Le gouvernement français va avoir sa propre messagerie instantanée
Plutôt que d’utiliser iMessage, WhatsApp ou Telegram, le gouvernement français a créé sa propre messagerie instantanée, sécurisée et destinée exclusivement à son usage. C’est ce qu’a indiqué Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État au Numérique, et Le Figaro a obtenu quelques informations supplémentaires.
La messagerie instantanée existe déjà, elle est testée par une quinzaine de personnes depuis plusieurs mois. Elle va être proposée à tous les ministres dès cet été, avant d’être déployée plus largement auprès de certains membres de l’administration et des collectivités territoriales. À terme, les députés et sénateurs devront aussi l’utiliser pour leurs échanges.
Concrètement, une app a été développée par la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication (Dinsic), avec l’aide d’une entreprise privée qui reste inconnue. Cette app sera installée sur les téléphones sécurisés fournis à chaque ministre et qu’ils doivent utiliser en théorie pour tous les échanges dans le cadre de leur travail. En pratique, Telegram a apparemment beaucoup gagné en popularité ces derniers mois.
L’objectif du gouvernement serait ainsi de proposer une alternative officielle qui pourra remplacer les messageries instantanées existantes, utilisées sur les téléphones privés des femmes et hommes politiques. Ce choix permettra de garantir la confidentialité des informations échangées par le biais de message, plutôt que de devoir faire confiance à un tiers. Naturellement, tous les échanges sont chiffrés et les serveurs utilisés sont situés en France et sécurisés eux aussi.
Une excellente initiative nationale. Nous avons dans le pays de bonnes entreprises capables, c’est bien de s’affranchir des risques de l’étranger.
C'est comme l'application SAIP ?
@frankm
Si c’est comme SAIP, malheur ??
Lol. Une boîte privée inconnue qui va dire "oui oui c'est chiffré". C'est pas ces politiques qui ne connaissent pas l'informatique qui vont pouvoir vérifier quelque chose.
Ils auraient pu demander aux universitaires ou à 42 (en quoi le gouvernement a sans doute plus confiance) de développer un truc open source (merci de ne pas faire une réponse fausse en disant open source = pas de sécurité)...
@koko256
On peut supposer que comme ça touche la sécurité nationale, les militaires / les services secrets ont pu vérifier que ça soit quelque chose de bonne facture.
Rien n’est inviolable, ceci dit, faut pas croire que quand ça touche la sécurité, l’Etat français soit totalement inefficace.
@koko256
15 ans d’âge mental ?
@koko256
C’est pas non plus Gérard Collomb le programmeur de l’app. Quand tu vas au resto on te propose et tu disposes, mais c’est pas toi le chef cuistot. Là, c’est pareil.
@iBaby
Au resto je risque au pire un mauvais plat ou une gastro
Faire une appli sans trou de sécurité, c'est autre chose. La faille wannacry est un bon exemple. Le protocole était prouvé. Les failles covert channel est un autre bon exemple. Mais faite comme beaucoup. Pensez que comme c'est écrit "secure" sur la boîte ou qu'il y a un cadenas à côté de l'URL alors on ne craint rien.
@koko256
Personne a dit « c’est écrit secure, donc c’est secure »
On se dit juste que si ça touche l’intérieur et La Défense ( et donc potentiellement la DGSE et DGSI) ils ont des ingénieurs pour vérifier et les moyens de faire vérifier par des prestas extérieurs que c’est fiable.
@koko256
Ça va quand même être difficile de trouver une faille de sécurité à une application que tu connais pas, que tu sais pas où elle est, et que tu sais pas qui l'a faite.
@koko256
L’ANSI a dû vérifier.
Quid de l'appel d'offres ?
@ dperetti :
Il n'y en a pas forcément besoin.
En ce qui concerne les seuils de procédure, ils ont pu utiliser une procédure négociée sans publicité ni mise en concurrence préalables, comme les y autoriserait par exemple l'article 23 du décret n°2016-361 (marchés publics de défense ou de sécurité). Pour les seuils de publicité, je ne retrouve plus le détail, mais il me semble qu'ils puissent être eux aussi contournés. L'utilisation des règles relatives à la défense et à la sécurité peuvent s'appliquer selon moi, rien qu'en considérant que le ministère des armées en est un potentiel utilisateur (même s'il y a plein d'autres raisons, de sécurité nationale entre autres).
@Hercule Poirot
Il s’agit sûrement d’un logiciel open source pour respecter les orientations interministérielles en matière de recours aux logiciels libres. Quant aux prestations d’intégration, elles peuvent être fournies par des marchés publics déjà existants et qui ont fait l’objet d’une mise en concurrence à l’époque où ils ont été passés.
@ hledu :
C'est fort possible ; l'article mentionne que le développement a été fait en interne avec seulement une "aide" venant du privé, il n'est pas impossible qu'il soit passé en-dessous des seuils "normaux" (25 000 pour l'Etat si je me souviens bien ?). Après ce serait étrange de faire de la com' autour d'une opération dont on aurait tout fait pour ne pas avoir de publicité...
C’’est la DINSIC qui l’a fait donc on peut supposer que c’est basé sur OpenWhisper et autres technologies open source.
Enfin ???
On est en 2018 ?
Comme ça, les élus pourront mieux se faire surveiller.
Ils veulent créer des portes dérobées dans nos smartphones, et ils prévoient le coup en se créant une messagerie non soumise à leurs lois...
On marche sur la tête
Encore du flicage...
C'est terrifiant le niveau de sottise qu'on peut atteindre en 3 mots…
@pagaupa
Dit-il en ayant un compte Facebook, Instagram et Twitter...
Bref: t’as lu l’article et compris son association de mots?
Sérieux. C’était pas déjà le cas avant?
Non merci... c’est comme en Chine ?
Et comme pour notre système d'alerte attentat franco-français, le seul truc qu'on entendra le jour de la mise en service, c'est : oups ! :D
Bon, 3000 000 d'euros plus tard, ça fonctionnera.
En léger différé.
@user
QI=15?
Oui mais est-ce qu’elle va fonctionner avec le pare-feu Office ????
Plus on s’enterre sous des secrets plus c’est difficile de s’y mouvoir.
Une boîte privée ??
Morte née...
Y a 99% de chance que ça foire.
On a voulu pareil avec le Theorem, ce téléphone chiffré ultra sécurisé qui ressemble à un clic clac des années 2000.
Hollande ne la jamais utilisé et préférait son iPhone 4.
Et la fluidité ?
La critique est facile, l'art est difficile.
Le gouvernement veut une messagerie sécurisée franco-française, c'est une belle initiative. Et c'est tout à fait réalisable, notamment en utilisant des briques logicielles open-source. Je rappelle que de nombreuses messageries ont réutilisé le code open-source de l'application Signal, une messagerie modèle au moins aussi sécurisée que Telegram.
Citoyens, l'état ne vous demandera pas d'utiliser cette application. Elle ne vous concerne pas, alors avant de vous plaindre de mille maux, réfléchissez.
Et oui, en France et en Europe, on sait développer des technologies aussi performantes que dans le reste du monde. On sait même innover, rendez-vous compte !
Ben y a rien à cacher, le patron c'est Macron, il entend il comprend il remercie il est sympa mais il fera ce qu'il veut...
@Zara2stra
T’as même le droit de nous éviter tes messages politiques hors sujet, il y a d’autres laveries pour s’adonner au lavage de cerveaux
@Zara2stra
"ii. les gens ont voté en connaissance de cause"
Non.
Les alternatives en matière de choix sont faussées par le fait qu’on ne peut pas indiquer qu’on est d’accord avec aucun des candidats (pas de prise en compte des votes blancs).
La démocratie représentative actuelle est amputée de ses gardes fous.
@Zara2stra
J’ai pas voté pour lui je préféré une femme au pouvoir
Les gars ont découvert Synology !
Espérons seulement que le développeur ne soit ni Orange ni Microsoft.
Elle sera sur l’app store ? Hein ? J’ai dit une connerie ? Ok, ok, je sors.
Se fier à une entreprise privée plutôt qu’à la communauté du libre, ça en dit long.
Pourquoi ne pas utiliser Matrix?
Quand on voit les réalisations de la dinsic on ne peut que s’en féliciter.
Les critiques c’est pour les gamins, la on bosse.
Si elle marche aussi bien que le logiciel pour les cartes grises on va rire