Orange distribuera le Galaxy S10 5G cet été [màj]

Mickaël Bazoge |

Le Galaxy S10 5G est une exclusivité Verizon pour les États-Unis. Mais le reste du monde n’est pas oublié, en particulier l’Europe. Samsung s’est entendu avec de nombreux opérateurs du vieux continent, qui vont pouvoir distribuer le smartphone aux clients qui pourront profiter des performances des réseaux 5G… c’est à dire pas grand monde finalement, les opérateurs étant dans une phase de test et de déploiement.

Quoi qu’il en soit, le Galaxy S10 5G sera distribué en France par Orange à partir de cet été, annonce le constructeur. « Nous sommes fiers de cette étape importante dans notre partenariat avec Samsung », a déclaré Stéphane Richard. Aucun autre opérateur français n’est sur les rangs, mais cela pourra changer, on l’imagine, au fil de la mise en place des premiers réseaux.

Les utilisateurs suisses pourront faire appel aux services de Sunrise et Swisscom ; en Allemagne, c’est Deutsche Telekom qui assure le cachou ; TIM en Italie ; Telefonica en Espagne, EE et Vodafone au Royaume-Uni.

Le Galaxy S10 5G est un modèle un peu à part dans la gamme de smartphones haut de gamme de Samsung. Il prend en charge les ondes millimétriques 28 et 39 GHz de la 5G ; il est aussi le plus grand appareil de la famille (6,7 pouces), celui qui intègre la batterie la plus imposante (4 500 mAh) et celui aussi qui compte le plus de capteurs photo (6 !).

Mise à jour — Si Orange fait bien partie des partenaires de Samsung pour le Galaxy S10 5G, il ne s’agit pour l’opérateur que de tester l’appareil auprès de ses salariés sur les villes pilotes de la 5G Orange (Lille/Douai, Marseille, Paris et Nantes), comme l’explique 01Net. Mille collaborateurs du groupe seront équipés, puis des tests en externe débuteront en septembre.

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Galaxy S10 : partenariats avec Instagram et Adobe, contrôle de la profondeur pour les vidéos

Mickaël Bazoge |

Les Galaxy S10 réservent quelques surprises, pas tellement du côté matériel (si ce n’est la version 5G) puisque les rumeurs se sont chargées de tout déballer ou presque ; en revanche, Samsung avait bien des nouveautés logicielles intéressantes à dévoiler.

À commencer par ce partenariat avec Instagram : l’appareil photo intègre un mode dédié au réseau social. Les images prises peuvent être modifiées avec les outils d’Instagram (stickers, texte…) et intégrées dans une Story très simplement, le tout depuis l’application appareil photo du S10.

Samsung a annoncé dans la foulée l’ouverture du SDK de son appareil photo : les applications qui le voudront seront en mesure d’exploiter les capacités des capteurs des Galaxy S10. Snapchat, Snow et Line font partie des premiers éditeurs à prendre en charge ce SDK.

Dans un registre plus productif, Samsung a noué un partenariat avec Adobe pour le développement d’une version spéciale de Premiere Rush CC. L’app permet d’éditer rapidement une vidéo ; il s’agit manifestement d’optimiser au mieux le logiciel aux Galaxy S10.

Le Galaxy S10 5G a une particularité (en dehors de la 5G, s’entend). À l’avant comme à l’arrière, le smartphone intègre des capteurs temps de vol permettant de calculer la profondeur. Parfait pour la réalité augmentée, mais il y a plus : il est possible d’enregistrer de la vidéo en contrôlant en temps réel la profondeur de champ. Comme pour les photos sur les derniers iPhone, mais pour la vidéo. Une fonction qui pourrait se retrouver, qui sait, dans les prochains smartphones d’Apple.

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Samsung lance un Galaxy S10 taillé pour la 5G

Mickaël Bazoge |

Samsung entend bien se faire le plus rapidement possible une place au soleil de la 5G, même si les réseaux sont encore balbutiants. Une version spéciale du Galaxy S10 s’est ajoutée au lot des modèles présentés ce soir.

Le Galaxy S10 5G présente des caractéristiques spécifiques : le support des réseaux 5G certes, mais il embarque aussi l’écran le plus grand de la gamme, soit une dalle de 6,7 pouces Quad HD+ (505 ppp) contre 6,4 pouces pour le S10+.

Du monde au balcon. @The Verge

Au dos, place aux modules photo : il y en a 4, mais oui, avec un téléobjectif de 12 mégapixels (ƒ/2.4), un grand angle de 12 mégapixels (ƒ/1.5 et ƒ/2.4), un ultra grand angle de 16 mégapixels (ƒ/2.2), un zoom optique 2x et un capteur de profondeur. À l’avant, deux capteurs de 10 mégapixels (ƒ/1.9) ainsi qu’un module pour les images en mode portrait.

La connectivité cellulaire est évidemment soignée : le smartphone pourra accrocher les réseaux 5G des ondes millimétriques 28 GHz et 39 GHz. Samsung annonce également un débit pouvant aller jusqu’à 2 Gbps en téléchargement et 150 Mbps en upload, comme pour les autres Galaxy S10.

La batterie est plus imposante (4 500 mAh) que chez ses comparses (4 100 mAh sur le S10+). La recharge rapide supporte une vitesse jusqu’à 25 watts. Le modèle 5G est proposé avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage.

Le Galaxy S10 5G sera vendu d’abord chez Verizon, une exclusivité qui devrait sauter rapidement.

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Samsung sort enfin les Galaxy S10 de leur trou

Mickaël Bazoge |

Si la présentation par Samsung de sa nouvelle famille de smartphones vous en a touché une sans faire bouger l’autre, c’est un peu normal : les Galaxy S10 ont fuité de partout ces dernières semaines. Il était donc plus que temps pour le constructeur de déballer le paquet.

À la faveur du premier événement Unpacked de l’année, Samsung a lancé trois smartphones qui constituent sa nouvelle famille haut de gamme. Malgré le flot de rumeurs, ces appareils n’en demeurent pas moins intéressants, d’abord dans leur design avec ce trou cette « bulle » dans l’écran qui permet d’y intégrer l’appareil photo en façade.

Samsung n’est pas le premier constructeur à poinçonner l’écran de ses smartphones, mais le fait de retrouver cette caractéristique chez le premier constructeur mondial va contribuer à la démocratiser largement. Quitte à ringardiser l’encoche popularisée par l’iPhone X1 !

L’écran, c’est la vedette de cette nouvelle gamme. Baptisé Infinity-O, il représente plus de 90% de la surface avant des smartphones, grâce au trou pour l’appareil photo ainsi qu’à des bordures toujours plus fines en haut et en bas de l’écran (un peu plus importante en bas). Les dalles sont OLED, mais pas n’importe lequel : la technologie Dynamic AMOLED offre le support du HDR10+ et une luminosité pouvant aller jusqu’à 1 200 nits.

Ceci étant dit, il est temps de passer aux présentations des trois nouveaux modèles :

  • Galaxy S10e : écran de 5,8 pouces (Full HD+, 522 ppp), 92% de la surface avant.
  • Galaxy S10 : écran 6,1 pouces (Quad HD+, 550 ppp), 93,1% de la surface avant.
  • Galaxy S10+ : écran de 6,4 pouces (Quad HD+, 522 ppp), 94% de la surface avant.

Le Galaxy S10e est un peu à part du lot. D’une part, son écran n’est pas incurvé mais plat, et il n’intègre pas de lecteur d’empreintes digitales sous l’écran comme les S10 et S10+ : le capteur biométrique est embarqué dans le bouton d’allumage.

La partie photo, une des forces des appareils de Samsung, est au rendez-vous. Les trois Galaxy S10 embarquent le même duo de capteurs photo au dos : un module principal de 12 mégapixels à ouverture double (ƒ/1.5 et ƒ/2.4) et un ultra grand angle de 16 mégapixels (ƒ/2.2). Les Galaxy S10 et S10+ ajoutent un troisième appareil photo, à savoir un téléobjectif de 12 mégapixels offrant un zoom optique x2.

Dans le trou des Galaxy S10e et S10, prend place un appareil à égoportrait de 10 mégapixels ; le S10+, dont la bulle est plus allongée, propose un second capteur de 8 mégapixels, qui sera utile pour les photos en mode portrait. Les photos sont traitées par la nouvelle puce neuronale qui doit améliorer le rendu des images et être d’une aide secourable pour les cadrages.

Sous le capot, les Galaxy S10 moulinent soit avec une puce Exynos 9820 gravée en 8 nm et possédant huit cœurs (quatre performants à 2,7 GHz, quatre économes à 1,7 GHz), soit avec un Snapdragon 855 en fonction des marchés. Samsung annonce un gain de performances de l’ordre de 21% par rapport à la précédente génération. Sur le plan graphique, les appareils carburent au Mali G76MP12 doté d’un système de refroidissement maison.

Au rayon des connecteurs, les trois terminaux conservent leur port jack, un slot microSD, et l’USB-C. Relevons aussi la certification IP68 pour la résistance à l’eau. Au niveau connectivité, tous les modèles offrent le support de la LTE cat. 20 (jusqu’a 2 Gbps !), ainsi que du Wi-Fi 6 (802.11ax).

Les trois Galaxy S10 peuvent se recharger sans fil (33% plus rapide) et recharger en retour des accessoires par induction — à commencer par les Galaxy Buds, les écouteurs sans fil de Samsung. Une fonction que l’on pourrait d’ailleurs retrouver sur les futurs iPhone. Les smartphones embarquent des batteries de 3 100 mAh (Galaxy S10e), 3 400 mAh (Galaxy S10) et 4 100 mAh (Galaxy S10+).

Samsung ne perd pas de temps et lance dès aujourd’hui les pré-commandes ; la commercialisation à proprement parler débute le 8 mars, mais ceux qui réserveront leur unité dès à présent la recevront trois jours plus tôt. À noter que le Galaxy S10+ se décline dans une version « Performance » avec un dos en céramique. Les prix sont les suivants :

  • Galaxy S10e : 759 € (128 Go de stockage/6 Go de RAM).
  • Galaxy S10 : 909 € (128 Go/8 Go), 1 159 € (512 Go/8 Go).
  • Galaxy S10+ : 1 009 € (128 Go/8 Go), 1 259 € (512 Go/8 Go), 1 609 € (1 To/12 Go 😅).

  1. L’encoche conserve toutefois son intérêt : sur l’iPhone, elle intègre non seulement l’appareil photo mais également tous les capteurs indispensables à la technologie TrueDepth. Les Galaxy S10 n'offrent d’ailleurs qu'un système biométrique de reconnaissance du visage en 2D bien moins sécurisé que Face ID. ↩︎

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Galaxy Fold : Samsung prend un nouveau pli

Mickaël Bazoge |

Difficile de parler de « surprise du chef » lorsque Samsung a dévoilé le Galaxy Fold. Le premier smartphone pliable du constructeur avait déjà eu les honneurs d’un aperçu en novembre dernier. Mais à l’époque, on ne l’avait vu que de loin.

Cette fois, c’est la vraie entrée en matière pour les smartphones pliables, une technologie que les constructeurs espèrent suffisamment novatrice pour soutenir et accroître les ventes d’un secteur qui stagne. En attendant les modèles de Xiaomi, Lenovo et Huawei (qui devraient être présentés dans quelques jours), c’est Samsung qui dégaine avec le Galaxy Fold.

Contrairement à l’aperçu « de loin » de novembre dernier, le constructeur n’a rien caché de ce nouvel appareil étonnant à plus d’un titre. Sa caractéristique principale, c’est bien sûr ce format hybride, entre le smartphone et la tablette. À l’extérieur, un écran de 4,6 pouces (4.2:3) permet de s’en servir comme d’un petit smartphone ; à l’intérieur, un écran de 7,3 pouces (12:9) qui se déplie comme un livre. Avec une belle encoche en haut à droite.

Samsung a développé une dalle OLED baptisée Infinity Flex Display qui peut se plier des centaines de milliers de fois grâce à une charnière très complexe. Le format « smartphone » est bizarrement allongé et peut-être un peu épais, mais la tablette a une belle allure dans son format presque carré. Le capteur d’empreintes digitales est présent sur une des tranches.

On trouve à l’intérieur, un peu partout, six appareils photos : trois à l’avant, deux à l’intérieur, un à l’arrière. Les batteries, d’une capacité totale de 4 380 mAh, sont présentes dans les deux clapets de l’appareil, qui fonctionne avec une puce gravée en 7 nm et 12 Go de RAM, excusez du peu. 512 Go de stockage SSD eUFS complètent le tout.

Samsung a travaillé avec Google pour développer une version d’Android capable de prendre en charge ces deux écrans. Il est ainsi possible d’ouvrir une app sur le petit écran du smartphone et d’en reprendre l’utilisation en version tablette.

Le Galaxy Fold sera disponible dans le commerce le 26 avril, au prix de 1 980 $. L’appareil sera également proposé en Europe à partir du 3 mai, au prix de 2 000 €. Samsung indique qu’il fonctionnera aussi bien en LTE qu’en 5G.

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iOS 12.2, tvOS 12.2 : la troisième bêta publique est disponible

Mickaël Bazoge |

Apple a livré la troisième bêta publique pour iOS 12.2 et tvOS 12.2 (les développeurs ont été servis hier). Cette nouvelle préversion contient des petites choses intéressantes comme une nouvelle interface pour l’application télécommande Apple TV (depuis le centre de contrôle), des améliorations cosmétiques pour  News, le nom du modèle d’appareil dans les réglages…

Les précédentes bêtas ont apporté de nouveaux Animojis, un meilleur fonctionnement de Siri entre iOS et tvOS, de nouvelles fonctions de sécurité pour Safari, des réglages supplémentaires pour Plans et Temps d’écran…

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Moins de litiges avec les opérateurs en 2018, mais Free fait sa mauvaise tête

Mickaël Bazoge |

Bonne nouvelle : les plaintes des usagers envers les opérateurs télécoms ont pointé à la baisse l’an dernier. La médiation des communications électroniques (AMCE) a comptabilisé 12% de saisines en moins en 2018, alors qu’elles avaient augmenté de 28% en 2016 et de 8% en 2017. C’est « la preuve évidente d’une amélioration de l’état de santé du secteur », se réjouit Claire Miaralet, la médiatrice de cette structure dont les opérateurs sont membres.

Un des changements notés l’an dernier, c’est que le climat est « apaisé » : le plaignant n’exige plus systématiquement des excuses formelles de la part de l’opérateur, quand la proposition d’indemnisation est jugée suffisante. « L’exaspération n’est plus aussi palpable ».

Les avis du médiateur, dont le délai de traitement d’un dossier est de 66 jours en moyenne, sont d’ailleurs acceptés 95% du temps par les plaignants, 94% par les opérateurs… mais Free se distingue par sa mauvaise volonté, avec un taux d’acceptation de 72% seulement, contre 99% à 100% pour les principaux opérateurs nationaux.

En 2018, l’AMCE a reçu 11 481 dossiers, contre un peu plus de 13 000 l’année précédente. 46% d’entre eux ont été pris en charge par le médiateur (+4 points par rapport à 2017), qui a rendu 5 484 avis (-9%). 91% des requêtes ont été satisfaites, soit 3 points de plus.

Les principaux litiges portent sur la téléphonie mobile, qui représente près de 52% des plaintes. Les offres combinées internet pèsent 35% des litiges, suivies par la fibre (11%) et la téléphonie fixe (1,8%). Les problèmes de résiliation, de contrat, de facturation et les soucis techniques occupent chacun environ un quart des litiges.

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