Safari dans iOS 12 dispose d'un nouveau moyen pour que les utilisateurs ne se laissent pas abuser par un faux clavier affiché à l'écran. Avec le risque qu'ils se fassent berner par un site malhonnête qui veut en apprendre plus sur eux.

Des utilisateurs sur Reddit ont remarqué qu'en faisant mine de taper au clavier pendant qu'est affichée une vidéo YouTube plein écran dans Safari, une fenêtre d'alerte s'affiche.

Le texte prévient que l'on est peut-être en train de « saisir du texte en plein écran» et Safari proscrit justement des entrées texte dans ce cas de figure.

La crainte est qu'en touchant une URL, on arrive sur un site web qui masque toute l'interface ainsi que son adresse web et qu'il montre une réplique du clavier d'iOS avec des champs d'identification. Il pourra alors demander d'entrer ces informations personnelles.

Safari, après avoir prévenu, propose de quitter le mode plein écran (on verra plus exactement sur quel site on se trouve) ou de le conserver.

On peut facilement forcer l'affichage de cette alerte avec l'astuce donnée plus haut qui consiste à faire comme si l'on tapait sur un clavier invisible. Ça marche bien sur iPad, c'est a priori un peu plus compliqué à déclencher sur iPhone, mais des utilisateurs y sont parvenus.

L’adaptateur Lightning vers 30 broches a été retiré du catalogue d’Apple, a noté MacRumors. Ce petit bout de plastique a été lancé en 2012 dans la foulée du premier appareil à inaugurer le nouveau connecteur (l’iPhone 5). Tous les terminaux mobiles ont emboîté le pas par la suite, à commencer par l’iPad mini.

Cet adaptateur, proposé sous la forme d’un dongle ou d’un câble, permet de brancher un accessoire conçu pour les iPod, iPhone et iPad à connecteur 30 broches. En retirant ce produit de l’Apple Store, le constructeur estime que plus grand monde n’utilise encore ces périphériques d’un autre temps.

Apple livre ce soir la version finale d’iOS 12.0.1, que tout un chacun pourra installer sur son iPhone ou son iPad. Il s’agit d’une mise à jour de maintenance qui corrige des bugs, à commencer par celui de la recharge avec le port Lightning qui posait des petits soucis.

Cette première mise à jour pour iOS 12 apporte aussi un correctif pour les iPhone XS qui s’accrochent aux réseaux Wi-Fi 2,4 GHz plutôt que de passer au 5 GHz ; la position de la touche « ?123 » est revenue à sa bonne place sur le clavier de l’iPad ; on pourra de nouveau profiter des sous-titres dans certaines applications vidéo ; iOS 12.0.1 apporte également un correctif concernant des bugs Bluetooth.

Il y a un an, Google entrait de plain-pied sur le marché du matériel en lançant les Pixel 2, Pixel Buds, Google Home Mini, Google Home Max, Pixelbook, Pixelbook Pen et Google Clips. Google s’apprête à dévoiler une nouvelle palanquée de produits demain, mardi 9 octobre, à 17 heures (heure française).

Pixel 3

Le clou du spectacle a été complètement éventé avant l’heure. On sait déjà tout, ou presque, sur le Pixel 3 et le Pixel 3 XL que Google présentera officiellement demain. Grosse encoche pour le modèle XL, Snapdragon 845, 4 Go de RAM, deux appareils photo à l’avant et un à l’arrière (oui, dans cet ordre)… On attend surtout les prix ainsi que la confirmation du lancement en France.

Pixel Slate

Ce qui aurait pu être une surprise ne le sera finalement pas. La Pixel Slate a fuité peu avant l’événement. Il s’agit d’une tablette sous Chrome OS — autrement dit, Android sur tablette n’a vraiment plus d’avenir.

Elle a un écran 2 400 × 1 600 pixels avec deux haut-parleurs stéréo en façade et est accompagnée d’un stylet ainsi que d’un clavier détachable. Elle tournerait avec un processeur Intel. On attend de voir le prix là aussi, ainsi que les pays de disponibilité.

Pixelbook 2

Le Pixelbook, l’ordinateur portable de Google sous Chrome OS, pourrait avoir droit à un rafraîchissement. Une mention dans le code source de Chromium pointe un écran à la définition de 3 840 x 2 160 pixels, au lieu de 2 400 x 1 600 sur la génération actuelle.

Google Home Hub

Facebook aurait-il révélé Portal aujourd’hui pour couper l’herbe sous le pied à Google ? C’est bien possible, car on attend demain le Google Home Hub, un Google Home équipé d’un écran.

Accessoires

Ce n’est pas tout. Il devrait aussi y avoir un Chromecast légèrement amélioré ainsi qu’un chargeur sans fil pour smartphones baptisé Pixel Stand.

Vous pourrez suivre la conférence en direct avec nous sur notre site spécial LeKeynote.fr à partir de 17 heures.

Le streaming est indéniablement un secteur d’avenir pour le jeu vidéo : pourquoi s’embarrasser avec une console ou un PC de compétition quand le gros du travail peut être calculé par un serveur distant ? Les services poussent comme des champignons (PlayStation Now, Shadow, GeForce Now, tout récemment Google avec son projet Stream…), et Microsoft ne veut pas rester sur le bas côté.

L’éditeur a levé le voile sur le projet xCloud, qui promet de pouvoir jouer à l’ensemble du catalogue de la Xbox One (plus de 3 000 titres) sur l’appareil de son choix — y compris les smartphones et les tablettes.

Microsoft assure aux développeurs que l’intégration xCloud dans leurs jeux ne nécessitera aucun travail additionnel. Côté matériel, le constructeur a développé des serveurs qui contiennent des composants de Xbox One. Ils iront garnir petit à petit les centres de données Azure partout dans le monde, l’objectif étant bien sûr de réduire autant que possible les besoins en bande passante ainsi que la latence.

Le projet xCloud fonctionne actuellement, mais en interne sur des appareils mobiles jumelés à un contrôleur sans fil de Xbox One. Il s’agit non seulement de voir comment se comporte le matériel, mais aussi tout l’aspect logiciel : on peut jouer sans la manette, mais cela implique d’affiner un mapping spécifique des touches pour les écrans des appareils — qui n’ont pas tous la même taille.

La phase d’essai grand public du service xCloud débutera l’année prochaine. Il s’agira pour Microsoft d’apprendre et d’adapter le service aux besoins des joueurs. D’ici là, espérons qu’Apple assouplisse sa position sur les apps de streaming de jeux : rappelons que Steam Link n’est toujours pas disponible alors que l’app devait sortir au printemps (lire : Valve adapte Steam Link aux exigences d'Apple).

Apple cherche à vider les stocks ajouter l’Apple TV 4K au catalogue des opérateurs. Après la Suisse avec Salt qui glisse un Apple TV au lieu d’une box TV maison, après la France avec Canal+ qui propose le boîtier d’Apple à la location, c’est au tour de BT (British Telecom) de succomber aux charmes de l’appareil.

Selon le Telegraph, l’opérateur téléphonique du Royaume-Uni et Apple discutent autour d’un partenariat qui ferait de l’historique des télécoms grand-britton un « distributeur majeur » de l’Apple TV. Il s’agirait de proposer l’appareil aux clients d’EE, l’opérateur mobile acheté par BT en 2016 (une entreprise longtemps propriété d’Orange et de T-Mobile).

L’Apple TV fournie aux abonnés EE embarquerait des applications « maison », comme BT Sport et d’autres chaînes. Pour la Pomme, c’est un moyen d’installer son boîtier dans davantage de foyers, ce qui ne sera pas inutile le jour où le constructeur voudra lancer son propre service vidéo. Pour BT et EE, c’est autant de moins à dépenser pour développer une box TV.

Marc Allera, un des dirigeants de BT, a levé le voile au mois de mai sur une nouvelle stratégie visant à s’appuyer sur des partenariats avec des géants technologiques. Apple a manifestement entendu le message.

Le presse-papier aux stéroïdes Yoink est désormais disponible dans une nouvelle version qui apporte un grand nombre de nouveautés bien pratiques. Les amateurs d’interface sombre seront aux anges puisque l’app offre un mode foncé qui n’éclate pas les yeux (à activer dans les préférences de Yoink situées dans les réglages d’iOS).

Mais ce n’est pas tout, loin de là. L’application sait désormais synchroniser le contenu du presse-papier de ses différents appareils iOS dans le nuage d’iCloud. On peut donc retrouver sur ses smartphones et tablettes les documents et les URL stockés partout ailleurs. Bien sûr il faut que tous les appareils en question soient sur le même compte iCloud sinon ça marche moins bien. De même, la synchronisation avec le Mac arrive bientôt.

Cette synchro du presse-papiers s’intègre aussi dans le widget du panneau Aujourd’hui (on peut afficher le contenu de l’appareil désiré), ainsi que dans les résultats de recherche de Spotlight.

Les raccourcis Siri sont également de partie avec pas mal de possibilités pour automatiser Yoink avec l’assistant (par exemple lui demander de télécharger l’URL, copier l’image la plus récente, ajouter le dernier PDF…). Ces raccourcis peuvent aussi s’intégrer dans une suite d’actions de l’app Raccourcis.

Yoink 2.0 apporte aussi un meilleur support des raccourcis clavier avec les claviers externes (que ce soit sur iPad ou sur iPhone). On pourra également éditer un texte directement depuis l’app et exploiter des liens universels.

L’application iOS travaille de concert avec la version Mac, mise à jour elle aussi en 3.5. Au menu : le support Handoff qui permet de récupérer sur Mac un ou plusieurs documents (ou la totalité) copiés sur un appareil iOS.

Toujours sur macOS, un widget pour le panneau Aujourd’hui fait son apparition. On y retrouvera les derniers fichiers et documents copiés.

Sur iOS, l’éditeur en profite pour améliorer quelques petites choses sous le capot comme l’indexation Spotlight (ultra-rapide), les notifications de téléchargement, l’usage de la mémoire. La mise à jour est gratuite (l’app iOS coûte 6,99 €, la version macOS est facturée 4,49 €), et il n’y a pas d’abonnement ou d’achats intégrés.