Petite mise à jour pour tvOS, qui vient de passer en version 17.5.1. La 17.5 a été publiée la semaine dernière. Difficile de savoir ce que contient la mise à jour pour le moment, mais on s’attend pas à ce qu’elle apporte de grosses nouveautés.
Apple a publié hier iOS 17.5.1, une mise à jour corrigeant un bug de photos effacées qui réapparaissent. Cette nouvelle mouture pour tvOS est peut-être liée. On en saura plus une fois que la Pomme aura mis à jour son document d’assistance.
À côté de son casque, Sonos a présenté la seconde version de son enceinte Roam avec de faibles évolutions. Visuellement, la Roam 2 ne se distingue guère de la génération de 2021 qui avait été la première à offrir, chez Sonos, le choix en une connexion Wi-Fi (pour la maison) et Bluetooth (partout ailleurs) sans oublier AirPlay 2.
Sur son profil, la Roam a maintenant deux boutons distincts pour la mise en route et l'appairage. Ensuite, il n'est plus nécessaire de passer par une configuration dans l'app de Sonos pour établir une première connexion Bluetooth. Cette étape se déroule dorénavant comme pour n'importe quelle enceinte Bluetooth que l'on peut utiliser sans autre forme de procès.
L'app Sonos reste indispensable pour le calibrage automatique TruePlay, la mise à jour du firmware, l'activation de l'assistant Voice Control (il n'y a plus de Google Assistant mais Alexa est restée) ou pour associer la Roam avec les autres enceintes de son installation Sonos domestique. Ce qui est joué sur la petite enceinte portable peut être alors diffusé simultanément ailleurs très facilement.
Pas de changement annoncé sur la qualité sonore ni sur l'autonomie, toujours donnée à 10 heures. Mais il y aurait eu des améliorations sur la gestion de la batterie qui pouvait perdre de sa tenue en charge plus vite qu'escompté. Enfin, on peut continuer d'associer deux Roam pour créer une paire stéréo, mais pas s'en servir dans un contexte de home cinéma.
Ce modèle est dès à présent en vente à 199 € dans 5 coloris noir, blanc, rouge brique, bleu et vert olive.
AltStore PAL, la première petite boutique alternative à l'Apple Store a été téléchargée à plus de 100 000 exemplaires, ont indiqué à Bloomberg ses développeurs.
Lorsqu'Apple s'est soumise à la nouvelle Réglementation pour les marchés numériques en Europe (DMA), l'app AltStore PAL, co-développé par Riley Testut et Shane Gill, a été la première à tester le principe d'une boutique de téléchargement d'apps pour l'iPhone de tierce partie.
Riley Testut à Copenhague pendant la période de lancement du DMA. Photographie de Shane Gill.
Les deux développeurs de 28 ans, habituellement basés au Texas, étaient même venus plusieurs semaines en Europe entre travail et tourisme. D'abord pour assister à des ateliers organisés par Apple quant aux nouvelles options offertes dans le cadre du DMA. Ensuite pour donner leur avis sur la manière d'Apple de répondre au DMA, en participant à une session organisée par la Commission européenne. Enfin, pour établir une adresse commerciale à Dublin et tester, in situ, le fonctionnement de leur application, car la géographie peut s'avérer être un obstacle.
Delta sur iOS.
AltStore PAL a pu être lancé, abritant Delta, l'émulateur de console Nintendo qui avait été toujours refusé par Apple et Clip, un gestionnaire de presse-papiers qui n'avait pas eu plus de chances. Entre-temps, Apple avait fait un virage à 180° vis-à-vis des émulateurs de console, en levant ses interdits (lire aussi Pourquoi Delta n'est pas disponible sur l'App Store en Europe).
Plus de 100 000 exemplaires d'AltStore PAL ont été téléchargés depuis, estiment ses créateurs. Pour couvrir les frais qu'Apple n'a pas complètement supprimés (les 0,5 € pour chaque téléchargement), l'app est vendue 1,80 € par an.
Dans la foulée, un autre acteur, déjà bien rodé à l'exercice du fonctionnement d'une plateforme de téléchargement d'apps a fait ses premiers pas hors de l'App Store iOS : Setapp Mobile de MacPaw. Cette boutique est encore en test avec un peu plus de 20 apps (elles étaient 8 avant l'ouverture de la bêta publique) et cette dernière, comme AltStore, a essuyé quelques plâtres liés à la jeunesse de ces nouvelles possibilités offertes en Europe.
S’il n’y a aucun émulateur sur l’App Store dédié à l’Apple TV, ce n’est pas par manque d’intérêt de la part des développeurs. L’intérêt est bien là, c’est plutôt du côté de tvOS que cela coince, principalement en raison d’une limitation spécifique à ce système d’exploitation dérivé d’iOS. En effet, les apps n’ont accès qu’à 500 Ko de stockage pour stocker des données de façon pérenne et tvOS considère que tout le reste est temporaire et peut être supprimé sans prévenir s’il doit faire de la place pour autre chose.
Ce n’est pas une nouveauté, la documentation d’Apple l’indique clairement depuis des années. Une app pour tvOS peut occuper jusqu’à 4 Go d’espace sur le volume de stockage d’une Apple TV, mais cela ne concerne que ses propres fichiers, ceux qui sont distribués par l’App Store. Dans le cas d’un émulateur, c’est à l’utilisateur de fournir les jeux pour des raisons légales et les fichiers doivent être stockés par ailleurs. Sous iOS, une app peut utiliser tout l’espace de stockage restant de l’iPhone. Sous tvOS, elle n’a droit qu’à 500 Ko, une quantité ridicule quand on pense que l’Apple TV peut disposer de 128 Go de stockage.
Image iGeneration.
Ces 500 Ko ont été pensés pour servir de sauvegarde locale, par exemple pour mémoriser la dernière position dans un jeu ou bien pour enregistrer les paramètres d’un service de streaming. Pour les plus gros besoins de stockage, Apple suggère aux développeurs d’exploiter iCloud ou alors de stocker des éléments dans le cache de tvOS, en sachant qu’ils peuvent disparaître à tout moment. Ces deux options ne sont pas idéales pour un émulateur et l’absence de stockage permanent plus généreux est l’un des freins pour cette catégorie désormais acceptée par Apple sur sa boutique.
Comme l’a noté AppleInsider, Riley Testut a indiqué sur Mastodon que l’absence de stockage persistant était l’une des plus grosses raisons pour justifier l’absence de Delta pour tvOS. Et cela ne touche pas que les émulateurs, naturellement : la fin de Minecraft sur l’Apple TV serait en grande partie liée à cette limitation, avec des joueurs qui perdaient régulièrement des données et l’impossibilité pour Microsoft de proposer un vrai correctif. Retroarch, un émulateur sorti récemment sur l’App Store et le seul avec une version tvOS, en fait aussi les frais, avec des utilisateurs qui se plaignent déjà de perdre des sauvegardes sur l’Apple TV.
Reste à espérer qu’Apple corrige cette étrange limitation de tvOS, on en saura peut-être plus dans quelques semaines à l’occasion de la WWDC 2024. Même si avec l’importance accordée à l’intelligence artificielle, ce problème vieux de plusieurs années n’aura peut-être pas droit à une grande attention de la part de la Pomme…
Si vous ne comprenez rien à la gamme des Pencil d'Apple, entre v1, v2, USB-C et Pro, une petite promotion nous rappelle aussi l'existence du Logitech Crayon : la version Lightning est en promotion à 41 €, un prix très faible pour ce stylet. Très proche de l'Apple Pencil USB-C sur les fonctions, il permet de dessiner sur pratiquement tous les iPad (à l'exception des premiers modèles Pro) mais ne prend pas en charge la pression. Son format proche d'un crayon de charpentier tient bien en main et la recharge est plus simple qu'avec d'autres modèles : il suffit d'insérer un câble Lightning dans la prise.
Attention tout de même, il faut avoir gardé un des câbles en question : il n'y en a pas dans la boîte. Mais quand le stylet vaut la moitié de son prix officiel et plus de trois fois moins que le Pencil Pro, nous n'allons pas faire la fine bouche sur un câble.
Apple a décidé de contester l'amende de 1,8 milliard d'euros que lui a infligée la Commission européenne. En mars dernier, la Pomme avait été reconnue coupable d'un abus de position dominante sur le marché de la distribution d'applications de diffusion de musique en streaming.
La Pomme a intenté une action devant le Tribunal de l'Union européenne à Luxembourg avec l'espoir de renverser ce jugement. Apple n'a pas donné plus de détails (dès le début elle avait déclaré vouloir faire appel) et renvoyé vers des arguments déjà développés à cette époque. La principale partie adverse est Spotify qui a exercé un lobby depuis 2015 pour que Bruxelles ouvre une enquête.
Dans sa réaction à cette amende XXL, Apple soulignait la part de marché majoritaire de Spotify en Europe et une concurrence active entre plusieurs plateformes.
Pour Apple, non seulement Spotify n'a pas souffert des règles de l'App Store mais il ne lui reverse rien puisqu'il n'utilise pas les In-Apps comme moyen de s'abonner. Et il espère intégrer des formules d'abonnement gérées en direct, dans son app distribuée grâce à la boutique d'Apple.
Pour la Commission européenne, depuis dix ans Apple empêche ses concurrents de communiquer à loisir sur leurs offres et sur les moyens d'y souscrire. Ce qui a pu entrainer des frais supplémentaires pour les clients de plateformes qui leur répercutaient les frais engendrés par la commission de l'App Store. Des frais auxquels Apple Music n'est pas soumis de la même manière.
Récemment Apple et Spotify ont à nouveau échangé des amabilités autour de la validation d'une mise à jour contenant des informations sur des offres d'abonnements.
Grosse journée pour les utilisateurs d’iPhone et des transports en commun à Paris et dans toute l’Île de France : en plus de l’activation de la carte Navigo dans l’app Cartes, Plans affiche désormais les horaires en temps réel. Si vous activez le mode transports en commun de l’app, puis que vous ouvrez une station de métro, RER ou encore un arrêt de bus ou tramway, vous aurez désormais les horaires des prochains passages comme si vous étiez dans la station et que vous regardiez les panneaux d’informations de la régie.
Les horaires en temps réel d’une station de métro à Paris. Image iGeneration.
Jusque-là, Plans se contentait d’afficher des horaires théoriques, c’est-à-dire les prochains passages prévus, sans tenir compte d’éventuels retards. La nouveauté permet d’avoir une information bien plus fiable, puisqu’elle tient compte des problèmes qui peuvent survenir, qu’il s’agisse d’un accident, d’un problème technique ou encore de grèves.
À noter que cette information est aussi utilisée pour les calculs d’itinéraires en transports en commun. Les calculs devraient désormais tenir compte des retards éventuels et offrir ainsi une prévision plus fiable sur tout un trajet.
