Musique : le dématérialisé dépasse le physique pour la première fois au Royaume-Uni

Anthony Nelzin-Santos |

Quelques jours après son homologue français, la British Recorded Music Industry a publié les résultats du 1er trimestre 2012 du marché britannique de la musique enregistrée. Pour la première fois, le dématérialisé y a dépassé le physique : 55,5 % du chiffre d'affaires a été réalisé par la musique en ligne.

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De ce point de vue, les Britanniques sont en avance sur les Français, pour qui la musique en ligne représente moins d'un tiers du marché total de la musique (lire : Musique : le dématérialisé progresse plus vite que le physique ne chute). Mieux, le dématérialisé parvient en Grande-Bretagne à compenser la chute des revenus du physique : grâce à la progression de la musique en ligne, les revenus sont en hausse de 2,7 % et atteignent 155,8 millions de livres (193 millions d'euros).

Alors que les formats physiques chutaient de 15,1 % (69,3 millions de livres, 85,3 millions d'euros), les ventes d'albums en ligne augmentaient de 22,7 % pour s'établir à 35,9 millions de livres (44,5 millions d'euros). Le marché britannique a ceci de particulier que depuis six mois, le produit le moins rentable de l'industrie musicale, le morceau à l'unité vendu en ligne, y est en fort recul : c'est cette modification structurelle et le retour de l'album au premier plan qui explique que le dématérialisé soit aujourd'hui capable de prendre le relais du physique.

Les services de streaming gratuits financés par la publicité progressent de 20 %, mais rapportent toujours peu, 3,4 millions de livres (4,2 millions d'euros). Les fortes limites imposées sur ce modèle semblent néanmoins favoriser les abonnements, dont le chiffre a presque doublé en un an et atteint désormais 9 millions de livres (11,1 millions d'euros). La musique en ligne en Grande-Bretagne pèse désormais 86,5 millions de livres, soit 107 millions d'euros, avec une progression de l'ordre d'un trimestre de chiffre d'affaires par an.

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#musique en ligne #ventes de musique
avatar Gandalf | 
Pour ma part je n'achète plus de disques physiques depuis un moment, pour certaines raisons : - il faut l'acheter, attendre de le recevoir, c'est long - il faut se transporter les CD partout, j'ai pas une valise pour transporter les 100 CD que je serais susceptible de vouloir écouter à tout moment - pour la même raison que je n'achète plus de livres physiques, j'ai pas une maison extensible niveau rangements ^^ Pour ma part, je suis abonné à Rdio, et j'en suis content. Pour 10 euros par mois j'écoute tout ce que je veux. Mais ça dépend des habitudes d'écoute, je ne suis pas du genre à écouter 20x les mêmes disques (quoique) mais par exemple en une journée il m'arrive d'écouter dix albums différents, si j'avais du tous les acheter ça m'aurait coûté un bras. Au moins là, un ami me parle d'un groupe, une recherche sur Rdio et paf je peux l'écouter, alors que sinon quoi ? Il me parle d'un groupe, je vais sur Amazon pour acheter le CD et trois jours après je peux enfin l'écouter, et si ça me plaît pas je ne le réécoute jamais ? Donc pour ma part, vive le dématérialisé ^^
avatar Gandalf | 
On n'achète pas du vent, on achète un droit d'utilisation d'un service. Comme un abonnement de téléphone portable. Tu n'achètes pas un objet physique, tu achètes la capacité à passer des appels pendant un mois. Comme une place de cinéma. Tu n'achètes rien de physique, tu achètes la possibilité de voir un film pendant 2h, à la fin de la séance tu n'as rien de physique entre les mains... Ah si, ton ticket, ça te fait une belle jambe. Bref là c'est pareil, de la même manière que tu loues un film, là tu loues ta musique.
avatar jegolu | 
@Fil de Brume Toi, tu es un fan de Dédé la Saumure ! Pour la musique, je suis aux antipodes de tes choix, la dématérialisation au delà de la dégradation de la qualité sonore à tué l'art de la pochette. Je n'achète que des vinyles, et ces tableaux de 30x30 sont parfois sublimes. Et n'oubliez pas que posséder une source non compressée permet de faire de la musique transportable, perso je n'ai que des sur mon " baladeur", mais que le chemin inverse est catastrophique. Mais, comme dirait l'autre, autres temps, autres mœurs.
avatar Gandalf | 
lol ça existe encore les platines disque ? Profite en bien car dans pas si longtemps que ça plus personne n'en vendra et les pièces détachées deviendront introuvables. Sans compter que je doute que beaucoup d'albums récents sortent encore en vinyle. Après si t'as plein de place chez toi, oui pourquoi pas. Moi je vis dans un 55 m2 avec une femme et deux enfants, donc la place est assez limitée. Je ne suis pas d'accord sur l'art de la pochette, les disques virtuels ont aussi de belles pochettes... virtuelles... j'apprécie aussi de voir la couverture de l'album quand j'écoute un morceau sur Rdio... et tous les albums ont encore une pochette... Que la pochette soit papier, ou une image informatique, ça n'en reste pas moins de l'art. De l'infographie. Faut un peu vivre avec son temps, sinon on peut aussi regretter l'époque de la gravure sur pierre dans des grottes ;) Après je comprend qu'on puisse préférer le CD à la version dématérialisée, pour une histoire de qualité d'écoute. Chacun ses priorités. Moi ma priorité c'est d'avoir la musique que je veux, quand je veux, sans attente, pour un prix forfaitaire.
avatar Gandalf | 
Oui je comprend bien. Mais je me dis, si tu te limites aux Vinyles comme achat, tu dois être très limité en musique, non ? Je me trompe sans doute alors, mais à mon sens les nouveaux albums des groupes ne sortent plus en vinyle, et je suppose donc qu'en vinyle tu ne dois trouver que des anciens albums. Non ?
avatar jegolu | 
@Fil de Brume Je suis très marqué 1955-1975 c'est vrai, mais toutes les grosses productions sortent en vinyle. Et les rééditions sont nombreuses, j'achète une dizaine de disques neufs par semaine et je ne verrai jamais le fond du puits. Les platines ne sont pas mortes, si tu as cinq minutes jette un oeil sur les produits Bergman, haute technologie et son d'exception, j'ai écouté. Quant aux pièces, j'ai trois machines, une Rega P1, une P3 et une Goldmund Studio avec un bras T3 qui a trente ans. Une horloge, et chose extraordinaire, quand il y a une panne c'est réparable. Ce ne sont pas les pièces qui disparaissent, ce sont les hommes qui ont le savoir. Enfin les pochettes, et après j'arrête. Ce week-end j'ai enfin trouvé PTOOFF ! des Deviants. Très bon disque. Jolie pochette. Mais il faut avoir manipulé l'originale qui se transforme en poster pour ta chambre pour se dire que le réel est mieux que le virtuel. Mais chez moi on touche à une passion donc je ne suis pas objectif. J ai aussi des CD !
avatar jegolu | 
@Anthony Bonsoir, Je fais de même. Quelle carte utilises tu ? Externe obligatoire, je rippe sur un Tournesol.

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