Selon une étude conjointe de l'Observatoire de la musique et l'institut GfK, le marché de la musique enregistrée a perdu un quart de son volume entre 2003 et 2010 (- 23,7 %). Ce déclin global a ralenti ces derniers mois : en France comme aux États-Unis, les ventes ont tendance à repartir à la hausse. Mais la hausse des volumes ne correspond pas à la hausse des profits, bien au contraire.
Le format roi, le CD, a en effet tout simplement dégringolé cette dernière décennie — le seul format physique en poupe, le vinyle, ne représente qu'au maximum 1,5 % des ventes. Le téléchargement légal, dans le même temps, a explosé : il pèse désormais presque aussi lourd que le CD en volume, et devrait dépasser le disque cette année. Mais les clients de la musique dématérialisée achètent en priorité des morceaux à l'unité, le produit le moins rentable de toute l'industrie musicale. Cette modification de la structure des ventes est un véritable coup dur pour l'industrie : elle s'est repliée de 23,7 % en volume donc, mais de 54,8 % en valeur, passant de 1,95 milliard à 883 millions d'euros.
Ainsi au premier semestre 2011, le marché de la musique pesait 225,9 millions d'euros en France, à repartir entre 172,7 millions pour le disque et 53,2 millions pour le téléchargement (lire : Le marché français de la musique s'essouffle… sauf en numérique). Si côté disque, l'album reste le support de prédilection (157,9 millions d'euros), l'achat à l'unité est beaucoup plus présent dans la culture du téléchargement (11,9 millions d'euros contre 12,7 millions d'euros pour les ventes d'albums). Les résultats sont similaires aux États-Unis : les ventes sont en hausse en volume, mais en baisse en valeur (lire : Musique US : ventes en hausse, profits en baisse).
Les habitudes de consommation ont donc changé sur le forme, mais pas sur le fond : les clients se dirigent majoritairement vers un nombre réduit d'artistes. En 2004, 4,4 % des références totalisaient 88,4 % du marché en valeur ; en2008, 5,9 % des références concentrait 90 % de la valeur de l'industrie musicale. Ventes par téléchargement de singles tournant en boucle à la radio, voici la nouvelle règle sur ce marché.Le marché français de la musique divisé par deux en sept ans
Selon une étude conjointe de l'Observatoire de la musique et l'institut GfK, le marché de la musique enregistrée a perdu un quart de son volume entre 2003 et 2010 (- 23,7 %). Ce déclin global a ralenti ces derniers mois : en France comme aux États-Unis, les ventes ont tendance à repartir à la hausse. Mais la hausse des volumes ne correspond pas à la hausse des profits, bien au contraire.
Le format roi, le CD, a en effet tout simplement dégringolé cette dernière décennie — le seul format physique en poupe, le vinyle, ne représente qu'au maximum 1,5 % des ventes. Le téléchargement légal, dans le même temps, a explosé : il pèse désormais presque aussi lourd que le CD en volume, et devrait dépasser le disque cette année. Mais les clients de la musique dématérialisée achètent en priorité des morceaux à l'unité, le produit le moins rentable de toute l'industrie musicale. Cette modification de la structure des ventes est un véritable coup dur pour l'industrie : elle s'est repliée de 23,7 % en volume donc, mais de 54,8 % en valeur, passant de 1,95 milliard à 883 millions d'euros.
Ainsi au premier semestre 2011, le marché de la musique pesait 225,9 millions d'euros en France, à repartir entre 172,7 millions pour le disque et 53,2 millions pour le téléchargement (lire : Le marché français de la musique s'essouffle… sauf en numérique). Si côté disque, l'album reste le support de prédilection (157,9 millions d'euros), l'achat à l'unité est beaucoup plus présent dans la culture du téléchargement (11,9 millions d'euros contre 12,7 millions d'euros pour les ventes d'albums). Les résultats sont similaires aux États-Unis : les ventes sont en hausse en volume, mais en baisse en valeur (lire : Musique US : ventes en hausse, profits en baisse).
Les habitudes de consommation ont donc changé sur le forme, mais pas sur le fond : les clients se dirigent majoritairement vers un nombre réduit d'artistes. En 2004, 4,4 % des références totalisaient 88,4 % du marché en valeur ; en2008, 5,9 % des références concentrait 90 % de la valeur de l'industrie musicale. Ventes par téléchargement de singles tournant en boucle à la radio, voici la nouvelle règle sur ce marché.Soutenez MacGeneration sur Tipeee











