Test de l’enceinte connectée Play:5 de Sonos

Nicolas Furno |

Sonos n’a pas attendu l’essor d’AirPlay et des appareils audio Bluetooth pour connecter ses enceintes à un réseau local. Depuis 2002, l’entreprise américaine s’est même forgée un statut de leader sur le secteur et on retrouve ses produits chez un grand nombre de particuliers, mais aussi dans des établissements publics.

Ce développement en parallèle explique que l’écosystème Sonos reste isolé. La stratégie du constructeur n’est pas d’intégrer une technologie sans-fil concurrente, ou bien un standard comme le Bluetooth. L’objectif est plutôt d’intégrer aux enceintes tous les services de streaming. Dernière entrée en date d’importance : Apple Music, actuellement proposé en bêta.

Que vaut cette approche ? Nous avons voulu le savoir en testant la Play:5 nouvelle génération, l’appareil le plus récent dans la gamme Sonos. C’est le haut de la gamme et à 579 € environ, c’est un produit assez cher, mais mérite-t-il son prix ? C’est ce que nous allons déterminer !

Une enceinte massive, mais élégante

La Play:5 n’est pas une enceinte portable, loin de là. Les petits modèles de Sonos peuvent être relativement déplacés d’une pièce à l’autre, mais cette enceinte gagnera à être placée dans une pièce et à ne plus bouger. Elle est encombrante — 36,4 cm de long, 20,3 cm de haut et 15,4 cm d’épaisseur — et elle est surtout lourde avec ses 6,36 kg sur la balance. Ajoutez à cela l’absence de poignée ou de prise quelconque et vous obtenez un appareil inconfortable à porter.

En revanche, ce poids élevé est un gage de qualité et la Play:5 est remarquablement bien construite. C’est bien simple, il n’y a aucune partie visible qui bouge, l’ensemble est en plastique dur très solide. Même la grille des haut-parleurs, construite en métal ajouré, respire la solidité et inspire confiance. Dans l’ensemble, ce design nous a paru très convaincant, sobre et même minimaliste, et surtout très fonctionnel.

La Play:5, ici disposée à la verticale. Sur le dessus, on note les trois picots qui permettent de la maintenir de façon stable dans ce sens.
La Play:5, ici disposée à la verticale. Sur le dessus, on note les trois picots qui permettent de la maintenir de façon stable dans ce sens.

Ajoutons que l’on peut positionner l’enceinte dans trois sens différents. Par défaut, à l’horizontale, avec les contrôles sur le dessus, mais on peut aussi la placer à la verticale, avec les contrôles à gauche ou à droite. Sonos a prévu les pieds nécessaires pour que l’appareil tienne bien à chaque fois, tandis que des accéléromètres à l’intérieur servent à déterminer l’orientation pour changer la configuration des haut-parleurs intégrés.

Sur la face avant, la grille qui protège les haut-parleurs n’est interrompue que par le nom de Sonos, qui reste néanmoins discret. À l’arrière, toute la connectique est rassemblée, mais il faut dire qu’elle est très limitée, puisque l’on doit se contenter de l’alimentation, d’un port Ethernet et d’une entrée jack. C’est la philosophie Sonos, qui base tout sur son écosystème connecté, mais on y reviendra par la suite.

En attendant, un mot sur les contrôles qui sont tactiles, mais une fois n’est pas coutume, ils sont très agréables à utiliser. Probablement parce que Sonos n’a pas intégré de boutons à proprement parler, mais plutôt des zones tactiles : il suffit de tapoter sur la gauche pour baisser le son, sur la droite pour l’augmenter et au milieu pour mettre en pause. Si l’enceinte est accessible, ce qui n’est pas nécessairement le cas, c’est un bon moyen d’ajuster la lecture d’une tape. Ou d’un glissement, puisque l’on peut même passer au morceau suivant ou au précédent en glissant sur toute la surface. Nous n’avons jamais été déçu par cette zone tactile, elle a toujours fonctionné parfaitement pendant nos essais.

Sur le dessus, tous les boutons sont tactiles. L’indicateur optionnel est blanc en fonctionnement, vert comme ici quand on coupe le son.
Sur le dessus, tous les boutons sont tactiles. L’indicateur optionnel est blanc en fonctionnement, vert comme ici quand on coupe le son.

Pour finir le tour du propriétaire, un mot sur les composants rangés derrière la grille. Le Play:5 est composé de six haut-parleurs différents, trois pour les médiums et trois tweeters pour les aigus. Chaque élément est alimenté par son propre amplificateur de classe D et même si Sonos ne donne aucune indication technique, la puissance totale est bien suffisante pour alimenter une pièce, même de bonne taille. Cela ne suffira pas pour une discothèque, naturellement, mais on n’a jamais dépassé les 50 % de volume pour sonoriser un salon et à ce niveau, le son était déjà trop élevé.

La nouvelle Play:5 n’est pas seulement puissante, elle offre aussi une qualité sonore hors-pair. Nous n’avions pas testé la version précédente, mais cette enceinte connectée est excellente et elle peut restituer la musique de façon fidèle, à condition de désactiver le mode « Loudness », actif par défaut. La scène sonore est plutôt bonne, mais on est loin de la stéréo, pour laquelle Sonos a une solution : acheter une deuxième enceinte et les associer. Ajoutons que la qualité est bonne à tous les volumes : la saturation est bien contenue lorsqu'on pousse l’appareil dans ses retranchements, et la musique est encore claire et audible à faible volume.

L’enceinte est toujours connectée et donc toujours en veille. La Play:5 ne peut jamais être éteinte, sauf à retirer le câble d’alimentation. Elle est prête en permanence à démarrer en cas de besoin, ce qui implique aussi qu’elle est toujours active, mais Sonos a bien fait les choses. Quand on arrête de l’utiliser, elle consomme environ 7 W pendant quelques minutes, avant d’entrer dans une veille plus profonde où elle ne consomme plus rien. Il y a bien une LED qui reste active sur le dessus (et que l’on peut désactiver dans les réglages), mais la consommation est inférieure à 1 W une fois dans ce mode.

En fonctionnement actif, la Play:5 nécessite naturellement plus de puissance : jusqu’à 80 W au volume maximum, difficile à supporter, mais une vingtaine de Watt environ à un volume largement suffisant pour une grande pièce.

Le plus riche écosystème de services connectés

Sonos conçoit des enceintes connectées depuis plusieurs années, et le constructeur est allé jusqu’au bout de la démarche. La Play:5 dispose bien d’une entrée analogique au format mini-jack, mais c’est la seule de la gamme et on sent bien que c’est une béquille qui pourra dépanner, mais qu’on ne l'utilisera pas au quotidien.

Quelques-uns des nombreux services de streaming pris en charge par Sonos.
Quelques-uns des nombreux services de streaming pris en charge par Sonos.

Cette enceinte exploite d’abord sa connexion au réseau local et surtout à internet pour obtenir la musique. Depuis un appareil mobile ou un ordinateur sur le réseau, on peut envoyer la musique stockée en local, que ce soit la bibliothèque musicale d’un iPhone, ou des dossiers sur un Mac. Mais elle prend tout son sens quand elle peut accéder à internet et à l’un des nombreux services de streaming pris en charge. De Spotify à Apple Music, en passant par Soundcloud, Google Play Music ou encore Qobuz, il y a de fortes chances que votre service de prédilection soit dans la liste.

Sonos travaille avec chaque service pour l’intégrer à son écosystème. Pour l’utilisateur, l’avantage est assez évident : on choisit depuis l’application du constructeur le, ou les services, que l’on veut utiliser et tout se fait ensuite depuis le même appareil. À l’heure actuelle, Sonos dispose d’une application iOS adaptée aux iPhone et aux iPad, d’une application Android et d’un logiciel que l’on peut installer sur OS X ou sur Windows.

Dans l’application Sonos, on ajoute des sources et on peut alors passer de l’une à l’autre facilement.
Dans l’application Sonos, on ajoute des sources et on peut alors passer de l’une à l’autre facilement.

Cette application sert à tout dans l’univers Sonos. C’est avec elle que l’on configure l’enceinte la première fois, qu’on peut éventuellement saisir le mot de passe du réseau Wi-Fi pour l’utiliser sans fil (pour la configuration, l’Ethernet reste obligatoire). Sonos Controller gère aussi les paramètres de l’enceinte, en particulier la qualité sonore. C’est d’ailleurs l’autre innovation du constructeur, qui n’hésite pas à mettre en avant la fonction TruePlay.

L’idée est simple : vous placez la Play:5 dans une pièce et vous utilisez ensuite les microphones de votre iPhone ou iPad pour calibrer l’enceinte en fonction de ce positionnement. La procédure est assez simple, bien que bruyante, et en une minute ou deux, on a une calibration spécifique à la pièce, mais aussi au placement de l’appareil. S’il est trop proche d’un mur, si la pièce est trop vide et résonne, l’application fera de son mieux pour améliorer le rendu en changeant les paramètres.

Tout se fait automatiquement et même si nous n’avons jamais vraiment entendu la différence entre avant et après — dans tous nos essais, l’application indiquait que les changements effectués étaient minimes —, c’est une fonction originale et qui peut vraiment servir. Si vous devez poser une Play:5 dans un coin de la pièce ou si vous en utilisez deux, ce genre d’ajustement est à la fois utile et complexe à réaliser en temps normal.

Une fois la configuration terminée, c’est aussi avec cette application que l’on ajoute des services. La procédure change en fonction des cas, il faut parfois s’identifier directement, parfois saisir un code sur le site du service. Mais quand c’est fait, Sonos a réussi à imposer son interface à tous ses partenaires, y compris Apple. Le gros point fort, c’est que l’on peut rassembler plusieurs sources avec une seule application et une seule interface.

Apple Music a bénéficié de plus grosses icônes, mais l’interface est par ailleurs identique pour Google Play Music (gauche), Spotify (centre) ou Apple Music (droite).
Apple Music a bénéficié de plus grosses icônes, mais l’interface est par ailleurs identique pour Google Play Music (gauche), Spotify (centre) ou Apple Music (droite).

D’ailleurs, l’application permet très simplement de passer d’une source à l’autre et intègre même une fonction « Favoris » où l’on peut ajouter un artiste, un album ou une liste de lecture fournie par n’importe quel service. Pour cela, il suffit de choisir un élément et au lieu de lancer la lecture, de l’ajouter aux favoris. On peut même créer une liste de lecture et y ajouter des morceaux qui proviennent de n’importe quelle source.

N’importe quel élément (ici, un album fourni par Apple Music) peut être ajouté aux favoris Sonos. Dans cet exemple, on a ajouté une liste de lecture Spotify, un album Google Play Music et un autre Apple Music, et une liste de lecture intelligente fournie par Play Music.
N’importe quel élément (ici, un album fourni par Apple Music) peut être ajouté aux favoris Sonos. Dans cet exemple, on a ajouté une liste de lecture Spotify, un album Google Play Music et un autre Apple Music, et une liste de lecture intelligente fournie par Play Music.

L’application pourrait être plus ergonomique et limiter le nombre d’actions nécessaires pour utiliser certaines fonctions. Quand vous l’ouvrez sur un iPhone et que vous souhaitez lancer un album, il faut au minimum cinq ou six tapotements, sauf bien sûr si vous utilisez les favoris de Sonos. Depuis une liste de morceaux, on ne peut pas lancer la lecture d’un tap, il en faut nécessairement deux. En contrepartie, Sonos propose aussi beaucoup de fonctions et permet de gérer la liste de lecture avec beaucoup de sophistication… mais la simplicité n’est pas son fort.

Impossible de lancer un morceau directement, il faut au moins deux actions. Un tap sur un morceau affiche d’abord le panneau à droite, avec la liste des options.
Impossible de lancer un morceau directement, il faut au moins deux actions. Un tap sur un morceau affiche d’abord le panneau à droite, avec la liste des options.

Sur les ordinateurs, le logiciel de gestion souffre du poids des années et il aurait bien besoin d’une nouvelle interface. Néanmoins, quelle que soit la plate-forme choisie, l’approche de Sonos a un gros intérêt : le flux n’est pas diffusé depuis un appareil en local, mais depuis les serveurs des services.

Sonos Controller sur un Mac…
Sonos Controller sur un Mac…

Quand on lance un morceau pioché dans Apple Music en utilisant son iPhone, le téléphone ne sert qu’à choisir le morceau. La diffusion se fait directement depuis les serveurs d’Apple et n’importe quel utilisateur sur le réseau local. Ce qui veut dire que n’importe quel contrôleur Sonos peut gérer la lecture, changer de morceau et accéder au catalogue. Côté positif, on apprécie la souplesse offerte par ce système : on peut contrôler la lecture en utilisant son Mac, puis son iPhone, puis un appareil Android. On peut lancer un morceau sur l’iPad, et le retrouver immédiatement sur l’iPhone ou un ordinateur sous Windows.

C’est très simple, mais d’un autre côté, n’importe qui sur le réseau local peut prendre le contrôle de l’enceinte et surtout accéder à tous les services associés. Sonos enregistre les informations de connexion directement dans ses enceintes, si bien qu’il suffit de se connecter à la Play:5 déjà configurée pour afficher les comptes Spotify, Deezer ou encore Apple Music déjà enregistrés. Ce qui, selon les cas, est problématique : lancer un morceau Spotify sur l’enceinte peut couper la lecture sur l’iPhone du propriétaire du compte.

Un écosystème qui enferme aussi l’appareil

Même si l’on peut faire quelques réserves sur les applications Sonos et leur mode de fonctionnement, force est de constater que l’écosystème mis en place par le constructeur est son point fort. On a accès à tous les services majeurs, et on bénéficie à chaque fois de la même interface : l’ensemble est extrêmement cohérent.

C’est le plus gros avantage des Sonos… et aussi le plus gros inconvénient de ces produits. Certes, la Play:5 testée ici dispose d’une entrée auxiliaire, mais c’est la seule de la gamme et ce n’est pas la fonction principale du produit. Et cette enceinte connectée ne propose ni Bluetooth, ni AirPlay, ce qui limite son intérêt quand on utilise des produits Apple.

Votre service préféré n’est pas dans la liste ? Dommage, vous n’avez pas vraiment d’alternative…
Votre service préféré n’est pas dans la liste ? Dommage, vous n’avez pas vraiment d’alternative…

Le Bluetooth serait bien pratique pour diffuser rapidement un morceau depuis n’importe quel smartphone. Quant à AirPlay, son absence se fait sentir surtout quand on utilise la Play:5 avec un iPhone ou un iPad. Pour contrôler la lecture, on ne peut pas utiliser le Centre de contrôle qui est pourtant toujours accessible rapidement. Il faut nécessairement ouvrir l’application Sonos et à l’usage, c’est beaucoup plus contraignant.

Même si vous utilisez un Mac, ne pas pouvoir exploiter directement iTunes en guise de source est tout aussi ennuyeux. Certes, on peut indexer le dossier qui contient la musique, mais on aimerait autant que les produits Sonos s’intègrent à ce que l’on a déjà. Et puis parfois, il n’y a pas de solution : contrairement à une enceinte AirPlay, il est impossible de diffuser le son depuis un Apple TV, sur une Play:5 ou un autre modèle de la marque.

Pour finir, la liste de services pris en charge est longue, mais elle ne couvre pas tous les besoins. Et pour rester dans l’univers d’Apple, il y a un absent notable : iTunes Match. Si vous utilisez cette fonction pour publier votre bibliothèque musicale sur les serveurs d’iTunes, vous ne pourrez pas l’utiliser pour écouter de la musique sur une enceinte Sonos. Sauf à lancer la lecture en local, depuis un appareil iOS, mais on perd alors la connexion en direct aux services qui est l’un des points forts de ce produit.

Pour conclure

C’est la première enceinte Sonos que l’on teste sur ce site et il y aurait encore beaucoup à dire sur l’écosystème du constructeur, pas seulement du côté des services de streaming, mais aussi du matériel. On peut très facilement sonoriser une maison entière, voire des lieux plus grands, en ajoutant des enceintes et en les combinant par pièce. On peut aussi utiliser quatre Play:5 avec la Playbar et le Sonos Sub pour obtenir une installation home-cinema hors de prix (comptez au minimum 2 000 €), mais connectée et d’excellente qualité.

En effet, avant d’être connectées, les enceintes Sonos sont d’abord des appareils chargés de restituer la musique. Et il faut bien reconnaître que le travail du constructeur est excellent, au moins sur cette nouvelle Play:5. C’est la meilleure enceinte connectée que nous avons pu entendre, et c’est un excellent appareil tout court. La qualité de fabrication et le soin apporté aux détails renforcent le sentiment que l’on en a pour son argent.

Néanmoins, ce bon sentiment est quelque peu gâché par la fermeture de l’écosystème Sonos, surtout quand on utilise la Play:5 avec un appareil iOS ou un Mac. On peut retrouver tous les acteurs majeurs du streaming et c’est une bonne chose. La possibilité de contrôler l’enceinte avec n’importe quel appareil sur le réseau local est intéressante, même si elle implique de faire confiance. Mais pourquoi ne peut-on pas, ne serait-ce qu’en dépannage, utiliser AirPlay ou du Bluetooth ?

On peut comprendre que Sonos veut garder un contrôle total sur ses produits, mais à nos yeux d’utilisateurs de produits Apple, c’est un vrai défaut. Au quotidien, ce serait bien pratique, même si l’intégration d’Apple Music est une bonne chose. Néanmoins, la Play:5 reste un excellent produit et si vous avez le budget, c’est un meilleur choix que bon nombre d’enceintes uniquement compatibles AirPlay. Si elle était plus ouverte, ce serait un sans-faute que l’on recommanderait sans hésiter. En l’état, c’est une réussite, mais qui ne conviendra pas à tout le monde.

579 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Qualité de fabrication
  • Écosystème de services très complet
  • Excellente qualité sonore
  • Intégration à un ensemble d’enceintes connectées
  • Design sobre et élégant
  • Contrôles tactiles rapides et précis

Les moins :

  • Écosystème fermé : ni AirPlay, ni Bluetooth
  • Applications pas toujours bien conçues
avatar c.jack.s | 

Pour AirPlay il reste encore et toujours la solution de l'air port express!...

avatar jerome_istin | 

579 Euros et même pas stéréo ?

avatar jean_claude_duss | 

bin oui, le principe de la stéréo c'est d'avoir 2 enceintes .... t'as pas eu besoin du tests pour voir ça non ?

avatar lmouillart | 

Ce n'est pas si évident. L'enceinte Sonos comporte plusieurs haut parleurs, le système pourrait très bien diriger les hauts parleurs par groupes et se servir comme dans certains systèmes de la réverbération de la pièce afin d'élargir l'image stéréo.

avatar waldezign | 

@lmouillart :
Trueplay...

avatar Oliviou | 

@jerome_istin :
La stéréo nécessite deux enceintes. Ce n'est pas une question de prix, mais de physique élémentaire.

avatar Sharp | 

Les deux canaux (gauche et droite ) sont souvent intégrés dans le même boîtier dans le cas de certaines enceintes connectées.

Il est fort possible que ça soit le cas avec cette enceinte également. Il suffit de s'approcher de l'enceinte pour se rendre compte de la séparation bien distincte des canaux.

Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un boîtier unique que le stéréo ( bien que manquant de l'efficacité )n'est pas présent ! Il suffit de se souvenir des années 80 ....

avatar Maître Folace | 

@rguidot
On peut écouter de la musique présente sur son appareil sur une enceinte Sonos avec l'application Sonos. Ca ne passe pas par le bluetooth, c'est tout. Ça passe par le Wifi, ce qui n'est pas plus mal...

Regardez cette image de l'article :
http://img.igen.fr/2016/1/macgpic-1453817372-7802519980237-sc-op.jpg

"Sur ce iPhone"

avatar Orus | 

"et même si Sonos ne donne aucune indication technique"
579 € ?
Cela me suffit. J'en veux pas.

C'est quoi le cri du pigeon déjà ?

avatar Patrick75 | 

Les Sonos Play:1 sont top ! On peut diffuser sans pb la musique de son iPhone, iPad et Mac a l'aide de l'application Sonos qui est vrai pêche un peu. Pas de reprises des listes de lecture de l'utilisateur... Ergonomie pas au top

avatar grigby | 

Si bien sûr qu'il fait stéréo sur la même enceinte. Ajouter deux enceintes permet une réelle stéréo, mais ça sera jamais la même stéréo qu'avec une enceinte.

Et si le pote qui veut faire écouter sa musique depuis son téléphone pourra, soit en branchant au jack, soit en téléchargeant l'application sur son téléphone, ou en retrouvant la musique sur Spotify/deezer... J'ai plein de sonos et honnêtement, on a jamais eu aucun problème à ce que quelqu'un ne trouve pas le son qu'il voulait mettre depuis l'iPad de contrôle... Faut arrêter de vivre en 2005, la plupart des gens ont un smartphone et/ou un compte Spotify, ou alors leur musique se trouve facilement sur spoteezer :)

avatar Jack | 

Oui et non, qui dit au moins deux jeux de HP, même dans le même boîtier, dit stéréo possible. Souviens toi des boombox des années 80: tout était dans un même boitier, séparé certes par un lecteur de cassettes, mais l'évolution technologique aidant, on s'y retrouve largement aujourd'hui.

Comparé à 95% des produits comparables sur le marché aujourd'hui, la Play:5 est un excellent produit qui a peu de limitations réelles et pas mal de limitations imaginées (cf. les commentaires de pas mal ici qui n'ont manifestement jamais utilisé de système Sonos).

AL seule vraie limitation, c'est Airplay, qui nécessite soit un patch et une moulinette pas très "user friendly" ou une borne Airport Express attachée (tous les produits Sonos étant capable de la reconnaître et offrant un réglage spécifique à Airplay).

avatar Gilnelki | 

Pour le stéréo, comme toujours avec sonos, c'est en associant deux modèle identique de la marque pour former une "paire stéréo" dans les réglages. Deux play 1, c'est déjà très bien. Et en ajoutant la playbar ça fait un systeme home cynema, et là, avec l'entrée optique de la playbar, ça marche avec l'Apple tv pour les films, ( pas la dernière, là faut connecter la playbar directement au téléviseur, et l'Apple tv en hdmi.) j'ai pas testé, mais dans ce cas, à priori diffuser la musique en AirPlay avec l'Apple tv et la playbar, ça marche.

avatar antoineprt | 

Et comment lit-on des vidéos YouTube ? Y a-t-il un lien YouTube dans l'application ?

avatar max2817 | 

Youtube ce n'est pas média pour les vidéo ? Il me semble que Google a créé Google Musique/Music pour écouter de la musique.

avatar jean_claude_duss | 

j'écoute pas mal youtube en bossant. il y a des tonnes de live de rock / jazz / electro super cool.
le fait de pas pouvoir les balancer simplement sur l'enceinte c'est pour moi complètement rédhibitoire

avatar tungchao | 

Pour les utlisateurs des produits Apple et habitués à sa tarification salée, je ne crois pas qu'une installation Home Cinema à 2000e, connectée, sans fil et d'excellente qualité qu'on va garder plusieures années, soit hors de prix.

En ce qui concerne la fermeture de l'écosystème Sonos, elle me fait penser à un autre ecosystème tout aussi fermé (AirPlay, CarPlay, iTunes, AppleTV, Airport, ...) qu'on connait très bien ;-)

avatar jean_claude_duss | 

sauf que airPlay, en plus d'être lent et buggé c'est presque toujours secondé par du bluetooth qui west universel et marche bien mieux !

avatar winchestermann | 

J'ai écouté la Play 5 et franchement avec le Zeppelin de B&W qui lui en plus a airplay, la stéréo, le son qui en sort est nettement supérieur à mes oreilles. On ne peut comparer les deux. Jamais je ne remplacerais mon Zeppelin pour cette enceinte.

avatar max2817 | 

Le prix du Zeppelin n'est pas le même il me semble...

avatar tungchao | 

Le Zeppelin (testé par iGen) coute une centaine d'euros plus cher que le Play:5 ...

avatar kinou_ | 

@grigby :
Et si le pote vient avec un iPhone 7, exit le jack... a moins qu'il ait l'adaptateur à 49,99€ dans sa poche...

avatar mib2511 | 

AirPlay peut être prit en charge par sonos un jour avec une mise à jour logiciel ???

avatar jean_claude_duss | 

ca marche pas en ethernet airplay. la sonos est souvent branchée comme ça.
mais il faut payer 100 boules de plus a apple pour avoir le air play. tout ça pour une techno mourante c'est pas évident que ça arrive

avatar Jack | 

Pardon, quoi? Bien évidemment qu'Airplay fonctionne sur ethernet. Possible que ça ait été une limitation a début, mais ça fait longtemps que tu peux streamer de la musique ou autre chose ne Airplay sans le moindre problème. Je le fais tous les jours de mon Mac (en ethernet) à mon système Sonos (justement) via une borne Airport Express. Et la borne AE et le système Sonos ont leur wifi désactivé.

avatar vladsense | 

Hello

Je suis très hésitant entre :
- cette SONOS 5
- la DENON HEOS 7
- la BOSE SOUNDTOUCH 30 série III
- la HARMAN KARDON Omni 20

Si vous aviez des infos (+/-) sur ces enceintes, je suis preneur

J'ai du mal à voir les avantages inconvénients qui péseraient dans la balance

Merci à vous

avatar bugman | 

@vladsense :
J'ai le Bose (en mk2) et franchement, je suis un peu déçu. AirPlay (remplacé sur les nouveaux modèles par le BT) fonctionne plutot mal. Je regrette un peu de ne pas etre parti sur du Sonos (ou autres). Le mieux est peut etre d'avoir l'occasion d'essayer.

avatar vladsense | 

La série des Soundtouch est dédiée au Multiroom au contraire
Là n'est pas le point

Ce qui me freine avec BOSE, c'est le son, qui me semble peu fidèle (genre Beat et ses bass sur-sur-boostées) et la non-intégration de Apple Music (eh oui, j'ai switché Spotify pour Apple Music... il en faut ;) )

avatar Winitri | 

Il manque le Airplay, Bluetooth et Spotify Connect

Je vous conseille le Libratone Zipp qui propose tout ça

avatar ludmer67 | 

Il est tout à fait possible d'utiliser le Sonos avec un NAS. Ce qui permet de stocker sa musique en local, sans passer par Internet tout en utilisant l'enceinte normalement.

avatar vladsense | 

@bugman
Merci. Je suis effectivement plutot méfiant de bose.
La denon me tente bien, mais il manque de test sur la toile...

avatar dolbyEX | 

Ma maison est équipé en sonos playbar , play 1 , play 3 et j'en suis vraiment très satisfait, j'adhère à cette écosystème. Et pour ceux qui veulent contrôler leur système avec leur Apple Watch, kronos ou zoneplay sur l'App Store. Et je sais qu'il n'y en a pas beaucoup ici, mais ces deux applications sont compatible VoiceOver.

avatar pga78 | 

pour ma part j'aimais bien les SONOS (excellent son, intégration et déploiement simple) jusqu'à l'arrivée d'Apple Music....certes c'est intégré mais j'ai des listes de lectures intelligentes ou automatiques qui intègrent à la fois Itunes et Apple Music sur mon Mac...et là c'est la catastrophe : quand je veux lire mes listes Itunes, tous les morceaux Apple Music sont grisés car avec DRM donc non lisibles, et si je vais sur Apple Music je n'ai pas mes listes de lectures intelligentes ou automatiques seulement les listes de lecture manuelles...donc ergonomie à revoir complètement. Et le soucis existe bien sur aussi sur Spotify et autres ....pas terrible donc, et c'est dommage ! Airplay serait donc topissime !

avatar Jack | 

Tu est au courant qu'Apple Music sur Sonos est toujours en beta et que le concept même d'une beta est d'éliminer les bugs, n'est ce pas?

avatar asheden | 

@pga78 :
Apple Music est en bêta...

avatar Amapepro | 

J'ai une PLAY:5 et deux PLAY:1 et je trouve cette config vraiment geniale

avatar monsieurg33K | 

Le jour où l'entreprise fait faillite et que le pont entre l'enceinte (probablement relié aux serveurs de Sonos?) et les entreprises de streaming n'est plu, tu te retrouves avec une brique.

Elle aurait le Bluetooth et AirPlay ce serait parfait.

avatar lmouillart | 

A mon avis : enceintes et système de connexion n'ont pas la moindre nécessité d'être fusionnés. C'est même un point faible. Une solution gagnante et souvent bon marché, c'est de coupler des enceintes ou systèmes amplifiés à un Chromecast Audio. Spotify Connect, Deezer, Naspter, Qobuz, Pandora, Plex, Google Music, TunIn Radio, et une myriade de services sont gérés (sauf Apple Music).

On à tout comme sur Sonos la possibilité de faire des groupes, de diffusé en multiroom, ...

avatar vladsense | 

Chromecast audio? Ça marche avec Apple Music ?

avatar lmouillart | 

Ça marche avec Apple Music ? : Non

avatar supermars | 

Comme un commentaire plus haut: la Zeppelin wireless est à largement meilleure à mes oreilles et la différence de prix est tellement justifiée. J'ai aussi beaucoup apprécié l'impressionnante Muso de Naim, mais là, l'écart tarifaire est moins justifiée.

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