La nouvelle Beats Pill se précise

Félix Cattafesta |

La nouvelle Beats Pill n’en finit plus d’arriver. Aperçue entre les mains de différentes célébrités le mois dernier, la future enceinte de Beats a passé une tête dans la RC d'iOS 17.5 avant d’apparaître dans différentes bases de données réglementaires. Aujourd’hui, 9to5Mac a dévoilé une fiche technique quasi complète de l’appareil, présentant un modèle amélioré de cette enceinte vendue entre 2015 et 2020. Si rien n'a été confirmé par la marque, le site dit s'appuyer sur des sources fiables et propose un portrait cohérent.

Image : Instagram du compte @F1.

Sans surprise, la nouvelle Beats Pill devrait offrir un son amélioré avec « un volume plus fort, des basses plus importantes et une meilleure tonalité ». L’autonomie devrait doubler, passant de 12 à 24 h. L’enceinte serait certifiée IP67 (étanche jusqu’à 1m) en plus d’être compatible Localiser et avec l’appairage rapide sur iOS. Le Bluetooth 5.3 serait de la partie, tandis que l’on nous promet une lanière détachable.

[La nouvelle Beats Pill] utilise un woofer racetrack remanié pour entraîner 28 % de force motrice en plus, déplaçant 90 % de volume d'air supplémentaire tout en réduisant la distorsion dans le bas du spectre. Son tweeter redessiné dispose de son propre boîtier sécurisé pour une stabilité accrue, des aigus nets et des médiums riches. Il présente également un angle d'inclinaison vers le haut de 20° pour envoyer le son vers les oreilles et l'éloigner des objets gênants.

Comme d’habitude avec les produits Beats, l’intégration sera facilitée avec l’écosystème Android, ce qui se traduit par une prise en charge de l’équivalent à Localiser de Google ainsi que de l’appairage simplifié. La recharge se ferait en USB-C, avec la possibilité de jouer de l’audio en filaire. Des boutons physiques permettraient d’ajuster le volume, de prendre un coup de fil ou d’invoquer un assistant vocal.

Trois coloris seraient prévus : noir, or et blanc. Le produit aurait perdu une centaine de grammes par rapport au modèle précédent pour un poids total de 680 g. Ne reste plus qu’à connaître le prix et la date de sortie, mais au vu la multitude d’indices de ces derniers jours, on peut supposer qu’une annonce ne devrait plus trop tarder. En comparaison, la Beats Pill+ était vendue 260 € à son lancement.

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France Identité peut désormais servir à prouver son identité dans les trains

Nicolas Furno |

L’information a été discrètement glissée à la fin d’un message publié par Alain Krakovitch sur X : l’app France Identité est désormais acceptée par les agents de la SNCF lors d’un contrôle du titre de transport dans les trains. Le directeur de TGV-Intercités rappelait que justifier de son identité est une obligation dans les trains opérés par la SNCF et concluait en notant qu’« il est aussi possible de présenter un visuel de sa carte d’identité sur l’application France Identité ». Cette information qui nous a été confirmée par la SNCF est intéressante, car ce n’était pas le cas jusqu’ici.

Image iGeneration.

En effet, même si France Identité est censée pouvoir remplacer à terme la carte d’identité plastique et avoir autant de valeur juridique pour justifier son identité, c’est encore loin d’être le cas. Comme nous l’avions détaillé dans notre article consacré à la nouvelle app, son intérêt au quotidien reste encore largement théorique, notamment au sein de la SNCF. On parlait alors uniquement d’une expérimentation à venir, avant que les contrôleurs acceptent réellement l’app en guise de justificatif.

Test de France Identité : l’application prouve-t-elle son utilité au quotidien ?

Test de France Identité : l’application prouve-t-elle son utilité au quotidien ?

Cette expérimentation n’est pas abandonnée, comme nous l’a confirmé France Titre (ex ANTS), l’agence qui gère notamment l’app France Identité, en indiquant qu’elle était prévue dans les prochains mois, sans plus de précision. Anne-Gaëlle Baudouin, sa directrice, a ajouté dans une interview récente qu’elle devrait avoir lieu à l’automne prochain. Alors quelle est la nouveauté du jour ? Alain Krakovitch a précisé dans une réponse sur X que c’était une autorisation temporaire basée sur une présentation visuelle, en attendant une fonctionnalité nommée « Contrôle SNCF » qui sortira après l’expérimentation.

En clair, les contrôleurs devraient désormais pouvoir vérifier votre identité en regardant sur votre smartphone la représentation de la carte d’identité stockée dans l’app France Identité. Sur le plan technique, cela revient au même que si vous aviez pris une photographie de votre carte ou que si vous présentiez une photocopie d’un document officiel. La SNCF refuse pourtant ces justificatifs, car ils peuvent être aisément falsifiés. Certes, France Identité est une app officielle proposée par le gouvernement français, mais si c’est temporaire, c’est bien parce que ce n’est qu’une première étape.

L’app permet en effet d’aller plus loin, en sécurisant la vérification grâce à la puce NFC du smartphone et une app de contrôle gérée par la personne qui vérifie les identités. C’est ainsi que fonctionne dès maintenant le contrôle du permis de conduire numérique par les forces de l’ordre et le principe sera étendu aux trains. Concrètement, les contrôleurs de la SNCF auront une app installée sur leur appareil de contrôle et développée en partenariat avec l’ANTS. Elle communiquera avec le smartphone de l’utilisateur pour obtenir les informations nécessaires, par exemple un nom et un prénom ou encore la date de naissance pour valider une réduction, tout en ayant des assurances techniques qu’il s’agit bien de France Identité et non d’une copie.

En attendant la mise en place de cette validation sécurisée, vous devriez pouvoir voyager dès maintenant dans les trains gérés par la SNCF en n’ayant que votre smartphone sur vous. Ce n’est bien entendu valable que si vous avez configuré France Identité au préalable, ce qui veut aussi dire que vous avez la carte d’identité au nouveau format.

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Les serrures de Nuki pourront ouvrir au facteur en Autriche

Nicolas Furno |

Le constructeur de serrure connectée Nuki s’est associé à la Poste autrichienne pour offrir un nouveau service à ses clients qui le souhaitent. À condition d’avoir une serrure de la marque chez eux, les Autrichiens peuvent s’inscrire auprès de la Poste pour activer une livraison des colis à l’intérieur du domicile. L’organisme de livraison leur fournira alors un tapis spécial qu’ils devront déposer à l’intérieur de leur hall d’entrée et les livreurs auront alors comme consigne de déposer les colis sur ce tapis. Ils pourront même récupérer ceux qui auront été laissés par les utilisateurs intéressés.

Image Nuki/Österreichische Post.

Concrètement, la Poste autrichienne et Nuki ont collaboré pour lier leurs systèmes informatiques. Le smartphone qui équipe tous les facteurs est capable d’envoyer une demande sur les serveurs de Nuki pour réclamer l’ouverture d’une serrure connectée en arrivant, puis pour la fermer en partant. Du côté des utilisateurs, ils doivent disposer d’une serrure de Nuki, peu importe la génération. La serrure doit être reliée à internet, soit avec le bridge Wi-Fi du constructeur, soit directement en Wi-Fi pour les modèles Pro récents, soit encore via le routeur de bordure Thread pour la dernière génération.

Pour limiter les abus, l’autorisation pour ouvrir la porte n’est accordée qu’au moment où le livreur doit passer. Par sécurité, le postier s’engage aussi à rester sur place pour s’assurer que la serrure se referme bien derrière lui. Les clients s’engagent aussi à ne pas laisser d’animaux de compagnie en liberté dans le hall d’entrée, le facteur n’ayant pas à gérer cet aspect. L’app Nuki conservera une trace de l’opération, comme pour toutes les ouvertures et fermetures, et il est toujours possible de laisser une caméra dans l’entrée si on veut s’assurer qu’il n’y a pas de problème.

Le service a été testé auprès de quelques clients pendant plusieurs années, avant d’être déployé un petit peu plus largement dès le mois de juillet. On reste sur une toute petite échelle toutefois, puisque la Poste autrichienne va d’abord ouvrir cette possibilité à 200 foyers qui pourront recevoir gratuitement une serrure de Nuki. Les suivants auront gratuitement accès au programme, même s’ils devront payer pour leur matériel.

Nuki ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et espère déployer la fonctionnalité avec d’autres fournisseurs, que ce soit les Poste d’autres pays ou même d’autres services de transport, comme UPS ou DHL. L’entreprise autrichienne s’intéresse aussi à des acteurs à plus petite échelle, comme des livreurs de nourriture ou fournisseurs d’autres services.

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Les tarifs de Spotify augmentent en France pour inclure la taxe streaming

Nicolas Furno |

Le prix des abonnements pour Spotify augmente en France, comme prévu. Le service de streaming musical inclut en effet la « taxe streaming », un nouveau prélèvement décidé par le gouvernement français pour financer le Centre National de la Musique. Spotify avait prévenu que cette taxe allait être reportée directement sur le prix payé par ses clients français et c’est le cas, ce qui justifie des prix désormais bizarrement précis.

La nouvelle grille de tarifs de Spotify. Image iGeneration.

L’abonnement de base est ainsi affiché à 11,12 € par mois, soit treize centimes de plus qu’avant. La formule étudiante est désormais proposée à 6,06 €, l’offre Duo à 15,17 € et enfin la formule famille à 18,21 €, soit 22 centimes de plus qu’avant. On peut noter que Spotify s’est contenté d’ajouter la nouvelle taxe, sans en profiter pour revenir à des tarifs familiers en arrondissant à la valeur supérieure. Cela ne durera peut-être pas, une rumeur évoquait des augmentations à venir pour plusieurs pays, dont la France.

Spotify augmenterait certains prix en avril

Spotify augmenterait certains prix en avril

En attendant, la nouvelle tarification devrait entrer en vigueur pour les abonnés actuels dès le mois de juin, comme l’entreprise le signale dans des mails envoyés à ses clients. Pour les nouveaux-venus, ce sera le cas dès le premier mois sur les offres Duo ou Famille et après le premier mois gratuit sur les offres individuelles.

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Les bonnes promos font repartir les ventes d'iPhone en Chine

Florian Innocente |

Les ventes d'iPhone ont repris du poil de la bête en Chine selon des chiffres officiels. Un regain rendu possible par de fortes remises. Les ventes d'iPhone en janvier et février avaient fortement décru en Chine — second marché global d'Apple — en comparaison de la même période de 2023. Une tendance qui a commencé à s'inverser à partir de mars et qui s'est nettement confirmée en avril, selon les chiffres du CAICT (China Academy of Information Technology) qui dépend du ministère de l'Industrie et des technologies de l'information.

Apple Store de Jing’an à Shanghai le 31 mars. Crédit : Apple.

5,5 millions d'iPhone avaient été distribués en janvier 2024 contre 9 millions un an plus tôt. En avril, où le rapport s'inverse plus franchement, il s'en est écoulé 3,5 millions contre 2,3 millions d'unités en 2023.

Apple n'a pas ménagé ses efforts à coup de promotions, pour relancer ses ventes. Les clients sont revenus, aussi parce que les offres faites sur les derniers modèles étaient plus attractives. Avec des remises équivalentes à 200 € sur l'iPhone 15 et 260 € voire 300 € sur de gros iPhone 15 Pro.

Livraisons mensuelles d'iPhone en Chine, en millions d'unités. Sources : CAICT via Bloomberg.

Un autre facteur est à considérer pour expliquer la disparité des volumes de ventes entre les premiers trimestres 2023 et 2024. Des problèmes d'approvisionnement fin 2022 sur les iPhone 14 Pro avaient décalé une partie des ventes de plusieurs semaines jusqu'aux toutes premières de l'année 2024.

Apple avait « été en mesure de reconstituer les stocks pour répondre à l’importante demande frustrée à la suite des perturbations de l’approvisionnement de l’iPhone 14 Pro et 14 Pro Max liées à la pandémie de Covid », expliquait Tim Cook début mai.

Le chiffre d'affaires de la Pomme au début 2023 avait été exceptionnellement gonflé de 5 milliards de dollars. Il n'empêche, ces tout derniers mois, Apple a davantage souffert de la concurrence avec des marques chinoises qui ne s'en laissent pas conter sur le segment du milieu/haut de gamme. Et l'obligent à consentir des rabais sur les prix revendeurs pour que ceux-ci les répercutent auprès de leurs clients.

iPhone : le casse-tête chinois d’Apple

iPhone : le casse-tête chinois d’Apple

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Un développeur a trouvé comment animer les icônes des apps sur l’écran d'accueil d’iOS

Nicolas Furno |

Un développeur a réussi à fouiner dans les profondeurs d’iOS pour découvrir une méthode qui permet d’animer les icônes des apps sur l’écran d’accueil. Précisons d’emblée que sa solution repose sur le détournement d’API d’une manière totalement interdite par les règles de l’App Store et qu’il n’y a aucune chance en l’état qu’Apple autorise une app qui exploite ces techniques. Malgré tout, l’effet est saisissant et c’est l’occasion d’une exploration fascinante de l’arrière du décor qui pourrait vous intéresser si vous êtes développeur.

Le résultat, ici avec l’icône de l’app de GitHub. Vidéo Bryce Bostwick.

Bryce Bostwick a réutilisé le mécanisme prévu par Apple pour permettre à n’importe quelle app de proposer des icônes alternatives. Cette solution impose plusieurs blocages techniques pour éviter les abus : le changement d’icône doit être demandé par l’utilisateur, il ne peut pas avoir lieu en arrière-plan et il affiche une alerte à chaque nouvelle icône. Autant de blocages qui empêchent toute idée d’animer l’icône en permanence, comme il a réussi à le faire à la fin.

Pour y parvenir, il a fouillé dans les fichiers compilés d’iOS pour trouver comment les restrictions sont mises en place par Apple. La vidéo d’une vingtaine de minutes vaut le détour pour les détails techniques, contentons-nous ici d’indiquer qu’il a trouvé le nom des fonctions en Objective-C qui servent à contrôler la fonctionnalité officielle. À force d’explorations et d’essais, il a réussi à les détourner pour lever les interdictions et permettre un changement d’icône en arrière-plan et sans notification. Une fois que c’était fait, il ne reste plus qu’à prévoir suffisamment d’icônes et les faire défiler suffisamment rapidement pour créer une animation fluide.

Même si on peut aisément imaginer un scénario infernal où toutes les icônes des apps sur son écran d’accueil bougent en permanence, il y aurait aussi des utilisations légitimes d’une telle idée. La plus évidente serait de permettre à une app de calendrier autre que celle d’Apple d’afficher le jour en cours en guise d’icône. On peut aussi envisager que l’icône animée serve à signaler une nouvelle notification.

Et comme le souligne Bryce Bostwick, Apple interdirait sans doute ces pratiques sur l’App Store, mais cela ne veut pas dire qu’elles ne pourraient pas être proposées sur une boutique d’apps tierces en Europe, grâce au DMA.

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iOS 17.5.1 aurait bloqué le retour des images fantômes, sans faire le ménage

Nicolas Furno |

Suite aux explications données par Apple sur le bug des images qui auraient dû être supprimées et qui sont réapparues avec iOS 17.5, une analyse plus technique donne une idée du correctif appliqué avec iOS 17.5.1. Puisque le système d’Apple est propriétaire et son code source est fermé, il n’est pas évident de savoir ce qui se passe exactement sous le capot. Faute de mieux, il faut jouer aux détectives pour tenter de comprendre ce qui a été modifié, comme l’ont effectué les Français de Synacktiv dans un article publié en fin de semaine dernière.

Ces chercheurs en sécurité ont récupéré une copie d’iOS 17.5 et une autre d’iOS 17.5.1 et ils ont comparé ce qu’il y a à l’intérieur. S’ils n’ont pas accès au code source, ils peuvent ainsi facilement voir la liste des libraries (bibliothèques) pour voir celles qui ont été modifiées. En se concentrant sur celles qui concernent l’app Photos, ils peuvent même avoir une idée de ce qui a été modifié grâce aux symbols qui décrivent des fonctions en Objective-C, le langage de développement historique d’Apple qui reste exploité en majorité dans les profondeurs du système.

La sortie de BinDiff avec tous les changements apportés à Photos entre iOS 17.5 et iOS 17.5.1. Image Synacktiv.

Ils utilisent pour cela un outil nommé BinDiff et développé par Google, ce qui leur a permis d’avoir une idée des fonctions ajoutées, supprimées ou tout simplement modifiées entre les deux versions. Une idée assez vague seulement, car c’est un travail d’estimations qui se base sur les rares noms lisibles pour tenter de deviner la fonction de chaque élément. Quoi qu’il en soit, cette analyse leur permet d’estimer ce qui s’est passé précisément avec iOS 17.5.1, à défaut d’avoir la certitude que seule une lecture du code source apporterait.

D’après ces recherches, la mise à jour a fait au plus simple, en retirant une fonction ajoutée à iOS 17.5 et qui avait pour but de vérifier si des images étaient présentes dans l’espace de stockage d’un iPhone ou iPad, mais pas dans la photothèque de l’app Photos. Le cas échéant, cette fonction semblait les ajouter dans l’app, ce qui explique assez bien le bug. Si, par le passé, des images avaient été supprimées de la photothèque sans être supprimées de l’espace de stockage, les fichiers étaient toujours là et ont pu être importés avec iOS 17.5.

Sous réserve que l’analyse soit exhaustive et correcte, cela veut aussi dire qu’iOS 17.5.1 ne supprime pas les images de l’espace de stockage. Cette mise à jour diffusée peu de temps après la précédente version a sans doute paré au plus pressé en retirant la source du bug, c’est-à-dire l’import dans Photos. Le nettoyage lui-même devrait attendre une autre version, sans doute le temps que les développeurs de Cupertino élaborent un système pour supprimer les anciennes images pour de bon, sans risquer de supprimer par erreur des photos et vidéos qui ne devaient pas l’être.

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