Test du Pixel 8 Pro : IA d’la joie
IA par-ci, IA par-là… Le Pixel 8 Pro surfe sur la vague de l’intelligence artificielle pour connaitre enfin un succès aussi important qu’un iPhone ou un Galaxy S. Il fait aussi preuve d’originalité avec un thermomètre intégré et des fonctionnalités photo/vidéo inédites. Le dernier smartphone de Google étant sorti en fin d’année dernière, nous avons pu essayer plusieurs nouveautés logicielles arrivées après son lancement. Le Pixel 8 Pro innove-t-il vraiment ? La réponse dans notre test.
Un design arrivé à maturité
En apparence, le dernier smartphone phare de Google ressemble énormément à ses prédécesseurs. C’est vrai qu’il reprend le design inauguré par les Pixel 6 en 2021 avec ces tranches arrondies et ce bloc photo qui occupe toute la largeur du dos. Le bloc transversal est d’ailleurs toujours le plus pratique du marché puisqu’il permet de poser le Pixel sur une table dans une position stable et peut servir de point d’appui pour l’index.
Si on observe le Pixel 8 Pro de plus près, on remarque des différences qui vont dans le bon sens. Après Samsung, Google abandonne finalement les écrans aux bords incurvés qui n’ont jamais été pratiques. Place à un écran plat qui ne pose aucun problème de lecture ou de gestes.
Ce très grand écran de 6,7" a maintenant un nom, « Super Actua », pour mieux faire ressortir ses qualités. De type LTPO, sa fréquence d’affichage varie de 1 à 120 Hz. Surtout, sa luminosité maximale a augmenté par rapport à la précédente génération pour atteindre jusqu’à 1 600 nits en HDR et 2 400 nits en plein soleil, soit plus encore qu’un iPhone 15 Pro (2 000 nits). Le Pixel 8 Pro est effectivement bien lisible en extérieur et met vraiment en valeur les contenus HDR.
Le deuxième changement de design bénéfique concerne le dos. Le verre n’est plus brillant, mais mat, ce qui rend l’appareil moins glissant et beaucoup moins sensible aux traces de doigts. Le cadre et le bloc photo sont, eux, toujours en aluminium poli, ce qui leur donne un effet miroir que chacun jugera selon ses goûts. Pour un très grand téléphone, le Pixel 8 Pro est assez léger avec 213 g sur la balance (221 grammes pour un 15 Pro Max).
Après avoir joué avec les couleurs et le traitement des matériaux, Google semble être arrivé au bout de ses ajustements esthétiques. La preuve ? Les Pixel 9 pourraient avoir un design bien différent fait de bords plats et d’un bloc photo disjoint.
Un thermomètre gadget
Toujours très sage jusque-là dans son choix de composants, Google s’est dégourdi en ajoutant un thermomètre au Pixel 8 Pro. Oui, un thermomètre. Mais pour mesurer la température de quoi ? C’est bien là le problème. L’usage le plus évident serait de mesurer sa propre température ou celle de ses proches, sauf que ce n’est pas une utilisation prise en charge, en tout cas pas en dehors des États-Unis.
En début d’année, Google a reçu l’autorisation de la Food and Drug Administration pour faire du Pixel 8 Pro un thermomètre corporel outre-Atlantique, mais cette homologation manque ailleurs dans le monde, et on n’a aucune idée de quand elle pourrait arriver en France, si elle arrive un jour. J’ai essayé malgré tout de prendre ma température avec le téléphone, sans jamais parvenir à un résultat approchant de la réalité, les mesures tournant toujours autour de 34°C.
À défaut de pouvoir vérifier sa fièvre, on peut mesurer la température de tous les objets que l’on a sous la main, mais même là, le thermomètre du Pixel 8 Pro est peu commode pour plusieurs raisons. Avez-vous vraiment envie de placer votre téléphone au-dessus d’une casserole bouillante pour vérifier la température de l’eau, au risque de le faire tomber dedans ? Moi, pas tellement. D’autant plus qu’il faut placer le capteur à moins de 5 cm de l’élément.
On en vient au deuxième inconvénient : la portée très courte du capteur oblige à tenir le Pixel 8 Pro très près de l’objet visé. Or, ça peut être dangereux tant pour le téléphone que pour vous-même avec des températures importantes. Le thermomètre est fait pour mesurer des températures allant de - 20°C à 150°C… mais Google recommande de ne pas exposer pendant un moment son téléphone à des températures supérieures à 45°C. Mieux vaut donc éviter de l’utiliser pour prendre la température du poulet en train de cuire dans le four.
@cecile_aelita
"ceux qui ne voudront pas voir que c’est du fake ne le verront pas"
oui c'est deja la le soucis. ca va surtout amplifier encore l'effet bulle des reseaux sociaux. finalement ceux qui se sont preconditionnes a voir l'image l'accepteront sans aucun recul
@raoolito
Oui et surtout que même si les résultats ne sont pas parfaits… ça reste « crédible » pour ceux qui ne chercheront pas à se poser la question…
J’en ai déjà fait les frais malheureusement
@cecile_aelita
😟
désolé pour vous, je crois sue pas mal de femmes croisent un jour ou l'autre ce genre de problèmes durant leur vie, c'est quelque chose qui mettra du temps à disparaître encore faut-il que tous ceux qui le veulent le combattent pied a pied sans tolérance
@raoolito
Le plus drôle c’est quand on vous répond « fallait pas poster de photos sur internet si tu ne veux pas de problèmes »!
Effectivement on peut voir ça comme ça … c’est à peu près aussi con que de dire « fallait pas mettre une mini jupe si tu ne voulais pas te faire siffler dans la rue » mais on peut voir ça comme ça en effet.
@cecile_aelita
on est même plus au stade de la minijupe (qui déjà bien bas ) on parle de simplement mettre une photo !!
Ceci étant dit c'est vrai que chez nous on ne met strictement aucune photo de nous sur Internet pour éviter que des choses comme ça puissent arriver et puis aussi par pudeur . mais c'est pas une critique c'est purement parce qu'on est comme ça...
@raoolito
Certes mais la logique demeure la même.
Vous ne mettez pas de photos par crainte de ce problème. Au même titre que je ne devrais pas mettre de mini jupe pour ne pas être embêtée dans la rue. Et l’étape d’après c’est quoi?
@cecile_aelita
oui oui je suis d'accord 👍🏼
La question est quand même un peu tordue parce que nous on on le fait car les réseaux sociaux (Internet en général) ça reste le Far-West total et malgré les dernières lois européennes il y aura énormément de zones de nondroits
dans votre cas c'est plus vicieux encore: ce n'est pas un inconnu perdu à l'autre bout du monde qui vous fait des très grosses méchancetés, c'est bel et bien des gens que vous connaissez ! on est plus dans le registre de "l'Internet où tout le monde est caché et fait ce qu'il veut" on est dans le registre de l'Internet ou des gens qui vous connaissent vont vous détruire socialement sans avoir jamais fait autre chose que croiser votre regard et peut-être même dit bonjour un Matin
@raoolito
Les joies de l’anonymat et de l’Impunité !
Suffit de voir le comportement de beaucoup ici Sur un simple forum de geeks… donc autant dire des sujets d’une banalité et d’une importance infime pour le monde … les gens arrivent à s’ecorcher pour la quantité de mémoire d’un iPhone … alors je n’ose pas imaginer sur des sujets vraiment importants
@cecile_aelita
moi j'ai toujours pensé que les buveurs de coca devaient être condamnés à mort
Comment ça je suis un peu extrême ?
@Furious Angel
Sans aller jusqu'à trafiquer pour "montrer" des situations qui n'existent pas, l'amélioration de la qualité est bien pratique pour du repérage par exemple, ou une simple image d'illustration
@Furious Angel
"et les moins technophiles ont une sainte horreur des images trafiquées."
Les moins technophiles ne savent pas forcément reconnaître une image trafiquée, et la profusion des images actuelles, ainsi que leur différents usages communicationnels (mêmes, retouches à visée « esthétique » des multiples influenceur·se·s…) brouillent les pistes de la véracité de l’image.
@pat3
C’est vrai aussi. Mais ils seront aussi les derniers à avoir recours à ces outils.
@jmquidet
C'est une question de génération et de tolérance à l'imperfection. Je n'ai jamais été gêné d'avoir des gens lambda sur des photos ou des yeux fermés (et pourtant j'ai eu l'option "choix du visage" sont mon lumia 920) ou un ciel gris (qui peut être l'occasion de jeux de lumière interessants). J'en connais d'autres prêts à attendre 15mn que les badauds s'en aillent.
Mais pour ceux qui sont nés avec le choix de les retirer, c'est sans doute naturel de le faire.
@koko256
certes, même si je pense qu'on parle ici de quelque chose de plus grave qu'une amélioration objective de l'image 😉
La photo du blason par l'iPhone 15 Pro a l'air d'avoir des trais noirs qui contournent les formes et c'est moins visible sur Pixel. L'iPhone n'a pas un réglage particulier ?
Le stratégie de Google de faire reposer la puissance de calcul sur ses serveurs plutôt que ses téléphones aura un jour ses limites.
En tout cas, j’aimerais bien qu’Apple s’inspire de quelques fonctionnalités comme la gomme magique pour faire disparaître ce flare qui détruit les photos et les vidéos.
Ça prouve donc bien que l’IA local que certains vendent comme capable de rivaliser avec de l’IA sur serveurs distants est une vue de l’esprit.
On m’a survendu Feret en me disant « c’est un super modèle en local, léger, il peut faire des merveilles, avec ça Apple pourra se hisser au niveau de Copilot et Gemini »….
A aucun moment un modèle local ne sera en mesure de rivaliser avec des fermes de serveurs équipés de GPU à 200 000$ l’unité, de vrais monstres dont l’unique but est de faire du calcul lié à l’IA générative, et avec une nouvelle génération Blackwell chez Nvidia qui semble totalement hallucinant d’après les specs et les premiers retours de ceux qui ont mis les mains dessus, on parle d’un x5 sur certains calculs par rapport à la génération précédente et a minima d’un x2,5, c’est tout bonnement gigantesque !
Donc peut être que Ferret (le jour où il sera intégré) pourra se charger de tâche d’IA légères comme mettre en relation la position, mon emploi du temps, mes habitudes, croiser les données et me proposer quelque chose, mais ça s’arrêtera là.
Quand il faudra faire de la grosse retouche photo en effaçant une personne et en reconstituant tous les éléments qu’il y avait derrière elle pour que ce soit indétectable (à l’œil nu), idem pour le déplacement d’une personne ou carrément l’intégration d’éléments ou de personnes qui n’étaient pas sur la photo (ce qui demande de recalculer les lumières et reflets sur ces éléments), il faudra du gros calcul sur serveurs.
" Donc peut être que Ferret (le jour où il sera intégré) pourra se charger de tâche d’IA légères comme mettre en relation la position, mon emploi du temps, mes habitudes, croiser les données et me proposer quelque chose, mais ça s’arrêtera là. "
Pour ce genre de tâches je préfère ma propre réflexion...
Je rêve du jour où à la question "Siri, qu'est-ce que je pourrais faire aujourd'hui ?" on aura la réponse "Va te faire f... et commence par réfléchir par toi-même et bouger ton c..." (;-)
oui les smartphones n'ont pas encore les capacités tant en puissance que RAM de faire marcher des modèles performants en local
@Moebius13
"Donc peut être que Ferret (le jour où il sera intégré) pourra se charger de tâche d’IA légères comme mettre en relation la position, mon emploi du temps, mes habitudes, croiser les données et me proposer quelque chose, mais ça s’arrêtera là."
Ben s’il fait ça, pour moi, ça sera très intéressant et utile.
"Quand il faudra faire de la grosse retouche photo en effaçant une personne et en reconstituant tous les éléments qu’il y avait derrière elle pour que ce soit indétectable (à l’œil nu), idem pour le déplacement d’une personne ou carrément l’intégration d’éléments ou de personnes qui n’étaient pas sur la photo (ce qui demande de recalculer les lumières et reflets sur ces éléments), il faudra du gros calcul sur serveurs."
Et là pour moi, ce sera au mieux gadget, au pire dangereux.
Le plus dangereux dans tout ça n’est pas le court terme. Pour moi, c’est le relativisme engendré par l’impossible confiance envers les images qui va créer d’énormes difficultés psychologiques.
Quand les ados du futur n’auront de souvenirs photos et vidéos que des images retouchées ou entièrement fabriquées avec ou par des IA, et quand les adultes ne sauront pas leur dire ce qui était vrai ou faux, on verra les dégâts.
Nous sommes dans une société de l’image, qui repose sur un contrat de confiance dans la réalité de l’image. Cette réalité est parfois discutée, certes, mais là elle va être totalement remise en question.
Oh ce titre !
👏🏼👏🏼👏🏼👏🏼
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