Validation : Apple calcule de nouveau les extensions
Si l'on avait besoin d'une nouvelle preuve de l'inconstance de l'équipe de validation de l'App Store, en voici une nouvelle. Le 16 décembre, Apple a exigé de Jormy Games, le développeur du clavier alternatif Nintype [1.5 – US – 4,49 € – iPhone/iPad – iOS 8 – 54,7 Mo - Jormy Games], le retrait d'une extension affichant une calculatrice en lieu et place du clavier (lire : Validation : Apple ne calcule pas les extensions). Cette calculette, inattendue dans ce type d'apps, a toutefois une utilité pour les utilisateurs qui ne veulent pas perdre leur temps à basculer de Nintype vers une application de calcul.
Or, il s'agit là d'un « usage inapproprié des extensions », comme l'a expliqué l'App Store. L'affaire a été reprise par bon nombre de médias et de sites web, car elle alimente l'impression de flou complet qui règne du côté de l'App Store pour ce qui concerne la validation des applications utilisant à plein les possibilités d'iOS 8 (lire : L'App Store sape le travail d'Apple).
Noël approchant, un petit miracle a eu lieu : le développeur révèle sur son compte Twitter qu'« Apple m'a appelé un peu plus tôt pour me dire que la calculatrice pouvait revenir » Il faut donc s'attendre à une mise à jour prochaine de l'application, même s'il y a de fortes chances qu'elle ne passe pas la rampe de Noël : iTunes Connect ferme du 22 au 29 décembre.
Les exemples sont nombreux des revirements de l'App Store suite à l'inconséquence de l'équipe en charge de la validation. De Pcalc et son widget calculette en passant par Panic et la gestion d'iCloud Drive par Transmit, sans oublier le widget de prise de notes de Drafts ou encore la censure sotte de Papers Please, l'App Store n'a pas bonne presse auprès des développeurs.
Ce n'est pas de l'inconstance. Il faut bien que Apple mette un peu de logique dans tout celà. Sinon, c'est la porte ouverte à n'importe quoi.
Sauf que rejeter une fonctionnalité pour ensuite dire qu'on peut la remettre c'est l'exemple type du n'importe quoi. Tu m'expliqueras où est la logique là-dedans !
Je reste perso dans l'idée que je ne remettrai pas les pieds sur ios tant que l'appstore restera obligatoire et aussi dictatoriale.
@warmac33 :
Euh tu dis un peu n'importe quoi non ?... Dictatoriale, ça voudrait dire qu'apple ne veut pas ce type d'extension et c'est tout, point. Or ils changent justement d'avis après avoir écouté le retour des utilisateurs...
Ben non désolé mais dictatoriale ça veut dire que je m'abroge le pouvoir absolu et j'impose blanc, noir, voire les 2 quand je change d'avis. On est en plein dedans...
"J'impose les deux quand je change d'avis", tu m'as bien fait rire là :
"Ecouter, on vous impose de mettre un widget qui n'affiche que des informations en lecture, mais qui permet des actions en même temps ! " Pas du tout contradictoire. ;)
Mais je suis d'accord sur le reste.
Le plus drôle dans l'histoire, c'est que chez la concurrence c'est exactement la même chose. Google également retire des applications quand celles ci ne lui convienne pas, ça arrive assez régulièrement pour un motif ou un autre, ils ont également le pouvoir absolu sur leur store. tout comme MS. Et si t'as envie d'installer des app tiers rien ne t'empêche de jailbreaker, de touet façon si t'es sur une plateforme concurrente ça veut sire que les mise à jour n'ont aucun intérêt pour toi donc tu peux bien rester bloquer une ou deux versions mineures en arrière.
@warmac33 :
Arbitraire. Ce qui est déjà fort.
"Dictatorial" ne s'applique pas ici, sauf à décider que l'Entreprise à but lucratif doit céder immédiatement à la démocratie.
Le terme est trop puissant, connoté, et réduit comme peau de chagrin son usage dans les cas politiques où l'on se doit de l'employer dans tout son sens dramatique.
Conservons des échelles, sinon, nous n'arriverons plus à nommer les choses. Et pour le coup, nous glisserons pour de bon dans la dictature la plus sournoise sans plus de terminologie pour ne serait-ce que la décrire et donc dire de s'en protéger.
C'est pourtant ce que je fais TOUS LES JOURS (moi et des millions de gens sur Terre).
Devant un cas d'utilisation imprévu,
on répond toujours d'abord "NON", puis on prend le temps d'analyser les conséquences, de poser des limites, d'écouter les arguments, de peser les avantages et inconvénients.
Ensuite, on ouvre les vannes, une fois le chemin balisé.
C'est l'exact contraire du "tout et n'importe quoi" que tu décris (et décries).
@Darth Philou : comme précisé dans l'article, la fonction calculatrice de ce clavier a été acceptée, puis désapprouvée, puis acceptée.
Steve Jobs avait expliqué très simplement que ce sont des gens derrière le processus de validation, et que l'erreur est humaine. Personne n'avait eu à gérer une boutique d'application comme l'App Store, je trouve ça normal que parfois il y ait des couacs. Appelez ça de la dictature ou de l'inconsistance. Moi je vois des humains qui essaient de bien faire les choses.
Fukushima et Tchernobyl, c'était aussi des humains qui essayaient de bien faire les choses.
C'est nul comme excuse.
Une grosse machine comme l'App Store, c'est justement trop complexe pour qu'on l'administre comme la boutique du coin. Il faut des algorithmes clairs, fiables et réplicables; en un mot: logiques. Et un mécanisme intelligent d'apprentissage en cas de contentieux: il faut chercher la faille logique qui y a mené, et l'éliminer.
Sinon, c'est l'arbitraire. L'évolution des humains (et plus généralement des primates) en tant qu'êtres sociaux nous a imprégnés d'une répulsion tenace à l'égard de l'arbitraire en tant que forme la plus dangereuse d'injustice: imméritée, inutile, incalculable et imprévisible. C'est en cela que le hue-et-dia d'Apple est perçu comme plus blessant que la censure pure et simple.
@occam :
Si tout était logique et implacable, ça se saurait. Et puis comparer l'App Store à des centrales nucléaires...
Apple créé les règles au fur et à mesure que les problèmes ou les évènements arrivent, c'est pas nouveau, on ne peut pas penser à toutes les options possibles et imaginables dès le départ avec une boutique d'app aussi grosse.
L'essentiel est qu'ils apprennent et n'ont pas peur de revenir sur leurs erreurs.
Sauf si une app a un contenu inapproprié (et encore c'est déjà fumeux) ou si elle présente un danger pour la stabilité de l'appareil, je ne comprends de toute façon pas qu'elle puisse être rejetée...
@pacou :
Pourtant c'est simple à comprendre : il y a des règles à respecter. Lorsqu'elles ne le sont pas alors elles sont rejetées.
Certaines règles se révélent incomplètes ou peu précises à l'usage et sont alors amendées. Un processus d'apprentissage qui permet de satisfaire tout le monde : l'utilisateur, le développeur et Apple.
@Domsware :
Vous n'avez pas subi cet arbitraire, c'est ça ?
@SMDL :
Eh bien non, je n'ai jamais subit d'arbitraire. Peut être parce que je sais lire un contrat et apprécier les avantages et les inconvénients de me jeter sur les nouveautés d'iOS.
En tout cas, cela devient simple de choisir les articles à lire sur MacG.
Il suffit de regarder le nom du rédacteur pour savoir quand il s'agit une énième séance de lynchage.sur Apple. lmouillart a du soutien au moins.
Pauvre MacG...
On dirait que certains font du lèche-cul.
Certaines règles sont appliquées arbitrairement. Des mises à jour soudainement refusées car ils interprètent une règle différemment qu'habituellement. Et hop, les app qui permettent de gérer les fichiers ne peuvent plus utiliser le partage de fichiers entre application (car pour mettre sur iCloud Drive, selon eux il faut que le fichier soit créé dans l'application. Or aucune règle n'en parle...) .... Heureusement ils sont revenu en arrière.
C'était totalement arbitraire, car aucune règle n'en parle. Apple a des règles, mais les interprètent selon l'humeur.
C'est inacceptable. Il faut être constant, il faut des règles claires, non au jettent à interprétation. Et surtout, faut pas inventer une règle soudainement sans l'ajouter officiellement.
Ca nuit aux développeurs et aux utilisateurs.
Apparemment tu n'as pas compris — ou lu ? — les avis précédents sur l'ajustement des règles.
Et merci 1/ de respecter les avis des intervenants même s'ils ne sont pas les tiens et 2/ de respecter les intervenants eux-même en ne les insultant pas.