Il est possible de détourner une fonction de Safari pour berner un correspondant dans Messages. Ce n’est pas une faille de sécurité, juste un moyen de faire une petite blague. L’idée, c’est de personnaliser le texte affiché dans l’aperçu des liens dans Messages.

À la base, la fonction sert à mettre en exergue une phrase marquante d’un article partagé. On sélectionne un extrait de l’article, on appuie sur le bouton Partager de Safari et cet extrait est affiché dans l’aperçu du lien.

Or, MacRumors a trouvé que l’on pouvait utiliser n’importe quel texte. Il suffit de taper quelques mots dans le champ de recherche du site puis de les sélectionner et de partager l’article pour faire dire à un site (de confiance) ce qu’il n’a pas dit. La manipulation est plus aisée en orientation paysage, où le bouton Partager de Safari est tout le temps disponible.

Pour que la plaisanterie fonctionne, il faut partager la page d’accueil d’un site d’actualité (ou une autre page assez générique). Autrement, si vous partagez un article, son titre sera forcément dans l’aperçu et la blague tombera à l’eau.

La blague est relativement inoffensive, parce que quoi qu’il arrive le correspondant a connaissance du site partagé, mais Apple corrigera certainement ce qui s’apparente à un comportement anormal dans une prochaine mise à jour.

Après avoir popularisé les grands téléphones, Samsung a inauguré hier avec le Galaxy Fold une nouvelle catégorie de smartphones — si tant est qu’on puisse encore parler de smartphone — misant sur un écran pliable. Plié, l’appareil est un téléphone compact (mais épais), déplié, c’est une petite tablette.

Un terminal exceptionnel au prix tout aussi exceptionnel de 2 000 €. Un tarif qu’il faut peut-être relativiser en pensant qu’il s’agit d’un appareil deux-en-un.

Que pensez-vous du Galaxy Fold ?

WhatsApp a un gros souci de sécurité avec Touch ID et Face ID. Une mise à jour récente de l’application de messagerie instantanée permet de protéger l’accès à l’app avec les outils biométriques des appareils iOS. Sauf qu’une petite manipulation permet de contourner très facilement cette sécurité.

Le malandrin doit passer par la feuille de partage d’iOS, via Photos par exemple. Dans le panneau de partage, il suffit de sélectionner l’option WhatsApp pour atterrir directement dans le menu de sélection de la discussion de l’application, sans avoir besoin de s’identifier. En quittant Photos (ou l’app à l’origine du partage), il est ensuite possible d’accéder à WhatsApp, là aussi sans authentification préalable.

Cette bidouille toute simple ne fonctionne qu’à deux conditions : d’une part, le malfrat doit avoir l’appareil déverrouillé de sa victime en main. D’autre part, l’activation Face ID/Touch ID dans WhatsApp ne doit pas être configurée sur immédiatement (l’app propose le déverrouillage biométrique après 1 ou 15 minutes, ou encore au bout d’une heure).

Facebook est au courant de la brèche, apparue sur Reddit. Pour s’en prémunir en attendant la mise à jour de sécurité promise par le réseau social, il faut configurer l’identification biométrique sur immédiatement : l’app demandera alors systématiquement une authentification à chaque ouverture.

Depuis deux semaines environ qu'Apple a commencé à vendre des iPhone sur le refurb français, c'est la première fois qu'elle y propose l'iPhone 8. Il y avait jusqu'à présent les 7/7 Plus, le 8 Plus et le X.

Il y a le choix entre les deux versions de 64 Go et 256 Go et les trois coloris (pas le RED, malheureusement) :

• iPhone 8 de 64 Go en or/argent/gris sidéral à 579 € au lieu de 685 €

• iPhone 8 de 256 Go en or/argent/gris sidéral à 729 € au lieu de 857 €

Ces modèles sont aussi disponibles, en neuf, chez Amazon mais à des tarifs qui les placent entre les prix conseillés d'Apple pour du neuf et ceux du reconditionné. Ainsi Amazon met l'iPhone 8 de 64 Go dans une fourchette de 627 € à 649 € selon la couleur. Et l'iPhone 8 de 256 Go oscille entre 787 € et 849 €.

Si vous hésitez à acheter sur le refurb, jetez un œil à ce précédent article pour lequel nous avions commandé 3 modèles différents (lire Refurb : que valent les iPhone reconditionnés d'Apple ?).

Offre de bienvenue, surprime pour les clients des offres mobiles, réduction sur l’achat d’un iPhone… Comme les autres banques en ligne, Orange Bank multiplie les cadeaux, pour mieux attirer le chaland. Une stratégie qui paye : « Orange Bank a convaincu près de 250 000 clients en France » annonce Stéphane Richard, le PDG du groupe Orange. Mais une stratégie qui coute : Orange Bank accuse une perte d’exploitation de 169 millions d’euros en 2018, contre 93 millions en 2017.

Au 31 décembre 2018, Orange Bank comptait 248 000 clients. C’est deux fois moins que Revolut et N26, qui ont franchi la barre du demi-million de clients, et près de sept fois moins que Boursorama, la banque en ligne la mieux installée. Fortuneo et Hello Bank restent devant avec 400 000 clients chacun, mais avec ses 215 000 clients, BforBank est désormais dépassée.

Et Orange Bank a le vent en poupe : elle a gagné près de 50 000 clients dans les deux derniers mois de l’année 2018, alors qu’elle ne recrutait que 20 000 clients par mois à l’automne, et 15 000 par mois à l’été. Sa politique d’acquisition agressive semble porter ses fruits, mais creuse les pertes d’exploitation. Pour effacer l’ardoise, la maison-mère a procédé à une augmentation du capital de la banque à hauteur de 101 millions d’euros.

Qu’importe ! Stéphane Richard l’a dit, il est prêt à accumuler plus d’un demi-milliard d’euros de pertes, et attendant de parvenir à l’équilibre en 2023. D’ici là, Orange Bank devra doubler son revenu par client (elle lancera bientôt de nouvelles offres de crédit et une carte Visa Premier) et baisser ses couts (en rognant probablement sur l’offre de bienvenue). Sans oublier de se développer à l’étranger : la banque ouvrira une filiale en Espagne au second semestre.

Le projet commun d’Apple et de Goldman Sachs de lancer une carte de crédit aux États-Unis se précise. D’après le Wall Street Journal, qui avait éventé l’initiative l’année dernière, cette carte, évidemment compatible avec Apple Pay, va être testée par des employés de Cupertino dans les prochaines semaines.

Les deux partenaires, dont le business historique s’essouffle, ont des intérêts convergents. Apple toucherait une commission plus importante sur chaque transaction qu’avec les autres banques partenaires d’Apple Pay. De son côté, Goldman Sachs espèrerait convertir les détenteurs de la carte en clients de sa banque en ligne Marcus.

Pour attirer les utilisateurs, la carte pourrait rapporter 2 % en cashback (remise en argent) sur la plupart des achats, voire plus sur les produits Apple. À ce stade, il ne serait pas question d’offrir d’autres avantages, tels que des remises sur les voyages ou l’accès à des salons privés, comme l’inclut American Express.

La carte de crédit Apple Pay, qui utiliserait le réseau Mastercard, bénéficierait d’une intégration particulière à l’application Wallet. Les utilisateurs pourraient gérer leurs dépenses dans l’app en fixant des limites et en consultant leurs transactions. Toujours selon le Wall Street Journal, Wallet pourrait s’inspirer de l’application Activité et de ses fameux anneaux à boucler.

Apple aurait envisagé faire de cette carte de crédit la nouvelle carte par défaut de Wallet, mais les contrats avec les banques compatibles Apple Pay l’en empêcheraient.

Apple et Goldman Sachs auraient même songé créer une offre bancaire plus large, comprenant des services de gestion financière, mais les cadres de Cupertino auraient abandonné cette idée… par crainte que taper directement dans le compte en banque des utilisateurs ne soulève des problèmes de confidentialité.

Selon les estimations de l'analyste Gene Munster de Loup Venture, Apple Pay a actuellement 383 millions d'utilisateurs dans le monde.

Il est déjà possible d’utiliser son smartphone en guise de pass Navigo dans les transports en commun d’Île-de-France. Le projet a été lancé à l’automne 2017, il est au stade de la bêta depuis l’an dernier et jusque-là, il fallait un smartphone Android équipé en NFC et avec une carte SIM Orange pour que cela fonctionne. L’expérience va s’ouvrir un petit peu, puisqu’à compter du mois de mars, treize smartphones Samsung seront également compatibles, quel que soit l’opérateur utilisé.

Les trois nouveaux Galaxy S10 présentés hier soir sont dans le lot : le Galaxy S10E, le S10 et le S10+. La génération 2018 est aussi intégrée (S9, S9+, Note9 et A8 de 2018), ainsi que celle de 2017 (S8, S8+, Note8) et même les Galaxy S7 et S7 Edge, et le Galaxy A5 de 2016. Si vous avez l’un de ces modèles, vous pourrez transférer votre abonnement sur votre smartphone et l’utiliser pour entrer et sortir des métros, bus, tramway et autres RER de la capitale. Les modalités ne sont pas encore précisées, mais vous pouvez vous inscrire à la bêta sur cette page.

Précision supplémentaire importante, le smartphone pourra être éteint, cela fonctionnera quand même. C’est un point clé pour ne pas se retrouver bloqué ou fraudeur si la batterie se vide pendant le trajet. Apple propose la même chose au Japon, mais uniquement avec les iPhone XS et XR.

À propos d’Apple d’ailleurs, on sait que la région discute avec Apple pour que le pass Navigo puisse être utilisé avec un iPhone. La puce NFC des modèles récents est très fermée et même si iOS 12 améliore très légèrement les choses, elle reste globalement inaccessible hors d’Apple Pay. Pour le moment, nous n’avons pas plus d’informations sur son ouverture potentielle.