Johnny perd ses bandes

vincent absous |

Allez, disons que c'est la seule fois où le nom de Johnny Hallyday apparaîtra sur iGeneration. C'est que le chanteur français, celui que Bernadette Chirac préfère après Lorie, lui aussi, est en butte aux majors. Non, le remplisseur de Stade de France n'a pas été alpagué en train de télécharger sauvagement l'intégrale de Sylvie Vartan sur eMule. En revanche, il a perdu en appel contre Universal. Il demandait à la justice de forcer la puissante maison de disques à lui rendre les bandes originales d'un millier de chansons éditées entre 1961 et 2004, la justice l'a débouté. Johnny ne récupérera pas ses masters. On imagine que Pascal Nègre est content. La décision de la Cour d'appel "confirme [le] droit de propriété [des producteurs] sur les enregistrements, un droit reconnu par le Code de la propriété intellectuelle" se félicite un producteur. "La cour d'appel a évité un tremblement de terre dans l'industrie de la musique", explique Hervé Rony, le directeur général du Snep, le Syndicat national des éditeurs phonographiques. Toutefois, Johnny Hallyday ne s'avoue pas encore vaincu. Il demande maintenant 50 millions d'euros de dommages et intérêts. En attendant, il n'en a as fini avec Universal. Il doit encore un album à la maison de disques. La promotion risque d'être Rock and roll.

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