Apple Card : on fait le point sur la carte de crédit d'Apple

Mickaël Bazoge |

Avec son Apple Card, la Pomme se lance franchement sur le marché du crédit bancaire. Cette manière de régler ses achats est très courante en Amérique du Nord et dans les pays anglo-saxons, beaucoup moins en France. Faisons le point !

Il y a peu de chances pour que vous ayez dans votre portefeuille une carte de crédit. En France, par abus de langage, on parle fréquemment de « carte de crédit », mais la plupart du temps il s’agit d’une carte de débit. Les cartes de crédit sont en revanche omniprésentes aux États-Unis et dans la plupart des pays anglo-saxons. Il n’est pas rare d’en avoir plusieurs sur soi, ce qui contraint le consommateur à une gymnastique financière parfois pesante.

Apple veut une part de cet énorme gâteau avec l’Apple Card. Conçue en partenariat avec Goldman Sachs et Mastercard, cette carte et surtout le crédit qui va derrière méritent quelques explications.

Une carte de crédit, qu’est-ce que c’est ?

Comme son nom l’indique, une carte de crédit c’est… un crédit prêté par la banque, en fonction du profil du client. La somme peut être utilisée pour tous les achats du quotidien, des courses au paiement du taxi, en passant par la chambre d’hôtel ou le billet d’avion. Ces cartes de crédit peuvent être émises par des banques, mais aussi par des entreprises et des commerces (Best Buy en propose une, par exemple).

Il peut arriver qu’un commerce ou qu’un organisme refuse un règlement par carte de crédit (c’est généralement le cas pour régler le loyer, par exemple). En plus de payer chez les commerçants ou en ligne, les cartes de crédit permettent d’obtenir une avance de fonds sous forme d’argent comptant. En fonction des banques et des cartes, des avantages peuvent être offerts comme des assurances, des rabais, un programme de fidélisation…

Évidemment, un crédit ça se rembourse : chaque mois, il faut régler tout ou partie du solde pour éviter de subir des intérêts et/ou de payer des frais supplémentaires. Le client bénéficie d’une période de grâce entre le jour de réception du relevé et la date d’échéance du paiement. Habituellement, ce délai est compris entre 21 et 25 jours durant lequel aucun frais d’intérêt n’est à payer.

Mais alors, c’est le paradis ?

Bien gérée, une carte de crédit peut effectivement être d’une aide secourable en offrant une souplesse financière intéressante. Mais bien sûr, l’enfer est pavé des meilleures intentions. Le crédit proposé par la banque n’est pas gratuit : elle impose des taux d’intérêt qui peuvent rapidement faire très mal si on ne règle pas son solde en temps et en heure.

Ces intérêts varient en fonction des banques et du profil du client, mais pour vous donner une idée, les intérêts des différentes cartes de crédit Desjardins (la plus grande institution financière du Québec) varient entre 9,9 % et 19,9 %. Il y a pire, certains organismes poussent les feux jusqu’à 30 % et au-delà.

À cela s’ajoutent des frais et des pénalités si le solde n’est pas remboursé ou si l’on dépasse le montant autorisé. Dans ce domaine, l’imagination des banques est sans limites. Il arrive également que le taux d’intérêt augmente si le client ne règle pas le montant minimum dû chaque mois.

Pour éviter de payer des pénalités sur mon solde de carte de crédit du mois de mars, je dois rembourser un minimum de 94 $ (j’essaie tant bien que mal d’essuyer l’intégralité de l’ardoise chaque mois…). Chez Desjardins, je dois rembourser au moins 5 % du total du crédit (le pourcentage peut varier).

Les avances de fonds, que l’on peut obtenir directement à un guichet automatique, sont soumises à des frais d’intérêt qui s’appliquent à compter du jour de la transaction. C’est pourquoi il vaut mieux résister à l’attrait de l’argent facile et éviter les risques d’endettement. De nombreux ménages jonglent entre plusieurs cartes de crédit, l’une servant à rembourser le solde de l’autre et inversement. Ces histoires cauchemardesques sont malheureusement légion.

Pourquoi je voudrais d’une carte de crédit alors ?

Déjà, pour bénéficier d’une plus grande flexibilité de paiement en piochant dans une réserve d’argent qui ne coûte rien… tant qu’on rembourse consciencieusement son solde. C’est également un moyen pratique pour réaliser des achats sur internet, où il arrive que seules les cartes de crédit soient acceptées.

Utiliser une telle carte à bon escient permet aussi — et c’est sans doute le plus important — d’établir un bon profil de crédit : plus la gestion du crédit est saine, meilleur sera la cote de crédit. Au Canada, le score Equifax ou TransUnion varie généralement entre 300 et 900 (aux États-Unis, le score FICO oscille entre 300 et 850). Plus cette cote est élevée, plus la réputation du client est bonne auprès des institutions financières.

Exemple de score Equifax pour un consommateur ayant une cote de 750. Image Canada.ca.

Présenter une cote de crédit élevée permet de décrocher plus facilement un prêt pour une acquisition immobilière ou pour financer l’achat d’une voiture. À l’inverse, si le pointage de crédit est dans les basses eaux, l’organisme prêteur peut refuser l’octroi d’un crédit.

Pire encore, avant de louer un appartement ou signer une embauche, le propriétaire et l’employeur ont accès à la cote de crédit. Cela peut réduire les chances d’obtenir la location ou l’emploi de ses rêves…

Est-ce que les cartes de crédit existent en France ?

En France comme ailleurs en Europe, les consommateurs utilisent une carte de débit rattachée à leur compte bancaire. En résumé, ce qu’on achète en ligne ou dans les commerces au moyen d’une carte de débit est directement débité sur son compte. Le principe de la carte de crédit est donc différent puisqu’il s’agit de réaliser des achats depuis une réserve de liquidités offerte par l’institution financière.

Pour savoir si votre carte bancaire est une carte de débit ou de crédit, c'est facile : il suffit d'y jeter un œil.

Il existe de telles cartes en France : Aurore (adossé à un crédit Cetelem), 4 Étoiles (Cofidis), Kangourou (Sofinco), les cartes des grandes enseignes (Accord pour Auchan, carte Carrefour, Casino, Cora…) et les cartes de crédit proposées par les banques. 20 % des cartes en circulation en France sont des cartes de crédit, selon nos informations.

Qu’est-ce qu’apporte l’Apple Card ?

La carte de crédit Apple Card a plusieurs mérites. Le premier, c’est de présenter clairement les différentes informations au consommateur. Wallet affiche en effet le solde de crédit, le nombre de jours restant avant de devoir rembourser le solde, ainsi que les dernières transactions effectuées.

Mieux encore, à grand renfort d’intelligence artificielle et de Plans, on peut identifier facilement le commerce où une transaction a été effectuée. Si Apple respecte cette promesse, le changement sera de taille pour les consommateurs !

Dans Wallet…
… et chez Desjardins. Au premier coup d’œil, impossible de savoir à quoi correspond ce mystérieux LCBO/RAO #0038 dans mon dernier relevé de carte de crédit (après réflexion, c’était un restaurant).

À l’instar de N26 et d’autres, Wallet affichera également l’activité de la carte de crédit sous la forme de graphiques. Apple a imaginé des couleurs par catégories (violet pour les dépenses de divertissement, orange pour les frais de bouche, jaune pour le shopping). En dehors de l’aspect ludique, cette information permettra aussi d’identifier rapidement les types de dépenses qui reviennent souvent.

L’Apple Card a un autre mérite, il n’y a aucun frais attaché : pas de frais de gestion annuelle, pas de frais non plus sur l’avance de fonds et les achats réalisés en dehors des États-Unis. La carte Apple ne prélèvera pas non plus de frais en cas de dépassement du solde autorisé, et le client qui aura oublié un paiement ne subira pas de pénalité (mais les intérêts seront plus élevés).

Les taux d’intérêts pratiqués par l’Apple Card s’échelonnent entre 13,24 % et 24,24 % (en fonction de la cote de crédit du consommateur) [MàJ le 6/08 : qui sont devenus entre-temps 12,99 % et 24,24 %]. C’est élevé ? Oui et non, en fait Apple et son partenaire Goldman Sachs sont à peu près dans la moyenne de ce qui se pratique aux États-Unis. La moyenne nationale y est de 17,67 %.

Tout le monde n’aura pas droit à une Apple Card. Pour en bénéficier, il faudra montrer patte blanche, c’est-à-dire disposer d’une cote de crédit correcte — un score de 600 devrait suffire, selon des experts. En gros, les consommateurs qui peuvent avoir une carte de crédit en général pourront aussi souscrire à Apple Card. Attention : plus la cote est petite, plus les intérêts seront élevés…

Pour aider à rembourser son solde, Apple a imaginé un outil permettant de déterminer le montant minimum à verser pour éviter de payer des intérêts.

Beaucoup d’utilisateurs de cartes de crédit aimeraient avoir ce type d’outil très simple à leur disposition.

Le remboursement du solde peut être manuel, ou automatiquement fixé à la semaine ou tous les quinze jours. Une notification préviendra quelques jours à l’avance qu’il faudra bientôt passer à la caisse.

Le programme de cashback (remise en argent), Daily Cash, est un autre aspect intéressant d’Apple Card. Chaque achat réalisé avec la carte Apple permet d’accumuler des dollars : 3 % du montant d’un achat dans un Apple Store, sur iTunes ou l’App Store ; 2 % en utilisant l’Apple Card via Apple Pay en magasin ; 1 % en utilisant l’Apple Card en titane chez les commerçants qui ne prennent pas en charge le paiement sans contact.

La somme accumulée peut être versée sur son compte bancaire, virée à un ami, ou elle peut servir à rembourser son solde de crédit. Toutes les banques proposent un programme de récompenses du même tonneau, mais ce qu’offre Daily Cash n’est pas dénué d’intérêt. Avec ma carte de crédit Desjardins, je cumule non pas des dollars mais des « bonidollars » pour rembourser des produits bancaires (assurances…). De plus, ce programme est limité à 1 % sur chaque achat.

La carte en titane Apple Card est dépourvue d’informations (tout se trouve dans l’app Wallet). Elle n’est même pas compatible avec le paiement sans contact, et pour cause : c’est l’iPhone ou l’Apple Watch qui remplissent cette fonction.

L’aspect sécuritaire de l’Apple Card a lui aussi été pensé pour être le plus efficace possible. Ainsi, le client reçoit une notification à chaque achat. Et si jamais la transaction paraît suspicieuse, l’utilisateur peut signaler un problème. Apple indique que le client ne sera pas responsable pour les frais frauduleux.

Le service client est assuré par l’entremise de Messages, 24/7. L’Apple Card a véritablement été pensée comme une carte de crédit à destination des utilisateurs d’iPhone.

Moi aussi, je veux une Apple Card !

Sur le papier, l’Apple Card présente de solides atouts. Mais elle ne sera proposée qu’aux États-Unis, à partir de cet été. Goldman Sachs, le partenaire d’Apple dans cette aventure, a laissé entendre que d’autres pays étaient envisagés.

L’institution financière, qui cherche à se faire une place sur le marché de la banque de détail, a lancé Marcus, son offre bancaire pour les particuliers, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le prochain pays visé est l’Allemagne. Néanmoins, rien ne dit qu’Apple ne peut pas s’appuyer sur d’autres partenaires bancaires pour déployer sa carte de crédit ailleurs dans le monde.

L’hypothèse d’un lancement prochain de l’Apple Card en France exigera sans doute du constructeur un gros travail de pédagogie pour expliquer l’intérêt de s’embêter avec une carte de crédit qui n’est pas du tout dans notre culture. Mais après tout, on ne prête qu’aux riches…

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avatar anonx | 

@rvassard64

Tu imagines bien qu’ils cherchent justement à ce que tu ais des problèmes mais pas trop afin que tu puisses les résoudre et payer un max d’intérêts à la fin ☺️

C’est la magie de la surconsommation, ça devient une drogue quand tu as à disposition les fonds, même s’ils ne t’appartiennent pas...

avatar rvassard64 | 

@anonx
Ça c’est un investissement donc oui prêt sur 20 ans.
Mais les crédits à la consommation c’est niet !

avatar ohmydog | 

@rvassard64

Tu es proprietaire de ta maison ?
Parce que debourser en une fois 500 000 euros ou plus pour un appart, c’est compliqué

avatar Eyquem | 

En Belgique, ce sont aussi des cartes de crédit et non de débit. C’est plus logique.

D’ailleurs, j’ai aussi une visa débit d’un autre pays et j’ai souvent des refus sur internet alors qu’avec celle de crédit ça passe tout le temps...

avatar vincentbls | 

@Eyquem

Ta carte ne serait pas bloquée sur les paiements à l’étranger ?
C’est amusant les avis selon les pays ?
Moi je dirais que la carte de débit est plus logique car elle permet de payer en puisant dans ton compte courant, donc en utilisant l’argent dont tu disposes réellement.
Après ce qui varie c’est le type de carte selon le profil du client : plafonds de dépenses et de retraits sous 7 jours et 1 mois, autorisation systématique ou pas (vérification du solde), l’autorisation de découvert et son montant, etc.

avatar jeserkrugger | 

@Eyquem

Plus logique pas forcément. Question surtout de culture. En France carte de débit. Tu paie avec l’argent qu’il y’a sur ton compte. Carte de crédit: la banque paie pour toi et tu la rembourse ensuite.

avatar diamondtoy | 

Bonidollars de 1%..
C’est bien de le mentionner mais il aurait aussi fallu préciser que certaines cartes montent jusqu’à 6% et en cashback direct. (Pas des bonidollars)
Entre 1 et 3% c’est juste la moyenne de la concurrence.

avatar niclet | 

Pendant le Keynote, j’ai cru qu’ils allait relancer HyperCard ?...

(J’ai été déçu ?)

avatar Jeff06am | 

Je préfère et de loin la carte de débit immédiat : toutes les transactions sont détaillées sur un seul relevé de compte, et pas de mauvaises surprises.

avatar MaTMaC | 

Ca doit vraiment être culturel...
Car je ne vois pas le but des cartes de crédit si ce n'est payer des intérêts que tu ne paies pas avec une carte de débit ou à débit différé.

Je pense que la plupart des américains paient leur solde en fin de mois, donc un débit différé leur irait probablement très bien !
Ils se font juste avoir par leur banque qui ne propose peut être pas cette possibilité.

Ca serait intéressant que Paquito06 nous explique ce qui est rellement proposé dans les banques US !

avatar Scream57 | 

@MaTMaC

Pour mieux comprendre il faut savoir qu’au USA, bien souvent ton solaire tu le reçois à la semaine (ou à la quinzaine) ! Et non 1 fois par mois comme en France...
De plus pas de congés payé, si tu ne vas pas travailler un jour, tu recevras moins à la fin de la semaine...
Si t’as une tuile (t’as une grosse réparation sur ta voiture, le frigo qui tombe en panne etc...) tu es bien content d’avoir une carte de crédit, sauf que derrière tu dois assumer et payer en temps et en heure, sinon vive les pénalités, les taux qui augmentent et ton « crédit score » qui diminue ce qui engendre une augmentation de ton taux de crédit immobilier etc...
C’est pour quoi les américains ont souvent une dizaine de carte de crédit pour pouvoir rembourser la réserve d’argent que tu as puisé (la carte de crédit numéro 2 rembourse la 1ère, la 3eme rembourse la seconde, etc...) avoir un retour en cashback...
C’est un mode de vie différant qui peut avoir ses avantages et ses inconvénients. Si tu sais bien jongler, tu peux vivre « qu’avec les cartes de crédit » et garder ton salaire intégral sur des placements boursiers, mais si tu perds ton job (la bas tu peux être viré instantanément) ben à ce moment là tu te retrouve très très vite dans un grand merdier...
La loi de la consommation et de la capitalisation made in USA... ??‍♂️

avatar pommier | 

J’en vois plein critiquer le système de carte de crédit, mais bien utilisé, c’est un bon moyen d’identifier qui gère bien son argent et peut rembourser un prêt immobilier.

Je gère très mal ma thune, mais assez bien pour comprendre que ce système n’est pas encore pour moi: autre culture, autre moyens, mais ça n’est pas le mal absolu non plus.

Et le principe de base reste de payer selon ses moyens, mais surtout de s’engager à TOUJOURS rembourser en temps et en heure: ta réputation te précède et te suit plus que tes vrais moyens, c’est intéressant.

avatar debione | 

Bah, achète cash et ces questions ne se posent plus... Soit tu gères bien et tu acquiers le bien, soit tu gères mal et tu n’as jamais assez... Dans les deux cas tu es gagnant... par contre dans le sens inverse, seuls sont de réel bénéficiaires les émetteurs dû crédits... parce que soit tu payes des interet, et si tu ne rembourse pas alors la c’est jackpot pour la banque... Tu vas payer in fine trois fois plus... et ils comptent là dessus...

avatar Crunch Crunch | 

Attention à ne pas répandre de fausse vérité. Il me semble qu'il n'y qu'en France que la carte de crédit est aussi confondue avec la carte de débit. Par ex, pour la Suisse, la situation est exactement celle que vous décrivez pour les USA. "Carte de Crédit" et "Carte de débit" sont clairement différenciée et fonctionnent telle que vous le décrivez pour les USA !

Est-ce aussi le cas pour le reste de l'Europe, sauf la France ?

Je ne le sais pas…

avatar powerjaja | 

Quelle prise de tête ! Vive les cartes de débit ! ?

avatar soccarfr | 

Je n’ai toujours utilisé que des cartes de crédit (débit différé). Ça n’a rien de nouveau, il suffit de savoir gérer correctement ses dépenses. C’est une habitude à prendre et ça roule tout seul après !

avatar lou1987 | 

C’est simple pourtant: tu as une limite de crédit (ex: 2000$). À la fin du mois si tu paie pas, le mois prochain du dois 2025$... mais chaque banque possède ses petites inclusions/exclusions: frais annuel de 59$ ou plus, ristourne de 1% chaque mois, rabais dans des aéroports, double la garantie légale d’un bien, assurance téléphone, etc etc.

avatar Crunch Crunch | 

C'est pourtant tout simple:

C'est écrit dans le mot.

Carte Normale = Carte de débit = On paye avec l'argent que l'on a sur son compte

Carte de CRÉDIT = CRÉDIT = C'est la banque qui fait une AVANCE d'argent. C'est un CRÉDIT. Il faut donc rembourser la banque un jour (en fin de mois pour éviter les frais !)

avatar Fouyon | 

Merci pour l’article, ça aide à comprendre.
Perso pas spécialement fan de ce système de crédit, mais vu les explications sur l’application idoine, pour peu qu’on soit un peu sérieux ça peu s’avérer pratique, je pense notamment au retard du salaire sur le compte en banque alors que les frais arrivent...
Quand à ceux qui ont des soucis pour payer sur le net avec leur carte de débit, tout simplement que soit vous avait atteint votre plafond journalier/hebdomadaire, soit la transaction ferra que vous dépasserai le plafond de votre découvert autorisé... AMHA

avatar IPICH | 

Y'a que moi qui trouve ça mauvais de commencer à se faire prêter de l'argent par apple Et leur en devoir via l'une carte de crédit?

Fin je trouve ça un peu trop gros.

avatar IPICH | 

Selon moi apple fait surtout cette carte pour que les gens achètent plus facilement des produits apple vu leurs prix et ensuite tenir les gens par le crédit.

avatar fredsoo | 

Je pense aux figures gymnastes que doit faire SJ dans son cercueil ⚰️....

avatar flux_capacitor | 

On est unique ou pas en France sur ces histoires de cartes de débit ? Je commence à le croire. En dehors de USA et du Canada, je lis pas mal d'infos depuis deux jours sur twitter. J'apprends que c'est le cas (cartes de crédit) au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse… je lis que le taux d'usure des cartes de crédit en Finlande est d'environ 5% (bien moindre qu'aux USA donc), etc.

Qu'en est-il en Allemagne ? Espagne ? Italie ?

Ce qui est frappant dans cette histoire c'est que nous soyons aussi ignorants des systèmes bancaires différents du nôtre (et ça vaut dans l'autre sens aussi).

avatar HERVE VILAREM | 

Carte à débit différé en France = moins de chance de payer quelque chose qu'avec le système américain apple card.
Cela me parait simple, et me parait renvoyer à la formule connue : payer quelque chose d'inutile avec de l'argent qu'on a pas. L'arnaque des pauvres cons qui rêvent d'être riche, puisque là est la seule voie du bonheur.
Triste ? A vous de voir.

avatar Seby59th | 

Merci pour les explications. J’avais rien compris, mais ça confirme que c’est sans intérêt pour moi.

avatar tleveque | 

@Mickaël: Sur ton relevé Desjardins, ta dépense que tu ne savais pas c'était quoi, ce n'était pas un restaurant.... LCBO = Liquor Control Board of Ontario! Achat d'alcool en Ontario... ;-)

avatar iPop | 

Je me demande si c’était pas plus simple d’utiliser la carte CB qui est sur le compte iTunes.

avatar Ducletho | 

C’est un pas très reluisant pour une entreprise high-tech de proposer une carte de crédit ( surtout Goldman...). Bref, le plus grave, c’est que dans l’ensemble des services présentés, ça soit la carte qui ressort le plus ...ça veut dire que Apple Arcade, Apple TV + ...ont fait pschitt, alors que c’est sensé être des services qui vont porter les ventes l’iPhone et le Mac.

Ensuite pour la carte, Goldman ne va pas l’attribuer à tous les fanboys ( ils sont pas fous ) surtout que c’est une population risquée, au comportement d’achats impulsif : ils font déjà monter le risque d’impayés de toutes les sociétés de crédit en France...

avatar debione | 

Tu t’inquietes des gens qui ne pourront pas rembourser? T’inquiete GS nous a démontré tout comme Apple, que quand il s’agit de tordre les lois fiscales, ils sont les rois... Il pourrait essayer de faire crever la France si cela leur permettrait de récupérer du pognon ( c’est pas comme si il ne l’avait déjà pas fait)

En fait, l’alliance avec GS me fait vraiment vomir, une raison de plus pour que je ne renouvelle plus mon matos ? ... Seul sans doute survivra chez moi un iPad, le dernier objet à mon goût ou Apple ... Ils auraient pas pu faire pire alliance, comme quoi entre vrai requin on finit par se reconnaître et faire des Bebe ensemble.

avatar Denauw88 | 

En Belgique nous avons également les deux cartes: une de débit et une de crédit.

Perso je trouve la carte de crédit très utile en cas de réservation de billet d’avion, de gros achat ou de vacances: cela me permet de payer directement et ensuite préparer le remboursement à ma convenance (dans le sens où je sais que le remboursement doit tomber à telle date et donc je prépare l’argent en fonction sur mon compte).

Je pense en effet qu’il n’y a qu’en France qu’il y a ce système de débit différé.

avatar titi9989 | 

C’est bien indiqué carte de crédit sur ma cb de la caisse d’épargne.
J’ai le paiement en différé mais je pense qu’il s’agit d’un mix entre carte de credit et de débit car lorsque je paye avec ma carte celle ci me propose paiement comptant ou en plusieurs fois

avatar Simix | 

LCBO -> Commission des liqueurs. (Alcool)

https://www.lcbo.com

avatar imrfreeze | 

Comment peut-on se retrouver à penser que la normalité est de dépenser quotidiennement de l’argent que l’on a pas ? ?
La normalité c’est : j’ai un billet dans mon portefeuille donc je peux acheter ; sinon je n’achète pas. C’est la logique d’une carte de débit. Je dépense mon argent si j’en ai.
Mais bon !

avatar debione | 

Cela va de paire avec la disparition de l’argent fiduciaire... un lobbying extrême de la part des banques, des états et de l’industrie... Les banques parce que le crédit est leurs fond de commerce, mais l’argent liquide leurs pose problème, car cela veut dire que les gens n’ont pas besoin que la banque existe. Avec la disparition de l’argent liquide il n’y aura plus aucun moyen pour les personnes de se désengager d’une banque... Actuellement, je peux demander à mon patron de me payer en liquide sans passer par la banque, et je ne suis pas obligé de l’avoir dans un établissement privé qui va l’utiliser pour lui, ça ça les emmerde un max les banques, tant que l’argent liquide existe elles ne sont pas indispensable au fonctionnement de la société, donc elles peuvent couler. Pour le crédit, inutile de dire au combien les banques en sont friandes ( tu parles, d’un côté je pose 10k sur un compte et il me donne 1% d’interet Par contre c’est 20 si c’est moi qui le leur doit), mais le commerce et l’industrie aussi en sont friands... Tu penses, une pub bien foutue et le type repart avec un objet qu’il aurait mis 5 ans à économiser ( pour se rendre compte in fine qu’il ne voulait pas vraiment en fait)...

Bref le crédit est bénéficiaire à tout le monde sauf à l’individu...
Combien de ceux qui change de smartphone toutes les années le ferait si ils devait payer, en cash les fameux 15 billets de 100€? Pas beaucoup... il y a un énorme lobbying de l’industrie et des banques pour le crédit et la disparition de l ragent liquide, parce que in fine, il n’y a qu’a eux que cela rapportera... Et rien ne se perd rien ne se gagne... Donc les perdant sont???

avatar dito | 

"Actuellement, je peux demander à mon patron de me payer en liquide sans passer par la banque"

Meme ça je crois que ça n'est plus possible .. (à moins de se faire payer au black)
Car pour toucher son salaire en France, aujourd'hui on est tenu d'avoir ... un compte bancaire...

avatar debione | 

Pas en Suisse... Et c'est d'ailleurs très bizarre, vu la puissance des banques et leurs lobbying...
Devoir posséder un compte en banque (organisme privé) pour toucher son salaire, je considère cela comme de l'aliénation... On a la même avec l'assurance maladie en Suisse... Elle est obligatoire mais nous n'avons pas de caisse d'état, du coup c'est une obligation d'engraisser des actionnaires, même si on ne le souhaite pas (si l'option banque d'état ou assurance d'état existe c'est très différent...)

avatar Espcustom | 

Qui sait dans 10-20 ans Apple sera une banque...un opérateur telecom, un studio de ciné, et j’en passe.

Omni présente, globale, mondiale...

avatar reborn | 

@Espcustom

C’est le cas

C’est exactement la description de Google, sauf pour le cote bancaire.

Pour Apple il manque l’opérateur telecom

avatar debione | 

Ça fait quelques années que je me demande pourquoi Apple n'a pas sa propre flotte de satellite pour être de facto opérateur mondial...

avatar jack atreides | 

Bref, aucun interêt pour moi cette carte.
Et je n'aime pas du tout le mode de vie des amerlocs finalement.

avatar anonx | 

Attendez de voir le prix de la carte à 400€ ?

C’est Apple quand même ??

avatar MKO | 

Comment croire un article d’une personne qui a une carte axa banque !!!
La est la vraie question !!!

avatar ce78 | 

Si je puis me permettre, les cartes de crédit sont bien des cartes de... crédit, et non pas de débit. Les comptes de la banque et les vôtres se lisent en mode "miroir". Quand la banque vous envoie un relevé, elle vous envoie un relevé de votre compte dans SES livres. Donc ce qui est à son débit dans ses livres (votre argent), doit être porté à votre crédit dans VOTRE propre comptabilité. En d'autres termes, la comptabilité bancaire est à l'envers par rapport à la vôtre. Donc quand vous dépensez 10 euros avec votre carte, vous demandez bien à la banque de CREDITER votre compte de 10 euros dans SES livres, et il s'agit donc bien d'une carte de crédit.

En fait on devrait plutôt opposer les cartes de paiement (à débit immédiat ou différé d'environ 30 jours) et les cartes de crédit (au sens de paiement échelonné en plusieurs mensualités).

Bref après ça j'ai arrêté la compta, ras-le-bol :D

avatar Ichigo-Roku | 

Mouais, avoir une carte de crédit pour devoir rembourser la somme "empruntée" ensuite ? C'est clairement plus simple que chaque paiement débite directement mon compte en banque.

avatar himad | 

Y a quand même pas de points positifs relevés dans l’article qui existent depuis belle lurette chez Revolut. L’auteur ne doit pas connaître/utiliser cette excellente fintech.

avatar Mike Mac | 

Vade Retro SACHanaS !

avatar hledu | 

Carte bancaire à débit immédiat: c’est juste un moyen de paiement proposé par la banque (coût fixe pour le client) ; Débit différé : idem mais avec une facilité de trésorerie sur 30 jours maximum (coût fixe pour le client, mais plus cher); Carte de crédit : crédit renouvelable (revolving comme on dit aussi) (coût proportionnel à l’usage pour le client). A chacun de choisir en fonction de ses besoins mais il est clair que le crédit renouvelable peut faire pas mal de dégâts. On comprend qu’il permet aux banques de scorer le client aux EU. Chez nous, ça passe tant que le client de finit pas inscrit au fichier des accidents de paiement de la banque de France.
Pour moi, il est hors de question de recourir aux prestations de GS, banque parasite associée à tous les scandales financiers des cinquante dernières années. Pas besoin d’un crédit renouvelable non plus d’ailleurs. Les taux des prêts à la consommation sont suffisamment intéressants.

avatar bigfafa | 

Alors pour la France, le glossaire qui fait foi est celui du CCSF (Comité consultatif du secteur financier), regroupant banques et assos de consommateurs (entre autres).

Il y a 3 catégories principales pour les cartes de débit (comme indiqué les plus courantes en France - exception très hexagonale) :

1) Fourniture d’une carte de débit (carte de paiement internationale à débit immédiat)
L’établissement fournit une carte de paiement liée au compte du client. Le montant de chaque opération effectuée à l’aide de cette carte est débité directement et intégralement sur le compte du client, au jour le jour.

2) Fourniture d’une carte de débit (carte de paiement internationale à débit différé)
L’établissement fournit une carte de paiement liée au compte du client. Le montant de chaque opération effectuée à l’aide de cette carte est débité directement et intégralement sur le compte du client, à une date convenue. Elle permet également d’effectuer des retraits qui sont débités au jour le jour sur le compte.

3) Fourniture d’une carte de débit (carte de paiement à autorisation systématique)
L’établissement fournit une carte de paiement liée au compte du client. Le montant de chaque opération effectuée à l’aide de cette carte est débité directement et intégralement sur le compte du client, après vérification automatique et systématique du solde (ou provision) disponible sur son compte.

Mais comme rien n'ai jamais simple, sous l'angle des réseaux monétiques CB, Visa, MC... (suite règlement européen), les catégories 1 et 3 sont des "Debit cards" et la 2 rentre dans les "Credit cards" (cf. ce qui est marqué sur votre carte au recto), comme les "vraies" cartes de crédit type crédit conso. Cela a aussi un impact sur la rémunération entre banques des opérations monétiques (interchanges), souvent plus élevés pour les cartes de crédit.

avatar krysz | 

Normalement la LCBO n'est pas un restaurant mais un magasin pour acheter son alcool. Pour ceux qui connaissent le Québec, c'est l'équivalent Ontarien de la SAQ ;)

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