Epic contre Apple : la juge non plus ne comprend rien aux règles de l'App Store pour le jeu en streaming

Mickaël Bazoge |

Yvonne Gonzalez Rogers, la juge qui préside aux débats entre Apple et Epic Games pendant le procès opposant les deux entreprises, est un peu comme nous tous : elle ne comprend pas les règles édictées par la Pomme pour les apps de jeux en streaming. Après avoir freiné des quatre fers sur la question, Apple a fini par autoriser ces services mais au prix de conditions si drastiques que Microsoft, Google, Nvidia et les autres ont préféré passer par Safari et une web app (lire à ce propos notre aperçu du Xbox Game Cloud).

L'installation de la web app du Xbox Cloud Gaming.

Une de ces règles est qu'Apple doit examiner chacun des jeux proposés dans les catalogues de ces services, des jeux qui doivent donc être soumis sous la forme d'une app autonome. Quitte à ce qu'elle ne soit qu'une coquille vide permettant de lancer le titre depuis le nuage (lire : Apple autorise les services de jeux vidéo en streaming, à ses conditions).

Durant l'audition de Lori Wright, vice-présidente de Microsoft en charge du développement de l'activité Xbox, la juge a exprimé une certaine confusion. Pourquoi Apple requiert-elle que chaque jeu soit proposé sous la forme d'une app, alors que « je peux utiliser Netflix dans une app native et je peux y voir beaucoup de films et de séries TV différentes [dans la même app, NDR] » ? La représentante de Microsoft a confirmé vouloir utiliser le « modèle Netflix » pour son service de jeux en streaming.

Pourtant, tout au long du développement de l'app iOS pour xCloud (l'ancien nom du Xbox Cloud Gaming), qui n'est finalement jamais sortie, Apple avait indiqué que le modèle à suivre était celui de Netflix ou d'Audible. « Ce qui aurait été très bien pour nous, mais nous avons finalement appris que ce n'était pas le bon modèle pour nous ».

Spotify propose un large catalogue de chansons, Netflix des films. « Pourquoi n'avions nous plus droit de faire une app unique avec beaucoup de jeux ? ». L'éditeur a passé trois à quatre mois à tenter de démêler le problème.

Ce qui était maintenant demandé par Apple, c'est à dire que chaque jeu soit une app, était impensable. La logistique était trop lourde : pour une mise à jour d'un jeu, tous les jeux au catalogue devaient la recevoir. Et si Microsoft retirait un jeu de son offre, il y aurait eu une « app morte » sur l'iPhone. « Nous pensions que c'était une mauvaise expérience pour les joueurs ». Quant à la version TestFlight de xCloud, idem, il fallait la dégager car Apple estimait qu'elle ne respectait pas les règles.

« Apple autorise Netflix à faire ce que Netflix fait, mais Apple ne nous permet pas de faire ce que Netflix fait », a déploré Wright. Visiblement, seule Apple est capable de faire le distinguo entre le flux vidéo d'un épisode de série télé et le flux vidéo d'un jeu. Quant à la solution alternative des web apps, elle se révèle plutôt solide, mais une web app n'est pas tout à fait une application native. Elle n'a pas accès aux notifications, par exemple. Cet échange aura au moins eu le mérite de pointer du doigt une des bizarreries de l'App Store.

Shadow victime collatérale

La même Lori Wright a expliqué qu'au moment du développement du Xbox Cloud Streaming, Microsoft s'est demandé comment des applications comme Netflix, Shadow et d'autres avaient pu recevoir le blanc-seing d'Apple alors que leur proximité avec le service de jeux en streaming semblait assez claire à l'éditeur. C'est quand Microsoft a mis ces exemples sur la table qu'Apple a débranché l'application Shadow, explique la vice-présidente.

« Je pense qu'Apple a supprimé Shadow de l'App Store après l'e-mail que nous leur avons envoyé, jusqu'à ce qu'ils apportent des changements. Ce n'était pas notre intention, bien sûr ». En attendant, beaucoup de questions se sont posées l'an dernier quand le service de PC dans le nuage de Blade a disparu de l'App Store, en février dernier.

Le lanceur de jeux de Shadow a disparu de l'application iOS.

À l'époque, Blade avait expliqué que ses applications iOS et tvOS avaient enfreint une « partie spécifique » des guidelines d'Apple. L'app est revenue quelques mois plus tard, amputée du lanceur de jeux. L'application a de nouveau été supprimée pour mieux revenir en début d'année.

avatar wilfried50 | 

Apple ne veux pas faire de l’ombre à son service tout simplement! C’est comme si Microsoft donnait accès à Apple Arcade de sa Xbox , mais ils ne l’ont pas fait non plus.
A force de vouloir faire des usines à Gaz de pognon d’abonnements en tous genre les gens sont soûlés et se désabonnent au vu des tarifs hallucinants que cela engendre à la fin du mois.
Payer 90€ voir plus chaque mois pour des services de VOD, streaming, plateformes vidéo, audio, gaming, Porn, Food, lol ça n’en fini plus c’est gerbant!

avatar byte_order | 

@wilfried50
> Apple ne veux pas faire de l’ombre à son service tout simplement!
> C’est comme si Microsoft donnait accès à Apple Arcade de sa Xbox ,
> mais ils ne l’ont pas fait non plus.

Apple Arcade est purement anecdotique dans cette histoire.
La réelle menace pour Apple, c'est que le game streaming c'est juste executer et contrôler une app à distance avec un modèle de location, et qu'il n'y aucune raison que cela se limite à seulement du gaming. On peut parfaitement imaginer un service qui proposer de louer au forfait l'accès à tout un catalogue d'apps en tout genre, qui s'exécutent toute chez lui mais sont contrôlable, en audio-vision etc, depuis n'importe quel terminal, dont ceux d'Apple.
Cela concurrence directement l'attractivité de ce que propose Apple avec son AppStore. Y'a d'ailleurs pas de forfait de location de l'usage d'un catalogue d'apps iOS proposés actuellement...

Cette menace là, qui en plus se cumule avec le fait que le terminal n'est plus un levier de captivité (l'utilisateur peut en changer sans perdre l'accès à ses cloud apps louées) est nettement plus sérieuse que la seule concurrence avec Apple Arcade, qui de toute façon ne boxe pas dans la même catégorie, le catalogue des services de game streaming est très différents de celui proposé par Apple Arcade.

avatar Bigdidou | 

@byte_order

« Cette menace là, qui en plus se cumule avec le fait que le terminal n'est plus un levier de captivité »

Non, c’est sûr, mais la captivité n’en est pas moindre, même si elle est ailleurs.

J’entends (sans tous les comprendre ni les intégrer) les sirènes et les enjeux du « cloud computing », mais, franchement, c’est une vision du monde qui ne m’emballe pas.
C’est tout de même s’exposer à un contrôle extrême des éditeurs et des fournisseurs de réseau.

Et en terme de vulnérabilité, est-ce que ça ne multiplie pas le risque ?

avatar byte_order | 

@Bigdidou
> mais la captivité n’en est pas moindre, même si elle est ailleurs.

Oui. C'est un modèle de location.
Tout la question est de savoir si le locataire sera assez libre, en particulier en terme de captivité de ses données créés durant cette location. Je pense que la RGDP a déjà préparé le terrain de ce côté pour protéger le contrôle des données et réguler les mécanismes de captivités que certains pourraient vouloir mettre en place dessus.

> Et en terme de vulnérabilité, est-ce que ça ne multiplie pas le risque

comme cela mix plusieurs pile techno différentes, j'aurais tendance plutôt à dire que cela réduit le risque d'alignement des trous de fromage, mais cela ne le réduit pas pour autant à zéro.

Le risque principal, surtout, c'est l'indisponibilité (involontaire ou suite à une attaque extérieure, peu importe) des ressources critiques coté cloud.
Mais en même temps, c'est justement ce que l'on loue, donc la sanction commercial tombe directe : le client insatisfait ne renouvèlera pas l'abonnement.

> C’est tout de même s’exposer à un contrôle extrême des éditeurs

Oui. C'est de la location. Vous n'etes chez vous.
Mais l'est-on encore vraiment sur un iPhone, un iPad ?

> et des fournisseurs de réseau.

Les communications sont chiffrées désormais, donc c'est pas particulièrement exploitable.
Mais peut être que par analyse de comportement protocolaire entre votre terminal et des adresses connues d'un clou, on pourrait déduire quel type d'usage vous etes en train de faire (mais pas en extraire des données personnelles discretes du bazard chiffré).

Après, les fournisseurs de réseau sont, dans nos pays, fortement encadrés sur ce qu'ils ont le droit de faire, l'obligation de faire et sous l'autorité de qui.
Par exemple, actuellement, en UE, il leur est interdit de différencier les usages de manière commercial (faire payer certains usages d'Internet plus cher).

avatar Bigdidou | 

@byte_order

« Le risque principal, surtout, c'est l'indisponibilité (involontaire ou suite à une attaque extérieure »

Eh oui.
Et plus on concentre les ressources, plus on est vulnérable de ce point de vue, non ?
S’il s’agit de secteurs stratégiques, je trouve ça inquiétant.

« la RGDP a déjà préparé le terrain »
Et trouve ses limites.
Par ailleurs, la RGPD ne pourra pas imposer à un prestataire de l’autoriser dès usages qu’il m’interdit.

« Par exemple, actuellement, en UE, il leur est interdit de différencier les usages de manière commercial (faire payer certains usages d'Internet plus cher). »
Actuellement, oui ;)

« Oui. C'est de la location. Vous n'etes chez vous. »
Ça va au delà de ça. On a vu comment Facebook pouvait contester la souveraineté d’un état en Australie.

avatar Rajindael | 

Perso je n’ai rien contre les services en streaming et/ou les abonnements.
Je n’ai pas non plus besoin d’un store alternatif sur iOS;

Apple fournis une infra, cher mais efficace. Je n’ai rien à redire la dessus.
Par contre l’empilage de règles… la c’est plus par volonté de contrôler/brider des marchés qu’autre chose.

L’exemple du cloud gaming est frappant, et Apple ne tiendra pas la dessus.

Il y a l’aspect sécurité qui impose qq contraintes, mais des entreprises comme Apple, Microsoft ou Google ont largement les moyens de sortir des trucs solide.
On a eu l’exemple pour le stockage externe, finalement c’est arrivé. Apple évolue, ou sera forcé d’évoluer, cela dit je ne soutient pas non plus Epic, leur tour viendra.

avatar Steekus | 

hey les gars un peu de respect quand meme pour #YetOneOtherGit !!!
Il faut quand même que vous sachiez que le monsieur est spécialiste dans les domaines suivants :

ingénierie informatique
marketing
philosophie
écologie
histoire de l'art
histoire des sciences
révolution industrielle
biographe attitré de SJ et TC
utilisation des émojis

De plus il produit en 1 jour autant de richesse que le salarié moyen en 1 mois (voir 1 an)
Il est également à la tête d'une multinationale composée d'ingénieurs de haut rang, ce qui lui laisse le temps de passer sa vie sur ce forum pour nous expliquer comment marche le monde.
Donc un peu de respect et merci à lui de nous accorder tout ce temps libre!!
( et il a également la gaule quand il pense à Tim)

avatar Albatros86 | 

@Steekus

Oui, tu as raison. Un peu de respect serait bien. Je n’écris clairement pas souvent, voir jamais. J’aime bien lire de temps en temps quelques commentaires sauf quand ces derniers se rapprochent de la moquerie ironique.

avatar HappyHour | 

@Steekus

J'avoue, ton commentaire m'a bien fait rire ^^

avatar Steekus | 

@HappyHour

👍

avatar noisette | 

@Steekus

Et encore c’est juste 1% de la liste 🤣🤣🤣

Cela dit quand je vois qu’il y a plus de 150 commentaires sur un article dont plus de 2/3 d’une seule personne, ça fait un peu peur, avec des réponses à n’importe quelle heure jours fériés inclus ça relève d’une pathologie

avatar fte | 

@noisette

"Cela dit quand je"

On pourrait dire qu’ajouter un message dans un fleuve de message pour se plaindre de la quantité de message et juger la santé mentale de certains contributeurs bavards ouvre des questions sur la cohérence et la santé mentale du plaignant.

Ce serait cependant jouer le même jeu de jugement sans connaître et condamner sans savoir du plaignant, ce qui est assurément impoli et inapproprié, donc personne ne fera ça.

avatar Steekus | 

@noisette

On est bien d’accord!

avatar YetOneOtherGit | 

C’est quand même impressionnant comment les passions font qu’il devient impossibles de rappeler des évidences qui sont immédiatement jugées comme une défense d’un camp 😳

Jamais bon pour la compréhension quand la raison est conditionnée à la passion.

Et quand je met en lumière la pertinence de l’argument d’EPIc sur l’économie des consoles, sur un autre fil, je me transforme évidemment en défenseur d’EPIC 🙄

La passion obère la raison 🥺

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit

Vous noterez que je n'ai pas conclu que vous cherchiez à défendre Apple.
Mais je conteste votre argument comme quoi les technologies de streaming audio video et de streaming de jeux vidéos (ou de n'importe quelle app) soient réellement si différente, seule l'échelle des ressources mobilisés l'est.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Mais je conteste votre argument comme quoi les technologies de streaming audio video et de streaming de jeux vidéos (ou de n'importe quelle app) soient réellement si différente, seule l'échelle des ressources mobilisés l'est."

Là je ne peux être d’accord avec toi c’est justement parce que ce sont deux paradigmes fort différents qu’Apple lutte avec des moyens discutables contre le Cloud Gaming.

Et cela me désole de voir quelqu’un qui comme toi est au fait de la chose technique propager une contre vérité réductrice pour simplement défendre une position partisane.

C’est réellement triste et paupérise la nécessaire compréhension des choses.

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit

Je pense que vous faites l'emploi du terme technologie dans une autre définition que la mienne. Que votre définition est plus d'ordre "catégorie de service rendu" que "comment le service est technique rendu".

Je l'emploi, moi, de façon toujours très terre à terre, tel un bon vieux techos.
Là où une personne va voir l'opportunité d'utiliser une techno déjà utilisée de manière assez similaire pour rendre un type de service parfaitement nouveau va le resume en "c'est un service totalement différent que l'on propose", moi je n'arrive pas à oublier que, techniquement, technologiquement, ce n'est qu'une énième itération d'une pile techno déjà utilisée par ailleurs, juste avec une échelle de ressources plus grande, plus couteuse et un peu plus complexe à maintenir 24/24, pas une techo fondamentalement différente.

Le cloud gaming sera basé sur, je sais pas, l'informatique quantique, là je dis oui, c'est techniquement différent. Ou sur un maillage ad-hoc des terminaux des clients entre pour distribuer les tâches sur l'ensemble des abonnées, ou, je sais pas, une approche du rendu interactif sur base sémantique et du contenu et des actions du joueur, là okay, c'est différent.

Mais c'est pas le cas.
Du coup, j'arrive toujours pas à voir quelle technologie vous estimez fondamentalement nouvelle qui rentre dans le game streaming qui ne rentrait pas en en streaming plus passif (mais jamais totalement passif, ça c'est du broadcasting façon télévision !).

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Je pense que vous faites l'emploi du terme technologie dans une autre définition que la mienne. Que votre définition est plus d'ordre "catégorie de service rendu" que "comment le service est technique rendu"."

Je l’emploie d’une façon on ne peut plus canonique en regardant l’ensemble du processus et en l’analysant c-à-d en le décomposant.

Nous deux workflow qui ne sont commun que sur la phase finale du streaming, mais la génération des flux à streamer n’a strictement rien à voir dans les deux cas :
- Dans le cas du streaming vidéo les imagines existent une fois pour toute et sont figées dans un fichier.
- Dans le cas du Cloud Gaming les imagines sont générées en temps réel en fonction des interactions contrôlées par le/les joueurs

D’un point de vue purement computer science nous avons là deux processus absolument différent sauf sur leur phase finale de diffusion au client.

C’est clairement et nettement différent et je suis effaré d’avoir à défendre cela face à une personne que je respecte totalement d’un point de vue des connaissances techniques 😳😳🥳

Assimiler techniquement les deux processus est équivalent à considérer comme équivalent en local:
- La lecture d’un fichier vidéo précédent sur le disque de la machine
- Une partie de jeu vidéo basée sur la mise en œuvre d’un moteur 3D temps réel

Les deux parties ont effectivement comme point commun qu’au final un flux d’image bit map est produit et affiché, mais ils ne sont absolument pas réductibles l’un à l’autre.

Je ne continue pas le début pour “avoir raison” mais parce que je ne comprends même pas comment l’on peut être en désaccord sur ces considérations techniques de base ?

C’est une expérience qui me laisse pantois sur les échanges en ces lieux.

Nous sommes souvent en désaccord sur des enjeux philosophiques et politiques, mais là 😳😳😳

Je sous-estime peut-être le plaisir que tu peux avoir à juste ne pas être d’accord et à le défendre ?

Je suis effaré 🤯🤯🤯🤯🤯

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit
> - Dans le cas du streaming vidéo les images existent une fois pour toutes

Non, pas dans le cas de live.
Et pourtant cela reste bien du streaming audio/vidéo.
Et y'a rien de différent côté client de reproduction entre ces 2 cas.

> et sont figées dans un fichier.

Non, y'a tout un paquet de tronçons de la séquence audio/vidéo qui sont pré-encodés sous différents formats et débits. Et d'autres qui peuvent s'y ajouter à la volée, dans le cas d'un live. Dont d'ailleurs le contenu source est totalement dictée par les actions de cet utilisateur : le son et l'image qu'il produit lui-même.

Y'a également un mécanisme de caching sur des proxys, qui a lieu de manière préventive (genre les nouveautés de Netflix, vidéos youtube hyper trending) mais également de manière dynamique en fonction de la charge récente.

Mais surtout, c'est le client qui pilote le serveur en lui dictant le prochain tronçon qu'il veut, sur la base de sa performance de reproduction, des actions de l'utilisateur, de la bande passante, de la latence réseau. Le serveur suggère également dynamiquement des serveurs proxys à utiliser pour les prochains tronçons à venir, par anticipation.

Le flux qui sera stream pour un utilisateur n'est pas prédictible, il dépend de ce que l'utilisateur fait. Rien que ce déplacer en mobilité, par exemple.
Celui d'un autre utilisateur peut parfaitement être différent.

Je bosse depuis quelques années dans des produits d'analyse de la QoS et QoE pour opérateurs réseau. Si les flux de lecture d'une même vidéo était tout le temps exactement les mêmes, quelques soit les actions de l'utilisateur, vu le nombre de tests répétitif que l'on fait, on le saurait.
Et de plus en plus de ces flux sont des lives, au passage.

Un live, c'est bien du son et des images qui sont fournis par l'action de l'utilisateur lui même. Exactement comme un moteur de jeu en produit.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

🙄désolé je ne suis vraiment pas dans ce jeu là. 🖖

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

Juste pour le fun : poussons la posture de ne rien vouloir différentier des usages informatiques en trouvant des points commun à tout en considérant qu’absolument tous les usages sont indiférentiables puisque tout ça est conceptuellement réductible à une machine de Turing 🤓🥸😂

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit

Et bien voyez, pour pousser le fun, vous avez changer de terminologie : vous ne parlez plus de technologie différente, de technique différente, vous parlez désormais d'usages différents.

Hors des usages peuvent être différents tout en reposant sur des technologies, des techniques similaires à celle déjà employées pour d'autres usages.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Et bien voyez, pour pousser le fun, vous avez changer de terminologie : vous ne parlez plus de technologie différente, de technique différente, vous parlez désormais d'usages différents.
Hors des usages peuvent être différents tout en reposant sur des technologies, des techniques similaires à celle déjà employées pour d'autres usages."

Ok j’ai vraiment mis du temps à le réaliser mais ton moteur et ton plaisir est finalement juste le fait d’être en désaccord et de dérouler une mécanique réthorique huilée mais vaine 😳😳😳😳

Ces échanges sur des enjeux techniques parfaitement décidables, au sens mathématique du terme, m’ont permis de prendre conscience de ce triste constat bien tardivement en fait.

J’avais de la sympathie pour ce que je pensais être des combats sincère même si je ne les partagé pas.

Tu n’es en fait pas sur cette évangélisation un peu radicale sur tes vision doctrinaire mais juste dans une stérile bataille egotique.
ˋ
C’est pas ma cam ce type de jeu d’égo vain, so long.

avatar webHAL1 | 

@byte_order :

Oh noooon byte_order, qu'as-tu fait ?! :'-(
En argumentant de façon claire et posée, et en déconstruisant certaines approximations techniques de ton interlocuteur (sans méchanceté, par ailleurs ; tout le monde ici ne peut pas maîtriser des sujets techniques complexes, tel le streaming, sur le bout des doigts), tu l'as profondément vexé et il a rétorqué avec un de ces arguments qui font mouche depuis que le monde est monde : "pfff, non mais toi t'es juste dans une bataille d'égos, j'avais de la sympathie pour nos discussions mais là c'est fini, dorénavant je te trouve trop nul !".

C'est marrant, ce schéma :
1. L'interlocuteur en face a respect pour toi, l'échange se fait entre esprits supérieurs, il trouve ça trop cool ; lui, contrairement aux autres, n'est pas dans l'émotionnel, il est objectif et impartial.
2. Les messages deviennent techniques, la position du gars en face apparaît comme clairement biaisée et aucun élément solide n'est présenté pour la soutenir.
3. Le mec finit par dire, au choix :
A. Il bénéficie de la considération ultime de ses "pairs", ceux qui savent, donc voilà, ça clôt le débat.
B. Ses sources ne sont pas accessibles au public, seul lui peut les consulter, ainsi que les experts sur le sujet qui, bien sûr, sont tous d'accord avec lui.
C. Après des dizaines d'échanges, sur de nombreux fils de discussion, il se rend compte (très très tardivement) qu'il s'est totalement trompé sur toi et qu'il te considère comme égotique ; il est très déçu par toi, snif snif.

a été employé de nombreuses fois, que ce soit par YetOneOtherGit, mais aussi John Maynard Keynes, Lopokova Lydia, awk, Yacc ou CLang. Tous des pseudos – même personne (?) – capables de poster des dizaines de message par jour et écoeurer la plupart des contributeurs ayant une opinion différente.

Je pense qu'à ce stade on peut dire que cet enchaînement d'étapes lors d'une discussion avec ce personnage est une constante universelle des forums de MacG ! ^_^

avatar YetOneOtherGit | 

@webHAL1

"en déconstruisant certaines approximations techniques "

Dans tes rêves humides peut-être : il n’y a strictement aucune approximation technique dans mon propos qui est d’une absolue évidence au regard de tous les principes fondamentaux de l’analyse technique.

Et il est terrible, pour des raisons partisanes, de laisser se propager une approximation aussi évidente faisant du streaming vidéo et du Cloud Gaming des processus équivalent sous le prétexte que les deux partages une toute petite partie du processus : le streaming.

Byte Order n’est pas dans la défense de la rigueur de l’analyse technique mais hélas juste dans le plaisir stérile de la polémique par jeu réthorique.

L’enjeu pour moi n’est pas « d’avoir raison » mais de ne pas laisser se propager des approximations dangereuses.

Comme je le disais à fte à ce compte on peut aussi assimiler les paradigmes impératif et fonctionnel sous prétexte qu’in-fine ils permettent de programmer.

Ce qui me désole de voir des fondamentaux foulés au pied pour des raisons partisanes ce qui paupérise le rôle pédagogique que devrait avoir des contributions.

Après penses ce que tu veux en laissant tes aigreurs et tes détestions guider ta raison.

J’ose espérer que mes contributions on conduit certains à ne pas tomber dans ce dangereux relativisme du « si le résultat est du même ordres en terme de forme c’est que c’est pareil »

Je ne suis pas en souffrance que l’on me donne tort mais de voir la raison obérée par des enjeux partisans ou des enjeux d’ego.

C’est toujours extrêmement triste quand on aime la justesse 🥺

Et ma tristesse n’est évidemment pas simplement liée à cet enjeux finalement marginal, mais ce que ces postures symbolisent d’archetypal de notre ère de post vérité.

Si des personnes éduquées connaissant un sujet ne peuvent se mettre d’accord sur des principes fondamentaux largement partagé pour des raisons partisanes, c’est désespérant.

Nous ne sommes pas ici sur des enjeux d’opinion et j’espère vraiment que nos camarades prennent cette posture par jeu et non car ils croient vraiment à ce qu’ils avancent 🥺

avatar Steekus | 

@webHAL1

👏👏
Merci!

avatar byte_order | 

@freddo2020
> C'est pourtant simple: devant un flux video (netflix), un flux audio (youtube),

Youtube ne fait plus que de l'audio maintenant !?
;-)

> un flux textuel (audible)

C'est plus de l'audio le flux d'Audible !?

> l'utilisateur est spectateur, passif.

Ben non. Le téléspectateur est passif devant sa TV. Le flux ne change pas selon ses actions, le flux est généré, point final.

Devant Netflix, youtube, Audible, ses commandes influencent directement le flux qu'il reçoit juste ensuite. Il peut avancer dans la chronologie du flux de manière totalement arbitraire, par exemple. Et pour rappel, Netflix a du contenu interractif à son catalogue.

> Alors que devant un flux de jeu, le spectateur est acteur, il interagit.

Ben pareil quand l'utilisateur fait jump à la fin du film pour savoir si le héros va survivre (on ne sait jamais, des fois des héros, ça meurt à la fin), le flux qu'il va recevoir ensuite est modifié, ce n'est pas le même que s'il n'avait rien fait.

Alors qu'un autre utilisateur qui a lancé le film exactement au même moment, lui, recevra un flux différent à ce moment là.

> C'est d'ailleurs pourquoi une video, un audio, un texte sont des document

Le streaming audio/visuel ne repose pas sur un "document", non.
Il ne s'agit pas d'un téléchargement d'un document avec une lecture qui démarre avant d'avoir reçu tout !

Y'a une longue liste de "morceaux", des tronçons, pré-encodés en différentes qualités et débits, qui sont ordonnés selon leur chronologie.
Si le tronçon n'est pas encore dispo (ex: live), il est créé alors à la volé dans le format attendu par le client.

Mais c'est le client, qui selon les actions de l'utilisateur, va demander au serveur de streaming de recevoir le morceau X, X+1, FIN-14minutes, FIN-4-avantlamortduhérostroptriste, stop.
Le flux envoyé au client l'est en fonction des actions de l'utilisateur, et que le sien, pas celui du voisin.

avatar byte_order | 

@freddo2020
> "... une web app [...] n'a pas accès aux notifications, par exemple ...".
> Oui et non. Si elle est embarquée dans une app hybride, alors elle aura
> accès aux notifications.

Mais devra passé la validation de l'AppStore, qui la rejettera car pas le droit de présenter un catalogue d'apps. Que cette présentation se fasse via un WKWebView ou par SwiftUI, cela ne change rien.

avatar koko256 | 

"Une de ces règles est qu'Apple doit examiner chacun des jeux proposés dans les catalogues de ces services, des jeux qui doivent donc être soumis sous la forme d'une app autonome"
Hum. Je vais donc signaler Roblox. C'est clairement un agrégateur de jeux. En plus dans le lot il y a un clone de minecraft.

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