M2, nous avions noté une petite bizarrerie : dans les tests liés au GPU, l'iPad Air M2 offrait des résultats plus faibles que l'iPad Pro M2, avec une différence de l'ordre de 10 %. Un point étonnant, étant donné que selon le site français d'Apple (et les fiches techniques du lancement), les deux appareils possèdent des puces identiques.

L'iPad Air M2 a un (gros) air d'iPad Pro. Image iGeneration.
Test de l

Test de l'iPad Air M2 13" : il a tout d'un Pro… d’il y a un an

Mais comme le notent nos confrères de 9to5Mac, il y a une raison très simple : Apple avait « oublié » d'indiquer que la puce M2 de l'iPad Air n'avait que 9 cœurs GPU, contre 10 dans la version de l'iPad Pro. Une correction a été effectuée en douce sur la page américaine de l'iPad, mais qui n'a pas encore été propagée dans les autres pays.

Le passage de 10 à 9 cœurs explique donc très bien les différences notées dans notre test, ce qui ne change pas notre avis étant donné que nous avions remarqué cette différence. Reste à comprendre pourquoi Apple a omis d'indiquer cette petite différence technique dans sa communication…

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Netflix reste sur Canal+ pour les prochaines années

Florian Innocente |

Canal+ et Netflix transforment l'essai. Les deux groupes vont reconduire l'accord de diffusion en vigueur depuis 2019. Les conditions financières ne sont pas données, mais chaque protagoniste semble y avoir trouvé son compte.

En ouvrant la porte à Netflix il y a quatre ans pour l'ajouter à son bouquet — alors qu'il pouvait être considéré comme un concurrent — Canal+ a lancé une stratégie d'agrégation qu'il a affermie depuis. Au fur et à mesure qu'ils s'installaient en France, les autres services de streaming, comme Disney+, Apple TV+…, sont également montés à bord. Exception notable : Prime Video qui joue en solo.

Canal+ est devenu un hub à contenus et services qui peut simplifier l'abonnement à des services toujours plus nombreux (il va accueillir Max de Warner Bros Discovery à son lancement le 11 juin) et réduire la facture. Dans Le Figaro, Laurent Uguen, directeur général du développement commercial du service américain, précise que l'offre standard de Netflix avec les coupures pub va être ajoutée à l'offre de Canal.

Quant à la filiale de Vivendi, elle a mesuré un afflux de plus jeunes clients attirés par Netflix. 500 000 abonnés de moins de 26 ans ont été attirés par l'offre sans engagement Rat+ qui visait cette tranche d'âge. Le producteur d'une série américaine à succès le disait autrement dans le New York Times en comparant Netflix aux chaînes historiques : « L'un des trucs cool est que l'âge moyen sur Netflix est de 30 ans. Sur CBS, c'est 65 ans jusqu'aux cadavres". Sa série (Young Sheldon) avait reçu un très gros appel d'air en termes d'audience et de popularité en étant rediffusée sur la plateforme de streaming.

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Un code QR pour se connecter facilement à un réseau Wi-Fi

Pierre Dandumont |

Si vous avez la flemme de changer le mot de passe du réseau Wi-Fi généré par la box de votre opérateur (ou si vous ne saviez pas qu'il était possible de le faire), il existe une solution plus simple que de retourner la box ou de tenter de dicter le mot de passe à vos invités : un code QR.

Le site génère un QR code de connexion.

Le site wificard.io, repéré par Korben, permet en effet de générer un code QR qu'il suffira d'imprimer (ou d'afficher sur un écran une fois sauvegardé en PDF) pour permettre à un iPhone ou un smartphone Android de se connecter facilement. Cette fonction n'est pas nouvelle, elle existe depuis iOS 11 et l'intégration des codes QR dans l'appareil photo des appareils Apple, mais elle est très pratique. Elle a d'ailleurs été choisie par les opérateurs : les box modernes affichent parfois un code QR de ce type.

iOS propose de se connecter quand il détecte un code QR bien configuré.

Le site indique que le code QR est généré en local et que les données ne sont pas envoyées sur un serveur (code source à l'appui), et il propose quelques options pour bien configurer le code QR, si vous avez un nom de réseau (le SSID) masqué ou si vous utilisez autre chose que le WPA pour protéger votre réseau.

Rappelons tout de même qu'iOS est capable de partager directement le code Wi-Fi à des appareils proches automatiquement, ce qui est une solution probablement plus simple si vos invités possèdent des appareils Apple.

iOS 11 partage les mots de passe Wi-Fi en un clin d

iOS 11 partage les mots de passe Wi-Fi en un clin d'œil

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