iFixit a démonté les nouveaux Galaxy S10 de Samsung et le site a, comme toujours, attribué une note de réparabilité. Avec un score de 3/10, le nouveau vaisseau-amiral du constructeur coréen fait nettement moins bien que les iPhone récents (6/10 pour les iPhone XS et XS Max). Il fait aussi légèrement moins bien que le Galaxy S9 de l’an dernier, et pour cause : cette génération recule sur au moins un point important.

Le port USB-C est désormais soudé à la carte-mère. Sur les modèles précédents, il était modulaire et pouvait ainsi être remplacé plus facilement en cas de besoin. Si vous le cassez sur un Galaxy S10, c’est toute la carte-mère qui devra être remplacée, ce qui devrait coûter nettement plus cher. Et surtout, cela ferme la porte à des réparations faciles, qu’un tiers pouvait faire sur les anciens modèles.

C’est un point d’autant plus important que ce connecteur standard intègre une fiche au milieu. Contrairement au connecteur Lightning d’Apple qui est totalement vide, cette fiche centrale peut casser et il faudra alors procéder à un remplacement complexe et coûteux. En revanche, la prise jack et les caméras sont tous modulaires et peuvent être facilement remplacés en cas de problème.

L’ouverture des Galaxy S10 implique toujours d’enlever la plaque arrière avec de la chaleur et un cutter pour couper un cordon de colle. C’est courant sur les smartphones modernes, et l’abandon du capteur d’empreintes sur la face arrière simplifie le processus : la plaque de verre au dos n’est pas reliée à la carte-mère par un câble.

À l’intérieur, Samsung n’utilise que des vis Philips standard, un bon point. Le site note que le constructeur a considérablement renforcé les protections autour des composants et aussi le système de refroidissement, qui utilise désormais d’imposants morceaux de cuivre. Il faut dire que le Galaxy S10 peut chauffer plus que ses prédécesseurs, notamment parce qu’il peut charger d’autres appareils en induction. Pour maintenir de bonnes performances en toutes circonstances, la firme n’a pas lésiné sur le refroidissement des composants principaux.

L’imposante batterie (capacité de 13,09 Wh sur un Galaxy S10) est maintenue par de la colle forte. Et contrairement à Apple, Samsung n’a pas prévu de languettes pour la retirer facilement, iFixit utilise ainsi un produit spécial pour dissoudre la colle. Cela n’empêchera pas de remplacer la batterie quand ce sera nécessaire, mais c’est une complication supplémentaire que le constructeur pourrait éviter.

Les Galaxy S10 et S10+ intègrent aussi un capteur d’empreintes ultrasonique placé sous la dalle OLED. Une belle prouesse technique, au prix là aussi d’une réparabilité nulle : le capteur est collé à la dalle, et il est impossible de le retirer sans tout casser. S’il y a un défaut avec ce composant, c’est tout l’écran qui devra obligatoirement être remplacé. Et rien que cette opération nécessite un démontage quasiment complet de l’appareil, ce qui devrait là encore être complexe et coûteux.

Les iPhone récents ne sont pas faciles à réparer, mais ils sont plus faciles que les Galaxy S10. Par exemple, ils s’ouvrent par l’écran, ce qui permet de remplacer ce composant très simplement, même s’il faut toujours retirer des adhésifs, devenus obligatoires à l’ère des smartphones étanches. Sur ce point, Samsung a encore des progrès à faire.

Bonne nouvelle si vous êtes équipés en stores Luxaflex (aussi connus sous le nom de Hunder Douglas) motorisés : une mise à jour du boîtier de connexion relié au routeur apporte la compatibilité avec HomeKit. Cédric nous signale l’information, en précisant qu’il faut un boîtier de connexion de deuxième génération. À partir de là, tous les stores de ce fabricant néerlandais qui se consacre exclusivement à des produits de luxe faits sur mesure seront compatibles avec HomeKit.

Jusque-là, il fallait passer par une télécommande physique ou une app mobile pour contrôler les stores motorisés équipés de l’option PowerView. L’ajout de HomeKit permettra à la fois d’activer un contrôle vocal en utilisant Siri, et d’intégrer les stores à des scénarios plus complexes. Outre Siri, Google Assistant et Alexa d’Amazon pouvaient déjà contrôler ces produits connectés.

(merci Cédric)

HomeKit toujours, mais cette fois pour automatiser les ouvertures et fermetures de garages ou portails. Remsol propose en précommandes l’ismartgate, un nouveau boîtier de contrôle compatible nativement avec HomeKit et proposé officiellement en Europe. Il existait déjà plusieurs solutions auparavant, mais il s’agissait souvent de produits américains, pas forcément adaptés aux systèmes que l’on a ici.

Deux modèles sont proposés, un de base qui ne permet de contrôler qu’une porte de garage ou qu’un seul portail, et un modèle « Pro » qui peut en gérer trois. En fonction de vos besoins, les prix commencent à 144 € TTC pour un boîtier simple et un module pour garage. Si vous le souhaitez, vous pourrez ajouter une caméra connectée pour compléter et avoir une solution de surveillance complète. Les livraisons sont prévues dès le mois d’avril.

La compatibilité HomeKit permettra un contrôle avec Siri, mais le boîtier sera aussi compatible avec Google Assistant et Alexa. Quelques fonctions intelligentes sont prévues, notamment une ouverture automatique quand vous arrivez en voiture. Vous pourrez aussi accorder un accès au contrôle de la porte à un tiers, pour une durée limitée ou en permanence.

(merci Raphaël)

Les grosses messageries telles que WhatsApp ou Messenger ont eu raison du service World&YOU de Bouygues et de l'app associée. L'opérateur va prochainement interrompre ce service qui permet d'appeler et d'envoyer gratuitement des SMS, vers la France depuis l'étranger, au moyen d'une connexion Wi-Fi. World&YOU était associé aux forfaits Sensation et aux B&YOU d'au minimum 20 Go.

Dans une fiche technique repérée par NextInpact, l'opérateur prévient que World&YOU s'arrêtera le 31 mars, il renvoie vers les messageries populaires pour le remplacer.

L'application est encore visible sur Google Play mais elle a déjà déserté l'App Store. Des utilisateurs qui la cherchaient ne peuvent plus la récupérer.

Heureux les clients du Crédit Agricole équipés en smartphones Samsung¹, la banque a annoncé aujourd'hui qu'elle activait le service Samsung Pay pour ses cartes Mastercard. Cette fonction sera généralisée courant avril.²

Le Crédit Agricole propose pour la première fois un service autre que Paylib. Marc-Antoine Hennel, Directeur Marketing, Digital et Data de Crédit Agricole Payment Services déclare : « Le paiement mobile est pour nous une avancée majeure ; nous souhaitons le développer et le proposer à tous nos clients. Lancer Samsung Pay représente une belle opportunité pour nos clients d’utiliser une nouvelle solution de paiement digital »

Une solution de paiement numérique qui ne passe toujours pas par Apple Pay, qui a pourtant enregistré quelques poids lourds supplémentaires depuis le début de l'année avec l'ajout de la Banque Postale, de HSBC et de BNP Paribas. Le Crédit Agricole compte parmi les banques qui résistent toujours à l'offre d'Apple, mais leur nombre commence à se réduire singulièrement.

Samsung Pay a démarré en France en avril dernier. Son promoteur ne prélève pas de commission lors des paiements, une différence qui peut expliquer cet accord privilégié avec Samsung.

Apple Pay entre les lignes

Le mois dernier nous avons encore eu des échos de la part de salariés du CA à propos d'une arrivée d'Apple Pay au Crédit Agricole dans le courant de l'année. Mais en la matière on reste prudent, cette éventualité est devenue une arlésienne.

Ce matin, le compte Twitter de la banque parle d'Apple Pay comme d'un sujet sur lequel la banque « continue de travailler ».

Nous avons contacté le service de presse pour prendre des nouvelles d'Apple Pay à la suite du communiqué sur Samsung. La banque nous a répondu en laissant entendre que cet accord avec Samsung est un prélude à d'autres :

Le paiement sans contact fait partie du quotidien des Français. Même si la très grande majorité de ces paiements est réalisée avec une carte sans contact, le mobile prend place dans ce nouveau paysage. C’est pourquoi, vous le savez déjà, nous nous sommes positionnés dès 2016 en lançant Paylib, en partenariat avec les autres banques de la Place.

Paylib est un succès : 1 million d’utilisateurs pour l’appli Ma Carte (qui propose les services de Paylib). Bien entendu, nous continuerons à développer Paylib, mais nous voulons aussi offrir à nos clients un large panel de solutions de paiement digital pour leur faciliter l’accès à des solutions tierces. Aujourd’hui, le lancement de Samsung Pay constitue donc une première concrétisation de cette stratégie (passage en gras dans la réponse fournie, ndlr).

L'iPad Pro 11" de dernière génération est descendu à 819,90 € sur Amazon, dans sa version argent, 64 Go et Wi-Fi. C'est quelques euros de moins que le tarif précédent qui était déjà éloigné du prix conseillé par Apple (899 €). Cette gamme n'étant pas arrivée sur le refurb (pas même sur l'américain), il n'y a pas encore cette possibilité de l'obtenir à un tarif plus bas que celui-ci.

Toujours dans les iPad, le modèle d'entrée de gamme de 9,7", sorti il y a un an, coûte 400 € en 128 Go et Wi-Fi. C'est 18 € supplémentaires de grapillés sur le prix précédent. Les jours de disponibilité sur le refurb, il vaut 450 €.

Rappelons qu'il s'agit du modèle compatible avec le Pencil 1 (99 €). Il n'est pas exclu du tout qu'il ait un successeur dans les toutes prochaines semaines mais probablement pas dans cette combinaison de prix/capacité de stockage.

Pour les iPhone, le modèle XR en bleu fait un vol stationnaire depuis quelques jours à 799 € pour le 64 Go. Ça reste la meilleure affaire pour cette gamme dont les prix varient de quelques dizaines d'euros en fonction des coloris.

Son cousin l'iPhone X est également à un prix réduit comparé à celui d'Apple : 841 € en 64 Go (argent). Pour la version 256 Go, comptez 1 049 € là où d'autres enseignes le mettent plus volontiers à 1 099 €.

LG a précisé la date de disponibilité d’AirPlay 2 et HomeKit sur ses téléviseurs. Les technologies d’Apple ne seront pas préinstallées sur les nouvelles TV qui vont être commercialisées à partir de cette semaine, il faudra attendre une mise à jour logicielle qui arrivera au milieu de l’année.

Seuls les modèles 2019 en profiteront :

• LG OLED (2019)
• LG NanoCell SM9X series (2019)
• LG NanoCell SM8X series (2019)
• LG UHD UM7X series (2019)

Une pétition réclamant une prise en charge sur les générations précédentes, comme vont le faire Vizio et Samsung pour leurs téléviseurs respectifs, a récolté près de 8 000 signatures.

Les TV 2019 de LG recevront également une mise à jour leur apportant Alexa en complément de Google Assistant.

Deux autres smartphones à écran pliables sont dans les tuyaux chez Samsung, prévient Bloomberg. Le premier pourrait sortir cette fin d'année ou au début de la suivante, avec une présentation à la verticale, contrairement au Galaxy Fold dont le mode d'utilisation privilégie une ouverture à l'horizontale comme un livre. Cette déclinaison pourrait garder le principe d'un écran externe, mais tout dépendra de l'accueil fait au Fold sur ce point.

Le troisième modèle est prévu après, avec un design plus proche de ce qu'a fait Huawei pour son Mate X où l'écran principal est situé à l'extérieur. Dépourvu d'un écran secondaire, cet autre Fold n'en serait que plus fin, continue Bloomberg.

Il y a quelques jours, le responsable des mobiles chez Huawei avait balayé le choix de design de Samsung pour son premier Fold. En expliquant qu'il avait été testé chez Huawei, qu'ils étaient même parvenus à faire mieux, mais qu'il l'avait refusé, le jaugeant « mauvais ». En trouvant notamment que le second écran grevait beaucoup trop le poids du produit.

Ce domaine étant tout neuf et les prix mettant les premiers appareils hors de portée du plus grand nombre, les fabricants ont tout loisir de tester plusieurs designs (lire aussi Corning prépare du Gorilla Glass pour les écrans pliables & Samsung Display aurait proposé son écran pliable à Apple et Google).

Pour cette gamme en passe de se constituer, Samsung va tâcher d'incorporer le lecteur d'empreintes sous l'écran (avec le Fold il est présent sur le bouton latéral de mise en marche). Il s'agit aussi de parfaire la résistance de la couche souple sur l'écran en repoussant le moment où apparaît une trace de pliure, consécutive aux ouvertures et fermetures (au bout de 10 000 manipulations environ).

Au MWC de Barcelone, le Fold était visible par tous mais il était tenu sous verre, loin des doigts des visiteurs. Sa commercialisation est prévue ce 26 avril pour 1 980 $ (2 000 € en Europe, à compter du 3 mai). Huawei arrivera avec son Mate X à 2 300 € en juin, au mieux, le modèle montré sur scène n'étant pas complètement achevé.