Ouvrir le menu principal

iGeneration

Recherche

Aperçu de Brothers in Arms 3 : Sons of War

Sylvain Trinel

jeudi 18 décembre 2014 à 17:15 • 8

App Store

Après plus de deux ans de gestation, la franchise Brothers in Arms revient avec un épisode inédit baptisé Sons of War. Toujours signé Gameloft, cette nouvelle aventure s’inscrit dans la droite lignée des jeux free-to-play de l’éditeur français, sans pour autant n’être qu’un nid à achats in-app.

Cliquer pour agrandir

Se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, Brothers in Arms 3 : Sons of War est un jeu de tir à la troisième personne. Contrairement à ce qu’il était au moment de son annonce en juin 2013, le développement chaotique du titre a eu raison de l'aspect *rail-shooter*, mais son passé ressurgie dans tous les cas à chaque moment du jeu. Déjà parce que l’on doit se contenter de ne suivre qu’un seul chemin bête et méchant, et surtout parce qu’il faut se coltiner une I.A. (amie comme ennemie) bête comme ses pieds. Quand elle ne se met pas devant vous, attendant patiemment de se faire tuer, c’est l’un de vos coéquipiers qui va vous empêcher d’avancer.

Il faut également faire avec les bugs encore présent, sans doute à cause d’une sortie un poil précipitée : il n’est pas rare de passer à travers les décors et de se retrouver face aux ennemis alors que l’on était caché derrière quelque chose un instant auparavant.

Cliquer pour agrandir

Côté gameplay, Brothers in Arms 3 : Sons of War s’avère tout de même relativement convaincant. Un joystick virtuel permet de déplacer le personnage, le pouce droit la caméra, ainsi que le viseur qui se place automatiquement sur les parties sensibles d’un adversaire, et des boutons d’actions à droite de l’écran permettent d’envoyer des grenades et d’interagir avec les actions des personnages secondaires (comme pour envoyer une attaque aérienne). Grâce à l’aide à la visée sensible, on a moins de problèmes pour tirer au bon endroit, contrairement à Modern Combat 5: Blackout (mais il s’agit ici d’un FPS).

Ne vous attendez pas non plus à un scénario de dingue, on avance en terrain très conquis, avec des dialogues sans intérêt et une émotion aussi présente que le charisme chez un poulpe. C’est un peu dommage, car le charme de la franchise Brothers in Arms, qui a fait ses débuts sur consoles et PC, était justement de nous faire vivre la guerre avec du sentiment, du vrai. Celui qui nous fait avoir une larmichette à l’oeil.

Cliquer pour agrandir

Mais Brothers in Arms 3 : Sons of War est aussi, et surtout, un jeu free-to-play. Il comporte pour cela deux types de monnaies : des médailles de guerre et des tags d’identités militaires. La première ne peut s’avoir que par le biais d’achats in-app, et la seconde en gagnant des missions et de l’expérience, tout en trouvant les coffres laissés ici et là dans les niveaux. Durant la première partie du jeu, nous n’avons pas eu besoin de dépenser de l’argent réel, mais il y a quand même des temps d’attente. Pour améliorer une arme ou un de vos compagnons (qui restera idiot, quoi qu’il arrive), il faut attendre, et plus l’amélioration est importante, plus il faut prendre son mal en patience.

Cela étant, le jeu de Gameloft se destine avant tout aux joueurs très occasionnels : les missions sont très courte (comptez moins de 10 minutes), et la difficulté n’est pas affreusement abusive, mais pour jouer, il faut de l’énergie, et à chaque début de partie, vous en consommez un ou deux morceaux. Même chose quand il s’agit de revenir à la vie en pleine mission, à moins que vous souhaitiez réapparaitre à l’endroit exact de votre mort : il vous en coûtera des médailles. Les tarifs pour accélérer votre jeu (ou l’optimiser comme certains aiment le penser) sont prohibitifs : dès le niveau 3 d’une amélioration, il faut dépenser 49 médailles ou alors 980 tags et attendre près de 30 minutes. Et si vous ne voulez pas améliorer une arme, on vous y oblige quand même, car certaines missions nécessitent un niveau minimum.

Cliquer pour agrandir

Brothers in Arms 3 : Sons of War est donc très loin de l’idée d’origine de la saga créée par Gearbox Software (qui n’a rien à voir avec ce « spin-off »), mais si vous êtes très patient, il peut être un divertissement passager, tout en se révélant être une expérience visuelle intéressante, bien qu’encore un peu chiche en effets spéciaux.

Soutenez MacGeneration sur Tipeee

MacGeneration a besoin de vous

Vous pouvez nous aider en vous abonnant ou en nous laissant un pourboire

Soutenez MacGeneration sur Tipeee

Astuce : comment attribuer le mode vocal de ChatGPT au bouton Action de votre iPhone ?

13:06

• 1


Face visible ou écran caché : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?

11:20

• 32


Réveil sur iPhone : Radio France exploite les nouvelles alarmes d’iOS 26

10:36

• 11


Free Mobile permet de changer de numéro en quelques clics sans nouvelle SIM

10:14

• 16


Cyberattaque : les services de La Poste sont toujours dans les choux, des pirates russes revendiquent l'attaque 🆕

09:45

• 126


L'Apple Store vu de l’intérieur : croquer la pomme

23/12/2025 à 21:55

• 24


iPhone Fold : Apple testerait différents verres ultra-fins pour gommer la pliure

23/12/2025 à 21:35

• 27


iPhone 14 à 345 € (code XMAS15) : prix canon et garantie 30 mois

23/12/2025 à 21:22

• 0


Le code unique pour les envois AirDrop : comment compliquer les choses pour une tâche simple

23/12/2025 à 18:02

• 27


iOS 26 : Apple transforme vos photos en scènes spatiales 3D et ouvre la technologie associée

23/12/2025 à 16:53

• 33


Le Mota, un support de bureau DockKit pour seulement 20 €

23/12/2025 à 16:10

• 1


Selfix, la protection qui intègre un écran pour améliorer vos selfies et un lecteur de microSD

23/12/2025 à 14:40

• 8


Galaxy Z Fold : Samsung étudierait un second modèle au format proche de celui de l’iPhone Fold

23/12/2025 à 12:36

• 28


Apple dépend de plus en plus de Samsung pour la mémoire vive des iPhone

23/12/2025 à 11:05

• 10


Après Spotify et Apple Music, ChatGPT aussi lance son bilan de fin d’année

23/12/2025 à 10:50

• 16


7 bonnes raisons de s’offrir un VPN 📍

23/12/2025 à 10:17

• 0