Si l’iPhone est un excellent appareil photo de poche, prêt à capturer les plus beaux paysages ou à documenter n’importe quel événement, il n’offre depuis l’origine qu’une ergonomie médiocre quand il s’agit de cadrer, régler et déclencher très rapidement. C’est pire encore quand, pour une raison ou une autre, on ne dispose que d’une main pour tout faire. De ce fait, un certain nombre d’accessoiristes s’est penché sur le problème. La solution apportée est parfois assez simple, d’autres fois plus sophistiquée.
Le web regorge d’accessoires censés améliorer la prise en main de l’iPhone quand il s’agit de photographier ou filmer. Pour ce premier test, je tenais à sélectionner une solution simple, peu encombrante et bon marché. J’ai fini par jeter mon dévolu sur un petit grip imaginé par un photographe professionnel : le G-Grip. Du haut de ses 60 grammes, l’accessoire est censé transformer un smartphone taillé pour la consommation de contenu en outil de création.
Reporter de guerre à ses débuts, le photographe britannique fréquente aujourd’hui les plateaux de cinéma, tirant le portrait des stars d’Hollywood. En sus de ses formations en ligne dédiées à la photographie, l’homme donne de sa personne pour faire la promotion de son G-Grip, un petit accessoire qui doit offrir au smartphone une ergonomie comparable à celle d’un appareil photo. Voyons si le discours tient ses promesses.
Premier coup d’œil
Le produit est bien packagé. La boite est jolie et on le sait, l’étape de l’ouverture fait partie intégrante de l’expérience client. Inconsciemment on associe le soin de l’emballage (matériau, couleur, graphisme…) à celui du produit. Voyons ça !
L’accessoire est minuscule ! Si son apparence esthétique correspond à la promesse, on est un peu surpris par la taille réelle et le poids. Sa grande légèreté interroge sur sa solidité. D’autant qu’on ressent immédiatement une construction 100 % plastique un peu déroutante. La taille et le matériau participent cependant à la grande qualité du G-Grip : un poids quasiment négligeable dans la poche.
La partie dédiée à la préhension de la poignée et le bouton de déclenchement sont revêtus de caoutchouc agrippant plutôt valorisant et apparemment efficace. Mais les parties non caoutchoutées (habillage, système de fixation, partie arrière) sont d’un plastique dur peu séduisant. L’ensemble est noir mat ce qui est intéressant pour celui qui veut rester discret.
Installation
L’accessoire est pensé pour pouvoir être retiré facilement lorsque l’on ne s’en sert pas. Il est constitué de deux parties : la languette collée au dos du téléphone et la poignée à proprement parler.