Les assistants intelligents doivent encore convaincre les clients français de leur utilité

Florian Innocente |

Google Assistant, puis Siri et Amazon, c'est l'ordre de popularité en France pour les assistants intelligents, selon une étude du distributeur Reichelt Elektronik, conduite par OnePoll, auprès de 1 000 personnes.

Chez ces sondés, 30 % utilisent Google Assistant, 17 % emploient Siri et 9 % Alexa d'Amazon, 2 % autre chose et un bon 42 % n'en n'utilisent pas du tout. À une large majorité, ceux qui les sollicitent, le font depuis un smartphone, 14 % utilisent une enceinte et 12 % se servent des deux types d'appareils.

Dans d'autres pays ce tiercé n'affiche pas le même ordre d'arrivée. Alexa domine en Allemagne, tandis que Siri est en tête aux Pays-bas ainsi qu'au Royaume-Uni alors que Google Assistant arrive premier en Pologne.

Des Echo d'Amazon en supermarché

Sur les usages, les réponses sont assez convenues. La recherche sur internet s'arroge 75 % des requêtes, l'écoute de la musique est à 61 %, suivie à 51 % par la consultation de messages et enfin, l'interaction avec les équipements domotiques à 43 %.

On le voit chaque fois que l'on parle d'assistants, et a fortiori lorsqu'ils sont installés dans les foyers, la confiance n'est pas absolue. Cette défiance reste majoritaire : « 71% s'inquiètent de l'utilisation abusive de ces données personnelles et de leur stockage, 46% redoutent que leurs communications soient surveillées », une bonne moitié craint d'être victimes de hackers.

Chez ceux qui ont franchi le pas, ces problématiques de la sécurité et de la confidentialité sont reconnues comme des obstacles à une plus large adoption autour d'eux.

Cette clientèle espère ensuite des progrès sur la personnalisation des services proposés et sur l'amélioration de l'interaction vocale. Parmi les points à travailler, il y a par exemple les activations incorrectes qui sont encore trop nombreuses. "Alexa" est un mot-clef extrêmement pratique comparé à "Dis Siri" ou "Ok Google" mais il est prompt à se déclencher de façon intempestive. Un simple bruit dont la sonorité approche celle "d'Alexa" suffit à réveiller l'assistant d'Amazon.

Cette inquiétude sur la manière dont ces assistants peuvent en savoir un peu trop sur leurs utilisateurs n'empêche pas des personnes d'espérer des fonctions qui nécessiteraient par exemple l'ajout d'une caméra aux enceintes intelligentes. Même Google s'est gardé de le faire, à l'inverse de Facebook ou d'Amazon (lire aussi Pixel Slate et Home Hub : une tablette et un écran connecté chez Google et Avec Portal, Facebook veut installer une caméra à la maison) :

25% des répondants aimeraient disposer d'une aide aux petites décisions de la vie quotidienne (comme le choix d'une tenue), enfin 19% des Français souhaiteraient que les assistants vocaux maîtrisent les gestes et les expressions du visage.

Au-delà de ces considérations, le plus grand défi pour les fabricants est de prouver aux gens qu'il y a un intérêt à discuter avec Alexa, avec Siri ou Google Assistant. Car en définitive, « 67 % des Français déclarent ne pas en avoir besoin », conclut l'étude.

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Un pass Wallet spécial pour les clients business d'Apple

Stéphane Moussie |

Apple a commencé à informer par email ses clients business qu'ils pouvaient ajouter à l'app Wallet un pass spécial, rapporte Apple Insider. Ce pass permet aux employés des Apple Store de lier plus rapidement la commande au compte client professionnel, et d'appliquer la remise le cas échéant. Sans le pass, le client doit indiquer le nom de son entreprise.

Merci Clément et Tit_Ben pour les captures !

Ça ne révolutionnera pas le commerce, mais qui n'aimerait pas avoir un pass «  Business » dans son Wallet ? Pour avoir un compte entreprise, il faut contacter Apple par téléphone ou se renseigner dans un Apple Store.

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Le 27 mars, l'App Store exigera des apps basées sur les derniers SDK

Florian Innocente |

Les développeurs iOS voient de précédentes consignes renouvelées pour la soumission de leurs apps et de mises à jour sur l'App Store.

À compter du 27 mars ils devront impérativement utiliser la version 12.1 du SDK de développement et prendre en compte les spécificités des écrans de l'iPhone XS Max et du dernier iPad Pro 12,9". Les fiches des apps devront utiliser des captures d'écran correspondants à ces appareils.

Même nécessité de se tenir à jour pour les compagnons watchOS. Il faudra utiliser le dernier SDK 5.1 et s'assurer de la compatibilité avec les Apple Watch Series 4.

Ces règles ne sont pas nouvelles, elles remontent à septembre dernier. La date d'échéance est simplement plus précise et les versions d'OS ont bougé au fil des mises à jour distribuées depuis.

Le 24 février dernier, Apple avait actualisé ses statistiques d'utilisation d'iOS 12. Cette version était utilisée sur 80 % des appareils qui étaient allés sur l'App Store ce jour là (12 % étaient sur iOS 11). Un score qui grimpait à 83 % pour les iPhone et iPad sortis ces 4 dernières années.

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Nouveau signe d'une carte de crédit Apple-Goldman Sachs

Stéphane Moussie |

Apple aurait un invité spécial pour sa conférence de presse du 25 mars : David Solomon, CEO de Goldman Sachs. D'après Bloomberg, il n'est pas prévu que le dirigeant monte sur scène, il devrait rester (presque) incognito dans le public, mais cette invitation est un signe supplémentaire du rapprochement entre Apple et Goldman Sachs.

Les deux entreprises préparent une carte de crédit commune pour les États-Unis, un projet secret qui serait nommé « cookie » au sein de la banque. La mise à jour de l'application Wallet dans iOS 12.2, disponible en version finale la semaine prochaine, doit servir à poser les bases de la nouvelle carte, selon l'agence de presse.

Des journalistes spécialisés dans le secteur bancaire seraient aussi invités à l'événement « it's show time ». Bloomberg n'indique pas clairement si Apple prévoit d'annoncer oui ou non sa carte de crédit dès la semaine prochaine.

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Le Crédit Agricole active Apple Pay… en Pologne

Stéphane Moussie |

Désolé pour la fausse joie. Apple Pay est disponible depuis hier au Crédit Agricole, mais pas en France. C'est le Crédit Agricole de Pologne qui prend en charge le service d'Apple. Ce n'est pas une première, la filiale italienne de la banque est également compatible depuis un moment.

Et en France, alors ? Le Crédit Agricole prend en charge Samsung Pay depuis le début du mois, ce qui fait une belle jambe aux possesseurs d'iPhone. La banque nous a toutefois précisé que cet accord avec Samsung était un prélude à d'autres.

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Des couleurs en plus pour les étuis iPhone XS et leur Smart Battery Case

Florian Innocente |

C'est déjà le printemps chez Apple qui renouvelle les coloris des accessoires pour ses derniers iPhone. Si l'on veut être coordonné avec le bracelet de sa montre, il y a la nouvelle collection.

La coque batterie Smart Battery Case existe maintenant en "rose des sables", en plus du blanc et du noir. Elle est vendue 149 € pour l'iPhone XS Max et au même prix pour l'iPhone XS. L'iPhone XR n'y a pas droit, probablement parce qu'aucune de ses couleurs ne collerait vraiment avec ce ton.

La coque en cuir pour l'iPhone XS Max, vendue 55 €, est déclinée en tons bleuet, coucher de soleil (un orangé) et lilas. De nouvelles variations proposées à l'identique pour le modèle cuir du XS, à 55 € toujours.

L'étui folio en cuir avec son rabat protégeant l'écran, adopte ces trois tons, il est vendu 149 € pour l'iPhone XS Max et 119 € à destination de l'iPhone XS.

Les étuis en silicone ont une autre palette, les trois couleurs supplémentaires sont Menthe verte, Papaye et Bleu de Delft. Elles coûtent 45 € pour l'iPhone XS Max, idem pour l'iPhone XS. Des couleurs sympas mais ces étuis d'Apple en silicone sont régulièrement décriés pour la piètre résistance, sur la durée, de la pellicule qui les recouvre.

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Un nouveau Kindle à 79 € avec éclairage frontal

Stéphane Moussie |

Il n’y a pas qu’Apple qui renouvelle ses produits cette semaine. Amazon actualise son Kindle d’entrée de gamme en le dotant enfin d’un éclairage frontal, notamment utile pour lire au lit. Cet éclairage fonctionne grâce à 4 LED, contre 5 sur le Paperwhite (129 €) et 12 sur l’Oasis (249 €). Il devrait donc être moins uniforme que sur les liseuses plus chères.

Le Kindle 2019, qui conserve un écran 6" d’une résolution de 167 ppp, est un poil plus petit que son prédécesseur (160 x 113 x 8,7 mm contre 160 x 115 x 9,1). En revanche, il est un peu plus lourd : 174 g contre 161.

Il dispose d’une nouvelle technologie d’encre électronique pour un meilleur contraste ainsi qu’un d’un écran capacitif, « pour éviter tout balayage accidentel », d’après Amazon.

Le Kindle 2019 coûte 79 € avec les « offres spéciales » (la publicité intégrée au système) ou 89 € sans la pub. Il est disponible en noir et blanc. Les précommandes sont d’ores et déjà ouvertes pour une livraison prévue à partir du 10 avril.

Le Kindle 2016 reste en vente à partir de 69 € — au vu des améliorations, autant prendre le nouveau pour 10 € de plus.

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