Apple était prête à dérouler le tapis rouge pour que Netflix conserve les achats intégrés de l'App Store

Mickaël Bazoge |

Apple avait déroulé un tapis rouge profond et très moelleux à Netflix pour que le service de streaming conserve la possibilité de s'abonner directement depuis son application iOS. Un abonnement synonyme de commission pour Apple, mais malheureusement tous les égards et privilèges proposés par le constructeur n'ont pas suffi à ramener Netflix dans le droit chemin.

Après avoir expérimenté la disparition des achats intégrés durant l'été 2018 dans une trentaine de pays, Netflix a complètement abandonné le système de facturation de l'App Store pour les nouveaux clients. Depuis, l'application Netflix ne présente plus qu'un menu de connexion au service. Pour s'abonner, il faut en passer par le site web du service.

Dans un échange d'e-mails publiés à l'occasion du procès entre Epic et Apple, on apprend comment la Pomme a cherché par tous les moyens à pousser Netflix à conserver les abonnements App Store. D'abord en rappelant qu'Apple avait mis en avant sur l'App Store plus de 35 articles autour de Netflix, plus que pour n'importe quel autre partenaire.

Ces articles, lus par 16,5 millions d'utilisateurs, ont permis une hausse de 6 à 7% du taux de conversion pour le téléchargement de l'application (330 000 téléchargements). Pas mal, mais peut mieux faire : puisqu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, Apple a aussi proposé d'en faire bien davantage pour faire revenir Netflix à la raison, quitte à faire mentir les belles promesses selon lesquelles tous les développeurs sont égaux.

Les propositions n'avaient pas toutes été approuvées par la direction, mais elles montraient jusqu'où Apple était prête à aller. La Pomme a par exemple avancé la possibilité de fournir des statistiques plus détaillées, d'amplifier la promotion de Netflix sur l'App Store et de donner à Netflix le pouvoir de déterminer les contenus à mettre en avant, de coordonner des expérimentations de nouvelles fonctions, de créer un bundle commun de services (Netflix + les services Apple), de prendre en charge une partie des frais marketing pour le recrutement d'abonnés (Apple aurait acheté des espaces publicitaires en ligne pour faire la promo de l'app Netflix), et même des ateliers Today at Apple aux couleurs des franchises Netflix…

Apple a aussi mis sur la table l'adhésion au programme Video Partner, discrètement créé pour accommoder Amazon et son service Prime Video et officialisé en 2020. À l'instar des autres partenaires, Netflix aurait ainsi pu profiter d'une plus grande souplesse dans le système de paiement choisi, autrement dit d'être exempté de la commission (dans certains cas).

Toutes ces douceurs n'ont pas convaincu Netflix. En décembre 2018, la plateforme, suffisamment puissante pour vivre sa vie sans le boulet du système de paiement de l'App Store, le retirait définitivement de son application. Dans le feu de la discussion entre les cadres d'Apple, Carson Oliver, le directeur de gestion de l'activité App Store, se demandait si le constructeur devait prendre des « sanctions punitives » contre Netflix. Ni le bâton, ni la carotte n'ont retenu le service de streaming.

Source
avatar fte | 

@Korben Dallas

"Sérieusement, un peu de jugement les amis..."

C’est plus facile je pense de se penser protégé de la Mort par la Compagnie Fruitière.

avatar Korben Dallas | 

Et c'est possible sur Mac.
Donc? ???

avatar byte_order | 

@FloMo
> Un scénario inconcevable sur iOS, puisque le side-loading n’existe pas et que l’accès
> au système est plus verrouillé.

J'ai plusieurs drones de marque DJI. Qui est un peu l'Apple des drones grand public.

Pourtant, lL'administration Trump à mis DJI en liste noire, donc susceptible d'être interdite d'activité aux USA mais également d'interdire toute entreprise américain d'avoir des liens avec DJI.

L'application de pilotage, DJI Fly, s'occupe également de tout ce qui concerne les maj des firmwares, vitaux pour éviter qu'un bug dans celui actuel de votre drone vous l'envoie par erreur dans un obstacle, ou sous l'eau.

Face à la menace de blocage de la distribution de son app mais également donc des firmwares, la version pour Android est disponible directement auprès de leur site, et la version publié sur Google Play intègre la maj de l'app directement par elle même (mais avec la double alerte géré par Android).

En cas de blocage par liste noire d'un pays étranger, *mon* drone restera donc utilisable et maintenu correctement.

Un scénario inconcevable sur iOS, puisque le side-loading n’existe pas et que l’accès au système est plus verrouillé.

avatar fte | 

@FloMo

"N’étant pas utilisateur régulier de Android"

Ta vision d’Android et du développement sur cette plateforme est assez ahurissante, je dois le dire.

Peut-être devrais-tu t’intéresser de plus près à cette plateforme et à ses possibles.

avatar Florent Morin | 

@fte

1. Calcul du coût

Soit gérer 2 versions de iOS, soit 4 versions de Android. Dans la théorie, il y a les services Google Play, dans les faits il y a toujours un petit truc qui bloque.

Soit gérer les spécificités de 30 modèles d’appareils différents pour un seul constructeur.
Soit gérer les spécificités de milliers de modèles d’appareils différents pour de multiples constructeurs.

Je l’ai vécu chez des clients. C’est plus compliqué pour Android. Surtout niveau support technique, qui reste le coût caché par excellence.

2. Calcul du bénéfice

En moyenne, 2 fois supérieur sur iOS selon les différentes études de marché.

3. Marché potentiel

Environ 500 millions d’utilisateurs sur iOS et encore plus sur Android.

Ai-je besoin de 500 millions de clients ? Certainement pas.

20 000 clients qui payent 1,5 € par mois garantissent un revenu de 15 000 € mensuel à l’entreprise. Soit un salaire de 7 500 € environ, 6 000 € après impôts.

Je me focalise donc sur ceux que je peux le mieux servir avec un investissement et un coût de maintenance modéré (point 1) et avec lesquels j’ai le plus de chances de tirer un revenu (point 2)

avatar Korben Dallas | 

Ta vision d'Android est biaisée, comme si les millions de développeurs Android sont trop stupides de ne pas faire du iOS pour gagner deux fois plus.

Comme si les utilisateurs étaient tous en danger.

Je comprends mieux le probleme des utilisateurs exclusivement Apple, ils ont une vision tellement biaisée du monde, c'est fou ...

avatar Krysten2001 | 

@byte_order

L’expérience utilisateur,…😉

avatar byte_order | 

@FloMo
> Si Netflix ou Epic pouvaient gérer leur propre système de paiement
> (ils ont des armées de développeurs pour gérer ça), ils casseraient le marché.

Mais c'est pourtant le cas : Netflix utilise son propre système de paiement depuis plus de 2 ans déjà, comme rappeler dans l'article. Spotify aussi.
Epic le fait également sur les plateformes où elle le peut.

Le marché s'est-il effondré pour autant pour les petits développeurs ?

avatar Florent Morin | 

@byte_order

Netflix et Spotify ne vendent pas de logiciel mais du contenu.

avatar byte_order | 

@FloMo
L'AppStore ne vend pas que des logiciels, il vend aussi des abonnements (à du contenu, à des fonctions, peu importe).

Le contenu de Netflix est payé, via un abonnement, et le paiement de cet abonnement se fait bien depuis plus de 2 ans via le propre système de paiement de Netflix et de Spotify pas celui de l'AppStore.

En quoi cela a effondré le marché des abonnements proposés par des petits développeurs sur l'AppStore ?

avatar fte | 

@FloMo

"Netflix et Spotify ne vendent pas de logiciel mais du contenu."

Ni l’un ni l’autre. Ils louent un accès temporaire à des contenus et une large infrastructure de distribution de ces contenus.

avatar minounet | 

@CorbeilleNews

C’est vrai que Netflix n’est pas un géant de l’audiovisuel, c’est pas comme si c’était le plus puissant et qu’ils ne cherchent pas à faire le plus de fric possible et achètent le max de film et de série et autre exclusivité afin que ses conçurent en aient le moins possible

Sinon tu as eu un autre son de cloche par un développeur qui lui dit qu’il se fait connaître grâce à l’Appstore et gagne de l’argent

avatar CorbeilleNews | 

@minounet

Votre argument est tout aussi vrai pour Apple

Alors pourquoi tout concentrer sur Apple en quasi seule porte d’entrée ?

Mieux vaut deux géants concurrents qui profitent à l’utilisateur qu’un dépendant de l’autre

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"J’admire ce genre de boite qui osent se rebeller face au géants comme Apple qui finissent par étouffer les plus petits !!!"

Considérer ‘ce genre de boîte” comme de gentils petits c’est vraiment amusant.

Tu as déjà lu les comptes de ces petits?

Tu as une idée de l’actionnariat se ces petits?

🤪

avatar CorbeilleNews | 

@YetOneOtherGit

Quand je dis petits je pense aux petits développeurs, et bien entendu pas Netflix

C’était probablement pas assez clair que les petits n’étaient pas Netflix

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

“"J’admire ce genre de boite qui osent se rebeller face au géants”

Ça sous-entend qu’à des mêmes que ce genre de boîte ne sont pas des géants.

Netflix est un géant du Streaming Video
Epic est un géant du JV et des moteurs 3D Temps Réel
FB est un géant des réseaux sociaux
Spotify est un géant du Streaming Audio

Aucune des entreprises en relations conflictuelles qui “se rebellent” contre Apple ne sont en position de faiblesse, loin s’en faut.

Par exemple ici Netflix était en position de force dans sa négociation avec Apple.

Aucune de ses entreprises évoquées dans les diverses procédures sérieuses ne sont dans un rapport de force de faiblesse par rapport à Apple.

À partir d’un certain seuil, la différence de taille ne joue plus dans les rapport de force.

Une entreprise réalisant plusieurs milliards de dollars de CA et ce centrale dans son domaine d’activité a les moyen d’attaquer et de se défendre face à n’importe qui.

Strictement aucune audace ou aucune folie ici : juste des intérêts business bien défendu.

avatar CorbeilleNews | 

@YetOneOtherGit

En effet, cela remet quand même un peu Apple dans ses rails

J’ai quand même l’impression que cette boite pense qu’elle peut tout imposer sur sa plateforme.

J’ai bien en souvenir ses pratiques envers les APR, j’en connais qui était gérants ...

avatar fte | 

@CorbeilleNews

"qu’elle peut tout imposer sur sa plateforme."

Surtout ce n’est pas sa plateforme. Les iPhone sont vendus.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"Surtout ce n’est pas sa plateforme. Les iPhone sont vendus."

De manière intéressante cette enjeu de propriété qui est ton cheval de bataille et ton mantra n’est au cœur d’aucune procédure. 😉

Je n’ai pas les connaissance légale sur ces enjeux mais au regard des diverses procédures, ça ne doit pas;tenir la route comme angle d’attaque.

Peut-être quelque chose en Suisse?

avatar fte | 

@YetOneOtherGit

"Je n’ai pas les connaissance légale sur ces enjeux mais au regard des diverses procédures, ça ne doit pas;tenir la route comme angle d’attaque."

Comme tu le dis si bien, sans examen détaillé au regard de la loi actuelle, ou d’une volonté d’adapter la loi (comme le fait de pouvoir faire entretenir sa voiture chez n’importe quel garagiste diplômé sans invalider la garantie), on n’aura pas la réponse.

C’est comme ces contrats à la con acceptés par un click au lancement d’une application. Ils n’ont pas été testés devant les tribunaux en Suisse. Ils sont supposés sans la moindre valeur légale. Aucune entreprise petite ou grande n’a essayé de défendre l’un de ces pseudo-contrats devant la justice suisse, parce qu’ils ont de très grandes chances de se faire botter en touche en 5 minutes. Ou pas. Personne n’a tenté. Ca ne veut pas dire qu’ils sont valides.

Pas testé devant la loi signifie juste ça : pas testé.

avatar YetOneOtherGit | 

@fte

"Pas testé devant la loi signifie juste ça : pas testé."

En général quand les enjeux sont de ce niveau quand un angle d’attaque n’est pas utilisé ce n’est pas pour rien 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

Business as usual: c’est-à-dire un rapport de force.

Et Apple est très loin de gagner à tous les coups ou plus souvent que les autres majors dans ces rapports de force 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"C’était probablement pas assez clair que les petits n’étaient pas Netflix"

Et au passage les diverses actions se patent troll montrent que même des structures relativement petites en termes de moyens peuvent obtenir des sommes très conséquentes de majors 🤑

avatar RedMak | 

@CorbeilleNews

Oui je suis d’accord avec vous pour avoir un système équitable. Mais je me dis aussi que sans l’AppStore (ou équivalent, mais c’est lui qui a démocratisé les « store d’app»), je me dis que j’aurais peut-être jamais pu créer une app, pouvoir la distribuer dans le monde entier et gagner de l’argent. Étant « un petit » comme dit plus haut, 15% de « tax » est tout sauf exorbitant.

avatar iftwst | 

@CorbeilleNews

Apple permet à bcp de dev et même de gagner leur vie. d’exister.

avatar CorbeilleNews | 

@iftwst

Je suis d’accord mais avec des conditions quand même non négociables. C’est aussi donnant-donnant. Apple est loin très loin d’être perdante à ce jeu

avatar fte | 

@iftwst

"Apple permet à bcp de dev et même de gagner leur vie. d’exister."

C’est gentil à eux de l’autoriser.

Après, ce serait intéressant de voir aujourd’hui vraiment quelle proportion d’applications du store sont rentables ou ne le sont pas, et parmi les rentables, combien sont développées par des petits.

Juste histoire de situer où sont le mythe et la réalité.

avatar byte_order | 

@iftwst
> Apple permet à bcp de dev et même de gagner leur vie.

Non. Ce sont les efforts des devs qui leur permettent de gagner leur vie.
Si c'était pas en développant des apps pour iOS, cela serait pour d'autres plateformes. Et dans la pratique, le nombre de developpeurs qui gagnent leur vie uniquement avec les plateformes d'Apple est minoritaire dans le vaste nombre de développeurs dans le monde, toute plateforme confondu.

Y'a jamais eu autant de carrence en developpeurs que depuis 20 ans. Même sans Apple, d'autres plateformes auraient générés un besoin énorme, car la technologie pour la miniaturisation et l'omnipotence de l'accès à Internet était là, même sans Apple.

Les developpeurs qui gagnent leur vie le doivent bien plus à eux même qu'à quiconque d'autres, d'autant quand ce quiconque leur prend 30% de leurs recettes.

Un développeur c'est parfaitement capable de continuer à gagner sa vie même si, pure hypothèse pour la démonstration, hein, Apple disparaissait d'ici la fin de l'année.
Cela fait partie des compétences d'un bon développeur d'apprendre à développer ce et sur ce qui est demandé par les acheteurs.

> d’exister.

Ah carrément. Genre, sans Apple, ces gens seraient morts, voir jamais nés !?
N'importe quoi. Cette vision d'Apple comme reine-mère ne cessera de me surprendre. A croire qu'en grandissant scotchée à des appareils d'Apple, certains se mettent croire qu'ils sont de la même famille...

avatar Florent Morin | 

@byte_order

> Non. Ce sont les efforts des devs qui leur permettent de gagner leur vie.

Vivre de ses propres apps (se tirer un salaire), c’est vraiment l’éco-système App Store qui l’a permis. Ça reste difficile, avec plus de 80 % d’échecs, comme tout business. Mais c’est devenu accessible à n’importe qui, n’importe où dans le monde.

Avant, c’était beaucoup plus marginal. Seuls les très gros acteurs pouvaient par exemple vivre des apps Symbian (Nokia) alors qu’il y avait un certain nombre de développeurs talentueux. Mais cela restait un hobby. Au mieux, ils bossaient pour les gros éditeurs. Et parfois, ils acceptaient d’être considérés comme des larbins juste pour bosser dans ce domaine. Du gâchis.

Apple a donné et donne toujours de la visibilité dans un écosystème protecteur. C’est toute la différence.

avatar fte | 

@FloMo

"Apple a donné et donne toujours de la visibilité dans un écosystème protecteur. C’est toute la différence."

Sauf que le risque existe aussi, mais Apple le cache sous le tapis, déresponsabilise sa clientèle qui un jour ou l’autre se fera mordre. Par exemple en téléchargeant une application contrefaite, bourrée de pub, voir minant de la cryptomonnaie sur le téléphone. Si si, c’est arrivé.

Je ne contrôle pas ce que mes filles installent sur leur téléphone. Je leur ai appris à se renseigner, et à me demander en cas de doute. La plus jeune a une fois installé une saloperie sur son PC. Elle avait 10 ans je pense. Leçon apprise.

Responsabilisation et éducation. C’est vachement mieux que croyance en de fausses paroles et ignorance.

avatar Florent Morin | 

@fte

L’un n’empêche pas l’autre.

Sur iPhone, avec le partage familial, les enfants peuvent télécharger leurs propres apps sur leur compte Apple.
Mais ça demande la validation des parents qui reçoivent une notification pour accepter ou non le téléchargement.

Après, les apps vérolées, sur le volume de l’App Store, il n’y en a pas tant que ça. Et surtout, il n’y a quasiment jamais de malware : le risque reste au niveau de l’app. S’il y a arnaque, il suffit de demander le remboursement.

avatar fte | 

@FloMo

"Vivre de ses propres apps (se tirer un salaire), c’est vraiment l’éco-système App Store qui l’a permis."

C’est tellement faux.

avatar morpheusz63 | 

@byte_order

Parole brut de décoffrage mais c'est vrai, bonne description de la vie de dev qui lâche rien

avatar Almadweb | 

@CorbeilleNews

100% en phase. Les marges d’Apple sont déraisonnables et non justifiées. J’évite autant que possible de financer cela. Visa marge a 1 ou 2%, Apple a 30%, sachant que Visa garantie le paiement contre la fraude pour ce prix !

avatar byte_order | 

@Almadweb

Attention, et je me fais l'avocat du diable car clairement je n'ai pas les pratiques d'Apple avec iOS et son AppStore dans mon coeur, mais la commission d'Apple intégre un peu autre chose que la seule intermédiation de paiement entre l'acheteur et le vendeur d'app.

Y'a quand même également :
- le contrôle qualité de l'app
- la distribution
- le remboursement durant le délai de rétractation
- l'éventuelle mise en avant de l'app

Il faut donc plutôt comparer avec les commissions dans la grande distribution.

avatar bibi81 | 

Il faut donc plutôt comparer avec les commissions dans la grande distribution.

La grande distribution n'a pas de commissions puisqu'elle achète puis revend. C'est un modèle différent donc non comparable.

avatar Brice21 | 

@Almadweb

"Apple a 30%" tu compares des services différents.

Apple passe justement par Visa pour certaines des transactions.

La marge de l’app store est de 30% tout comme celle des store de Sony, Microsoft, Google, Nintendo, Steam, GOG, Samsung Tizen, LG WebOS, Huawei, etc. En fait tous les stores sont à 30% de commission sauf celui d’Epic … mais leur store leur fait perdre des centaines de millions de dollars par an.

avatar Phiphi | 

@CorbeilleNews

Epic : un géant du jeu qui voudrait contourner Apple pour pouvoir mieux étouffer tous les plus petits du jeu, alors qu’ils en profitent déjà tout à fait bien !

avatar toto_tutute | 

C'est vraiment des comportements de "racailles". Très déçu par Apple pour le coup. 😟

avatar oboulot | 

C’est juste incroyable les news qui sortent en ce moment, pratiquement tout les jours !

Perso j’aime bien ! Un petit côté feuilleton j’avoue ! 🍿🍿

avatar YetOneOtherGit | 

@oboulot

"C’est juste incroyable les news qui sortent en ce moment, pratiquement tout les jours !"

Jusqu’à présent c’est la distillation de ce qui est publique dans les Proposed Findings of Fact and Conclusions of Law des deux parties.

Nous ne sommes qu’aux prémisses de la procédure 😉

avatar Fego007 | 

@oboulot

Beaucoup plus intéressant que la copie du 3GS avec Samsung :)

avatar empereur_kuzco | 

Netflix pense qu’ils peuvent gagner encore plus de thunes et donc tentent de court-circuiter apple qui propose de les reconquérir.
C’est vraiment des salauds, apple !!! 😂😂

avatar Fego007 | 

@empereur_kuzco

Je pense qu’il n y a ni bon ni. Mauvais .
Juste du business

avatar byte_order | 

> le directeur de gestion de l'activité App Store, se demandait si le constructeur
> devait prendre des « sanctions punitives » contre Netflix.

Alors que la règle 3.1.3(b) l'aurait en effet permis, le simple fait qu'Apple ne l'ait pas fait démontrer qui entre Apple et Netflix profite le plus d'être présent sur iOS.

Certains ici aiment bien croire que le succès des Netflix, Spotify etc est dû à Apple, en oubliant de voir que ces killers apps ont fait vendre des iPhones en quantité phénoménale et donc amener des gens à acheter d'autres trucs ensuite sur l'AppStore, tandis que Netflix, Spotify, etc, ont des abonnés peu importe la plateforme, TV comprises.

C'est d'ailleurs pour cela qu'elle n'a pas pu sanctionner : le type de terminal pour accéder à ces services n'est pas déterminant, alors que leur non-disponibilité depuis les seuls terminaux d'Apple serait un handicap à leurs ventes.

avatar Brice21 | 

@byte_order

"leur non-disponibilité "

Bof, si nous n’avez pas d’app NetFlix ou Spotify nous passerions par leur site. C’est d’ailleurs ce que font certains, y compris pour Facebook et YouTube.

avatar fendtc | 

Donc, Apple prend à sa charge les coûts liés à la distribution de l‘App Netflix (App gratuite donc avec 0€ de commission à l‘“achat“ puis 0€ car pas d‘achat in-App)…
Téléchargement, validation, mise à jour…
Heureusement que toutes les app ne sont pas comme celle-ci! Sinon, faute de rentrée d’argent, le store n’existerait pas!
Même Epic prélève une dîme sur son store!

avatar bibi81 | 

Donc, Apple prend à sa charge les coûts liés à la distribution de l‘App Netflix (App gratuite donc avec 0€ de commission à l‘“achat“ puis 0€ car pas d‘achat in-App)…
Téléchargement, validation, mise à jour…

Non Netflix paye 100$ chaque année pour accéder à l'AppStore.

Heureusement que toutes les app ne sont pas comme celle-ci! Sinon, faute de rentrée d’argent, le store n’existerait pas!

Bah il y bien des rentrées d'argent donc tout va bien. Par contre le PlayStore n'a pas cette dîme annuelle lui, et il vit très bien.

avatar fendtc | 

@bibi81

Oui l’es store vivent bien… car 30% sur les achats in-App (nouveau modèle économique)…

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