Android : 20 à 30 téléphones Motorola, 1 million de Nexus One en 2010

Anthony Nelzin-Santos |

Motorola, à qui l'on doit notamment le Droid, pourrait lancer 20 à 30 téléphones sous Android dans le courant de l'année 2010 à travers le monde, d'après les déclarations de Spiro Nikolakopoulos, vice-président des activités du fabricant en Asie.
Dans les faits, le vrai chiffre devrait plutôt autour de 10, certains de ces téléphones n'étant en fait que des déclinaisons locales d'un même modèle de base : le Milestone est ainsi la version internationale du Droid, tandis que le Motoroi, d'abord destiné à la Chine, comme la plupart de ses 30 modèles, devrait être décliné dans d'autres pays. Avec le Shadow, le Devour, le Backflip (photo ci-dessous) et le Ruth, Motorola proposera une variété de modèles et de formes, pour la plupart avec la surcouche graphique Blur.
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Alors que le Droid a permis à Motorola de revenir d'entre les morts, Google pourrait ne pas vendre tant de Nexus One que cela. Cela Mark Mahaney de Citigroup, la firme de Mountain View devrait écouler au pire 1 million, au mieux 3 millions de Nexus en 2010. La faute au modèle de vente choisi par Google, qui le prive d'une exposition en boutique. Le choix de T-Mobile, le quatrième opérateur américain, limite aussi les choses, même si Verizon devrait bientôt proposer le Nexus One.
Ce qui ne sera pas un mal pour élargir son audience potentielle, car pour le moment, celui-ci se vend à 530 $ débloqué. Malgré ce tarif, Google ferait de faibles marges sur son téléphone, et l'impact de ses ventes devraient être mineur sur le chiffre d'affaires du géant de l'Internet : le téléphone fabriqué par HTC devrait générer entre 500 millions et 1,6 milliard de dollars de chiffre d'affaires. Mais ce n'est peut-être pas le plus important pour Google, qui est avant le tout le fournisseur d'un OS qui mène vers son moteur et ses publicités pour mobiles.

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Autour de la tablette : un nom, un réseau mobile, et un écran

Anthony Nelzin-Santos |

Apple semble décidément tenir à la marque iPad, qui tient la corde pour être le nom de la tablette. Déjà déposée dans de nombreux pays par Apple ou des sociétés-écran, elle ne l'est pas aux Etats-Unis, où c'est Fujitsu qui en est le propriétaire depuis 2003 (lire : Apple dépose la marque iPad pour sa tablette ?).

Cependant, l'office américain des brevets (USPTO) a déclaré cette marque en abandon depuis avril 2009, comme il le fait avec toutes les marques qui ne sont pas utilisées pendant un certain temps. Fujitsu a attendu jusqu'en juin pour se manifester, requête qui a été rendue publique pour opposition éventuelle le 1er septembre 2009. Les avocats d'Apple auraient par trois fois demandé à l'USPTO un allongement de la période de contestation (la dernière demande un délai jusqu'au 28 février 2010), le temps de préparer un dossier à l'encontre de Fujitsu, pour récupérer la marque iPad.

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Il est possible que cela ne soit que pour protéger "iPod" dont "iPad" est proche, mais iPad reste un bon candidat pour le nom final de la tablette.

Une tablette dont on ne sait toujours pas si elle aura ou pas un logement SIM, mais les rumeurs se focalisent de plus en plus sur des accords potentiels entre Apple et des opérateurs. Si on a beaucoup entendu parler de Verizon aux Etats-Unis, mais c'est AT&T qui a fait le plus de bruit ces dernières heures. Le premier opérateur américain se serait assuré auprès de ses managers régionaux que son réseau est suffisamment solide, alors que l'iPhone l'a déjà bien entamé et a obligé à l'améliorer, en vue de la sortie d'un produit qui aurait besoin du réseau « de manière intensive ». La tablette Apple ?

Enfin, de nouvelles photos de ce qui se veut être la partie supérieure de la tablette Apple a fait surface, cette fois posée sur un MacBook Pro afin de pouvoir comparer ses proportions et sa taille — oui, cela fait bien 10 pouces.

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Seul souci, comme de par hasard, la photo est non seulement floue, mais excessivement bruitée. Il sera donc bien difficile de confirmer sa véracité.

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L'iPhone CDMA, "one more thing" du 27 janvier ?

Anthony Nelzin-Santos |

Les rumeurs et autres bruits de couloir s'accordent pour dire que le keynote du 27 janvier sera l'occasion pour Apple de présenter iPhone OS 4, mais pas de nouveau modèle d'iPhone. De l'iPhone, pourtant, on pourrait en parler : la firme de Cupertino pourrait profiter de cet événement pour doter son iPhone 3GS d'une puce CDMA, ce qui lui permettrait d'être disponible chez le grand concurrent d'AT&T aux Etats-Unis, Verizon.

Pour simplifier, deux grandes normes de réseaux de troisième génération s'affrontent dans le monde. La première est bien connue en France : il s'agit de l'UMTS, dont la dernière déclinaison est le HSDPA, dont la dénomination commerciale est 3,5G ou 3G+. Elle est souvent associé au GSM, car elle est en proche, mais elle en est techniquement différente, ce qui a obligé les opérateurs à déployer de nouveaux relais, ce qui n'avait pas été le cas pour l'EDGE, directement dérivé du GSM.

Aux Etats-Unis, l'UMTS est le standard utilisé par AT&T. L'autre norme est le CDMA2000, souvent appelé CDMA. L'Ev-Do de Sprint ou la 3G actuelle et la future 4G LTE de Verizon sont des déclinaisons du CDMA. L'un et l'autre sont incompatibles, ce qui fait que l'iPhone actuel, équipé d'une puce UMTS, ne peut fonctionner sur le réseau de Verizon.

Selon Peter Misek, un analyste de Canaccord Adams, Apple pourrait donc profiter de l'événement du 27 pour présenter un iPhone capable de se connecter sur les réseaux GSM/UMTS et les réseaux CDMA, s'ouvrant ainsi les portes de Verizon, alors que les rumeurs attendent plutôt un modèle distinct pour le deuxième opérateur américain. Il ajoute que ses sources asiatiques lui ont indiqué que la production de masse d'un nouvel iPhone commencerait en mars pour un lancement au deuxième trimestre, et qu'Apple lancera trois modèles d'iPhone cette année, dont un plus petit à 99 $.
Via AppleInsider

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Amazon plus partageuse sur son Kindle

Anthony Nelzin-Santos |

Il n'est pas sûr qu'Amazon soit la société qui craigne le plus la sortie de la tablette Apple : après tout, une tablette avec un grand écran sous iPhone OS ferait une liseuse parfaite où l'application Kindle aurait sa place, et Amazon est avant tout un fournisseur de contenu. Mais si Apple se décide justement à lancer un écosystème tablette-liseuse / section livres sur l'iTunes Store, et on ne voit pas pourquoi elle ne ferait pas, la société de Jeff Bezos aurait certainement du mouron à se faire.
C'est peut-être cela qui pousse aujourd'hui Amazon à modifier substantiellement les contrats avec les éditeurs, de manière à proposer des livres électroniques moins chers pour les utilisateurs, mais plus rémunérateurs pour les fournisseurs.
Alors qu'elle ne reversait jusque-là que 30 % du prix des livres, à partir du 30 juin, elle en reversera 70 %, comme Apple le fait actuellement avec les applications. Cela ne va pas sans conditions : les livres devront être proposés entre 2,99 $ et 9,99 $, ce qui est raisonnable, et ce tarif doit être au moins 20 % inférieur de celui de l'édition papier. Les ouvrages seront proposés dans tous les pays où l'éditeur a des droits, et pourra être décliné dans une version audio.

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La date de ce changement, le 30 juin, est intéressante, alors qu'on attend justement la mise sur le marché de la tablette à cette période. Cette décision semble faire voler en éclat la validité de l'avis de certains qui se disaient qu'après un partenariat avec Audible (filiale d'Amazon) sur les livres audio, Apple pourrait s'unir avec Amazon sur le marché du livre électronique. Visiblement assurée par le succès de l'App Store, la firme de Cupertino semble vouloir aller seule à la bataille, et Amazon ne compte visiblement pas se laisser faire…

 

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2010 : des tablettes par millions ?

Anthony Nelzin-Santos |

2010 devrait être l'année des tablettes : le cabinet d'analyse Deloitte pense qu'il s'en vendra par dizaines de millions cette année, à la faveur de la sortie attendue de la tablette d'Apple, et de modèles équivalents chez les grands fabricants de PC, comme HP et sa "slate". L'auteur de ce rapport, qui appelle tablette tout appareil capable de se connecter à Internet qui soit plus grand qu'un smartphone mais plus petit qu'un netbook, pense que ce marché pourrait dépasser celui des GPS dès cette année, avec pour 1 milliard de dollars de ventes.

Il justifie sa prédiction en mettant en avant le côté "hype" des tablettes, qui remplissent les besoins d'un marché de niche, les demandes d'un produit intermédiaire entre téléphone et ordinateur portable existant depuis longtemps. Et si 2010 sera l'année de la tablette, c'est avant tout parce que les technologies sont désormais au point pour résoudre les principaux problèmes qui ont fait que les précédentes tentatives sur ce marché, notamment celle de Microsoft avec ses tablet PC, ont échouées. Ainsi, les technologies sans fil sont stables et rapides, des plateformes performantes mais peu gourmandes en énergie sont disponibles, et les nouvelles batteries permettent une autonomie correcte. Aux dernières nouvelles, c'est d'ailleurs précisément sur l'autonomie de sa tablette qu'Apple travaillerait, ce qui expliquerait qu'elle pourrait n'être disponible qu'à l'été.

Les produits désignés par le nom de tablette auront néanmoins des profils différents : si l'ardoise de HP sera dans la droite ligne des Tablet PC et embarquera Windows 7, il semble qu'Apple prenne le chemin inverse, et que l'iSlate/iPad tienne moins du petit Mac portable que du gros iPhone. Reste à voir quelle option sera la bonne.

Via Electronista

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Pourquoi la VoIP n'est toujours pas activée sur l'iPhone aux États-Unis

Christophe Laporte |

Alors qu'Apple s'est engagé à permettre la VoIP sur l'iPhone aux États-Unis (puisque AT&T l'autorise) en octobre, elle n'a toujours pas rendu la chose possible. Outre-Atlantique, on commence à piaffer d'impatience et on se demande pourquoi la société californienne n'est pas encore passée à l'action.

Om Malik a un début d'explication : la qualité ne serait tout simplement pas au rendez-vous. Dans l'état des choses, la VoIP ne serait pas exploitable sur le réseau de l'opérateur qui doit continuer à améliorer ses infrastructures si elle veut rendre cela possible.

Selon Pat Phelan de Cubic Telecom, le temps de latence offert par la 3G serait notamment trop important pour permettre des conversations de bonne qualité. D'autre part, les débits 3G ne seraient pas toujours suffisants.

Tout le monde n'est cependant pas d'accord avec cette thèse. Skype a récemment fait savoir qu'il lui fallait une bande passante allant de 6 à 40 kbps pour véhiculer une communication dans de bonnes conditions. Reste la question de la latence…

Par rapport à tout cela, nous avons notre petite idée sur la question. Connaissant Apple, on peut imaginer qu'elle attende la sortie d'iPhone OS 4.0 pour proposer cette fonctionnalité. Ne serait-ce que pour contrôler la chose et permettre la VoIP seulement chez les opérateurs qui l'autorisent.

D'autre part, la VoIP sur l'iPhone serait dans l'état actuel des choses assez limité, du fait de l'absence de "multitaches". Avec un iPhone OS 4.0 qui offrirait la possibilité aux applications de tourner en tâche de fond, ce genre de solutions serait encore plus intéressant.

Sur le même sujet :
- VoIP : Apple se félicite de la décision d'AT&T
- VoIP : AT&T fait le grand saut

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CoPilot Live Directions : une solution de navigation quasi-gratuite pour iPhone

Christophe Laporte |

L'arrivée de Google sur le marché des solutions de navigation commence à faire réagir la concurrence. ALK Technologies Inc. propose - aux États-Unis et au Canada seulement pour le moment - une édition gratuite de CoPilot Live.

Concrètement, l'éditeur propose de tester gratuitement sa solution pendant 30 jours. Ensuite, vous avez la possibilité de migrer vers la version premium soit pour une durée d'un mois (moyennant 2,99 $) soit pour un an (19,99 $). Toutefois, si vous ne désirez pas l'acheter au bout de cette période, vous pouvez continuer à utiliser CoPilot Live Directions, mais seulement avec les fonctions de base activées.

Par rapport aux autres logiciels concurrents, CoPilot Live Directions intègre également une fonction bien pratique : la possibilité de télécharger uniquement les cartes dont vous avez besoin. Libre à vous ensuite d'en récupérer d'autres à tout moment (et sans surcoût) dès que vous avez une connexion Wi-Fi…

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