SAV : iFixit abandonne son partenariat avec Samsung, critiqué pour ses méthodes

Florian Innocente |

iFixit et Samsung divorcent, deux ans après avoir noué un partenariat autour de la réparation de smartphones et tablettes. Le fabricant sud-coréen est critiqué pour son faible engagement et certaines de ses pratiques.

Il y a deux ans, iFixit et Samsung lançaient un programme dans lequel le premier devenait un fournisseur officiel de pièces de rechange et de manuels complets de réparation. Le défenseur du droit à la réparation a annoncé aujourd'hui qu'il mettra un terme à l'aventure en juin prochain, frustré de la tournure prise par cette association.

Galaxy S23. Image : iFixit.

« Samsung ne semble pas motivé pour aller vers des réparations à grande échelle », constate Kyle Wiens, le co-fondateur d'iFixit. Contrairement à Google, HMD (Nokia) et Motorola avec qui il travaille. iFixit va donc continuer seul, en écoulant des pièces compatibles et en publiant des modes d'emploi qui seront peut-être moins détaillés.

Wiens cite plusieurs raisons à cette rupture. Le prix des pièces en est la principale. Samsung les vend beaucoup trop cher pour que l'opération séduise les clients et les smartphones restent compliqués à réparer. Le sud-coréen n'a par exemple vendu à iFixit que des batteries avec l'écran du téléphone collé dessus.

Un simple changement de batterie revient alors au prix du renouvellement de l'écran en plus même si celui du téléphone est en bon état. Ce que Samsung propose pour 160 $ revient trois fois moins cher chez Google qui ne vend que la batterie.

C'est la deuxième fois qu'iFixit sort désabusé de sa relation avec Samsung. Un an plus tôt, il avait été question de donner une seconde vie à des smartphones rangés dans les tiroirs, mais qui pouvaient encore servir à quelques tâches basiques. Samsung n'a pas poussé l'idée plus loin, au grand dam d'iFixit.

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Autre grief dans l'accord actuel, iFixit se trouvait dans l'incapacité d'alimenter correctement les boutiques de réparation. Le contrat stipulait une limite de 7 pièces par client et par période de 3 mois. Une restriction qui empêchait, de facto, de monter en volume.

Enfin, iFixit n'a pas pu obtenir de pièces pour les Galaxy de récentes générations. Samsung n'est pas allé au-delà des S22 alors qu'il a mis à disposition des composants pour les S23, Flip 5 et Z Fold 5 sur sa propre boutique gérée par un tiers, Encompass. iFixit a été mis de côté.

Un autre facteur de mécontentement a été mis en lumière à cette occasion. Samsung demandait à iFixit de lui transmettre l'adresse électronique de ces acheteurs, l'historique des pièces achetées et de leur faire signer une décharge. Toutes choses que les autres partenaires ne demandent pas.

Parallèlement, 404 a obtenu la copie d'un accord signé entre un réparateur indépendant et Samsung — il daterait de 2023.

Les clauses indiquent que le réparateur doit communiquer à Samsung les noms, informations de contact, numéro IMEI du téléphone et motif de la réparation de leurs clients. Si le réparateur constate que le smartphone de son client a déjà fait l'objet d'une réparation avec des pièces non originales, il a pour obligation de le démonter pour les retirer et d'en avertir Samsung. Lequel pourra probablement tenter de tracer l'origine de ces pièces non originales et identifier le réparateur.

Est-ce que des réparateurs se sont retrouvés dans la situation de proposer à leur client de remplacer les pièces non agrées à leurs frais s'ils souhaitaient que la réparation soit menée à son terme ? Ce n'est pas très clair.

Ce contrat n'est même pas destiné aux réparateurs agréés, ce qui suppose que ceux-ci doivent peut-être obéir à d'autres règles plus strictes encore.

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« Bonjour, c'est le livreur » : dites stop à ces SMS qui n'ont que pour but de vous arnaquer 📍

Article sponsorisé |

Depuis plusieurs mois, une nouvelle arnaque se propage via les SMS. Des messages frauduleux se faisant passer pour des livreurs de colis invitent les victimes à cliquer sur un lien pour reprogrammer la livraison de leur colis, soi-disant trop volumineux pour la boîte aux lettres.

Vous avez reçu un SMS vous indiquant qu'un colis n'a pas pu être livré et qu'il faut reprogrammer la livraison en cliquant sur un lien ? Méfiez-vous, car il s'agit très probablement d'une arnaque.

Ces SMS, qui circulent de plus en plus fréquemment, visent à inciter les victimes à cliquer sur un lien malveillant... Mais en réalité, aucun colis n'a été livré. L'objectif des fraudeurs est de récupérer vos informations personnelles, telles que vos identifiants bancaires ou vos mots de passe, ou d'installer un virus sur votre appareil.

Voici quelques indices qui permettent de repérer un SMS de tentative d'hameçonnage :

  • L'absence de nom de marque ou d'entreprise de livraison dans le message.
  • L'envoi depuis un numéro de téléphone portable, une pratique peu utilisée par les services de livraison légitimes.
  • La présence d'une URL suspecte, sans nom de domaine identifiable.
  • L'identification du SMS comme spam par votre smartphone.
  • L'absence d'avis de passage et la mention d'un colis non attendu.

Quoi qu'il en soit, lors d'achats en ligne ou d'inscriptions à des services, nous partageons tous notre numéro de téléphone. Ces informations, censées être protégées, peuvent fuiter et devenir accessibles à des tiers, y compris des courtiers en données qui les vendent, augmentant le risque de démarchage abusif et d'escroqueries.

Que faire si vous recevez un SMS frauduleux ?

Ne cliquez surtout pas sur le lien ! Il pourrait vous rediriger vers un site web malveillant conçu pour voler vos informations personnelles ou bancaires.

Signalez le SMS au 33700. Ce service gratuit permet de bloquer l'expéditeur du message et de protéger d'autres personnes.

Faites preuve de vigilance et de bon sens. N'oubliez pas que les entreprises de livraison ne demandent jamais de paiement ou de renseignement personnel par SMS.

En cas de doute, privilégiez toujours la prudence et contactez directement l'entreprise de livraison concernée pour vérifier l'authenticité du message.

Protégez-vous contre les arnaques en ligne avec Incogni

Incogni, créé par Surfshark, est un service de suppression automatique de données qui travaille pour vous. Pour un abonnement mensuel, Incogni s'engage à protéger vos informations, y compris votre numéro de téléphone, des regards indiscrets.

L'inscription est simple : utilisez une adresse email et un mot de passe, puis validez votre compte. Fournissez votre nom et adresse pour permettre à Incogni de demander la suppression de vos données en votre nom.

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Free regroupe ses espaces abonnés Mobile et Freebox dans une même app

Stéphane Moussie |

Free propose finalement à ses clients mobiles une application iOS et Android officielle pour gérer leur forfait. Jusque-là, les clients Free Mobile devaient en effet passer par le site web de l’opérateur ou une app tierce (qui n’existe plus). C’est en fait l’application destinée aux clients Freebox qui évolue pour faire une place à l’espace abonné Free Mobile.

Images Univers Freebox

L’application, simplement nommée « Free » maintenant, permet de consulter ses dernières factures et sa consommation de data et d’appels. Elle sert aussi à gérer ses forfaits (changement d’offre, commande d’une nouvelle ligne…) et son compte personnel.

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L’application professionnelle ZBrush bientôt disponible sur iPad

Stéphane Moussie |

Après Final Cut Pro, Logic Pro et Octane X, la liste d’applications professionnelles pour iPad va bientôt s’allonger de nouveau. Maxon va porter dans le courant de l'année sur iPadOS, ZBrush, son logiciel de modélisation 3D et de peinture numérique.

ZBrush pour iPad. Image Apple/iGeneration.

Cette version iPad jouira d’une toute nouvelle interface utilisateur pensée pour les interactions tactiles, sans que cela ne l’empêche d’avoir les mêmes capacités d’édition que la version de bureau. On pourra d’ailleurs transférer les projets entre les deux versions.

ZBrush pour iPad, qui a eu droit à une mention lors de la conférence Apple dédiée aux iPad Pro M4, est actuellement en bêta fermée. Vous pouvez candidater pour essayer l’application en avant-première. Des sculptures numériques créées avec cette version sont exposées sur le site de Maxon. Le prix de l’application et la configuration minimum ne sont pas encore connus. La version de bureau coûte 31,90 €/mois.

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Le Japon aussi veut casser l'hégémonie de l'App Store

Florian Innocente |

Le Japon pourrait passer une loi inspirée par le DMA en Europe dont l'objectif est de desserrer l'étau d'Apple et de Google sur la distribution des apps.

Un texte de loi rédigé par le gouvernement à propos des boutiques d'apps sur smartphones est actuellement en discussion au Japon rapporte Japan Times. Ses intentions sont similaires à ce que contient le Règlement des marchés numériques (DMA) entré en vigueur au début de l'année en Europe.

Il vise à ouvrir une compétition entre boutiques d'apps sur iOS et Android afin de mettre un terme à ce qui est considéré comme un duopole entre l'App Store et le Play Store et peut-être contribuer à tirer le prix des apps vers le bas.

Si la loi était votée, un éditeur pourrait lancer une app concurrente à ces deux boutiques dominantes et utiliser le système de paiement de son choix. Des acteurs comme Apple et Google n'auraient pas le droit non plus d'accorder des préférences à leurs propres produits.

Le choix d'en passer par une réglementation plutôt qu'un procès pour abus de position dominante tient dans la vitesse à laquelle ce changement pourrait être instauré. Un procès étant plus long et au résultat incertain. L'examen et le vote de cette loi devraient être achevés d'ici la fin juin.

L'Europe est déjà passée par là depuis le lancement du DMA, avec une ouverture à des apps de boutiques concurrentes à l'App Store. Cela n'a cependant pas empêché Apple de rester dans la partie au travers de commissions prélevées même auprès d'apps qui n'utilisent plus l'App Store.

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App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

Florian Innocente |

Depuis 15 jours, Apple est de nouveau au tribunal en Californie pour les conditions financières qu'elle impose aux développeurs sur l'App Store.

La question qu'étudie la juge Yvonne Gonzalez Rogers est de savoir si le nécessaire a été fait pour que les développeurs soient tentés d'utiliser des systèmes de paiement autres que celui d'Apple. Au vu des premiers jours d'audience, la juge n'a pas semblé convaincue. C'est d'autant plus ennuyeux que c'est elle-même qui avait été à l'origine d'une injonction permanente, en 2021, obligeant Apple à revoir ses pratiques. Celles-ci devaient entrer officiellement en vigueur à partir de janvier dernier.

Le procès entre Epic Games et Apple s'était soldé par une victoire de cette dernière, mais elle n'était pas complète. La juge Gonzalez Rogers avait obligé Apple à laisser les développeurs afficher dans leurs apps des liens vers d'autres systèmes de paiement que le sien. Seules les apps dites "readers" (consultation et lecture de contenus) en ont le droit.

App Store : Apple remporte une manche capitale contre Epic

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Stickers, une app pour gérer plus facilement sa collection de cartes Panini

Stéphane Moussie |

Après s’être attaqué à la gestion des mots de passe avec Secrets, Paulo Andrade veut donner un coup de main aux collectionneurs de cartes Panini. Sa nouvelle application Stickers aide à compléter un album de cartes à collectionner en faisant ressortir les doublons et les cartes manquantes ainsi qu’en facilitant les échanges.

Le développeur portugais a conçu cette application pour son fils de 8 ans qui a l’habitude d’échanger des cartes avec des copains lors des entraînements de foot. Stickers comprend quatre albums avec la liste complète des cartes : Ligue 1, Euro 20241, Euro 2024 Match Attax et FIFA 365 2024. D’autres seront ajoutés par la suite et il est possible de créer un album personnalisé.

Pour une raison de droit, il n'y a malheureusement pas les images des cartes, il faut se contenter d'une description textuelle. C'est aussi pour cette raison que l'album FIFA 365 est en fait nommé « F 365 », Apple et la FIFA étant très pointilleuses avec l'utilisation des marques.

L’application permet d’ajouter rapidement une carte à sa collection rien qu’en la prenant en photo avec son iPhone ou son iPad. Une idée originale est l’échange en direct via Wi-Fi : Stickers indique quels doublons manquent à l’utilisateur à proximité, et vice-versa. Si l’autre collectionneur n’a pas les cartes sur lui, il peut les marquer comme étant « réservées » afin de faire l’échange plus tard.

L’application peut être essayée gratuitement. Arrivé à un remplissage de 30 % d’un album, un achat in-app unique de 0,99 € est demandé. Stickers est adapté à l’iPhone et à l’iPad, et se synchronise via iCloud.


  1. Dont les cartes à collectionner ne sont exceptionnellement pas produites par Panini, mais par son rival américain Topps.  ↩︎

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