L'éditeur de PUBG porte plainte pour contrefaçon, et Apple est sur le banc des accusés. Aux États-Unis, le sud-coréen Krafton a porté plainte contre plusieurs entreprises par rapport au jeu « Free Fire » de Garena Online. Il l'accuse d'avoir repris de nombreux éléments de PUBG, comme la structure, les mécaniques, les objets et équipements, mais aussi les lieux explorés. La plainte contient plusieurs images assez parlantes :
Le battle-royale PUBG est un carton sur mobile, d'autant plus depuis que son principal concurrent Fortnite s'est vu évincé de l'App Store. Le jeu est un des premiers gros représentants du genre et en a inspiré bien d'autres. Free Fire a été lancé sur mobile la même année que son grand frère et se démarquait à l'époque par le fait qu'il tournait mieux sur les téléphones moins puissants.
Ce dernier a récemment dépassé PUBG Mobile en termes de revenus aux États-Unis, générant 100 millions de dollars de chiffre d'affaires contre 68 millions de dollars pour PUBG à la fin du premier trimestre 2021. Des résultats qui ont de quoi énerver Krafton : l'éditeur a donc demandé en décembre à Apple, Google et Garena d'arrêter de distribuer Free Fire, ce qui ne s'est pas fait. Par conséquent, le groupe porte plainte et implore le tribunal de bloquer la diffusion du jeu, en plus de dommages et intérêts.
Krafton reproche à Apple et Google d'avoir distribué des centaines de millions de copies de Free Fire. Dans le dossier, YouTube est également accusé d'avoir hébergé des vidéos de gameplay du jeu et plus d'un film promotionnel. Ce n'est pas la première fois que l'éditeur de PUBG porte plainte pour copie : en 2018, il avait attaqué Fortnite en justice et accusait Epic d'avoir plagié son titre. Les poursuites avaient été abandonnées peu après.