Lire le contenu de l'iPod directement sur le PC

vincent absous |

Développé par iPodSoft, Pod Player est un petit logiciel, gratuit, qui permet, sous Windows, de jouer la musique directement depuis l'iPod quand ce dernier est connecté au PC. Évidemment, il se moque de savoir que le baladeur est normalement lié à une machine particulière. En tout cas, le voici mis à jour. Sa révision le booste sensiblement, d'après ce que promet son développeur. Elle apporte aussi le support (indispensable) du format AAC [1.2 - 800 Ko - US - Win].

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Il n'y a que les imbéciles qui...

Christophe Laporte |

Lors d'une conférence donnée aux Pays-Bas, Steve Ballmer est revenu sur ses propos peu respectueux pour les possesseurs d'iPod (lire notre édito à ce sujet). L'homme fort de Microsoft s'est repris et a déclaré selon nos confrères de PC Inpact : "Je ne sais pas ce que j'ai dit exactement, mais ce n'était pas bien". La dernière étude parue il y a peu donnant une part de marché de 82 % à iPod dans les points de vente physique aux États-Unis entre aoûts 2003 et 2004 a sans doute du motivé Steve Ballmer à rectifier le tir.

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Menomena en interview

deserty |

Nous vous en avions parlé, visiblement certains ont beaucoup apprécié. Histoire de faire plus ample connaissance iPodG vous propose une interview d'un groupe de Portland particulièrement sympathique et doué.

YD : Pour commencer, pouvez-vous rapidement vous présenter ?

Danny / Menomena : Derrière Menomena, se cachent Brent, Justin et moi, Danny. Bonjour !
Justin et moi nous sommes rencontrés en classe de seconde et avons commencé à faire de la musique ensemble tout de suite après. Quelques années plus tard (vers 1996), nous devions jouer dans un petit club de Portland et Brent était présent ce soir là pour voir un autre groupe qui venait d’annuler à la dernière minute. Finalement, il nous a vu à la place et m’a invité à prendre un café à l’issue du concert. Nous sommes devenus amis et avons formé Menomena, avec Justin, en 2000 .

YD : Votre disque reste toujours difficile à se procurer, nous avons donc été assez étonnés de le trouver sur le catalogue de l’iTunes Music Store.

Danny / Menomena : En fait, quand nous avons commencé à enregistrer et à sortir l’album I am the Fun Blame Monster, je ne pensais vraiment pas qu’il pourrait intéresser quelqu’un en dehors de Portland. Le fait que des gens de l’autre côté de l’océan, en France, puissent être intéressés par notre groupe continue de m’étonner ! Nous ne pensions pas vraiment à chercher le soutien d’un label ou d’un distributeur au début car nous ne considérions pas cela comme une solution. Nous voulions juste sortir notre musique avec nos propres conditions, sans ressentir la pression de l’industrie musicale. Donc, nous avons commencé à vendre nos disques via CD Baby qui est une merveilleuse ressource pour tous les musiciens indépendants. CD Baby a rendu notre musique disponible pour toute personne connectée à Internet, et a également commencé à distribuer nos chansons via des services de téléchargement de musique comme iTunes.

YD : Quel est votre point de vue vis à vis de l’évolution actuelle de la musique (mp3, services de téléchargement payants, P2P,…) ?

Danny / Menomena : Je trouve cela formidable. C’est difficile pour moi d’entendre les arguments de la RIAA, des majors à propos du téléchargement illégal puisque le partage de MP3 a été une expérience très positive pour Menomena. Notre disque n’est toujours pas disponible dans certains pays (il va profiter d’une distribution internationale début 2005) mais n’importe qui, n’importe où dans le monde peut le télécharger. Le partage de fichiers et Internet permettent ainsi au bouche à oreille de fonctionner beaucoup plus vite qu’avant, nous sommes absolument pour !

YD : Quel est le rôle de chacun au sein du groupe ?

Danny / Menomena : Nous essayons tous de jouer le plus d’instruments possibles quand nous enregistrons. Nous sommes plus limités lors des concerts puisqu’il n’y a que trois personnes et donc trois paires de bras et de jambes sur scène. Brent joue principalement aux claviers et aux guitares, Justin à la basse et au saxophone et moi, je me charge de la batterie. Nous chantons en fait à tour de rôle.

YD : D’ailleurs d’où vient le nom du groupe ?

Danny / Menomena : " Menomena " a des tas de significations. Je préfère ne pas expliquer exactement d’où le nom vient car j’aime bien quand les gens ont leur propre interprétation quant au sens et à la prononciation de " Menomena "..

YD : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur la manière dont vous composez vos morceaux ?

Danny / Menomena : Brent a créé un petit logiciel appelé " DEELER " qui nous permet d’écrire et d’enregistrer nos premières idées sous formes de boucles. On lance ensuite un tempo avec un click-track (Métronome en retour casque pour les spécialistes) et on balade un micro autour de la pièce qui enregistre des motifs brefs et spontanés joués avec nos différents instruments. Puis un de nous prend toutes ces boucles et les assemble pour créer une chanson en ajoutant la mélodie vocale et les paroles. Enfin, nous apprenons les morceaux et les réenregistrons avec, parfois, une approche plus structurée.

YD : Utilisez-vous ce logiciel lors de vos concerts ?

Danny / Menomena : Non. Ce qui est agréable dans ce groupe, c’est d’apprendre à jouer nos propres morceaux en concert. C’est un challenge puisque nous ne sommes que trois. De ce fait, les morceaux sont légèrement différents de ce que l’on peut entendre sur le disque .

YD : Comment gérez-vous le fait de n’être que trois sur scène ?

Danny / Menomena : Justin a une pédale qui lui permet de sampler un motif de guitares ou de basse pendant un break au cours du morceau et ensuite il lance ce sample en boucle et joue d’un autre instrument pendant ce temps. Brent a appris à jouer des percus et de deux claviers différents simultanément et aussi de la guitare occasionnellement. J’ai juste à essayer de garder le bon rythme au milieu de toute cette folie .

YD : Rythmiques hip-hop, construction savante des morceaux et esprit pop, il semble que vos influences soient diverses, quelles sont-elles?

Danny / Menomena : Nous écoutons toutes sortes de musiques. C’est difficile de réduire tout ça à une liste sans oublier quelque chose au passage. J’ai trouvé un moyen de catégoriser nos influences. Je dirais que Justin est plus influencé par le rock sexy des années 70, Brent le serait plus par la pop catchy des années 80 et moi par les rythmiques répétitives du hip-hop des années 90.

YD : Vos morceaux semblent tourner le dos au format couplet/refrain ; est-ce quelque chose de délibéré ? De durable dans votre manière de composer ?

Danny / Menomena : Personne ne fait vraiment d’effort particulier pour que notre musique sonne de façon différente ou non traditionnelle. Nous essayons seulement de créer quelque chose d’artistiquement attirant pour nous. Je ne peux pas imaginer écrire et enregistrer de la musique qui, au départ, ne nous plaît pas. Nous sommes très flattés et heureux que tant de personnes dans le monde aient pris le temps de jeter une oreille sur notre travail .

YD : Avez vous contribué au packaging de votre album ?

Danny / Menomena : Oui. Brent et Justin sont tous les deux très doués pour les arts graphiques et ils ont
grandement contribué au packaging si particulier de l’album (une soixantaine de pages sur lesquelles on retrouve quatre photos qui s’animent lorsque l’on feuillette le livret). Je me suis chargé du design de l’ensemble et ai assemblé le tout à la main, chez moi, tout au long de l’année. Ca m’a pris beaucoup de temps mais quand on aime , on ne compte pas.

YD : Y a-t-il une chance de vous voir tourner en Europe bientôt ?

Danny / Menomena : J’espère ! Ca serait un rêve qui deviendrait réalité pour nous.

YD : Avez vous déjà commencé à composer de nouveaux morceaux pour un deuxième album ?

Danny / Menomena : Oui. Nous allons tourner aux Etats-Unis en septembre et, ensuite, j’espère, finir l’écriture des morceaux du deuxième album pour début 2005.

Interview réalisée par Yann en mai et octobre 2004.

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Le mini de Dell

nfort |

La valse hésitation des rumeurs se poursuit ce matin, où l'on apprend que Dell, après avoir sensiblement abaissé le prix de vente de son Digital Jukebox 15 Go, s'apprêtait à lancer sa réponse à l'iPod mini, le Pocket DJ 5. Il s'agirait d'un baladeur de 5 Go affichant 9 heures d'autonomie et commercialisé aux environs de 199 dollars, dans un marché de plus en plus concurrentiel avec le Carbon de Rio, le tout récent Zen Micro de Creative et l'iPod mini d'Apple. Par la même occasion, le Digital Jukebox deuxième génération gagne un plus gros disque dur de 20 Go pour 249 dollars.

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Creative prépare son Zen Micro

La rédaction |

On l'apprenait aujourd'hui chez notre confrère Gizmodo, Creative projetterai la sortie officielle d'un baladeur basé sur un mini-disque dur de 5 Go (à la façon de l'iPod mini d'Apple). Appelé Zen Micro, ce baladeur sera décliné en de nombreuses couleurs, aura une batterie extractible autorisant 12 heures d'autonomie, et aura comme fonctionnalités tierces l'écoute de la bande FM ou l'enregistrement dictaphone. Une zone tactile semblable à celle de son grand frère Zen Micro permettra d'en contrôler le fonctionnement. Un de nos lecteurs nous confirme cette annonce en précisant que le Zen Micro pourra gérer les contacts et les événement de calendrier, et sera disponible à la fin du mois de novembre pour le même prix que l'iPod mini, soit 279 euros. Avec le Carbon de Rio, voilà une belle bagarre qui s'annonce...

[IMAGES RETIREES A LA DEMANDE DE CREATIVE]

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L'iPod de Steve Ballmer

vincent absous |

On en avait parlé à l'époque sur TribuMac. Mais on ne résiste pas à en reparler aujourd'hui, notamment parce que l'actualité s'y prête, avec les récentes déclarations du PDG de Microsoft assimilant les utilisateurs de l'iPod à des voleurs. Regardons donc avec plaisir une nouvelle fois cette parodie de la publicité pour l'iPod où l'on retrouve pour silhouette gesticulant un assez grossier bonhomme, dans une scène qui rappelle aussi une certaine danse, exécutée sur une autre scène. À vue de nez il est cinq heures.

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Chaussée aux moines

deserty |

The Belgian Kick n’est pas, rassurez-vous, un album-concept sur Jean-Claude Vandamme, encore moins un hommage à la série « Chips » contrairement à ce que la pochette voudrait nous faire croire avec son barbu ahuri et ses Ray-Ban grosses comme des œufs sur le plat. Il s’agit du quatrième sommet de la discographie décidément irréprochable des Married Monk, groupe français insaisissable et intrigant qui n’a, malheureusement, pas encore rencontré le succès public qu’il méritait. Difficile en effet de coller une étiquette à ce trio, difficile tout simplement de décrire leur musique, sorte d’équivalent musical du pointillisme, ce mouvement pictural qui consiste à peindre par petites touches séparées de peinture de couleurs primaires ; la perception des couleurs secondaires, et donc du tableau dans son ensemble, s’effectuant grâce à la capacité de l’œil à faire le mélange à la condition d’observer l’œuvre à la bonne distance. Notes de piano éparses, arpèges de guitare, boucles électro, samples, percussions diverses sont associés, amalgamés sans, de prime abord, la moindre cohérence, mais à l’écoute du morceau, toutes ces sonorités se mêlent, se répondent pour créer une mélodie à la fois évidente et complexe. On croise ainsi, au détour du disque, une ouverture « rentre-dedans » idéale avec « Tell Me Gary », une ballade pour James Bond de pacotilles (« Love commander »), un tube imparable à faire danser une endive au jambon (« Pretty Lads »), une berceuse pour fêtards à la gueule de bois (« Night Prince ») et deux reprises (« Observatory Crest » de Captain Beefheart et « You Only Live Twice » de John Barry ) confirmant, s’il en était besoin, le talent certain du groupe dans cet exercice. Tout cela étant évidemment magnifié comme d’habitude par le chant troublant de crooner cynique de Christian Quermalet et par ses textes au vitriol (peu de gens sont à son niveau en France quand il s’agit d’écrire dans la langue de Shakespeare). Au final, un album au charme vénéneux, ne demandant qu’à être apprivoisé avant de devenir indispensable, mon album de l’année 2004. Rien que ça.

Les vidéos de « Pretty Lads » et de « Bird On Board » sont visibles sur le Site du groupe, la première est même téléchargeable dans son intégralité sur le Site du label.

Album disponible sur Amazon et sur Alapage .

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