Face à Apple et à sa reconnaissance faciale sécurisée, la majorité des acteurs reste encore fidèle au capteur d’empreintes, parfois intégré sous l’écran. Pour se démarquer de la concurrence, LG a imaginé un système très original, puisque c’est la paume de votre main qui peut être utilisée pour déverrouiller son G8 ThinkQ. Mais ce n’est pas la seule option, et sans doute pas la meilleure.

En façade, une encoche intègre plusieurs composants assez similaires au système TrueDepth d’Apple (lire : Le LG G8 ThinQ va lorgner sur la caméra TrueDepth). D’ailleurs, même si LG ne le met pas en avant, on peut déverrouiller le G8 avec un équivalent à FaceID qui serait aussi sécurisé que l’original. En particulier, une caméra temps de vol (TOF) permet de mesurer les distances en trois dimensions et c’est un élément central dans le système de sécurité d’Apple. Et aussi celui de LG, même si le constructeur a suivi une autre piste, nommée Hand ID.

Pour déverrouiller le G8, vous pourrez enregistrer la paume de votre main. Plus précisément, le smartphone enregistre le dessin de vos veines et crée une empreinte unique à partir de cette information. Par la suite, il est possible de déverrouiller le smartphone en passant la main au-dessus du smartphone et cela fonctionne… à peu près.

Les premiers retours de la presse ne sont, en effet, pas très encourageants. La main doit être placée précisément au bon endroit, ni trop près ni trop loin, et bien centrée par rapport au capteur. Cela n’a pas l’air très pratique, et les journalistes parlent de gadget original, mais pas forcément très utile.

Est-ce pour cette raison que LG a conservé un capteur d’empreintes, au dos de son nouveau smartphone ? On pourra dire que le client a le choix, et Hand ID pourrait avoir une utilité quand le G8 est posé à plat sur la table, mais cela ressemble fort à une idée qui méritait d’être explorée, mais pas forcément commercialisée. Même chose pour les contrôles que l’on peut effectuer avec la main, pour mettre en pause la musique ou répondre au téléphone sans toucher le smartphone. D’après ce que l’on peut voir, on est loin d’une fonction vraiment pratique…

Pour le reste, ce G8 ThinkQ est un smartphone Android haut de gamme très conventionnel pour 2019 : Snapdragon 855, 6 Go de RAM, 128 Go de stockage, écran OLED de 6,1 pouces et batterie de 3 500 mAh. Son design est assez banal, même s’il faut noter que LG a réussi à caser les appareils photo dans le corps du smartphone, sans les faire dépasser. C’est devenu rare, donc cela mérite d’être signalé.

Il y a encore d’autres innovations mises en avant par LG, comme l’absence de haut-parleur en façade, remplacé par le verre qui vibre pour produire des sons. Cela fonctionne, même si la qualité n’est pas aussi bonne d’après les premiers retours. Dans le domaine, le constructeur a intégré à nouveau une prise jack et le G8 est toujours étanche (IP68).

LG n’a pas encore annoncé les prix ou les dates de disponibilité pour ce nouveau G8. Il semble que la version présentée au MWC soit réservée au marché américain, le modèle européen pourrait avoir un troisième appareil photo au dos.

Huawei a livré aujourd'hui sa propre interprétation d'un smartphone pliable avec le Mate X. L'appareil en 8 Go/512 Go sera vendu 2 299 € avec une commercialisation espérée pour le mois de juin, au mieux.

Le fabricant prend le contre-pied de ce que Samsung a fait de son côté avec le Galaxy Fold. Sur le Mate X, l'écran OLED pliable est placé à l'extérieur du châssis et demeure visible lorsqu'on referme le smartphone comme un livre. Replié, le Mate X parait plus proche de ce dont on a l'habitude avec un smartphone normal, avec un grand écran face à soi, avec de fines bordures (et au dos l'autre écran est éteint).

À l'inverse de Samsung qui a choisi de placer l'écran pliable à l'intérieur et de compenser en ajoutant un troisième écran, utilisable à l’extérieur lorsque le Fold est refermé. Cet écran supplémentaire est toutefois d'une petite taille (4,6 pouces) lorsqu'on la rapporte au châssis très allongé. Avec comme résultat un écran principal qui est comme perdu au milieu de très larges bordures.

Si l'on s'inquiète que l'écran du Mate X soit soumis très vite à tous les tourments du quotidien, Huawei a prévu un étui dans lequel le smartphone sera protégé comme le sont les smartphones aux designs classiques.

L'écran frontal fait 6,6" (2480 x 1148), l'écran arrière fait 6,38" (2480 x 892) et les deux réunis forment une surface de 8" (2480 x 2200). Huawei a utilisé plusieurs visuels de comparaison entre le Mate X, le Fold et l'iPhone XS Max pour à chaque fois vanter la taille de son écran et montrer la finesse de son produit (5,4 mm ouvert contre 7,7 mm pour un XS Max, et 11 mm lorsqu'il est replié).

Pas d'encoche dans l'écran, a fait remarquer le patron de Huawei, en clin d'œil au Fold qui en est pourvu d'une grosse dans un coin de son écran.

Pour éviter cet élément disgracieux, l'écran du Mate X est adossé à une barre latérale — à la manière d'un Kindle Oasis — dans laquelle sont inclus la prise, le bouton d'allumage qui fait aussi lecteur d'empreinte, la prise USB-C et les trois caméras (pas de connecteur jack)

En plaçant les objectifs à cet endroit, Huawei peut expurger les écrans de toute encoche et les caméras, au passage, ne débordent pas du châssis. Cet élément du design fait en quelque sorte office de poignée lorsqu'on tient le Mate X déplié.

Huawei n'a qu'effleuré les possibilités logicielles offertes par cet écran. Comme d'avoir deux applications sur chaque côté, ou de voir plus de contenus que sur d'autres grands smartphones ou encore de prendre des photos en laissant son sujet se voir, comme dans un miroir, sur l'écran qui lui fait face.

Le Mate X comprend deux batteries totalisant 4,500 mAh, il gère une recharge très rapide allant jusqu'à 55W, dès lors le chargeur fourni permet de remplir la batterie à 85 % en une demi-heure.

Son processeur est le Kirin 980 déjà présent dans le Mate 20 Pro, par contre le Mate X se distinguera par sa compatibilité avec la 5G, dès sa sortie. Huawei pour le coup n'a pas besoin de Qualcomm et se repose sur son propre modem, le Balong 5000.

2 299 € c'est plus cher encore que le déjà cher Galaxy Fold, prévu à 2 000 € au mois de mai. Richard Yu, le patron de la branche consumer de Huawei, a convenu que la somme n'était pas anodine, mais qu'elle s'expliquait par l'addition des technologies mises en œuvre.

Le duo iPad Pro et Pencil 2 profite de réductions sur Amazon. Pour qui souhaite les acheter tous les deux, ça tombe bien.

L'iPad Pro 11" (2018) en Wi-Fi, 64 Go et gris sidéral est descendu aujourd'hui à 826 € (899 € chez Apple) alors qu'il était à 860 € depuis la fin janvier (il a très brièvement été à 809 € avant cela).

Quant au Pencil 2, il est affiché à 128 € (135 € chez Apple). On n'est pas loin du meilleur prix constaté sur Amazon (123 € à la mi-janvier).

Un smartphone haut de gamme, un autre compatible 5G et des ampoules connectées, le tout à des prix tout en retenue. Xiaomi tenait ce matin sa conférence de presse à la MWC de Barcelone.

Le fabricant chinois a profité de l'occasion pour rappeler que son activité ne se résumait pas à une collection de smartphones mais embrassait une pléthore d'appareils domestiques, de télévisions sans oublier de trotinettes électriques (pas un mot sur la disponibilité chez nous de la M365 Pro).

Un écosystème d'appareils connectés qui dépasse aujourd'hui les 132 millions d'unités. La démo sur scène de quelques-uns de ces équipements de domotique, fonctionnant avec OK Google, s'est malheureusement traduite par de multiples loupés…

De cette partie de la conférence on retiendra le plus concret pour l'immédiat, la commercialisation de deux types d'ampoules connectées : la Mi LED Smart Bulb (lumière blanche et couleurs) à 19,90 € et, pour plus tard et en collaboration avec Philips, un modèle Wi-Fi Bulb E27 (blanche) à 9,90 €.

De gros smartphones à prix réduits

Pas de téléphone pliable chez Xiaomi, pas même un teaser comme le fabricant en avait montré un il y a un mois. La comparaison avec le Galaxy Fold, un produit désormais très concret aurait-elle été défavorable ? Xiaomi s'en est tenu à annoncer des produits plus classiques mais empilant des caractéristiques élevées et vendus à des prix bien moins costauds que la concurrence.

Un long moment de la conférence fut consacré à l'avènement de la 5G. C'est à nouveau Qualcomm qui est venu faire la réclame pour son modem compatible avec cette norme (le X50) et pour son Snapdragon 855, le processeur qu'utilisent à peu près tous les gros smartphones Android cette année.

Xiaomi a décliné son récent Mi MIX3 dans une version compatible avec la 5G (pour le reste, l'appareil est identique à celui que l'on connaît déjà, lire Prise en main des Honor View 20 et Xiaomi Mi MIX 3 : les adieux à l'encoche). Un appel vidéo en 5G, réalisé avec le concours d'Orange Espagne, a été effectué avec ce téléphone. Une démo pour la forme — la première publique de Xiaomi en dehors de la Chine — car sur le fond la liaison n'avait rien d'étonnant, la communication était sans relief en termes de qualité sonore et de fluidité.

La 5G n'étant pas spécialement très développée, au moins on ne se coupera pas un bras pour acheter ce téléphone, Xiaomi va le vendre 599 € en mai (l'actuel MIX 3 en 4G coûte 529 €) et plus précisément 649,90 € en France.

Le Mi 9 est arrivé

Comme plat principal de cette conférence, Xiaomi avait apporté le Mi 9, dévoilé il y a quelques jours en Chine, il fait sa sortie à l'international. Un grand téléphone avec un écran AMOLED de 6,39" et une toute petite encoche en haut. Le lecteur d'empreintes est sous l'écran — pas de technologie ultrasonique comme les Galaxy S10 mais un éclairage du doigt, plus classique.

Le Mi 9 comporte 3 caméras au dos : un téléobjectif (2X) 12 mpx, un capteur principal grand angle (le Sony IMX 586 de 48 mpx) et un ultra grand angle de 16 mpx. Xiaomi a vanté un score DxOMark de 107 points, qui le place juste au dessus de l'iPhone XS Max (105) et sous les Galaxy S10+, Huawei P20 Pro et Mate 20 Pro, tous les trois à 109. Le Mi 9 les surclasse sur le critère de la qualité en vidéo seule (un mode vidéo qui propose un ralenti en 960 i/s). Intelligence artificielle, mode portrait, meilleures images en basses luminosité, tous les arguments y sont passés.

Spécificité de ce Mi 9, sa compatibilité avec une recharge sans fil de 20W (7,5W maxi chez Apple, 15W ailleurs). Elle permet de remplir de 0 à 100 % en 90 min sa batterie, affichant une capacité de 3 300 mAh (3 174 mAh pour le XS Max et 4100 mAh pour le S10+). Qui peut le plus peut le moins, le Mi 9 marche bien sûr avec des chargeurs Qi classiques.

Pour des habitués de l'iPhone, l'absence de port jack sera un non-événement, par contre il est plus surprenant que la résistance à l'eau ne figure pas dans les caractéristiques du produit, il n'y a pas non plus de logement d'extension.

Le prix est à l'unisson de la politique de la marque. En France le Mi 9 avec 6 Go de RAM et 64 Go de stockage (il y aura aussi une 128 Go) coûte 500 €, ou 470 € dès cet après-midi et pendant 15 jours, chez Xiaomi puis Darty, la Fnac et CDiscount dès demain.

Il faudra attendre avant de pouvoir accrocher devant ses fenêtres les deux stores enrouleurs d’IKEA compatibles HomeKit. Le géant suédois de l’ameublement avait fait miroiter un lancement européen en février pour ses stores FYRTUR (opaque) et KADRILJ (semi-transparent), et au 1er avril pour les États-Unis.

Malheureusement, ces deux produits ont manifestement disparu du catalogue allemand, là où ils avaient été repérés début janvier. D’après des représentants presse d’IKEA, ces stores enrouleurs ne seront finalement disponibles qu’au milieu de l’été.

Le retard serait dû non pas à HomeKit ou à un problème technique, mais à un souci d’approvisionnement. C’est, en un sens, un soulagement puisque ces produits resteront bien compatibles avec la plateforme domotique d’Apple (ainsi qu’avec Alexa et Google Assistant). Malgré tout, l’attente risque d’être longue.

Rappelons que les moteurs de ces stores sont alimentés par une batterie USB amovible, et qu’en plus du support des assistants connectés, ils sont livrés avec une petite télécommande. Les dimensions s’échelonnent entre 60 à 140 cm en largeur, pour 195 cm en hauteur. Les prix seront de 99 à 139 €.

Oppo lancera au deuxième trimestre un smartphone équipé d'un zoom 10X "sans perte". Lors d'une conférence au MWC de Barcelone, le fabricant chinois a donné à voir en situation ce système composé de trois éléments : un appareil photo principal de 48 mpx, un autre ultra grand angle (de 120 degrés) et un téléobjectif. La longueur de focale annoncée est de 16-160 mm.

Quelques clichés publiés sur Twitter montrent des scènes prises d'abord avec l'objectif ultra grand angle, puis ce que donne un zoom au maximum sur un élément de la scène.

TechRadar, après une courte prise en main d'un prototype, explique que les résultats sont encourageants. La stabilisation optique paraît également efficace pour compenser le tremblement des mains lorsqu'on zoom dans de tels niveaux.

Oppo a travaillé en outre l'intégration physique de ce module photo, en utilisant un assemblage "périscopique" pour limiter son épaisseur (6,76 mm) et la rendre proche de celle de la caméra présente sur le R17 Pro sorti l'hiver dernier.

Ce zoom lossless s'utilise au moment de la prise de vue. Vous zoomez puis déclenchez. On ne peut pas prendre une photo à distance et espérer ensuite zoomer à l'intérieur jusqu'à 10X. Et à ce stade il n'y en a que pour la photo, pas pour la vidéo.

La production en volume de ce capteur peut démarrer, a souligné Oppo qui prévoit son utilisation dans un futur smartphone au printemps. Enfin, le fabricant s'est joint aux annonces 5G en prévoyant d'en équiper un modèle au prochain trimestre. Côté modem c'est Qualcomm qui fournit et en Europe un partenariat a été signé avec Swisscom pour commencer à l'utiliser.

Maintenant qu’AirPlay 2 est disponible sur des enceintes sans-fil, des chaines Hi-Fi, et même des téléviseurs, que reste-t-il au HomePod ? Eh bien, plus de choses que vous ne pourriez le croire. Même si l’on confond souvent l’un et l’autre, le système du HomePod ne se résume pas à la prise en charge d’AirPlay 2. Et la prise en charge d’AirPlay 2 ne suffit pas à concurrencer le HomePod, comme nous avons pu le constater en utilisant la mini-chaine Hi-Fi Denon Ceol RCD-N10.

Comme sa société sœur Marantz, Denon a rapidement adopté AirPlay 2. Les filiales de Sound United ont mis à jour une vingtaine de leurs amplificateurs Hi-Fi et « home cinema » dès l’été 2018, et depuis présenté une bonne demi-douzaine de nouveautés intégrant la nouvelle version du protocole de diffusion sans-fil d’Apple. Dont la mini-chaine Ceol RCD-N10, proposée à 499 € seule, ou à 599 € avec une paire d’enceintes SC-N10 que nous ne vous recommandons pas.

Le concept de mini-chaine vous ramène vingt ans en arrière ? La Ceol N10 fait habilement le pont entre les années 1990 (avec son lecteur CD et son tuner FM même pas compatible DAB) et les années 2010 (avec sa compatibilité Spotify Connect, TuneIn, et Amazon Alexa). Elle a même conservé quelques idées des années 2000, certaines bonnes (comme le port USB en façade capable d’alimenter un iPhone et la télécommande complète et claire) et d’autres mauvaises (comme les boutons tactiles imprécis et mal placés sur la face supérieure).

Mais venons-en à AirPlay 2. Pour apparaitre dans le menu des sorties audio de vos appareils Apple, la chaine doit bien sûr être connectée au réseau, en Ethernet ou en Wi-Fi. Elle doit aussi être allumée, du moins si vous n’avez pas activé la fonction de « contrôle réseau », une sorte de « semi-veille » lors de laquelle la chaine reste connectée et capable de répondre immédiatement aux demandes de connexions AirPlay ou Spotify Connect.

Ces deux services, auxquels il faut ajouter Deezer et Tidal, ainsi que TuneIn pour les webradios, coexistent plutôt qu’ils cohabitent. L’un coupe l’autre sans autre forme de procès, et tout cela peut vite tourner à la foire d’empoigne numérique. Mais au moins la Ceol RCD-N10 prend-elle en charge ces différents services, ce qui n’est évidemment pas le cas du HomePod, qui se borne à Apple Music et AirPlay.

AirPlay 2 fonctionne sur la chaine de Denon comme il fonctionne sur l’enceinte d’Apple, c’est-à-dire sans latence ou presque. La lecture est tout aussi instantanée que la mise en pause, le volume change aussi vite que le doigt déplace le curseur. Les hoquets ne sont pas rares, surtout lorsque l’on reprend la lecture après quelques minutes d’interruption, mais sont bien plus courts que les deux secondes de délai qu’imposait l’ancien AirPlay.

Mais AirPlay 2, c’est aussi la gestion « multi-pièce » et le contrôle « multi-appareil », pour reprendre les termes d’Apple. Vous ne trouverez pas d’étiquette « Works with Apple HomeKit » sur le carton de la Ceol RCD-N10, ni de « code de configuration HomeKit », mais vous pourrez pourtant l’ajouter à l’application Maison. Comment ? En tapant sur Code absent ou impossible à scanner ?, il fallait y penser.

Imaginons que vous l’avez assignée à résidence dans votre chambre. Dès lors, vous pourrez contrôler la lecture d’Apple Music sur la chaine en disant « joue du blues dans la chambre » ou « monte le volume dans la chambre ». Le dire, oui, mais à qui ? Pas à la chaine elle-même : voilà une différence majeure avec le HomePod. Vous devrez utiliser votre iPhone (ou tout autre appareil doté de Siri, y compris, c’est cocasse, un HomePod).

Avec Siri ou le Centre de contrôle, vous pourrez lancer le même morceau dans l’ensemble de votre domicile, ou écouter deux morceaux différents dans deux pièces différentes. Dans le premier cas, la synchronisation entre la chaine et un HomePod est parfaite, la mise en pause sur l’un coupe la lecture sur l’autre, et tout le monde reprend joyeusement en cœur. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…

…jusqu’à ce que l’on mette l’iPhone en mode avion. La lecture continue pendant une bonne minute, l’augmentation de la mémoire tampon est l’une des nouveautés d’AirPlay 2, mais elle finit par s’interrompre. Comme le montre l’application Musique, c’est l’iPhone qui diffusait sur la chaine, pas la chaine qui était connectée directement à Apple Music.

AirPlay 2 n’est qu’une extension d’AirPlay, avec une mémoire tampon allongée, un contrôle instantané, la séparation du canal consacré à la musique et du canal consacré aux sons du système, et enfin la gestion multi-pièce. Même si l’on a parfois tendance à les confondre avec le système de diffusion sans-fil, les autres fonctions du HomePod n’ont rien à voir avec AirPlay 2.

Ne vous attendez donc pas à pouvoir contrôler des enceintes AirPlay 2 sans l’aide d’un appareil Apple. Ce sont de simples périphériques, quand le HomePod est un ordinateur audio. Il garde pour lui l’intérêt d’être un client Siri et Apple Music indépendant, mais les produits tiers ont bien sûr l’avantage d’être ouverts à d’autres systèmes de contrôle vocal et d’autres services de streaming.