Vivo Apex 2019, le smartphone qui fait la guerre aux boutons

Florian Innocente |

L'Apex 2019 de Vivo, ce smartphone sans trous, ni connecteurs (ou presque) existe bel et bien. Le fabricant a laissé quelques journalistes le manipuler. Il était prévu au départ qu'il soit montré lors du MWC de Barcelone (lire Vivo Apex 2019 : ni trous, ni boutons et un capteur d'empreintes plein écran).

Ce téléphone, de l'aveu même de Vivo, est un concept, il n'y a pas de commercialisation prévue en l'état. Il est en revanche bien plus concret que le Meizu Zero, annoncé au même moment, et qui partageait ce parti-pris de lisser au maximum le châssis (lire Le Meizu Zero sans trou n’existe pas réellement).

Quand bien même cet Apex n'a pas d'existence commerciale, il montre ce vers quoi veulent probablement aller tous les designers de smartphone, lorsqu'ils ne rêvent pas d'écrans pliables : des designs sans aucune aspérité… voire, pourrait-on dire, sans aucun relief dans les deux sens du terme.

L'Apex 2019 a comme seul connecteur une broche au dos, pour le transfert de données et la recharge. Les boutons latéraux ne sont pas identifiés visuellement, à part celui de mise en marche. Ils sont de type capacitif, ils gèrent la pression et le volume.

Un ajustement du volume qui n'est pas forcément commode à faire à l'aveugle puisqu'on n'a aucun retour physique sur la position de ces zones interactives. Ce n'est qu'une fois l'écran allumé que la position de ces boutons est indiquée à l'écran par un trio d'icônes.

À droite les trois icônes qui indiquent l'emplacement des boutons capacitifs sur la tranche

Le lecteur d'empreintes est placé sous l'écran et n'a pas d'emplacement localisé, on peut alors déverrouiller en appuyant à peu près n'importe où sur la dalle. Le haut-parleur est également placé sous l'écran, quant à la caméra frontale… il n'y en pas. Même les vis semblent absentes, comme si ce téléphone ne devait jamais être ouvert.

Ce Vivo rappelle en cela l'un des premiers iPod, celui de 2003, où Apple avait tenté des boutons de commande capacitifs (qui se sont avéré imprécis au possible) alignés au dessus de la roue tactile, avant de vite revenir à une roue cliquable.

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Canal+ Séries : la nouvelle offre streaming de Canal+ à partir de 6,99 € par mois

Mickaël Bazoge |

Canal+ Séries, c’est la nouvelle offre du groupe Canal+ pour contrecarrer la toute-puissance de Netflix en France. Comme son nom l’indique, cette nouvelle offre de streaming vidéo — censée remplacer CanalPlay — se concentre sur les séries TV, ce qui lui permettra d’éviter les soucis liés à la chronologie des médias qui pèse sur la diffusion en streaming des films de cinéma.

On y retrouvera les contenus originaux créés par Canal, Engrenages, Versailles, Guyane (Le Bureau des Légendes est manifestement aux abonnés absents), des nouveautés comme Deadly Class, Killing Eve, la nouvelle saison de Gomorra, ainsi qu’un fond de catalogue plutôt sympathique mais pas forcément de la première fraîcheur (Catastrophe, Twin Peaks, 24, Dexter…). Canal+ s’appuie sur ses partenariats avec plusieurs networks américains (Showtime, FX, Warner) pour alimenter son robinet à séries.

Des milliers d’heures de contenu seront donc au programme de cette nouvelle offre : 150 séries et 5 000 épisodes environ. Le contenu de Canal+ Séries sera disponible à partir de demain depuis l’application myCANAL, à un prix mensuel de 6,99 € (un écran), 9,99 € (deux écrans), 11,99 € (quatre écrans). Le premier mois sera offert. Des accords seront négociés avec des fournisseurs d’accès afin qu’ils commercialisent le bouquet.

Il reste à savoir comment cette offre va s’articuler avec la chaîne spécialisée Canal+ Ciné Séries déjà disponible sur le bouquet Canal+. Durant la conférence de presse, le groupe a volontiers présenté Canal+ Séries comme « complémentaire » aux plateformes de streaming américaines, d’ailleurs Canal+ n’écarte pas la possibilité de distribuer Netflix en parallèle de son nouveau service de SVOD.

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Ajoutez des fonds à un compte iTunes, Apple offre un bonus de 10% (aux États-Unis)

Mickaël Bazoge |

Une fois n’est pas coutume, Apple offre actuellement de l’argent. En ajoutant des fonds à leur compte iTunes Store/App Store, les utilisateurs américains obtiennent un bonus de 10% généreusement offert par la Pomme. Pour en profiter, il faut se rendre sur son compte iTunes en touchant l’image de profil en haut à droite des boutiques, ou encore depuis les réglages iOS, puis en touchant l’option permettant d’ajouter des fonds.

Malheureusement donc, il n’y a que les comptes américains qui sont concernés par cette largesse. Le bonus n’est offert qu’une seule fois, l’offre se termine le 14 mars. Ce n’est pas la première fois qu’Apple endosse ainsi l’habit du Père Noël : cela avait été le cas également mi-décembre, aux États-Unis ainsi qu’au Japon.

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En attendant Reeder 4, Reeder 3 s’adapte aux iPad Pro de 2018

Nicolas Furno |

Le lecteur de flux RSS Reeder a été (enfin) mis à jour sur l’App Store. L’app s’adapte aux écrans des nouveaux iPad Pro, où il fallait jusque-là composer avec des bandes noires autour de l’interface. La mise à jour corrige ce point et aussi des bugs d’interface qui faisaient que l’app était assez déplaisante à utiliser sur un iPad Pro de 2018.

Tant mieux, mais on attendait Reeder 4 pour la fin de l’année 2018 et il n’y a toujours aucune nouvelle à son sujet. Le développeur de cette app est notoirement lent et souvent en retard, donc ce n’est pas si surprenant. Cette mise à jour de Reeder 3 signifie peut-être qu’il est encore plus en retard et qu’il ne faut rien attendre avant un moment ?

La bonne nouvelle, c’est qu’en attendant la sortie de la nouvelle version, Reeder 3 est totalement gratuit. Vous pouvez obtenir l’app sur l’App Store pour les iPhone et iPad, ou sur le Mac App Store pour les Mac. L’app n’est pas traduite en français.

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Google a imaginé une manette pour son service de jeu en streaming

Stéphane Moussie |

Le 19 mars, Google pourrait lancer lors de la Game Developers Conference son service de jeux en streaming ainsi qu’une console. Qu’est-ce qu’il manque dans l’équation ? Une manette. Ça tombe bien, une demande de brevet de Google concernant un tel produit a fait surface.

Image Google.

Déposé à la fin de l’année dernière, ce document décrit par le menu un contrôleur de jeu comportant tous les boutons habituels, ainsi qu’un autre au centre dédié à Google Assistant.

Il ne s’agit pas nécessairement de la forme finale de l’accessoire, mais au moins sait-on que Google planche véritablement sur une manette, et a fortiori sur une offre de jeux vidéo.

Manette de la Pippin. Image All About Apple museum (CC BY-SA)

Quant à Apple, elle compte toujours sur les fabricants tiers pour proposer des accessoires de jeu. Ça n’a pas été toujours le cas. À une autre époque, très différente d’aujourd’hui, Apple avait conçu sa propre console, la Pippin, et sa propre manette. Une manette en forme de boomerang que Sony faillit reprendre pour la PS3 avant de se raviser et de sortir une DualShock 3 plus classique.

La première manette de la PS3 que Sony n’a finalement jamais sortie.

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Test du stylet Scriba pour iPad

Florian Innocente |

D'origine irlandaise, lancé il y a un peu plus d'un an après un Kickstarter, le Scriba est un stylet Bluetooth pour appareils iOS (et Android). Pour se différencier, cet accessoire vendu 50 € joue sur son ergonomie qui autorise des fonctions parfois absentes sur des stylets plus classiques. À condition que les apps les prennent en charge.

Image : Scriba

La première singularité du Scriba tient dans sa forme : un corps en plastique, surplombé d'une surface en nylon au profil tout en circonvolutions. Une surface très confortable pour l'index qui se loge parfaitement dans un creux recouvert de gomme. Selon la manière dont on tient le stylet, le pouce trouvera lui aussi un très bon accueil. Le tout ne pèse que 18 grammes.

La pointe du Scriba est un embout en gomme souple (3 autres pointes de remplacement sont fournies) tandis qu'à l'autre extrémité, un capuchon à dévisser masque la prise microUSB pour la recharge (200 heures d'autonomie annoncées).

Lorsqu'on a déjà joué avec le Pencil (ou certains de ses concurrents) on peut regretter cette pointe molle et large du Scriba, car le trait que l'on exécute peut être masqué pendant le mouvement, et puis il n'y a pas ce contact ferme avec l'écran.

Quant au grand espace vide entre le corps principal (dans lequel est logé la batterie) et cette partie supérieure souple, il n'est pas là que pour faire original et donner un profil aérien au produit. On peut appuyer sur cette partie et en fonction du nombre et du degré de pression, des actions sont déclenchées. Cette partie du stylet agit en fait comme un bouton perfectionné.

Le principal attrait du Scriba, en plus de cette ergonomie, réside donc dans les actions permises par ce jeu de pressions sur le stylet. Ce sera l'activation de la gomme, un basculement vers l'outil précédent, une annulation, une épaisseur du trait proportionnelle au degré de pression que l'on exerce, etc. On retrouve cela aujourd'hui dans le Pencil 2 mais celui-ci s'en tient à seulement interpréter un double tap.

Dans Zen Brush 2, la liste des actions que l'on peut associer à une pression simple. Il en va de même pour les double et triple pressions.
En appuyant plus ou moins fort sur la partie souple du Scriba, le trait s'épaissit ou s'affine.

Par ce dispositif, le Scriba peut en outre servir de télécommande afin de piloter une présentation. L'appairage Bluetooth procède du même principe : une pression active le stylet avec la tablette ou dans une app. C'est simple et rapide. Cerise sur le gâteau, un vibreur interne sanctionne les actions (si le développeur l'a prévu).

Reste que cette valeur ajoutée et ces actions ne sont utilisables qu'avec les applications qui ont intégré le SDK du fabricant. Sans cela, le Scriba s'en tient à un rôle de stylet classique.

Brushes for Scriba, une app conçue par le fabricant où toutes les possibilités d'actions sont mises à profit

La liste des apps compatibles est modeste. On a Paintstorm (qui essaie de reproduire à tout prix une interface de logiciel de dessin PC sur un écran d'iPad), Drawing Desk, Zen Brush 2, Infinite Painter et quelques autres, sans oublier des apps conçues par les fabricants du stylet (Brushes for Scriba, Scriba Slides…). Parmi celles-ci, toutes n'ont pas repris l'ensemble des fonctions permises par le stylet. Là encore c'est au bon vouloir des éditeurs.

Des logiciels comme Procreate, Linea, Tayasui Sketches, les apps Adobe, Autodesk Sketchbook ou Paper sont absents. On pourra les employer avec le Scriba mais sans valeur ajoutée.

À l'usage, le Scriba est très agréable en main, on peut se lancer dans des croquis et esquisses, à ceci près qu'on est souvent gêné par l'absence d'une détection de la paume. Au lieu de rejeter ce contact, le tracé se voit interrompu, quand ce n'est pas la surface de travail qui se déplace brutalement sous votre main, sauf à tenir le stylet sans toucher l'écran de la paume, ce qui n'a rien de confortable.

Le Pencil n'est pas soumis à ces aléas puisque c'est au niveau d'iOS que se gère le rejet de la paume. En revanche le Scriba a pour lui de savoir fonctionner avec bien plus de tablettes.

Au final, lorsqu'on a un iPad compatible avec le Pencil d'Apple (voire le Crayon de Logitech) et que cet accessoire est important au quotidien, la question du choix ne se pose pas. Ces Pencil offriront la meilleure expérience utilisateur. Pour les autres iPad, le Scriba est intéressant sur la forme (au sens littéral), il n'est pas atrocement cher — 50 € sur Amazon — mais il m'a laissé sur ma faim sur le fond. Il dépend trop de la bonne volonté des éditeurs tiers pour révéler ses capacités.

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Pourquoi Apple ne sortira pas d'iPhone pliable de sitôt

Stéphane Moussie |

Les terminaux à écran pliable ne sont plus des appareils de science-fiction. Samsung et Huawei s’apprêtent à lancer leurs premiers smartphones qui, dépliés, se transforment en tablettes, à moins que ce ne soit l’inverse. Le Galaxy Fold et le Mate X devraient être assez rapidement rejoints par des concurrents, plusieurs marques ayant d’ores et déjà fait part de leur intention de sortir des appareils de ce type.

Et Apple, vous demandez-vous ? Quand bien même les ingénieurs de Cupertino auraient un prototype fonctionnel d’iPhone/iPad pliable (autre que l’iPhone 6), ce n’est pas dans les habitudes de l’entreprise de dévoiler ses plans à l’avance — à quelques exceptions près, au risque de s’en mordre les doigts ensuite. Il y a en tout cas plusieurs raisons de penser qu’un iPhone pliable n’est pas pour tout de suite.

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