Procès DRM iTunes et iPod : un milliard de dollars en jeu

Mickaël Bazoge |

C'est dans le courant de la semaine prochaine que le jury du procès sur les DRM d'iTunes donnera son verdict, au terme d'un procès singulier : les huit jurés et la cour ont pu consulter un témoignage vidéo de Steve Jobs tourné six mois avant son décès (les médias voudraient bien pouvoir la diffuser), tandis que certaines conversations du fondateur d'Apple ainsi que les révélations techniques entourant la gestion des fichiers musicaux incompatibles avec le DRM FairPlay ont pu soulever de sérieuses questions sur de potentielles pratiques anti-concurrentielles du créateur de l'iPod. Mais tout cela a été réalisé à la demande de l'industrie du disque, ont martelé les avocats d'Apple et Eddy Cue.

Mais le plus étonnant, c'est que les avocats en charge du recours collectif ont perdu tour à tour leurs deux principales plaignantes, dont les iPod ont été achetés en dehors de la période visée par la procédure (entre 2005 et 2009, année durant laquelle les DRM sur la musique ont été abandonnés) ! La juge Yvonne Gonzales Rogers a toutefois décidé de laisser le procès suivre son cours, même si rien n'empêche que tout le processus judiciaire, vieux de dix ans maintenant, peut capoter. La juge a été sensible à l'argument selon lequel 8 millions de consommateurs ont pu souffrir des pratiques d'Apple dans ce domaine. Il n'empêche : voir les plaignantes à l'origine de la class action déboutées est plutôt embêtant quand on réclame des réparations à hauteur de 350 millions de dollars, une somme qui pourrait tripler en vertu des lois antitrust.

Toutes les preuves sont désormais sur la table, dans un camp comme dans l'autre. Les représentants d'Apple ont cependant encore besoin d'une journée pour finaliser une poignée de documents de dernière minute. Mais la décision du jury tombera sans aucun doute la semaine prochaine. Les débats ont principalement tourné autour de deux mises à jour d'iTunes et d'iPod qui bloquaient la synchronisation et la lecture de fichiers musicaux protégés par les DRM Harmony de Real Networks, un verrou numérique conçu par l'éditeur afin de faire en sorte que les documents Harmony puissent être lus sur un iPod. À l'époque, il n'était pas encore question qu'une boutique vende des fichiers musicaux sans DRM…

Un des arguments des avocats du recours collectif devrait être assez facilement battu en brèche : ces derniers estiment en effet qu'Apple a pu augmenter les prix de ses baladeurs grâce aux techniques mises en place pour bloquer la lecture de fichiers protégés par des DRM autres que FairPlay. Les représentants de la Pomme se sont avancés à la barre avec quelques solides arguments à faire valoir : de 2006 à 2009, les iPod se sont non seulement améliorés en matière de fonctionnalités, mais leurs prix ont également baissé.

Mark Donnelly, qui a travaillé avec Phil Schiller au marketing (il est à la retraite depuis le mois d'octobre) s'est rappelé être tombé sur un Jeff Williams, vice-président en charge des opérations, très emballé par l'idée d'avoir sous la main des disques contenant le double de stockage par rapport à ce qui était prévu pour l'iPod nano, pour le même prix. Or, Apple avait déjà commencé le processus de production du baladeur, sans les nouveaux composants. Après en avoir parlé avec Schiller, le constructeur a décidé de lancer la fabrication d'iPod nano avec le disque offrant le double de capacité de stockage, la production précédente ayant été écoulée sur des marchés plus petits à un prix moins élevé que prévu.

Ce témoignage nous apprend également qu'Apple n'agissait pas dans une tour d'ivoire au moment de décider des prix de ses produits. Des réunions avaient régulièrement lieu entre dirigeants, afin de comparer les fonctions et les tarifs des baladeurs concurrents, la décision devant tout à la fois respecter l'état du marché et les marges d'Apple sur ses produits.

Un autre témoignage d'un professeur d'une université de Chicago, a expliqué que l'écosystème iTunes + iPod n'était finalement pas si différent de celui des consoles de jeux : il est impossible de jouer à un titre PlayStation sur une Xbox, même si les noms des jeux sont les mêmes. Et personne n'y trouve rien à redire.

Rod Schultz, ancien ingénieur chez Apple, a apporté un témoignage qui ne fera sans doute rien pour calmer la fureur de ceux qui estiment que le constructeur a abusé de sa position dominante. Il a expliqué à la barre avoir travaillé sur un projet visant à « bloquer 100% des clients anti-iTunes » et à empêcher les logiciels tiers de fonctionner avec l'iPod. « Candy », nom de code de ce projet, a été intégré au sein d'iTunes et de l'iPod. L'ingénieur, parti chez Adobe en 2008 pour plancher sur les DRM de l'éditeur, a aussi déclaré qu'Apple avait toujours en tête la sécurité de ses utilisateurs et que ces mesures de protection reflétaient le paysage de l'industrie musicale à l'époque.

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avatar lmouillart | 

Les DRM sont une plaie quel que soit le système, ils doivent être combattu le plus férocement possible, ils sont un cheval de troie ayant pour but de casser la libre concurrence.

Que ce soit pour le logiciel, la musique, la vidéo, les livres, les jeux et même le matériel !, je subi ces horreurs tous les jours.

avatar freewheelinfranklin | 

Pour ma part c'est surtout une question d'inter operabilité des drm ! C'est quand même ça le cœur du problème ! Comment apple a capturé ses clients !

avatar RyDroid | 

Par définition, les DRM ne sont pas interopérables, étant donné qu'ils doivent rester secrets pour fonctionner techniquement, ce qui de facto exclu les implémentations libres. https://www.april.org/drm

avatar Silverscreen | 

Les DRM étaient volontairement incompatibles (c'est une évidence) à part pour les nouveaux entrants qui désiraient une compatibilité de leurs stores avec l'iPod et comptaient sur la retro-ingénierie pour y parvenir.

C'était pénible mais rien n'empêchait de contourner le système en utilisant des fichiers sans DRM. (Ex: ripper un cd)

Donc pas de gêne pour l'utilisateur a proprement parler sauf à vouloir absolument acheter aussi cher que sur iTunes des morceaux avec DRM sur un service concurrent... Ce qui parait un peu absurde (où est l'intérêt ?).

Ce serait comme acheter des jeux pour PS4 et compter sur un hack pour les faire marcher sur sa xBox. L'utilisateur se doute bien qu'il complique inutilement les choses (les jeux étant de toutes façons à peu près au même prix sur les deux consoles)...

Difficile de plaider de bonne foi l'erreur ou le manque à gagner lié à un verrouillage logiciel dans ces conditions...

Rappelons qu'il aurait suffit à Real d'offrir des morceaux sans DRM dans un format standard (mp3 ou 4) pour ne pas avoir de souci de compatibilité avec l'iPod...

avatar SMDL | 

@Silverscreen :

"Rappelons qu'il aurait suffit à Real d'offrir des morceaux sans DRM dans un format standard (mp3 ou 4) pour ne pas avoir de souci de compatibilité avec l'iPod..."

Les majors n'auraient jamais signé à cette époque. Ce qui valait pour Apple valait pour Real. Les DRM sont d'abord une protection contre la copie avant d'être un verrou d'écosystèmes.

avatar RubenF | 

Au maximum ça sera le milliard que Samsung a versé à Apple... :D

---> je suis déjà loin loin loin en Atlantique [.]

avatar postman94801 | 

Et surtout ne jamais oublié que pendant tout se temps on pouvait acheter un CD physique et le ripper dans iTunes... À partir de là je ne comprends pas le procès.

avatar RyDroid | 

Ce n'est pas parce qu'il était possible de faire autrement que cela rend la pratique juste ou légale.

avatar loloeroket | 

C'est complètement aberrant ce procès. On oublie que sans Apple on n'aurait jamais eu le morceau à moins d'un dollar. Sans compter le morceau vendu à l'unité. Il a fallu tout le pouvoir de conviction de Steve Jobs pour que les majors acceptent l'essai.

Il faut se rappeler le contexte de l'époque avec Napster. Plus personne n'achetait des disques.
Avoir des morceaux de qualité connue à des prix raisonnables a permis de renverser la tendance du piratage.

avatar RyDroid | 

"On oublie que sans Apple on n'aurait jamais eu le morceau à moins d'un dollar. Sans compter le morceau vendu à l'unité. Il a fallu tout le pouvoir de conviction de Steve Jobs pour que les majors acceptent l'essai."
C'est une hypothèse, on ne pourra jamais changer le passé pour le savoir.

Pour ce qui est du "piratage" :
http://spanti-nicola.legtux.org/fr/documents/articles/computing/mine/stupid-things-that-people-say-about-computing.html#pirate-entertainment
https://www.gnu.org/philosophy/words-to-avoid.en.html#Piracy

avatar RyDroid | 

"Mais tout cela a été réalisé à la demande de l'industrie du disque, ont martelé les avocats d'Apple et Eddy Cue."
D'après Apple, faire quelque chose d'illégal n'est pas un problème si c'est un autre qui le lui demande !

"Et personne n'y trouve rien à redire."
Peut être que beaucoup de monde n'en a "rien à redire", mais certainement pas personne. Pour au moins moi et Richard Stallman, mais je suis près à parier qu'on est bien plus que 2, c'est une injustice qui devrait être illégale et stoppé.

avatar Nesus | 

@RyDroid :
Houla !
Faut arrêter les jugements à l'emporte pièce. Ce que dit Eddy ce n'est pas qu'il a le droit de faire quelque chose d'illégale parce qu'on lui demande. Ce qu'il dit, très justement, c'est que les droits sur la musique sont tenus pas les majors et c'est elle qui décide ce qui est légal et pas de faire. Ca te paraît aberrant ? C'est l'industrie du disque et de la musique.
Enfin la drm, ça reste quand même un moyen de pérenniser l'investissement. Sans cette dernière personne ne se serait lancé à fonds perdus dans certaines industries (comme le jeu video). C'est comme tout ca a ses bons et ses mauvais côtés. Il faudrait juste qu'elle soit utilisé honnêtement.
C'est possible. Ca demande juste de la volonté et du contrôle.
La tuer, c'est aussi tuer un moyen d'investissement. Ce qui n'est pas une bonne chose.

avatar lmouillart | 

Les DRM pour lutter contre le piratage cela me fait doucement rire. Notamment car les produits piratés n'ont plus ces DRM.

avatar RyDroid | 

Juges tu qu'il est équivalent de partager illégalement et d'attaquer un bateau, de potentiellement attaquer ses occupants et dérober ce qu'il y a dessus ? http://spanti-nicola.legtux.org/fr/documents/articles/computing/mine/stupid-things-that-people-say-about-computing.html#pirate-entertainment https://www.gnu.org/philosophy/words-to-avoid.html#Piracy

avatar RyDroid | 

"Mais tout cela a été réalisé à la demande de l'industrie du disque, ont martelé les avocats d'Apple et Eddy Cue."
Je ne sais pas comment cela a été dit devant le(s) juge(s). Mais si je me fie à l'article, la justification des "avocats d'Apple et Eddy Cue" est : c'est pas nous qu'avons voulu donc pas ma faute (c'est volontairement infantilisant, ce n'est pas une erreur).

L'industrie du divertissement peut demander des conditions pour accéder à ses contenus. Mais ça n'excuse en rien ceux qui les suivent.
Si cette industrie n'avait pas revu ses conditions, elle aurait fait moins d'argent et serait peut être morte dans sa forme actuelle. Mais je ne m'inquiète pas elle aurait été remplacée en partie ou totalement par une industrie plus saine sur au moins certains points.
Ce paragraphe est à prendre avec des pincettes : heureusement toute l'industrie du divertissement actuel n'est pas comme cela et il n'y a pas que "l'industrie".

Les DRM sont toujours contournés. Ça ralentit l'écroulement de monopoles quand ils sont à bout de souffle et ça embête considérablement les autres (concurrents, consommateurs, etc). Pour moi, une bonne action n'excuse une mauvaise action que dans des cas très particuliers. L'économie, le profit et la création de divertissements ne font pas partie de mes cas très particuliers.

De mon point de vue, les DRM sont une injustice (qui devrait être illégale) : ils nient que je devrais avoir le contrôle sur mon informatique et donc de ma propre vie, ainsi que d'autres droits (copie privée, don et revente, etc). https://www.april.org/drm https://www.gnu.org/philosophy/can-you-trust.html https://www.gnu.org/philosophy/right-to-read.html

avatar arekusandoro | 

La drm me pose pas de problème tant que c'est compatible avec tous les appareils...machin avait sa drm, truc la sienne. Je pense en effet que l'industrie du disque a demandé une protection et ca arrangeais Apple que celle ci ne soit pas universel

avatar RyDroid | 

Par définition un DRM doit être secret pour fonctionner techniquement, ce qui forcément exclut les logiciels libres. Un DRM monopolistique peut exister, mais pas un DRM lisible par tous.

avatar patrick86 | 

Les DRM…

La raison de l'existence des DRM, c'est une industrie incapable de s'adapter à un nouveau modèle de commerce. C'est les moines copistes de CD qui prennent peur en voyant leur potentielle future inutilité venir à grand pas.

L'histoire se répète. Avant l'imprimerie, on aller voir les moines copistes si on voulait la copie d'un livre. L'essor de l'imprimerie a permis de s'affranchir de leur services. Vous pensez qu'ils ont sauté de joie ? L'histoire se répète, ou plus exactement, des schémas se reproduisent. Avant Internet, quand on voulait écouter de la musique chez soi — sans faire venir l'orchestre —, on allait acheter une copie d'un enregistrement sous forme de Vinyle ou de CD — principalement. En quelques sortes, on allait voir les "moines copistes de CD". Avec Internet, on a plus besoin d'eux. La musique peut-être stockée sur un serveur d'où le public pourra télécharger des copies. Un artiste qui s'auto-produit peut distribuer tout seul s'il a envie. Un petit studio d'enregistrement n'a plus besoin des maisons de disque pour vendre les copies. Etc. On a plus besoin de moines copistes. Il va falloir qu'il arrêtent de graver des petits CD dans leurs ateliers, ça n'est plus nécessaire.

Vous pensez que ça les réjouit ? Qu'il sont super contents de devenir inutiles ?

Ça ne les réjouit d'autant moins que le système de distribution sous forme de disques, a permis aux maisons de disques de jouir d'un monopole, du fait de la quasi-nécessité de passer par elles.

Internet court-circuite ce système. Internet CHANCE le système de distribution de la musique.

Vous ne pouvez PAS changer un système frontalement, en espérant que ceux qui sont les puissants dans ce système se laissent faire. Ils feront tout pour essayer de garder leurs places, leur importance, leurs privilèges.

Le problème est d'autant plus complexe, que l'arriver d'Internet, engendre aussi un basculement fondamental, en permettant de passer de l'économie de la RARETÉ, à une économie de l'ABONDANCE.

Quand vous achetez un CD en boutique, prenez un exemplaire du produit. C'est un exemplaire en moins de le stock. Si il n'y en a plus, il faudra en fabriquer d'autres pour les clients suivants.
Quand vous achetez un albums sur iTunes — ou Qobuz, on s'en fout —, vous ne prenez pas un exemplaire dans un stocke. Vous téléchargez une copie du fichier original qui ne bouge pas et reste sur le serveur. Votre exemplaire est créé à cet instant, mais il n'y a AUCUN impact sur le "stock".

La conséquence importante de ce changement, c'est que sur Internet, le coût marginal de production d'un exemplaire supplémentaire est extrêmement RÉDUI (il l'est tellement que la plupart des boutiques vous permettent de retélécharger autant que vous voulez vos achats). C'est-à-dire que, que moi je télécharge une 2e fois un album ou qu'un autre client le télécharge, le coût pour iTunes, de la production d'un "exemplaire" supplémentaire, est le MÊME. Ben ouais mais alors, pourquoi dans un cas faut payer et pas dans l'autre ?

Une boutique en ligne de contenu Numérique, dont les copies sont échangées uniquement par le réseau*, fonctionne sur une économie de l'ABONDANCE. Vous pouvez télécharger 1 ou 100 fois votre achat, le vendeur ne voit pas son stock se réduire.

Sur une boutique comme iTunes, la seule différence de coût en fonction des volumes distribués, est due au dimensionnement de l'infrastructure. Evidemment que si vous avez quelques millions de clients (chiffre au pif), il faudra un serveur un peu plus gros que si vous en avez 10. Cependant, on pourrait répondre à cette question par le P2P : un serveur modeste lance la copie initiale, puis les premiers clients redistribuent, etc. C'est pas pour rien que les logiciels libres se téléchargent souvent plus vites en torrent que depuis le dépôts centraux.

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L'autre gros morceaux, c'est le droit d'auteur.

Le droit d'auteur n'est pas adapté à l'économie de l'abondance qui règne dans le Numérique. Il doit être REPENSER.

Que l'auteur puisse vivre de son œuvre est parfaitement compréhensible. Mais faut pas non plus prendre les gens pour des lapins de 3 semaines. Le pirate ne tue pas l'artiste, qui touche un pourcentage ridicule de la vente d'un CD, mais l'INDUSTRIE du disque.

Bourrer la musique vendue en ligne de DRM tout en continuant à vendre des millions de CD non protégés contre la copie est une absurdité. Le DRM, en verrouillant les systèmes, réduit les possibilités de diffusion et n'incite pas le public à acheter la musique. Il est contre productif. Il TUE l'artiste.

Seul un système de diffusion pensé pour Internet et le respect du travail de l'artiste peut-être profitable à lui-même ainsi qu'à son public.

Tout porte à croire que le solution ne viendra pas des ténors de l'industrie du disque, qui seraientt très certainement contraints de changer en profondeur leur fonctionnement.

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*Certains diraient "dématérialisation", mais ce terme tend à créer une illusion. La dématérialisation — dans le cas du numérique — est un fantasme. L'information a toujours été IMMATÉRIELLE, mais stockée, transportée et affichée sur des support MATÉRIEL.
Qu'il s'agisse d'un texte écrit au crayon sur une feuille de papier, ou d'un PDF sur un disque dur, c'est toujours un contenu immatériel stocké sur un support matériel qu'est la feuille de papier ou le disque dur.

L'informatisation de dématérialisée pas. Elle n'est qu'un changement de technique de stockage, de transmission et d'affichage.

Le seul endroit où il est possible de débattre de l'absence de support matériel, c'est l'Esprit de l'Homme.

avatar vincepalmer | 

Je ne comprends pas le pourquoi de ce procès. C'est un peu comme si on faisait le procès du concept de DRM mais en n'impliquant qu'Apple.
Ce qu'a fait Apple a cette époque était légal et justifié. Peut-être pas juste, pas sympa, pas ce qu'on veut, mais légal. Dès lors je ne vois pas pourquoi ce procès a lieu. Sans compter que comme dit plus haut, il y a avait pas mal de manières de contourner le système. Ne fût-ce qu'en achetant des CD.

avatar RyDroid | 

Apple est une des entreprises qui a le plus abusé des DRM, d’où le fait de lui faire un procès. Mais sur le fond, je suis d'accord, c'est loin d'être les seuls à enchaîner les gens avec des DRM.
Mettre des DRM est pour l'instant légal dans de nombreux pays (si ce n'est pas tous ?). Par contre, le fait que ce soit justifié est très contesté.
Ce n'est pas parce qu'il est possible de contourner quelque chose, que ça rend cette chose juste ou légale. Si un commerçant vend de la nourriture avariée, ce ne sera pas excusable parce qu'au moins un autre vend de la viande saine.

avatar Un Type Vrai | 

Et les CD Sony Music illisibles sur Mac, qui en parle ?

Franchement...

avatar RyDroid | 

S'il y a un problème avec ces CD, il faut faire un procès. Je t'en prie, fais le.

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