Un nouveau jeu mobile Pokémon par DeNA

Mickaël Bazoge |

Contrairement à leurs cousins des consoles Nintendo, les jeux mobiles Pokémon ne valent pas tripette, exception faite de Pokémon GO1, véritable phénomène mondial qui dure. Le prochain pourrait être de meilleure qualité : le studio DeNA a annoncé le développement d’un nouveau titre Pokémon à destination des plateformes mobiles. Un jeu conçu avec The Pokemon Company, l’entreprise qui veille jalousement sur la destinée des sympathiques créatures.

DeNA n’a donné aucune indication autre que le timing : ce jeu sortira avant fin mars 2020. Les fans des petits monstres de poche peuvent espérer un jeu un peu moins pourri plus intéressant que les autres productions mobiles Pokémon : le studio a également conçu la plupart des jeux iOS et Android de Nintendo, dont Super Mario Run, Fire Emblem Heroes et Animal Crossing : Pocket Camp. Pas tous des chefs d’œuvre, mais de bons petits jeux.

DeNA est également à la manœuvre sur Mario Kart Tour, qu’on n’en peut plus d’attendre. Tout cela est gage de qualité (espérons) pour le futur jeu Pokémon.


  1. Et de Pokémon : Magicarpe Jump, bien sûr. ↩︎

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Nanoleaf, une idée lumineuse pour HomeKit

Stéphane Moussie |

Nanoleaf Canvas, un système de panneaux lumineux ludique compatible avec HomeKit, est en passe de gagner une nouvelle fonctionnalité très intéressante. Une version bêta de l’application Nanoleaf étend les possibilités offertes avec HomeKit, rapporte le site HomeKit News.

Chaque carré (ils sont tous sensibles à la pression) peut devenir un interrupteur HomeKit à part entière. On peut ainsi contrôler ses autres appareils domotiques en appuyant sur les carrés du Canvas. Les possibilités sont d’autant plus nombreuses qu’on peut définir différentes pressions pour chaque carré. Jusque-là, les pressions servaient uniquement à contrôler le Canvas lui-même.

Contrôle de différents appareils HomeKit à l’aide du Nanoleaf Canvas.

Si l’idée de contrôler vos objets HomeKit en tapant sur des carrés lumineux vous plait, sachez que Nanoleaf commercialise depuis un moment déjà une télécommande dédiée, qui prend la forme d’un dodécaèdre. Les 12 faces sont entièrement personnalisables.

Le Nanoleaf Canvas, que nous avons testé récemment et qui nous a plu, est en vente à 199 €. La télécommande Nanoleaf coûte 59 €. Ces produits sont commercialisés dans les Apple Store, entre autres.

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Planning et design dans la continuité pour les iPhone 2019

Stéphane Moussie |

Bloomberg indique que TSMC a démarré la production du nouveau processeur d’Apple, l’A13, destiné aux futurs iPhone. Une information qui ne surprendra personne, c’est le planning classique de production. L’année dernière, Bloomberg avait publié le 23 mai une information similaire concernant l’A12.

Le (très fiable) journaliste Mark Gurman en profite pour glisser d’autres renseignements, qui là aussi ne surprendront pas ceux qui suivent les rumeurs depuis plusieurs mois.

Rendu de Pricebaba et OnLeaks

L’iPhone XS, l’iPhone XS Max et l’iPhone XR auraient chacun un successeur aux noms de code respectifs suivants : D43, D44 et N104. Leur design ne changerait pas. Les remplaçants des XS et XS Max auraient un troisième appareil photo à l’arrière, qui serait ultra grand-angle. Le successeur de l’iPhone XR gagnerait un second appareil photo à l’arrière, à savoir un téléobjectif.

Comme l’ont montré différents rendus, les appareils photo s’inscriraient dans un carré situé dans le coin supérieur gauche. Mark Gurman et Debby Wu ajoutent qu’Apple travaille sur une fonction qui permettrait de faire revenir automatiquement une personne dans une photo mal cadrée.

Enfin, les iPhone XS et XS Max édition 2019 seraient plus épais d’un demi-millimètre. Un embonpoint sûrement lié à la nouvelle fonction supposée permettant de recharger le boîtier à induction des AirPods en le posant sur le dos du téléphone, comme le permet déjà le Galaxy S10.

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Google Podcasts, le lecteur web adapté à iOS et macOS

Florian Innocente |

Google élargit à iOS et aux navigateurs web sur desktop la lecture de podcasts à partir de son moteur de recherche. C'était une possibilité déjà offerte aux utilisateurs Android qui disposent, en outre, d'une app dédiée.

Pas d'app "Google Podcast" sur iOS mais lorsque vous tapez dans Google le nom d'une émission, les tout derniers épisodes peuvent être écoutés directement, sans aller plus loin. Ça ne marche pas avec tous (ou alors sur macOS mais pas encore sur iOS), et au sein d'une même station des émissions afficheront leur lecteur audio, d'autres pas. Ce lancement se fait progressivement.

Lorsqu'on demande le lecteur audio complet on se retrouve sur podcasts.google.com. Son interface a des fonctions strictement de base : saut arrière de 10 secondes, en avant de 30 secondes et lecture accélérée. Pas de choses plus sophistiquées comme en ont les apps, telle la suppression des blancs entre les mots.

Un accro aux podcasts ne trouvera certainement rien qui lui fasse abandonner une app native, mais pour chercher et écouter une fois une émission qui fait le buzz ce sera plus simple et plus rapide. Ou lorsqu'on est fidèle à une émission ou deux, mais qu'on ne veut pas s'embarrasser d'une app pour autant.

Une évolution qui pourrait doper l'intérêt de cette interface c'est la capacité à mener des recherche dans le contenu intégral d'un épisode après qu'il a été automatiquement retranscrit et indexé, et Google y travaille.

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5G : les grandes manœuvres avant les enchères

Mickaël Bazoge |

La 5G en France, c’est pour l’année prochaine à en croire les opérateurs qui multiplient les expérimentations (tout récemment chez Bouygues). Mais avant de profiter des bienfaits de ce nouveau réseau, encore faut-il pouvoir le déployer à grande échelle. Et l’État a ici son mot à dire, puisque les bandes de fréquences (3,4 à 3,8 GHz) sont sa propriété que les opérateurs vont devoir acheter, via des enchères attendues et redoutées par tous.

Début mai, le ministère de l’Économie et celui de la Cohésion des territoires ont dessiné le cadre général de cette opération de grande envergure, dans une lettre que s’est procurée Les Echos. Le prix de réserve des enchères sera donc fixé d’ici cet été par la commission des participations et des transferts, avec en ligne de mire les enchères à proprement parler cet automne.

Le gouvernement entend trouver un « juste milieu » entre la mise en place d’infrastructures numériques « de qualité » nécessitant des investissements sur le long terme, et un prix plancher qui doit permettre de remplir à bon compte les caisses publiques rapidement. « L'un n'empêche pas l'autre. Il faut maximiser les retombées de long terme, et pas seulement la mise de départ », confirme-t-on au cabinet de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher.

Cet équilibre sera délicat à trouver, et il ne fait aucun doute que les opérateurs vont peser de tout leur poids pour éviter de devoir payer trop cher leur ticket d’entrée. Leur discours sera simple : l’argent qui ne sera pas dépensé lors des enchères servira au déploiement du réseau. Un message manifestement entendu par les pouvoirs publics, qui veulent éviter de taper trop fort dans le portefeuille des opérateurs.

À cet égard, les exemples allemand et italien font figure de repoussoir : les enchères y ont atteint voire dépassé le seuil des 5 milliards d’euros. Or, le gouvernement s’attend à une couverture de plusieurs villes dès l’année prochaine, et à terme ce sont « tous les territoires, y compris les plus ruraux ou de montagne, [qui] doivent pouvoir bénéficier du développement des services 5G dans un calendrier raisonnable ». Difficile dans ces conditions d’exiger le beurre et l’argent du beurre.

Les différents développements de la 5G.

Le gouvernement n’écarte pas un recours accru à la mutualisation des réseaux pour parvenir à une « bonne couverture mobile de l'ensemble du territoire [qui] est un objectif majeur ». La 5G ne remplacera pas (tout de suite) la 4G, qui est encore loin d’avoir dit son dernier mot — et qui reste encore à déployer sur l’ensemble du territoire (lire : C’est quoi, la 5G ?).

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Bientôt des smartphones avec un capteur photo de 64 mégapixels

Stéphane Moussie |

La course aux mégapixels, qui a connu une accalmie pendant plusieurs années, est en train d’être relancée. Alors que les smartphones équipés d’un capteur 48 mégapixels se multiplient (Honor View 20, Xiaomi Mi 9, Galaxy A80…) depuis l’année dernière, Samsung vient d’en annoncer un de 64 mégapixels, l’ISOCELL Bright GW1.

Les nouveaux capteurs 48 et 64 mégapixels de Samsung.

À l’instar du fameux capteur 48 MP de Sony, le nouveau composant de Samsung a des pixels de seulement 0,8 micron (ceux des iPhone récents font 1,22 micron), ce qui est désavantageux, puisqu’ils reçoivent moins de lumière. C’est pour cette raison que l’ISOCELL Bright GW1 ne produit pas systématiquement des photos de 64 MP. Quand les conditions lumineuses sont défavorables, il combine automatiquement ses pixels par 4 pour délivrer des clichés de 16 MP. Et quand la luminosité est bonne, on obtient une vraie photo de 64 MP.

Le capteur 48 MP de Sony, l’IMX586, donne d’excellents résultats, sans pour autant ringardiser les meilleurs capteurs traditionnels de 12 MP. Comme on le sait, le capteur ne fait pas tout, d’autres paramètres (optique, algorithmes…) rentrent en compte pour bénéficier d’un excellent appareil photo.

En fonction des conditions, le capteur IMX586 peut utiliser ses 48 millions de pixels indépendamment s’il y a suffisamment de lumière (droite) ou bien les combiner automatiquement par quatre quand l’éclairage devient faiblard (gauche). Le fonctionnement est le même pour le capteur 64 MP de Samsung. Image Sony.

Selon l’analyste Ming-Chi Kuo, les iPhone 2019 s’en tiendraient toujours à des capteurs 12 MP à l’arrière (à l’avant, on passerait d’un capteur 7 MP à 12 MP).

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Iliad : Free Mobile s'attribue les meilleures performances sans l'itinérance

Florian Innocente |

Les performances du réseau mobile de Free peuvent dépasser celles de ses concurrents… pour peu que les abonnés s'y connectent pleinement, c'est ce qu'a voulu démontrer Iliad au travers d'un tableau intégré à la présentation de ses derniers résultats financiers (lire aussi Le mea-culpa de Xavier Niel : « On a fait des erreurs »).

L'étude semestrielle de l'Arcep, publiée en octobre 2018, classait invariablement Free Mobile à la quatrième place lors des tests de téléchargements/envois de données et de streaming vidéo.

Sauf qu'en se connectant directement au réseau de Free Mobile, plutôt qu'au travers du goulot d'étranglement que représente aujourd'hui l'itinérance avec Orange, les abonnés Free peuvent reprendre la première place, assure Iliad.

Les taux de succès pour une réception vidéo HD en streaming et qualité parfaite grimpent de 64,3 % à 86 % ; pour la réception de 10 Mo en moins d'une minute on passe de 66% à 89% et pour l'envoi de 2 Mo c'est 87% au lieu de 70,9%. Dans les trois cas, Free Mobile passe une tête devant les résultats d'Orange.

Encore faut-il se connecter sur les antennes de Free Mobile, sans parler d'être dans une zone correctement couverte. Si géographiquement on se trouve au bon endroit, il y a moyen de forcer la main au téléphone avec une application récemment apparue sur l'App Store (lire FMobile désactive l'itinérance chez Orange pour les abonnés Free Mobile).

Autre information glissée par Xavier Niel cette fois, la manière dont Iliad compte aborder le marché de la 5G. On n'en est pas encore à connaître les formules tarifaires qu'ont en tête les opérateurs — ils attendent la vente aux enchères de fréquences prévue cet automne — mais Iliad veut jouer la carte du qualité/prix.

Niel explique que son réseau mobile, jeunesse oblige, est le plus moderne — il est « parfait » et qu'il pourra concilier des performances et des prix plus attractifs que la concurrence.

Il prend comme modèle ce qu'il fait déjà avec la fibre, où Free est quelques euros derrière d'Orange tout en le devançant sur certains résultats de tests (lire nPerf 2018 : Orange a été le meilleur sur le fixe et Free se démarque sur la fibre). Au point, dit-il, que 40% de ses nouveaux clients sur ce type de connexion ont été pris à la concurrence.

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