iPhone 4 : nouvelle étude inquiétante concernant les problèmes de réception

Christophe Laporte |

Consumer Reports, l'équivalent américain de 60 millions de consommateurs, vient de revoir son jugement concernant les problèmes de réception de l'iPhone 4. Initialement cette association à but non lucratif avait qualifié de bénin le souci, mais après une nouvelle batterie de tests, elle estime qu'il n'est plus possible de recommander l'iPhone 4 à d'éventuels acheteurs.

Pour arriver à cette conclusion, la revue a mené des tests poussés. Elle a comparé la réception du Palm Pre, de l'iPhone 3GS et de l'iPhone 4 dans un environnement imperméable aux ondes extérieures où les antennes relais des opérateurs étaient remplacées par un appareil qui les simulait.

Pour l’association, le verdict est sans appel : l'iPhone 4 est le seul terminal à avoir connu des difficultés au niveau de la réception lors des différentes simulations. Elle met ainsi en doute les propos d'Apple. La firme de Cupertino affirme que le problème de perte de barres est avant tout lié à un bogue de l'algorithme qui calcule l'intensité du signal (lire : iPhone 4 : Apple s'explique et prépare une mise à jour). Toujours selon les tests de Consumer Reports, ce dysfonctionnement ne serait pas lié au réseau d'AT&T.

En attendant qu'Apple rectifie le tir, Consumer Reports suggère aux possesseurs d’iPhone d’utiliser un ruban adhésif qu’il faut placer sur la petite encoche séparant les deux parties du système d’antennes. L'utilisation d'un étui peut éventuellement régler le souci.

Pour Consumer Reports, ce problème est d'autant plus dommageable que l'iPhone 4 fait bien mieux que la concurrence dans les autres tests. Apple a tout intérêt à réagir rapidement si elle ne veut pas gâcher le lancement de son téléphone vedette.

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Hayao Miyazaki : iPad et masturbation

Anthony Nelzin-Santos |

Le secret du talent d'Hayao Miyazaki (Nausicaä de la vallée du vent, Le Château dans le ciel, Mon voisin Totoro, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château ambulant, Ponyo sur la falaise) tient peut-être dans son refus de la technologie : il ne possède de lecteur DVD, et regarde d'ailleurs rarement la TV, et ne possède ni ordinateur ni fax — oui, il écrit encore ses courriers à la main. Et il n'aime pas l'iPad.

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Dans l'édition du juillet de Neppuu, Miyazaki appelle l'iPad « le machin genre console de jeu » que les « gens tapent avec des gestes bizarres ». Une pratique qu'il juge « dégoutante » : « dans les trains, le nombre de gens qui font ces gestes masturbatoires se multiplie ».

Il fallait oser la comparaison. Miyazaki admet néanmoins avoir eu le même genre de réactions devant la multiplication des téléphones cellulaires dans les trains, et même des mangas…

Via Kotaku

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Skype bloque Fring ?

Anthony Nelzin-Santos |

Skype aurait décidé de bloquer l'accès à son réseau depuis Fring, cette application multi-protocole qui permet désormais de passer des appels vidéo en 3G (lire : Fring : chat vidéo via la 3G).

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On ne peut plus utiliser Skype depuis Fring, le premier menaçant le second de poursuites. Il faut dire que Skype devrait lancer à la fin de l'été un service payant permettant d'appeler via la 3G (lire : Skype 2 : les appels en 3G !).

Fring commente : « Ils ont peur des communications mobiles, ouvertes. Ce sont des lâches! Inutile de vous dire à quel point nous sommes déçu de Skype, qui fut il y a un temps les porte-drapeaux de systèmes ouverts, et qui maintenant essaie de museler leurs concurrents, au détriment même de leurs propres utilisateurs. Nous sommes désolés des soucis que Skype a pu vous causer ». En attendant d'y voir plus clair, la solution offerte est… d'inviter ses amis sur Skype à s'inscrire à Fring.

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Test de la station Sony DS11iP pour iPod et iPhone

Anthony Nelzin-Santos |

On connaît Sony pour ses Walkman, mais la firme japonaise est aussi un des fabricants les plus prolifiques de stations d'accueil pour iPod et iPhone. Le DS11iP représente le cœur de la gamme de Sony, modèle le plus vendu. Êtes-il à la hauteur de sa réputation ?

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Sony voit son DS11iP dans la cuisine, le salon, la chambre : c'est donc là que nous l'avons testé. Au démarrage, première bonne surprise : l'heure se règle automatiquement, petit détail qui fait son effet. Le passage à l'heure d'été / heure d'hiver est tout aussi automatique.

L'apparence de cette station fait aussi son effet : si le design est on ne peut plus classique, la finition noir laqué est plutôt réussie, même si elle est peut-être un peu brillante : préparez-vous à souvent passer un coup de chiffon pour nettoyer traces de doigts et poussière. La station est plutôt dense (lourde pour son volume), ce qui lui assure une bonne stabilité, et peut aider le son.

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iPod et iPhone sont parfaitement reconnus, et nous n'avons eu à déplorer aucun problème d'interférences avec le téléphone d'Apple (le son prévenant de l'arrivée d'un message, d'un courriel ou d'un appel passe d'ailleurs par les enceintes du DS11). Des adaptateurs sont d'ailleurs fournis pour caler au mieux votre appareil, même s’il manque évidemment celui pour l'iPhone 4.

Si on peut piloter la lecture de l'iPod / iPhone en passant par les contrôles du DS11iP, appuyer sur le bouton Lecture de l'iPhone ne suffit pas pour déclencher la lecture sur la station. Il faut donc activer ce mode, soit en passant par les contrôles situés sur le dessus du DS11iP, soit en passant par la télécommande. En fait non, on le fera par la télécommande, tant les contrôles intégrés au DS11iP sont mal conçus. C'est peut-être un réflexe d'utilisateur des produits Apple, mais il y a la fois trop de boutons, et répartis selon un schéma contre-intuitif. Certains sont ainsi disposés autour d'un cercle dont on s'attend qu'il soit une molette rotative, mais qui est en fait un simple contrôle quatre voies — au toucher assez désagréable, en plus. La télécommande est heureusement à la fois compacte et plutôt simple. On pourra mettre en pause ou changer de piste directement sur le DS11iP.

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La télécommande du DS11iP est compacte et plutôt simple.

Le son est plutôt bon pour une station à 100 €. Le manque de bas médium et de basses est en partie compensé par le Mega Bass, qui ouvre un peu le son, notamment dans les graves. Le DS11iP fournit alors un son correct, plutôt rond, avec un niveau de sortie plus appréciable.

Si l'on monte un peu le volume, le son sature par contre très vite, et le Mega Sound n'arrange rien. Mais comme le DS11 n'est pas censé remplacer un système stéréo dans un salon de 50m2, il restera la plupart du temps à mi-volume, où il offre alors un équilibre global dans la moyenne, et même un peu au-dessus pour, encore une fois, une station à 100 €.

Le reste des fonctions est à l'avenant : au-dessus de la moyenne dans la gamme de prix. Le tuner radio est plutôt sensible, et l'on peut évidemment enregistrer des stations favorites. Le DS11iP étant avant tout un radio-réveil, il faut s'arrêter sur cette fonction. L'écran affichant l'heure est grand et lisible, en plein jour comme en pleine nuit. Contrairement à celui de son prédécesseur, le rétro-éclairage du DS11iP n'est pas trop lumineux, et ne dérange pas le sommeil.

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L'écran du DS11iP est grand et lisible. Mais quatre boutons, chacun à deux voies, pour régler les alarmes, c'est trop.

On peut programmer deux alarmes (même si on pestera là encore contre la multiplication des boutons), qui utilisent un bip plus que classique (et suffisamment agressif pour donner envie de se lever), la radio, ou l'iPod/iPhone. Si le DS11 est placé sur la table de chevet, il sera plutôt facile de trouver le bouton « Snooze » pour décaler l'alarme : il prend la moitié de la largeur de la station.

Parmi les détails à noter, on remarquera que le DS11iP possède une entrée ligne pour brancher tout autre baladeur ou un ordinateur, et que si son alimentation est discrète, le câble est un peu court, et n'est pas détachable.

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Bref, le DS11iP vaut son prix : sa finition est correcte, mais pas exceptionnelle, il est complet, mais pas forcément toujours simple à utiliser, et a un son plutôt bon pour sa taille. À 99 €, il est donc dans la bonne moitié de sa catégorie : il excellera sur la table de chevet, trouvera sa place dans la cuisine ou dans la salle de bains, et sera suffisant pour une chambre d'étudiant où il servira à la fois de radio-réveil et de système audio d'appoint pour l'ordinateur. Il sera un peu juste pour plus grand, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande…

Jusqu'au 7 août le DS11iP est disponible à -20 % avec les frais de ports offerts lors de l'utilisation du code SONYDOCK3 à la commande.

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USA : l'exclusivité d'AT&T sur l'iPhone remise en question

Anthony Nelzin-Santos |

James Ware, un juge fédéral californien, a aujourd'hui accepté la transformation d'une plainte à l'encontre d'AT&T et d'Apple au sujet de l'exclusivité de distribution de l'iPhone en action collective.

Cette action collective sera la consolidation de plusieurs plaintes, certaines remontant à 2007, quelques mois après la sortie de l'iPhone. Elle y ajoute des plaintes de 2008 sur le simlockage de l'iPhone sur le réseau AT&T, seul distributeur du téléphone d'Apple aux États-Unis, ainsi qu'une plainte au sujet de l'App Store, seule passerelle pour installer des applications sur l'iPhone.

La plainte ainsi redéfinie argue que si les consommateurs ont signé pour un engagement de deux ans auprès d'AT&T, ils sont en fait pieds et poings liés pendant 5 ans s'ils ne souhaitent pas changer de téléphone. L'accord d'exclusivité entre Apple et AT&T serait ainsi anticompétitif et aurait pour effet de faire monter les prix.

Toute personne ayant acheté un iPhone auprès d'AT&T en s'engageant pour deux ans depuis 2007 peut rejoindre cette action collective. Beaucoup de points des plaintes ont été rejetés, seuls ceux faisant référence aux lois sur la concurrence ayant été conservés. La plainte vise une injonction obligeant Apple à distribuer l'iPhone auprès de plusieurs opérateurs et remettant en cause l'App Store.

Si le premier point semble en droit américain assez facile à obtenir, ce qui forcerait Apple à sortir un iPhone CDMA qui serait d'ores et déjà prévu (lire : Bientôt un iPhone CDMA ?), le second point semble beaucoup plus compliqué à défendre, l'iPhone n'étant pas en situation de monopole sur le marché des smartphones (lire : Anti-concurrence : Apple doit-elle s'inquiéter ?). Mais certains juristes américains estiment que l'on pourrait considérer l'App Store comme étant en monopole sur l'iPhone — même si d'autres pensent qu'un tel jugement remettrait des pans entiers de l'informatique en question. On attendra donc les premiers avis des instances fédérales avant de pouvoir trancher la question.

Dépêche AP

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Steve Wozniak s'en prend à Android

Christophe Laporte |

Lorsqu'il s'agit de téléphones portables, Steve Wozniak est d'humeur très variable. En début d'année, le cofondateur d'Apple avouait avoir un faible pour le Google Nexus One (lire : Steve Wozniak a un faible pour le Nexus One), mais il semble que l'idylle n'a duré qu'un temps.

S’il continue toujours à apprécier le système de reconnaissance vocale d'Android, il est beaucoup plus critique sur d'autres aspects. Il affirme être déçu par la stabilité de l’OS de Google et se plaint de la qualité des applications disponible sur cette plate-forme.

"C'est difficile de trouver où sont les choses (sur les téléphones Android). J'ai l'impression que c'est de plus en plus comme sur Windows où chaque fabricant installe différentes couches logicielles par dessus la même plate-forme. […] Quand vous écrivez une application pour les téléphones Android, il y a tellement de plates-formes différentes à considérer." Steve Wozniak fait donc partie des gens qui estiment qu'Android est fragmenté. De son point de vue, un téléphone HTC sous Android avec l'interface Sense est de fait complètement différent d'un téléphone Motorola pourtant sous Android, mais avec une couche graphique différente, Motoblur.

Il résume en affirmant que Google fait face maintenant au même problème que Microsoft avec Windows il y a quelques années.

[via The Korea Times]

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- Android : "la fragmentation est un mythe"

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