iOS 17.5.1 aurait bloqué le retour des images fantômes, sans faire le ménage

Nicolas Furno |

Suite aux explications données par Apple sur le bug des images qui auraient dû être supprimées et qui sont réapparues avec iOS 17.5, une analyse plus technique donne une idée du correctif appliqué avec iOS 17.5.1. Puisque le système d’Apple est propriétaire et son code source est fermé, il n’est pas évident de savoir ce qui se passe exactement sous le capot. Faute de mieux, il faut jouer aux détectives pour tenter de comprendre ce qui a été modifié, comme l’ont effectué les Français de Synacktiv dans un article publié en fin de semaine dernière.

Ces chercheurs en sécurité ont récupéré une copie d’iOS 17.5 et une autre d’iOS 17.5.1 et ils ont comparé ce qu’il y a à l’intérieur. S’ils n’ont pas accès au code source, ils peuvent ainsi facilement voir la liste des libraries (bibliothèques) pour voir celles qui ont été modifiées. En se concentrant sur celles qui concernent l’app Photos, ils peuvent même avoir une idée de ce qui a été modifié grâce aux symbols qui décrivent des fonctions en Objective-C, le langage de développement historique d’Apple qui reste exploité en majorité dans les profondeurs du système.

La sortie de BinDiff avec tous les changements apportés à Photos entre iOS 17.5 et iOS 17.5.1. Image Synacktiv.

Ils utilisent pour cela un outil nommé BinDiff et développé par Google, ce qui leur a permis d’avoir une idée des fonctions ajoutées, supprimées ou tout simplement modifiées entre les deux versions. Une idée assez vague seulement, car c’est un travail d’estimations qui se base sur les rares noms lisibles pour tenter de deviner la fonction de chaque élément. Quoi qu’il en soit, cette analyse leur permet d’estimer ce qui s’est passé précisément avec iOS 17.5.1, à défaut d’avoir la certitude que seule une lecture du code source apporterait.

D’après ces recherches, la mise à jour a fait au plus simple, en retirant une fonction ajoutée à iOS 17.5 et qui avait pour but de vérifier si des images étaient présentes dans l’espace de stockage d’un iPhone ou iPad, mais pas dans la photothèque de l’app Photos. Le cas échéant, cette fonction semblait les ajouter dans l’app, ce qui explique assez bien le bug. Si, par le passé, des images avaient été supprimées de la photothèque sans être supprimées de l’espace de stockage, les fichiers étaient toujours là et ont pu être importés avec iOS 17.5.

Sous réserve que l’analyse soit exhaustive et correcte, cela veut aussi dire qu’iOS 17.5.1 ne supprime pas les images de l’espace de stockage. Cette mise à jour diffusée peu de temps après la précédente version a sans doute paré au plus pressé en retirant la source du bug, c’est-à-dire l’import dans Photos. Le nettoyage lui-même devrait attendre une autre version, sans doute le temps que les développeurs de Cupertino élaborent un système pour supprimer les anciennes images pour de bon, sans risquer de supprimer par erreur des photos et vidéos qui ne devaient pas l’être.

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Test de l'iPad Air M2 13" : il a tout d'un Pro… d’il y a un an

Pierre Dandumont |

Avec les nouveaux iPad Pro M4, dont vous pouvez trouver le test sur iGeneration, Apple a lancé une autre tablette dans sa gamme : un iPad Air M2 de 13 pouces. C'est une diagonale inédite en dehors des iPad Pro, et elle a le bon ton d'être proposée juste sous les 1 000 € en France (970 € avec une capacité de 128 Go). Pour ce test, nous avons décidé de mettre cet iPad en face d'un modèle déjà connu : l'iPad Pro à base de M2. La principale raison1 est évidente : les deux iPad sont très proches et il n'est pas trivial de discerner les différences au premier abord, même s'il y en a un peu. Dans un monde parallèle (et il y a un an ou deux), cet iPad Air aurait d'ailleurs pu s'appeler iPad Pro.

L'iPad Air M2 a un (gros) air d'iPad Pro. Image iGeneration.

Un design vu et revu

L'iPad Air M2 de 13 pouces ne surprend pas réellement au premier abord, surtout si vous avez déjà vu un iPad Pro : c'est pratiquement le même châssis que les modèles précédents. Les accessoires sont compatibles et la forme générale est la même. Il y a des différences, mais elles restent mineures : avec 6,1 mm d'épaisseur, il se place entre les anciens iPad Pro (2020) qui faisaient 5,9 mm et les iPad Pro M1 et M2, qui étaient passés à 6,4 mm. L'impression de finesse est présente dans tous les cas, surtout avec l'unique objectif qui dépasse un peu moins que le gros bloc des iPad Pro précédents.

L'objectif est compact, mais dépasse toujours. Image iGeneration.

De même, l'iPad Air M2 de 13 pouces gagne quelques grammes : 617 grammes en version Wi-Fi (618 g en 5G selon Apple, 621 grammes sur notre balance), contre 641/643 grammes sur les iPad Pro de 2020 et 682/684 grammes sur les suivants. La différence reste sensible, mais vous n'allez probablement pas vous exclamer « Il est vraiment plus léger » pour autant. Mais si vous avez connu les premiers iPad, la tablette peut surprendre, étant donné qu'elle est plus grande et plus légère que beaucoup d'autres iPad.

La différence d'épaisseur n'est pas flagrante, mais l'iPad Air M2 (en bas) est plus fin. Image iGeneration.

Visuellement, il y a tout de même une différence : l'iPad Pro peut être triste avec sa robe argentée ou sombre (pardon, gris sidéral) alors que l'iPad Air propose du gris sidéral qui semble plus clair sur les photos, un coloris lumière stellaire, du mauve ou du bleu (notre modèle de test). C'est un peu plus gai, probablement parce qu'Apple considère que l'iPad Air est plus grand public, sans être ostentatoire : le bleu peut apparaître très argenté sous certains angles.

L'iPad est plus bleuté que réellement bleu. Image iGeneration.

Le dernier changement vient de la façon de s'authentifier : les iPad Pro passent par Face ID et les iPad Air gardent Touch ID. Les deux technologies sont rapides et fiables et il ne s'agit sans doute pas d'un critère déterminant pour le choix d'un iPad. Le Touch ID se trouve sur le bouton supérieur (en mode portrait) qui se retrouve donc à droite ou à gauche en paysage, selon votre manière de tenir l'iPad. Nous vous conseillons de vérifier comment vous empoignez la tablette avant d'enregistrer les différents doigts nécessaires pour vous authentifier.

Un écran qui fait le job

UPDF AI : découvrez comment dialoguer intelligemment avec vos documents PDF 📍

Article sponsorisé |

Les PDF foisonnent sur nos bureaux virtuels et malheuresement, la plupart des outils restent soient chers, soient limités. Tous ? Non ! Voici UPDF AI, une véritable révolution pour votre flux de travail, conçu pour vous faire dialoguer, comprendre et même transformer vos PDF avec une facilité déconcertante.

Ah, les PDF ! Ces petits pavés numériques qui semblent parfois aussi indéchiffrables que les hiéroglyphes. Heureusement, UPDF AI est là pour vous éviter de vous arracher les cheveux en tentant de comprendre le jargon technique sur page 157. Cet outil astucieux vous fait découvrir les joies de dialoguer avec vos documents comme si c’était des amis prêts à tout vous expliquer.

Les superpouvoirs de UPDF AI

Vous n'avez jamais rêvé de comprendre instantanément un document de 300 pages ou de traduire un manuel entier sans appeler un interprète ? UPDF AI est votre nouveau héros dans l’arène des PDF.

Il résume, il traduit, il explique... Bref, il fait presque le café. Et si une question vous brûle les lèvres, son option « AI Chat » est là pour y répondre avec la précision d'un sage.

Pourquoi UPDF AI devrait être votre choix numéro un ?

Dans la vaste arène des outils PDF, UPDF AI se distingue par son habileté à jongler avec les données, plus adroit que Foxi AI et plus astucieux que Chatpdf. Il manie aussi les fichiers numérisés avec une aisance que ses concurrents ne peuvent que lui envier. Pratique pour ceux d'entre nous qui n'ont pas encore jeté leur scanner aux oubliettes.

Cet outil ne se contente pas de vous faire lire les PDF ; il vous permet de les annoter avec des stickers sympas, de les éditer en tirant et en déposant du texte riche, et même de transformer des scans en textes éditables grâce à sa technologie OCR. Qui a dit que la gestion des PDF devait être ennuyeuse ?

Alors, si vous êtes prêt à donner un coup de jeune à votre gestion de documents et à transformer chaque PDF en une petite discussion enrichissante, UPDF AI est là pour vous servir.

Comprendre en un clin d’œil

Avec la fonction Summarize de UPDF AI, les documents de plusieurs centaines de pages ne sont plus une montagne insurmontable. Vous avez besoin de saisir l'essence d'un rapport complet avant une réunion qui commence dans cinq minutes ? UPDF AI est à votre rescousse, prêt à vous fournir un résumé concis et précis qui vous permettra de briller sans avoir à feuilleter frénétiquement toutes les pages.

Traduction sans frontières

Le monde est vaste, et souvent, les documents que nous devons comprendre ne parlent pas notre langue. La fonction Translate de UPDF AI abat les barrières linguistiques, vous permettant de traduire des documents entiers avec une aisance qui ferait pâlir d'envie les polyglottes.

Explications approfondies

Pour ceux qui aiment aller au fond des choses, Explain PDF est la fonctionnalité rêvée. Que ce soit pour décrypter des termes techniques ou pour comprendre des concepts complexes, UPDF AI agit comme votre tuteur personnel, disponible 24 heures sur 24.

Réponses rapides avec AI Chat

Des questions ? UPDF AI y répond avec l'efficacité d'un expert dans la salle. Cette fonctionnalité est comme avoir un assistant recherche dédié qui comprend parfaitement le contenu de vos PDF et vous aide à trouver l'information précise quand vous en avez besoin.

Tout pour vos PDF

UPDF AI ne se limite pas à lire et à discuter avec vos PDF. Il vous permet également de les annoter, de les éditer en ajoutant des commentaires ou des images, et même de convertir des documents numérisés en fichiers PDF éditables grâce à sa technologie OCR.

Que vous travailliez depuis une application ou directement en ligne, UPDF AI est accessible partout, vous permettant de rester productif quel que soit votre environnement de travail. En plus, le service est soutenu par UPDF Cloud, offrant une sauvegarde sécurisée et accessible de tous vos documents.

👉 Foncez sur UPDF et son offre du moment !

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Les Gouttes de Dieu, une série Apple, s'exporte sur France 2 ce soir

Pierre Dandumont |

Après Défendre Jacob, diffusé sur TF1 il y a quelques semaines sous le nom L'Affaire Jacob Barber, une autre série proposée sur Apple TV+ se retrouve à la télévision française : Les Gouttes de Dieu. Pour cette dernière, ce n'est pas totalement une surprise : si Apple a lancé la diffusion sur son service Apple TV+ en avril 2023, il s'agit d'une coproduction avec France 2 (notamment), ce qui explique ce passage sur la chaîne publique.

Image Apple.

Les Gouttes de Dieu est l'adaptation d'un manga à succès et elle raconte l'histoire de Camille Léger (une Française) qui doit se battre contre Issei, un Japonais, pour obtenir l'héritage de son père. Et le contexte est un peu particulier : pour récupérer la collection de vins de son père, différentes épreuves liées au breuvage en question sont organisées.

Image Apple.

Comme souvent avec la télévision dite linéaire, la diffusion va se faire assez rapidement : trois épisodes ce soir (à partir de 21 heures 10), trois épisodes le 3 juin et les deux derniers le 10 juin. Bien évidemment, elle sera disponible sur le service de replay de France 2, et demeure disponible sur Apple TV+. Et pour les amateurs, une seconde saison a été confirmée récemment.

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Quel est le bon sens pour le logo Apple au dos des iPad ?

Florian Innocente |

Apple n'aurait-elle pas oublié quelque chose avec les nouveaux iPad Pro M4 qui, comme d'autres modèles avant eux, ont vu leur caméra déplacée de 90 degrés ?

La position du logo Apple au dos, pardi ! Alors que les iPad récents peuvent être utilisés plus naturellement en mode paysage pour des appels vidéo grâce à un nouvel emplacement de la caméra, le logo de la Pomme au dos est toujours orienté pour une tablette tenue en mode portrait.

Images : Apple.

D'où une remarque de Numerama, qui a pu rencontrer deux designers d'Apple, Molly Anderson et Steve Lemay, et que l'on pourrait résumer en ces termes : est-ce que cela a du sens de garder le logo ainsi ?

Réponse d'Anderson qui ne ferme aucune porte : « Je pense que cela pourrait changer, je ne pense pas que ce soit gravé dans le marbre. Nous y réfléchissons. L’iPad a longtemps été un produit qui s’utilise en mode portrait, mais nous l’utilisons de plus en plus en mode paysage. Nous ne pouvons pas dire que c’est figé ».

Scott Brodrick, responsable marketing iPad, présent à ses côtés, a tempéré la fougue de sa collègue en donnant l'exemple des appels FaceTime qui se passent aussi très naturellement en mode vertical. Si l'on regarde ce que font les autres, Samsung en particulier, second sur le marché des tablettes, son logo est lisible en mode paysage, calé dans un coin. Dans un sens ou dans l'autre, ça ne changera pas grand-chose à l'utilisation de l'iPad, mais on imagine assez bien d'intenses délibérations sur ce sujet chez Apple.

Samsung Galaxy Tab.

Dans ce bref échange, les deux designers évoquent l'idée qu'a eue leur équipe de générer une ombre à l'écran pour représenter de manière subtile la pointe du crayon virtuel que l'on a choisi. Une trouvaille toute bête, mais en même temps ingénieuse (lire aussi Les nouvelles ombres dynamiques de l’Apple Pencil Pro).

Ici avec le stylo plume. Image : iGeneration.

Explication du duo : « Précédemment nous devions nous fier à votre propre mémoire. Nous avons imaginé une ombre numérique pour vous faire sentir que vous tenez un vrai crayon. Cela vous convainc que c’est une feuille de papier ». L'utilisateur voit une pointe physique qui ne change jamais et une virtuelle qui change selon le contexte. Au cerveau de composer avec les deux.

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

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Le petit hub Matter de SwitchBot est commercialisé avec la Lock Pro

Nicolas Furno |

SwitchBot a commercialisé son deuxième hub avec Matter, associé à sa dernière serrure connectée comme prévu. Le constructeur proposait depuis plus d’un an un hub compatible avec le nouveau standard de domotique, le Hub 2 qui propose plusieurs fonctionnalités additionnelles comme un thermomètre et hygromètre intégrés, au prix d’un produit plus encombrant et d’un tarif plus élevé. Le Hub mini est un modèle qui se charge uniquement de faire le lien avec les accessoires du constructeur, ce qui permet de réduire son encombrement en même temps que son prix.

Le Hub mini avec Matter. Image iGeneration.

Côté prix, on n’a pas encore le tarif du hub seul, puisque SwitchBot a décidé de le vendre au départ uniquement avec la Lock Pro, sa plus récente serrure connectée. Le pack est actuellement vendu 136 € sur Amazon, soit moins que le prix de base de la serrure, ce qui revient à dire que le Hub mini est offert. Si vous le pouvez, je vous recommande toutefois le pack qui contient la serrure, le Hub mini et le pavé numérique, de quoi bénéficier de toutes les fonctionnalités proposées par SwitchBot. Ce pack est lui aussi en promotion sur Amazon, à 190 € au lieu de 240, un excellent prix pour une excellente serrure connectée.

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Rappelons qu’il s’agit d’une nouvelle version matérielle du Hub mini. L’ancien modèle, vendu par SwitchBot depuis des années, ne bénéficiera pas du nouveau standard de domotique grâce à une mise à jour logicielle, il faut acheter un nouveau produit. Ce que l’on ne peut faire qu’en association avec une serrure pour le moment, même si ce ne sera pas toujours le cas.

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Chrome iOS offre de nouvelles options de personnalisation

Stéphane Moussie |

La version 125 de Chrome pour iPhone et iPad offre plus de possibilités de personnalisation. On peut dorénavant réorganiser le menu des sites web, y compris le carrousel de raccourcis qui se trouve en haut. Ce menu s’ouvre en touchant l’icône avec les trois points.

Pour le réorganiser, il faut le faire défiler un petit peu, jusqu’à voir l’option Personnaliser le menu. On peut retirer des boutons du carrousel supérieur, à l’exception de Informations sur le site et Paramètres. Le tri intelligent, qui affiche en premier les éléments fréquemment utilisés, peut être désactivé.

Le menu vertical est lui aussi personnalisable : on peut sélectionner et déplacer les options que l’on préfère (Ajouter à la liste de lecture, Traduire, Rechercher sur la page…). Le menu équivalent de Safari, celui qui s’ouvre en touchant le bouton Aa, est rigide pour sa part.

Si vous cherchez un navigateur autre que Chrome qui puisse être largement personnalisé, nous vous recommandons Quiche Browser, pensé pour être organisable de A à Z.

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