La tablette Galaxy Tab S5e de Samsung frappée par l’antennagate

Mickaël Bazoge |

On peut mal tenir une tablette. La maxime, fameuse, que Steve Jobs avait employée pour expliquer la dégradation de la réception du signal sur l’iPhone 4 pourrait également s’appliquer à certains exemplaires du Galaxy Tab S5e. Plusieurs utilisateurs ont relevé une perte partielle ou totale de l’accès Wi-Fi lorsque leur main est positionnée sur le coin gauche de la tablette portée à l’horizontale.

Image @David Waner

La position de la main bloque le signal Wi-Fi. La seule manière de retrouver du réseau, c’est de placer sa main ailleurs, ou d’utiliser la tablette d’une autre manière. Un éventuel correctif logiciel ne changera manifestement rien à l’affaire, explique SamMobile, et un remplacement n’arrangera pas plus les choses.

Cette perte du signal est particulièrement dommageable en streaming vidéo par exemple, ou alors en jouant à Fortnite. Deux utilisations qui nécessitent d’avoir la tablette à l’horizontale. Pour remédier à l’antennagate, Apple s’était résolue à offrir un bumper ; on voit mal Samsung proposer quelque chose de similaire (un bumper pour tablette ?).

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Apple Pay débarque en Islande

Mickaël Bazoge |

Sans prévenir, Apple Pay est désormais activé en Islande. Deux banques locales, Landsbankinn et Arion Banki, sont partenaires de la Pomme dans le lancement islandais du service de paiement mobile.

En mars, Tim Cook avait promis qu’Apple Pay serait disponibles dans 40 pays et territoires d’ici la fin de l’année. Le prochain sur la liste pourrait être les Pays-Bas. Et puisque vous le demandez, non pas de nouvelles pour le Crédit agricole en France !

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Apex Legends bientôt sur mobiles, PUBG Mobile change de nom en Chine

Mickaël Bazoge |

Apex Legends sera très certainement le prochain battle royale d’envergure à s’adapter à nos smartphones et tablettes. Ce n’est pas une surprise : en février, quelques jours seulement après le lancement de ce nouveau jeu, Electronics Arts confirmait son intérêt pour les plateformes mobiles (lire : Apex Legends pourrait bien s'adapter rapidement à iOS et Android).

Rebelote à l’occasion des résultats trimestriels de l’éditeur. EA a expliqué être en « négociations avancées » pour lancer le jeu en Chine… et pour les mobiles. Ce n’est pas précisé, mais on voit mal l’entreprise passer à côté du magot iOS ! Malheureusement, c’est à peu près tout ce que l’éditeur a bien voulu dire. On attendra de voir comment Respawn, le studio développeur du titre, compte adapter le hit aux appareils tactiles, et surtout le modèle économique : EA a une réputation exécrable dans ce domaine.

Apex Legends met aux prises 60 joueurs par équipes de trois dans un lieu fermé. Le jeu est jouable gratuitement, l’éditeur se refaisant la cerise sur la vente de monnaie virtuelle permettant d’acheter de nouveaux personnages (on peut aussi les débloquer en jouant) et des skins en tout genre.

Avec ses 50 millions de joueurs, Apex Legends se positionne comme un sérieux concurrent de la version mobile de PUBG, qui compte déjà 200 millions de joueurs… Soit le même nombre que Fortnite. Il est d’ailleurs arrivé un truc curieux à PUBG Mobile, pour lequel Tencent attendait depuis un an, et en vain, la licence gouvernementale qui lui aurait permis de générer des revenus en Chine.

Du coup, l’éditeur va fermer le jeu qui était proposé en version de test, et propose aux joueurs de migrer vers Elite Force for Peace, un autre battle royale extrêmement proche de PUBG Mobile, mais… avec une couleur plus patriotique. On y trouve en effet des références aux forces armées chinoises. Surtout, ce jeu a obtenu le sésame gouvernemental indispensable… Rien ne change pour ce qui concerne les joueurs du reste du monde.

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Le successeur de l'iPhone XR devrait avoir lui aussi un carré de capteurs photo

Mickaël Bazoge |

Le successeur de l’iPhone XR devrait conserver pas mal des caractéristiques du modèle sorti l’an dernier, mais avec un bloc au dos pour caser les deux appareils photo attendus. Le site Pricebaba et @OnLeaks partagent des rendus du (supposé) cru 2019 du smartphone coloré.

Ce nouvel iPhone XR conserve son dos en verre indispensable pour la recharge par induction, ainsi que son encoche et ses bordures plus larges autour de l’écran LCD de 6,1 pouces. De ce point de vue, rien ne change par rapport au modèle actuel, y compris la définition (1 792 x 828) et le port Lightning.

Steve Hemmerstoffer (@OnLeaks), qui est un des tout meilleurs spécialistes des fuites, est habituellement très bien renseigné. Selon lui, les dimensions de l’appareil seront de 150,9 x 76,1 x 7,8 mm (8,5 mm avec l’excroissance). Les dimensions de l’iPhone XR 2018 sont de 150,9 x 75,7 x 8,3 (point le plus épais).

La version 2019 de l’iPhone XR devrait intégrer la même puce (A13 Bionic ?) que les successeurs des iPhone XS et XS Max. À l’arrière, le bloc appareil photo devrait contenir un capteur grand angle de 12 mégapixels ainsi qu’un téléobjectif x2, pas d’ultra grand angle. La batterie serait la même ou à peu de choses près que l’iPhone XR actuel.

Ce design n’est pas sans évoquer celui des « iPhone XI » qui eux, devraient comporter un troisième appareil photo au dos (lire : iPhone 2019 : des rendus 3D plus précis pour le bloc à 3 optiques).

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Google va arrêter le programme "Works with Nest" et la compatibilité IFTTT

Florian Innocente |

À compter du 31 août, Google fermera son service "Works With Nest" qui autorise une interaction entre les appareils domotiques Nest et des services et matériels tiers. Il sera remplacé par "Works with Google" et sa galaxie de commandes pour l'assistant et de périphériques connectés.

Cette décision s'inscrit dans une remise à plat plus profonde de l'activité Nest au sein de Google, et un accent mis sur la confidentialité des données.

Il y a un an, Nest avait été réintégré dans la division matérielle de Google, désormais les produits domestiques du groupe seront estampillés "Google Nest".

À partir de cet été une autre unification va démarrer, les comptes utilisateurs Nest pourront être migrés vers un compte Google standard. Il n'y aura aucune obligation de le faire mais au fil du temps, des améliorations — hors mises à jour de sécurité — ne seront proposées qu'aux titulaires d'un compte Google (FAQ détaillée). À terme il est clair qu'il faudra migrer ou passer à autre chose.

Parmi ces avantages à passer d'un compte à l'autre, Google cite différentes mesures déjà existantes pour sécuriser l'accès à son compte (double facteur d'authentification) et en surveiller l'activité. Google va également mieux informer les utilisateurs sur les différents capteurs installés dans ses produits domestiques, sur les données qu'ils collectent et ce que l'on peut en faire une fois qu'il sont enregistrés.

Même volonté de transparence quant à la publicité, avec des options pour refuser des relances marketing ou réduire le périmètre de collecte des données issues de l'utilisation de ces appareils. Il faudra se tourner vers les routines de Google Assistant et puiser dans les nombreuses commandes existantes.

C'est également dans ce cadre que s'inscrit l'abandon du programme "Work with Nest". Google explique qu'il s'agit de limiter le volume de données transmises vers l'extérieur. Dès lors, un service comme IFTTT utilisé pour automatiser des actions contextuelles avec son thermostat ou sa caméra ne fonctionnera plus avec les produits Nest.

Pareil pour les bricoleurs qui s'étaient créés un compte développeur "Works with Nest" pour utiliser les API Nest avec Homebridge. C'était un moyen détourné d'ajouter une compatibilité à HomeKit que Nest n'a jamais voulu adopter. Ces API disparaissant le 31 août, la bidouille HomeKit cessera de fonctionner par la même occasion.

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Apple Music, Spotify, Deezer : comment améliorer leurs recommandations musicales

Florian Innocente |

Laisser des algorithmes vous concocter une playlist rien que pour vous, avec la promesse que tout ou partie (c'est déjà pas mal) des morceaux taperont pile dans la cible ? Apple Music, Spotify, Deezer, YouTube… tous y vont de ces playlists sur mesure et pour chacun il y a quelques astuces à connaître pour améliorer leurs recommandations.

Apple Music

Chez Apple on a quatre playlists "Mix" (Mix découverte, Mix préféré, Mix chill, Mix Entre amis). Passé l'étape initiale, à l'ouverture de son compte, où l'on précise ses genres musicaux et artistes préférés, les suggestions hebdomadaires vont s'ajuster en fonction de deux autres critères.

Dans Apple Music, ces listes automatiques sont des "Mix"

Il y a ce que vous écoutez dans la bibliothèque générale d'Apple Music puis les morceaux que vous avez spécifiquement marqués comme "J'aime" et "J'aime pas" (ça marche avec Siri, en lui disant « J’aime ce morceau » ou « Je n’aime pas ce morceau »).

Apple ne le précise pas mais on peut supposer que les morceaux rangés dans une playlist sont également considérés comme une base de réflexion pour l'algorithme.

Au sein de notre équipe, les avis sont nuancés sur ce que le moteur d'Apple propose. Pour les plus critiques, c'est le fait que des genres peu appréciés sont plus ou moins régulièrement offerts dans ces listes, sans moyen d'y remédier et de les faire disparaître (pour l'un c'est la chanson française qui s'incruste, pour l'autre c'est du rap qui pointe son nez de temps à autre).

Spotify

Chez Spotify, les conseils donnés par le service sont plus fouillés que chez les autres, pour espérer que l'IA vous assemble de meilleures "Découvertes de la semaine".

Comme chez ses camarades, Spotify utilise le principe du cœur que l'on sélectionne. Ensuite, il est bon de suivre expressément les artistes que l'on aime, avec le bouton "S'abonner" sur leurs pages. Spotify explique qu'il s'en servira pour suggérer des artistes du même tonneau (incidemment, s'abonner à un artiste assure que ses nouveaux singles figureront dans la liste "Votre radar des sorties").

Si vous êtes complètement accro à un titre, glissez-le dans l'une de vos playlists personnelles. Ce sera le signal que vous aimez vraiment ce morceau et l'algorithme cherchera des titres dans la même veine. À l'inverse, si vous passez au morceau suivant dans les 30 premières secondes de l'écoute d'un titre, Spotify considérera cela comme une marque de désintérêt.

Une chose à savoir, lorsqu'on écoute des morceaux dans un tout nouveau genre ou qui sont partagés par un copain aux préférences musicales peu en accord avec les vôtres, si vous n'écoutez pas plus d'une seule fois un titre et que vous vous abstenez de toucher "A aimé", il n'entrera pas en compte dans la préparation de vos "Découvertes de la semaine".

Autre astuce, si votre compte Spotify est pas mal utilisé par une autre personne, passez temporairement en "session d'écoute privée" pour que ses écoutes n'influencent pas la playlist "Découvertes de la semaine" (sur mobile, allez dans les réglages de l'app puis section "Partage" ; sur ordinateur cliquez le symbole V en haut à droite de votre identifiant de compte).

Deezer

Pour alimenter ses playlists "Flow" et notamment celle des découvertes, Deezer procède à la manière de ses concurrents et comme Apple en particulier.

Le service se base sur vos préférences musicales définies au départ, en fonction de vos écoutes au fil de l'eau puis en repérant les contenus marqués comme favoris avec l'icône de cœur. Que ce soit un morceau, un album, un artiste ou une playlist existantes, le moteur de recommandation utilisera toutes ces entrées.

YouTube Music & Amazon Music

Pas d'innovations particulières comparé aux autres services et guère de conseils non plus pour optimiser les recommandations : le j'aime/j'aime pas sert de boussole, tout comme l'ajout dans une playlist.

Pour marquer son peu d'appétence pour un titre, utilisez la fonction "Je ne suis pas intéressé pour le moment" qui mettra le contenu à l'écart. On peut revenir sur ces marquages en allant dans sa page d'activité pour faire le ménage et remettre en piste certains titres.

À vous de jouer

De manière générale, l'amélioration de toutes ces recommandations passe par une collaboration active de l'utilisateur. On laisse la machine faire sa liste mais c'est à l'utilisateur de la guider pour qu'elle progresse ensuite.

Il ne suffit pas d'écouter des morceaux, il faut faire l'effort de signifier qu'on aime ceci plutôt que cela. Ce qui n'est pas toujours compatible avec une envie toute simple d'écouter sa musique, sans autre forme de procès. Pour qui est fan de ces listes, on est tiraillé par l'envie de constamment préciser ses préférences. À ce titre, l'Apple Watch est un bon raccourci pour effectuer ces actions de j'aime/j'aime pas, sans être obligé d'aller toujours sur son téléphone, et la plupart de ces services ont un compagnon watchOS.

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Marshall et Urbanears : de nouvelles enceintes Bluetooth (trans)portables

Florian Innocente |

Marshall et Urbanears ont chacun de nouvelles enceintes portables à leur catalogue, avec un design assez similaire dans les grandes lignes. Ce n'est guère étonnant lorsqu'on sait que ces produits sont conçus par Zound Industries, qui exploite ces marques sous licence (des produits audio siglés Adidas arrivent au prochain semestre). Marshall Amplification, qui pèse le plus lourd dans les ventes de Zound, a pris 5% du capital de cette boite suédoise.

Chez Urbanears il y avait déjà des enceintes au catalogue mais sédentaires. La Rålis a vocation à sortir. C'est un bloc portable de 2,8 kg qui émet le son en façade et à l'arrière (20w). Cette enceinte est compatible Bluetooth 5.0 et jusqu'à trois peuvent fonctionner de concert (2 reliées en Bluetooth, la troisième en filaire via l'entrée 3,5 mm).

Ce périphérique peut être utilisé en bord de piscine mais pas y tomber, elle ne résiste qu'aux chutes… de gouttes d'eau (IPX2). L'autonomie après une charge pleine est de 20h. Les trois coloris bleu, rouge ou gris sont vendus 199 €.

Pour Marshall ce sont trois modèles à emmener avec soi, dans autant de tailles qui sont commercialisés : les Stockwell II (15w), Kilburn II (36w) et une nouvelle venue, de plus gros format, la Tufton (65w). Seule la plus petite est dépourvue d'une entrée audio 3,5 mm.

Tufton

Il y a toujours ce look très caractéristique des amplis de la marque. On retrouve des spécifications des Urbanears : son multidirectionnel, Bluetooth 5, portée de 10 mètres, autonomie de 20h et certification IPX2 (IPX4 — projections d'eau — pour la Stockwell). Chacune est transportable avec le même type de poignée que les Urbanears mais on va de 1,4 à 5 kg. Les prix sont de 249 € (Stockwell II, en noir ou gris), 299 € (Kilburn II, gris) et 399 € (Tufton, noir)

Killburn II
Stockwell II

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