Xstream, le service de streaming haute qualité de Neil Young
Neil Young avait annoncé en décembre dernier son intention de lancer un service de streaming pour audiophiles, destiné aux rares propriétaires du baladeur Pono (lire notre test) et aux autres oreilles fines. Le chanteur, excédé par la qualité audio offerte par Apple Music et Spotify, y est tout de même revenu fin 2016 car il faut bien vivre. Mais il n’a pas lâché l’idée d’un service d’écoute haute qualité, qui va remplacer l’ancienne boutique d’achats de musique à la pièce, fermée l’été dernier sans tambour ni trompette suite à l’acquisition des actifs d’Omnifone, le fournisseur du PonoMusic Player.
Il s’est murmuré qu’Apple était derrière cet achat, mais il semblerait que non, le mystère n’a toujours pas été élucidé. Dans un billet paru sur le blog de la communauté Pono (via), Neil Young est persuadé qu’Apple est bien derrière l’acquisition d’OmniFone et que le constructeur en a cessé l’activité « sans préavis ». Ensuite, l’équipe de Pono a voulu développer une nouvelle boutique, mais sans parvenir à un résultat concluant.
La solution est finalement venue d’un changement de modèle économique : place au streaming et surtout, au streaming high-def et adaptatif avec l’aide d’Orastream, une société de Singapour. Le futur service Xstream va en effet adapter à la volée la qualité audio des morceaux diffusés selon le réseau : la meilleure possible à la maison en Wi-Fi, la moins pire possible en voiture avec une connexion cellulaire difficile.
Seul problème : les offres audio en qualité optimale sont plus onéreuses, que ce soit sur Qobuz ou Tidal ; or, Neil Young ne veut pas faire payer plus cher, ce qui est difficile à faire avaler aux maisons de disques qui rechignent. Xstream risque donc de se lancer avec un catalogue très réduit (le chanteur promet que sa discographie sera disponible).
Empire est passé par la :p
Pauvre Neil, il s'est lancé dans une galère pas possible /o\
Eh oui, le modele du streaming c'est celui des radio FM des annees 80: un systeme publicitaire qui matraque le consommateur avec des produits a cout d'exploitation le plus faible possible.
Le streaming s'adapte a la qualité de connexion, c'est pas une nouveauté, c'est une de ses caracteristiques. La ou les choses peuvent varier c'est pas sur la qualité, c'est sur le debit. La question est alors de savoir de combien est la mise en cache?
Parce que c'est ça qui va determiner le debit.
Apres, le niveau d'ecretement et de compression lui ne change pas, et meme si on a des algorithmes qui savent un peu mieux faire illusion pour les oreilles (selection de frequences et zone de frequences), on reste sur de la soupe du niveau du MP3 de toute maniere.
Pour avoir mieux, y a pas le choix, faut telecharger le fichier.
Apres, pour ce qui est de la lecture, soit on opte pour le minimum vitale en smartphone avec un bon Meizu, soit on passe sur des lecteurs dediés de Fiio ou Astell&Kern et du meme niveau. Parce que, si la qualite du fichier est primordiale, on est comme dans toute chaine: sa qualité depend du maillon le plus faible.
@C1rc3@0rc
Ton commentaire est assez marrant, la galère que j'évoquais était plutôt portée sur l'environnement business (dernier paragraphe de la news) : ayant-droits, industrie, concurrences et "parasitage" (affaire Omnifone) , modèle d'affaire .
L'idée du streaming qui s'adapte à la connexion, ça existe déjà sur Qobuz que j'utilise, et probablement sur Spotify et Deezer, je me trompe ?
@lll
Oui, dans les options on peut choisir la qualité selon la connexion ou tout laisser en automatique.
Les pleureuses des maisons de disques …
"car il faut bien vivre"
Si il avait besoin de ça , cela se saurait , cette aventure lui coutant bien plus qu'elle ne lui rapportera jamais .
On a affaire à un passionné honnête dans son projet ,
et cela dépasse l'entendement pour ceux qui aujourd'hui ne voient que business et gros chiffres …
De la soupe HD reste de la soupe. Je continuerai à écouter harvest sur ma platine vinyle ^^