Baladeurs MP3, les dernières nouveautés

nfort |

La société taïwanaise Hsuan Mao Technology Co. vient de signer le plus petit baladeur MP3 au monde. Reprenant le look très en vogue des pendentifs, il ne mesure que 4 cm de diamètre pour 1.2 cm d'épaisseur et 16 grammes ! Coté mémoire, plusieurs version devraient être proposées, à partir de 256 Mo. Le prix public prévu sera aussi mini que le baladeur : 47 dollars.

Asie toujours, le sud-coréen Muzio a revu sa gamme de baladeurs et annoncé l'arrivée prochaine du JM-600, un baladeur MP3 doté d'un écran 64000 couleurs de 1.5 pouces. Ce produit est proposé avec deux tailles de disque dur : 2.2 Go et 4 Go comme l'iPod mini d'Apple. Il supporte par ailleurs de nombreux formats de compression : MP3, WMA, Ogg, ASF ainsi que le Bitmap et le JPEG pour afficher les jaquettes de CD sur l'écran. Accessoirement le JM-600 encode directement l'audio sur un Line-In et permet d'écouter et enregistrer la radio.

Virgin Electronics vient à son tour d'annoncer un baladeur de 5 Go basé sur un mini disque dur. Tout simplement appelé "Player 5 Go", ce baladeur reprend un chipset Portal Player - comme l'iPod - et dispose du même disque Seagate de 1 pouce que le Carbon de Rio, interfacé en USB 2.0. En plus du tuner FM il sera possible d'écouter des fichiers MP3 et WMA. Le prix quant à lui, devrait être légèrement en deçà de celui de l'iPod mini, donc inférieur à 250 dollars.

Un nouveauté nous arrive du Fabricant Erae avec le Foce, un des tout premiers baladeurs basés sur la mémoire flash (1 Go exactement) à supporter la vidéo sur son écran de 2.2 pouces. DivX, Mpeg4 ou MP3, ce produit saura contenter les technophiles avides d'extrême mobilité grâce à son slot supplémentaire d'extension mémoire.

Terminons cette revue matinale des nouveautés avec le fabricant MPIO qui a annoncé hier la disponibilité de trois nouveaux baladeurs : les FY400, FL300 et HD300. L'utilisateur aura ainsi le choix entre la mémoire vive (jusqu'à 1 Go) ou les disques durs (jusqu'à 20 Go) pour stocker sa musique.

Lire les commentaires →

Rachel's : le plein de lumière

deserty |

Né de la rencontre entre Christian Frederickson (violon), Jason Noble (guitare, basse) et Rachel Grimes (piano) au début des années 90, Rachel’s reste aujourd’hui un groupe à la fois insaisissable et incomparable, se refusant à tout étiquetage, à toutes descriptions. On a qualifié leur musique de « subversive avec violoncelle », on les a catalogués « post-rock classique » ou « post-classique », tout ceci est bien entendu très réducteur et on pourrait tout simplement dire, pour reprendre les mots du New York Times, que Rachel’s est un groupe « suffisamment mûr pour tourner le dos aux modes et composer la musique dont ils ont envie ».
Les Rachel’s se sont produits aux Etats-Unis et en Europe dans des librairies, des églises, des cinémas, des salles de bal ou de concert attirant une audience particulièrement éclectique puisque s’y croisent fans de rock, amateurs de musique classique ou de jazz, ils travaillent régulièrement avec des metteurs en scène de cinéma et des compagnies de danse et ont déjà sorti cinq albums avec une formation différente à chaque fois, passant du trio (piano, violon, violoncelle sur Music for Egon Schiele) à de grands ensembles (jusqu’à 17 personnes pour The Sea and the Bells).
L’automne est une saison particulièrement adaptée à la découverte d’une formation dont la musique, toute en quiétude chaleureuse, n’est pas destinée aux amateurs de classique ou de jazz, pas plus qu’aux fans de rock mais, plutôt, aux amoureux de la musique. Tout simplement.

En téléchargement :
Southbound to Marion extrait de Handwriting (1995)
Second Self PortraitSeries extrait de Music for Egon Schiele (1996)
Rhine and Courtesan extrait de The Sea and the Bells (1996)
An Evening of Long Goodbyes extrait de Selenography (1999)
Moscow is in the Telephone extrait de Systems/Layers (2003)

Lire les commentaires →

Lire le contenu de l'iPod directement sur le PC

vincent absous |

Développé par iPodSoft, Pod Player est un petit logiciel, gratuit, qui permet, sous Windows, de jouer la musique directement depuis l'iPod quand ce dernier est connecté au PC. Évidemment, il se moque de savoir que le baladeur est normalement lié à une machine particulière. En tout cas, le voici mis à jour. Sa révision le booste sensiblement, d'après ce que promet son développeur. Elle apporte aussi le support (indispensable) du format AAC [1.2 - 800 Ko - US - Win].

Lire les commentaires →

Il n'y a que les imbéciles qui...

Christophe Laporte |

Lors d'une conférence donnée aux Pays-Bas, Steve Ballmer est revenu sur ses propos peu respectueux pour les possesseurs d'iPod (lire notre édito à ce sujet). L'homme fort de Microsoft s'est repris et a déclaré selon nos confrères de PC Inpact : "Je ne sais pas ce que j'ai dit exactement, mais ce n'était pas bien". La dernière étude parue il y a peu donnant une part de marché de 82 % à iPod dans les points de vente physique aux États-Unis entre aoûts 2003 et 2004 a sans doute du motivé Steve Ballmer à rectifier le tir.

Lire les commentaires →

Menomena en interview

deserty |

Nous vous en avions parlé, visiblement certains ont beaucoup apprécié. Histoire de faire plus ample connaissance iPodG vous propose une interview d'un groupe de Portland particulièrement sympathique et doué.

YD : Pour commencer, pouvez-vous rapidement vous présenter ?

Danny / Menomena : Derrière Menomena, se cachent Brent, Justin et moi, Danny. Bonjour !
Justin et moi nous sommes rencontrés en classe de seconde et avons commencé à faire de la musique ensemble tout de suite après. Quelques années plus tard (vers 1996), nous devions jouer dans un petit club de Portland et Brent était présent ce soir là pour voir un autre groupe qui venait d’annuler à la dernière minute. Finalement, il nous a vu à la place et m’a invité à prendre un café à l’issue du concert. Nous sommes devenus amis et avons formé Menomena, avec Justin, en 2000 .

YD : Votre disque reste toujours difficile à se procurer, nous avons donc été assez étonnés de le trouver sur le catalogue de l’iTunes Music Store.

Danny / Menomena : En fait, quand nous avons commencé à enregistrer et à sortir l’album I am the Fun Blame Monster, je ne pensais vraiment pas qu’il pourrait intéresser quelqu’un en dehors de Portland. Le fait que des gens de l’autre côté de l’océan, en France, puissent être intéressés par notre groupe continue de m’étonner ! Nous ne pensions pas vraiment à chercher le soutien d’un label ou d’un distributeur au début car nous ne considérions pas cela comme une solution. Nous voulions juste sortir notre musique avec nos propres conditions, sans ressentir la pression de l’industrie musicale. Donc, nous avons commencé à vendre nos disques via CD Baby qui est une merveilleuse ressource pour tous les musiciens indépendants. CD Baby a rendu notre musique disponible pour toute personne connectée à Internet, et a également commencé à distribuer nos chansons via des services de téléchargement de musique comme iTunes.

YD : Quel est votre point de vue vis à vis de l’évolution actuelle de la musique (mp3, services de téléchargement payants, P2P,…) ?

Danny / Menomena : Je trouve cela formidable. C’est difficile pour moi d’entendre les arguments de la RIAA, des majors à propos du téléchargement illégal puisque le partage de MP3 a été une expérience très positive pour Menomena. Notre disque n’est toujours pas disponible dans certains pays (il va profiter d’une distribution internationale début 2005) mais n’importe qui, n’importe où dans le monde peut le télécharger. Le partage de fichiers et Internet permettent ainsi au bouche à oreille de fonctionner beaucoup plus vite qu’avant, nous sommes absolument pour !

YD : Quel est le rôle de chacun au sein du groupe ?

Danny / Menomena : Nous essayons tous de jouer le plus d’instruments possibles quand nous enregistrons. Nous sommes plus limités lors des concerts puisqu’il n’y a que trois personnes et donc trois paires de bras et de jambes sur scène. Brent joue principalement aux claviers et aux guitares, Justin à la basse et au saxophone et moi, je me charge de la batterie. Nous chantons en fait à tour de rôle.

YD : D’ailleurs d’où vient le nom du groupe ?

Danny / Menomena : " Menomena " a des tas de significations. Je préfère ne pas expliquer exactement d’où le nom vient car j’aime bien quand les gens ont leur propre interprétation quant au sens et à la prononciation de " Menomena "..

YD : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur la manière dont vous composez vos morceaux ?

Danny / Menomena : Brent a créé un petit logiciel appelé " DEELER " qui nous permet d’écrire et d’enregistrer nos premières idées sous formes de boucles. On lance ensuite un tempo avec un click-track (Métronome en retour casque pour les spécialistes) et on balade un micro autour de la pièce qui enregistre des motifs brefs et spontanés joués avec nos différents instruments. Puis un de nous prend toutes ces boucles et les assemble pour créer une chanson en ajoutant la mélodie vocale et les paroles. Enfin, nous apprenons les morceaux et les réenregistrons avec, parfois, une approche plus structurée.

YD : Utilisez-vous ce logiciel lors de vos concerts ?

Danny / Menomena : Non. Ce qui est agréable dans ce groupe, c’est d’apprendre à jouer nos propres morceaux en concert. C’est un challenge puisque nous ne sommes que trois. De ce fait, les morceaux sont légèrement différents de ce que l’on peut entendre sur le disque .

YD : Comment gérez-vous le fait de n’être que trois sur scène ?

Danny / Menomena : Justin a une pédale qui lui permet de sampler un motif de guitares ou de basse pendant un break au cours du morceau et ensuite il lance ce sample en boucle et joue d’un autre instrument pendant ce temps. Brent a appris à jouer des percus et de deux claviers différents simultanément et aussi de la guitare occasionnellement. J’ai juste à essayer de garder le bon rythme au milieu de toute cette folie .

YD : Rythmiques hip-hop, construction savante des morceaux et esprit pop, il semble que vos influences soient diverses, quelles sont-elles?

Danny / Menomena : Nous écoutons toutes sortes de musiques. C’est difficile de réduire tout ça à une liste sans oublier quelque chose au passage. J’ai trouvé un moyen de catégoriser nos influences. Je dirais que Justin est plus influencé par le rock sexy des années 70, Brent le serait plus par la pop catchy des années 80 et moi par les rythmiques répétitives du hip-hop des années 90.

YD : Vos morceaux semblent tourner le dos au format couplet/refrain ; est-ce quelque chose de délibéré ? De durable dans votre manière de composer ?

Danny / Menomena : Personne ne fait vraiment d’effort particulier pour que notre musique sonne de façon différente ou non traditionnelle. Nous essayons seulement de créer quelque chose d’artistiquement attirant pour nous. Je ne peux pas imaginer écrire et enregistrer de la musique qui, au départ, ne nous plaît pas. Nous sommes très flattés et heureux que tant de personnes dans le monde aient pris le temps de jeter une oreille sur notre travail .

YD : Avez vous contribué au packaging de votre album ?

Danny / Menomena : Oui. Brent et Justin sont tous les deux très doués pour les arts graphiques et ils ont
grandement contribué au packaging si particulier de l’album (une soixantaine de pages sur lesquelles on retrouve quatre photos qui s’animent lorsque l’on feuillette le livret). Je me suis chargé du design de l’ensemble et ai assemblé le tout à la main, chez moi, tout au long de l’année. Ca m’a pris beaucoup de temps mais quand on aime , on ne compte pas.

YD : Y a-t-il une chance de vous voir tourner en Europe bientôt ?

Danny / Menomena : J’espère ! Ca serait un rêve qui deviendrait réalité pour nous.

YD : Avez vous déjà commencé à composer de nouveaux morceaux pour un deuxième album ?

Danny / Menomena : Oui. Nous allons tourner aux Etats-Unis en septembre et, ensuite, j’espère, finir l’écriture des morceaux du deuxième album pour début 2005.

Interview réalisée par Yann en mai et octobre 2004.

Lire les commentaires →

Le mini de Dell

nfort |

La valse hésitation des rumeurs se poursuit ce matin, où l'on apprend que Dell, après avoir sensiblement abaissé le prix de vente de son Digital Jukebox 15 Go, s'apprêtait à lancer sa réponse à l'iPod mini, le Pocket DJ 5. Il s'agirait d'un baladeur de 5 Go affichant 9 heures d'autonomie et commercialisé aux environs de 199 dollars, dans un marché de plus en plus concurrentiel avec le Carbon de Rio, le tout récent Zen Micro de Creative et l'iPod mini d'Apple. Par la même occasion, le Digital Jukebox deuxième génération gagne un plus gros disque dur de 20 Go pour 249 dollars.

Lire les commentaires →

Creative prépare son Zen Micro

La rédaction |

On l'apprenait aujourd'hui chez notre confrère Gizmodo, Creative projetterai la sortie officielle d'un baladeur basé sur un mini-disque dur de 5 Go (à la façon de l'iPod mini d'Apple). Appelé Zen Micro, ce baladeur sera décliné en de nombreuses couleurs, aura une batterie extractible autorisant 12 heures d'autonomie, et aura comme fonctionnalités tierces l'écoute de la bande FM ou l'enregistrement dictaphone. Une zone tactile semblable à celle de son grand frère Zen Micro permettra d'en contrôler le fonctionnement. Un de nos lecteurs nous confirme cette annonce en précisant que le Zen Micro pourra gérer les contacts et les événement de calendrier, et sera disponible à la fin du mois de novembre pour le même prix que l'iPod mini, soit 279 euros. Avec le Carbon de Rio, voilà une belle bagarre qui s'annonce...

[IMAGES RETIREES A LA DEMANDE DE CREATIVE]

Lire les commentaires →

Pages