Amazon a mis fin à la commercialisation des boutons Dash, ces petits boîtiers que l’on place un peu partout dans la maison pour commander d’une simple pression un réapprovisionnement en lessive, shampooing, bouteilles d’eau…

Si vous en avez déjà chez vous, vous pouvez continuer à les utiliser jusqu’à nouvel ordre. Autrement, il n’est plus possible d’acheter ces boutons gratuits — il fallait payer 4,99 € avant d’être remboursé — écoulés à plusieurs millions d’exemplaires.

Le concept de Dash, à savoir passer une commande avec le moins de friction possible, a infusé dans Alexa, qui permet d’acheter des produits rien qu’en parlant, et même au cœur de certains produits, capables de se ravitailler eux-mêmes (Amazon Dash Replenishment).

Amazon a également « virtualisé » les boutons Dash l’année dernière. Sur le web ou l’application mobile, les membres Amazon Prime peuvent cliquer sur des boutons virtuels qui ne sont rien d’autre que des raccourcis.

La fin de la commercialisation intervient un mois après que les boutons soient considérés comme illégaux en Allemagne, car violant la loi sur la protection des consommateurs en ne donnant pas suffisamment d’informations sur le produit acheté.

Mise à jour le lundi 4 mars à 17h : Amazon nous a précisé qu'il n'y avait pas de lien de cause à effet entre la décision de justice en Allemagne — pour laquelle Amazon a fait appel — et l'arrêt des boutons Dash. L'entreprise insiste sur le fait que cet arrêt est la conséquence d'une évolution des usages.

L’Electronic Frontier Foundation veut qu’Apple chiffre complètement les sauvegardes iCloud. « Fix It Already », la dernière campagne de l’EFF, exige du constructeur que les données stockées dans le nuage d’iCloud par les utilisateurs d’appareils iOS soient tout aussi protégées que celles qui sont conservées dans leur terminal.

S’il est quasiment impossible de siphonner les données présentes dans un iPhone sans avoir le code de déverrouillage, les sauvegardes iCloud sont beaucoup plus perméables. Certes, elles sont chiffrées, mais Apple en possède une clé. C’est d’ailleurs ce qui lui permet d’obtempérer aux mandats émis par la justice (pour peu que l’utilisateur stocke ses données dans iCloud).

Apple devrait aller au bout de sa logique de protection des données, estime l’EFF, qui milite pour la protection des libertés sur internet. Dans une interview donnée au Spiegel en octobre dernier, Tim Cook expliquait que la clé détenue par Apple servait à aider les utilisateurs en cas de vol ou d’oubli de leur mot de passe. Il indiquait aussi qu’à terme, cette pratique sera régulée et que le constructeur ne détiendra plus cette clé.

L’EFF appelle Tim Cook à mettre ses paroles en actes et à jeter la clé une bonne fois pour toutes. « Il est temps de permettre aux utilisateurs de choisir la sécurité et de chiffrer leurs sauvegardes iCloud dont eux seuls auront la clé ».

Apple n’est pas la seule cible dans la liste des exigences de l’organisation. Parmi les neuf mesures préconisées par l’EFF, on trouve par exemple Windows 10 qui devrait permettre aux utilisateurs de conserver pour eux la clé de chiffrement des données stockées sur le disque dur de leurs machines ; Facebook ne devrait pas utiliser les numéros de téléphone n’importe comment ; Twitter devrait chiffrer de bout en bout les messages privés ; WhatsApp devrait demander l’autorisation d’un utilisateur avant de joindre un groupe, etc.

Avec les ampoules Hue, le Siri du HomePod rencontre des difficultés que ne connait pas le Siri de l’iPhone. Quand on demande à l’enceinte connectée d’allumer les lumières d’une pièce, l’assistant accomplit sa tâche tout en répondant qu’il n’y parvient pas (« Houston, nous avons un problème », « J’ai eu un problème »…). La même action depuis un iPhone ou un iPad ne pose aucun souci.

Le bug a été répertorié il y a quelques jours sur le forum d’assistance d’Apple. Des utilisateurs ont essayé de mettre une ampoule affectée par le problème dans une autre pièce, et cette fois le HomePod la contrôle sans se plaindre. Cela ressemble donc à un petit problème de connexion entre deux neurones sans trop de conséquences, puisque l’action demandée est faite. Mais enfin, ce serait mieux si les paroles suivaient les actes !

Mise à jour — Comme vous le faites remarquer dans les commentaires, l’Apple Watch rencontre le même souci que le HomePod : l’action est correctement réalisée, mais l’assistant indique un problème.

Le bug n’est pas circonscrit aux ampoules Hue. Les produits Koogeek, Trådfri (IKEA) et Nanoleaf (et sans doute d’autres encore) sont manifestement concernés. Et pas uniquement en français : ce fil de Reddit montre une Apple Watch en italien qui présente le même souci.

Apple veut rappeler à tous l’existence des raccourcis Siri. Dans une communication envoyée aux sites US, le constructeur annonce que cette fonction, inaugurée avec iOS 12, a fait son apparition dans une nouvelle poignée d’apps, parmi lesquelles American Airlines, Dexcom (suivi du diabète), Caviar (livraison de repas), le dictionnaire Merriam Webster et Spectre, la dernière app photo des développeurs de Halide.

D’autres applications de premier plan vont également intégrer les raccourcis Siri en mars et en avril : Airbnb, les cartes de fidélité Drop, ReSound (aide auditive) et Smarter (gestion de heu… de la cuisine ?). Apple précise que ces raccourcis sont aussi disponibles dans plusieurs centaines d’apps.

Même si les raccourcis Siri ne font pas autant de bruit qu’Apple le voudrait probablement (d’où cette piqûre de rappel), ils sont certainement plus répandus que les actions SiriKit. L’assistant d’Apple est capable de s’intégrer plus en profondeur, mais uniquement avec certaines catégories d’applications comme les services de VTC, de paiement ou de listes. SiriKit va rester en place aux côtés des raccourcis.

Apple indique pour finir que Siri reste un des assistants les plus utilisés de par le vaste monde : la Pomme enregistre 10 milliards de requêtes tous les mois, provenant de 500 millions d’appareils.

Si vous souhaitez connaître l’app Raccourcis sur le bout des doigts, un seul conseil : notre dernier bouquin, Tout savoir sur Raccourcis ! Disponible dans la boutique du Club iGen au prix de lancement de 9,99 €.

Apple recherche une fine plume pour écrire les dialogues en français de Siri. L’offre d’emploi, qui remonte au 23 janvier, a dépassé les 200 candidatures mais qui sait, vous pouvez toujours tenter votre chance ! Le poste, basé à Paris, concerne un International Creative Writer qui devra collaborer avec les autres rédacteurs de Siri partout dans le monde.

« Siri est connu pour son esprit, ses connaissances culturelles et son zèle à expliquer les choses de manière engageante, amusante et pratique », peut-on lire dans l’offre d’emploi. Il reviendra à la perle rare française de mettre de nouveaux mots dans la bouche virtuelle de l’assistant, mais aussi de « rafraîchir » les dialogues existants et de traduire et adapter les phrases de Siri provenant de l’anglais.

Apple cherche quelqu’un qui a des connaissances musicales et culturelles : Siri doit en effet pouvoir discourir sur les sujets du moment.

En attendant qu'IKEA commercialise sa gamme de stores connectés, il existe déjà une solution compatible HomeKit pour motoriser une installation existante.

L'entreprise estonienne SOMA vend depuis un bon moment maintenant le Smart Shades. Ce boitier est équipé d'un moteur qui agit sur le cordon enrouleur (modèles à crans ou à défilement continu). Une passerelle est nécessaire pour établir la connexion avec Siri, Google Assistant ou Alexa.

Sur le papier c'est ingénieux mais il y a comme contrepartie de dépendre de la batterie logée dans le boitier. Tous les mois environ il faut brancher un câble USB pour la remplir (le système d'IKEA aura aussi une batterie mais amovible). Pour ceux situés dans une région très ensoleillée, SOMA a prévu des petits panneaux solaires d'alimentation à coller ou poser près de sa fenêtre (au risque de faire un peu bricolage).

Une fois le moteur installé, plus moyen non plus d'utiliser manuellement les cordons. Enfin il y a toujours le risque que le moteur ne soit pas assez puissant pour certains stores où le cordon nécessite une certaine force de traction. SOMA réserve son système à des stores de 2 mètres de largeur et autant en hauteur à remonter.

Les prix sont de 149 €, 238 € et 357 € pour 1, 2 et 3 moteurs/panneaux, à quoi il faut ajouter la passerelle Connect à 99 €. Une autre version, le Tilt, a été développée spécialement pour les stores munis d'une baguette, ces packs coûtent quelques dizaines d'euros de moins que les précédents.

Les stores compatibles HomeKit d'IKEA devaient arriver le mois prochain puis leur sortie a été repoussée à cet été.

L’une des principales nouveautés des iPhone XS et XR est toujours virtuelle pour les clients français. Les derniers iPhone sont double SIM, mais il y a un mais, la seconde SIM est une puce intégrée qui nécessite une prise en charge spécifique de la part des opérateurs. C’est là que ça bloque.

Dans une vingtaine de pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne, un ou plusieurs opérateurs ont déjà adapté leurs forfaits à l’eSIM. Mais pas en France.

Au moment du lancement des iPhone XS, Orange avait déclaré « [travailler] actuellement très activement avec Apple pour proposer cette fonctionnalité prochainement. » SFR et Bouygues avaient rapidement réagi en déclarant qu’ils travaillaient eux aussi sur la prise en charge de la technologie.

Orange nous avait ensuite indiqué en décembre que les offres eSIM seraient présentées début 2019. Le début de l’année est bien entamé et ces offres n’ont pas encore pointé le bout de leur nez, ce qui a le don d’agacer des clients sur le forum de l’opérateur.

Relancé par nos soins au début de la semaine, Orange nous a promis une réponse que nous attendons toujours. Quant à SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile, aucune nouvelle.

Mi-décembre, dans une interview à 01netTV, Stéphane Richard déclarait que la compatibilité d’Orange avec l’eSIM était « inéluctable » — l’opérateur la prend déjà en charge en Espagne, d’ailleurs. Le patron d’Orange avait insisté sur le fait que l’eSIM était le fruit d’une collaboration entre la GSMA, l’association internationale des opérateurs dont il a pris la tête le 1er janvier, et Apple :

À travers la GSMA, on a décidé d’aller au contact et de travailler avec Apple. Ça a pris deux ans. En deux ans, on a mis au point un standard de l’eSIM entre la GSMA et Apple. Et Apple respecte ce standard. Donc nous estimons aujourd’hui que l’eSIM proposée par Apple est compatible avec nos prescriptions de sécurité et surtout de parcours client. […] On (les opérateurs, ndlr) n’est pas accroché à l’aspect physique de la carte SIM. Ce qui compte pour nous, c’est la relation finale avec le client.

Les utilisateurs qui n’en peuvent plus d’attendre la compatibilité double SIM sur iPhone ont une solution (ou deux si on compte le passage à Android…) : se procurer un iPhone XS Max ou XR chinois. Du fait de la législation locale, Apple n’incorpore pas d’eSIM dans ses smartphones destinés à la Chine. À la place, elle a mis un tiroir double nano-SIM plus classique (attention, l’iPhone XS n’y a pas droit).

Un de nos lecteurs vivant entre la France et le Sénégal l’a vérifié, il peut profiter simultanément de deux lignes d’opérateurs différents (ne prenant pas en charge l’eSIM) sur son iPhone XS Max chinois.

Avant de faire importer un iPhone XS Max ou un iPhone XR chinois, il faut néanmoins savoir que ces modèles ne sont pas 100 % compatibles avec les réseaux français. Ils leur manquent la prise en charge de la bande des 700 MHz, des fréquences largement utilisées par Free Mobile et dans une moindre mesure par Bouygues Telecom. Ce n’est pas problématique en revanche avec Orange et SFR.

Pour être complet, il est d’ores et déjà possible d’associer un forfait à l’eSIM en France avec GigSky, Truephone ou Ubigi, mais ce sont des forfaits destinés aux voyages qui ne comprennent que de la data. Ça ne convient pas si l’on veut avoir une ligne perso et une ligne pro sur son iPhone.