Neil Young revient sur les plateformes de streaming
La discographie de Neil Young est de nouveau proposée à l’écoute sur les sites de streaming, d’Apple Music à Spotify en passant par Deezer. Tidal en disposait pour sa part depuis avril dernier.
L’artiste avait retiré ses albums en juillet 2015, exaspéré, disait-il, par la qualité audio fournie par ces services. Une décision prise dans la foulée du lancement de son Pono Player, un baladeur orienté justement vers une écoute plus qualitative.

Neil Young ne s’interdisait pas de revenir en ligne, mais uniquement si les plateformes de streaming faisaient un effort dans leurs prestations. Marche arrière donc, constate Music Ally. Pourtant, aucun de ces services n’a changé sa manière de diffuser la musique. Même chez Tidal, les titres étaient accessibles quelle que soit la formule d’écoute choisie, de la plus standard à la plus élevée en niveau de qualité. L'artiste n'a pas encore commenté ce changement de pied.
Harvest time ?
Difficile de reprocher ses rêves et revirements à un septuagénaire de talent …
(Dixit le vieux fan que je suis ;-)
À noter qu’il est aussi présent sur Qobuz.
Associé à Audirvana Plus et des enceintes un tantinet efficaces, ça s’écoute avec plaisir.
N’est-ce pas l’essentiel ?
@JeevesGre
Pas talent, génie ?
Faut bien avoir de quoi payer ses nouilles....?
@alastorne
Il serait peut-être malin de s’informer avant d’aboyer …
Son exclu Tidal à duré plus longtemps que celle de Yeezy
@spece92
Tant mieux ?
chez nous , Goldman et Cabrel font toujours la tronche pour le streaming
en même temps cela pas manqué...
...bah oui en ayant sa discographie à la maison,ça me ferait chier de payer un abonnement à l'une de ces plateformes!
@p@t72
Remarquable exemple de partage :(
Il se fait encore des nouilles !
Après s’être rendu à l’évidence de ce que Pono comblait une lacune utile et nécessaire dans la panoplie des baladeurs, Neil Young fait sienne la maxime de Falstaff : « The better part of Valour is Discretion », et retourne à l’abreuvoir.
@occam
????
@awk
Je pourrais répondre : ???.
Mais le fait est que l'aventure Pono lui a fait assez de tort, et probablement coûté un paquet.
Sur le fond, Neil Young avait raison.
Et je suis de ceux qui l'ont soutenu sur les différents forums audio auxquels j'avais accès. J'ai même grillé mon quota de "review requests" auprès des blogueurs audio que je me targuais de connaître, de près ou de loin.
Mal m'en a pris. Ni la qualité des itérations du Pono Player, ni celle de ses services de download HiRes n'ont su convaincre.
Une bonne idée, mal ficelée et plus mal fagotée.
Cela n'enlève rien à l'immense stature musicale de ce sacré bonhomme. Mais Pono est un échec, on ne peut pas s'en cacher, et quand on s'engage à ce point à titre personnel dans ce genre d'aventure, il faut passer à la caisse.
Dont acte.
N'est pas Taylor Swift qui veut, aux contrats en inox blindé céramique et au cynisme tout en teflon.
@occam
Young, Gould, Peterson et fuck le marché ?
Tu me fais un petit retour sur Balmer ??
@awk
Au moins comme prédilections musicales, on est compatibles...
??
@occam
J'aime le folklore Canadien ?????
@awk
Voilà, c'est fait aussi pour Balmer (et bien fait pour lui ?)
??
Finalement : les bénéfices avant la qualité
@frankm
Les bénéf avant la qualité ?
J'y crois pas.
Le père Neil n'est pas du genre cynique (ou pas comme ça).
Enfin, je n'ai pas de retours directs, mais je crois que l'aventure Pono a dû lui coûter un sacré paquet.
Et peut-être qu'il a aussi des obligations contractuelles à remplir. Quand il a mis le frein à main au streaming, ça a fait grincer pas mal de dents, et aux States, ça peut coûter cher.