Depuis qu’Apple ne livre plus le volume des ventes d’iPhone (seul le chiffre d’affaires est donné), les analystes se perdent en conjectures en multipliant les coups de sonde au pif. De janvier à mars, le constructeur aurait ainsi vendu de 36,4 millions à 43,8 millions d’unités, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
Le seul point commun entre les différentes estimations de ces derniers jours, c’est que les ventes du smartphone accusent une baisse par rapport au premier trimestre 2018, de -30% à -16% en fonction des maisons d’analystes (lire : Ventes de smartphones : grand écart pour Apple et agacement chez Xiaomi).
Dans le document 10-Q fourni par Apple à la SEC, le gendarme américain de la Bourse, la Pomme donne une autre indication précieuse. Les ventes de l’iPhone ont baissé sur les deux derniers trimestres (d’octobre 2018 à mars 2019) et ce, partout dans le monde que ce soit en Amérique du Nord, en Europe ou en Chine.
Plus globalement, la part que représente l’iPhone dans le mix des revenus d’Apple est passée en deux ans de 66% à 53%. Les autres produits, à commencer par l’iPad et l’Apple Watch, sans oublier la montée en puissance des services, ont commencé à rééquilibrer la balance des résultats.