Il faudrait attendre encore un long moment avant de profiter d'écrans OLED sur les iPad mini et Air. ZDNet Koreaindique que Samsung Display a seulement commencé à produire des échantillons de test au format de l'iPad mini pour évaluation par Apple.
L'objectif serait de passer sur une production en volume au second semestre 2025 en vue d'un lancement l'année suivante. Les iPad Air seraient équipés au même moment de ce type de dalle. Apple vient à peine d'en doter ses premiers iPad avec les modèles Pro sur M4 (lire aussi Apple baisse le prix de l’iPad mini 6).
Cela ne veut pas dire que l'iPad mini actuel va devoir tenir la rampe jusqu'en 2026. Jusque-là les rumeurs annonçaient une mise à jour de la petite tablette en iPad mini 7 « au plus tôt » pour la fin de cette année. Mais les changements seraient légers, portant essentiellement sur le processeur.
L'iPad à écran OLED pourrait donc être la 8e génération de ce format pratique à emporter vraiment partout.
Peut-on « désinventer » lʼordinateur ? Cʼest lʼambition de Daylight, qui présente la DC-1 comme « un nouveau genre dʼordinateur conçu pour la concentration profonde et le bien-être », en fait une tablette avec un écran monochrome. Mais pas nʼimporte quelle tablette : avec sa housse tricotée et ses larges bordures, elle possède une apparence bonhomme et sympathique, qui rappelle la TouchPad de Palm. Ni nʼimporte quel écran : la technologie Live Paper combine la lisibilité des dalles E-Ink avec la fluidité des moniteurs LCD.
Image Daylight.
Daylight nʼest pas la première à rêver dʼun ordinateur moins intrusif, mais alors que la plupart de ses concurrentes sont parties dʼun écran E-Ink pour concevoir des blocs-notes électroniques, la petite entreprise américaine a conçu sa propre technologie dʼaffichage. La DC-1 nʼest sinon quʼune tablette fort conventionnelle, équipée dʼun processeur MediaTek Helio G99 avec 8 Go de mémoire et 128 Go de stockage pour faire tourner une déclinaison dʼAndroid 13 baptisée Sol:OS.
Lʼécran Live Paper de 10,5” et 190 ppp rappelle les écrans transflectifs des anciens téléphones. Son contraste est dʼautant plus fort que lʼenvironnement est lumineux : sans éclairage, lʼautonomie offerte par la batterie de 8 000 mAh ne se compte pas en heures, mais en jours. De retour à lʼintérieur, lʼéclairage sʼactive sans la moindre lumière bleue, la tablette prenant une teinte ambrée évoquant un mode Night Shift permanent.
Image Daylight.
Lʼaffichage est rafraichi soixante fois par seconde, comme sur nʼimporte quel écran LCD, mais le revêtement est légèrement granuleux, comme sur les blocs-notes électroniques qui veulent imiter la texture du papier. La DC-1 peut être vue comme une démonstration des possibilités de la technologie Live Paper, que Daylight verrait bien prendre place dans des téléphones pliants, des moniteurs, des montres ou encore des réveils-matin.
Reste que ce nʼest pas le seul argument de cette tablette. La DC-1 emploie la technologie de résonance magnétique de Wacom et prend donc en charge de nombreux stylets. Ses boutons dʼaction peuvent être configurés pour lancer des applications ou tourner des pages. Le port USB-C nʼest pas la seule entrée : un port microSD permet dʼétendre le stockage et des broches Pogo laissent entrevoir de futurs accessoires.
Daylight propose une « Founderʼs Edition » livrée avec un stylet et une intrigante coque en tissu pour 729 $ (env. 672 €). Le joli support en liège que lʼon aperçoit sur les photos de presse nʼest pas vendu par le fabricant, pas plus que le clavier, un Logitech K380S. Les deux premiers lots de tablettes sont déjà partis, mais Daylight prend les réservations pour le troisième lot livré à lʼautomne ou des acomptes remboursables pour la production du premier trimestre 2025.
Les remises sur les iPhone 15 Pro restent d'un bon niveau si l'on préfère acheter auprès d'un revendeur agréé plutôt que les vendeurs tiers au sérieux plus aléatoire.
Amazon met l'iPhone 15 Pro de 128 Go à son meilleur prix chez lui puisqu'il apparaît à 1 019 € (la version titane naturel) au lieu de 1 229 sur l'Apple Store (-210 €). Les autres coloris sont plus proches ou dépassent les 1 100 €. Pour la version de 256 Go il n'y a qu'un seul coloris en stock, ce titane naturel toujours à 1 149 € (-210 €).
Amazon Italie reste plus intéressant, c'est habituel, avec le même modèle de 128 Go en plusieurs coloris pour 938 € (-291 €) une fois les taxes recalculées et les frais de port ajoutés.
Pour l'iPhone 15 Pro Max de 256 Go, comptez aussi une bonne remise, il est à 1 249 € sur la variante titane bleu chez Amazon, au lieu de 1 479 € sur l'Apple Store. C'est une réduction de 200 € qui revient régulièrement. Pour le coup, Amazon Italie est au même prix que son cousin français.
Après avoir annoncé qu'il allait désactiver purement et simplement son autoradio pour voitures, le "Car Thing", Spotify se prend un retour de manivelle de ses utilisateurs.
Le service suédois a annoncé hier qu'il allait interrompre définitivement le fonctionnement du Car Thing, son premier et seul accessoire matériel, imaginé pour la voiture. À partir du 9 décembre prochain, ses utilisateurs ne pourront plus s'en servir. L'appareil sera rendu inopérant.
Le Car Thing. Image : Spotify.
Ils n'auront d'autre choix que de le réinitialiser sur ses réglages d'usine et, pour les plus consciencieux d'entre eux, le confier à la déchetterie du coin. C'est tout ce que leur conseille Spotify. Pas de remboursement, pas de mois gratuits sur leur abonnement, pas de possibilité de l'utiliser d'une autre manière ou de passer son logiciel en open source. Juste : débrouillez-vous et au revoir.
Le Car Thing est un petit boitier que Spotify a lancé à titre d'expérimentation aux États-Unis en 2019 puis sous une autre forme en 2021. Ce petit écran avec une grosse molette de navigation et un microphone pour son assistant se fixait dans les voitures dépourvues de système plus avancé comme CarPlay. C'est le smartphone qui alimentait le Car Thing, lequel diffusait son contenu dans la voiture par liaison filaire ou Bluetooth. L'appareil avait été vendu un peu plus de 90 $.
Spotify a arrêté les frais en juillet 2022 et provisionné les 31 millions d'euros de pertes essuyées lors de cette expérimentation. « L'objectif du Car Thing était de mieux comprendre les habitudes d'écoute dans les voitures, et de proposer l'écoute de musique à un plus grand nombre de véhicules et d'utilisateurs », expliquait alors le service suédois.
L'annonce de l'extinction définitive et sans recours de cet accessoire a exaspéré ses utilisateurs — leur nombre est demeuré inconnu — qui s'épanchent dans les forums. Outrés que la seule option qui leur soit proposée pour cet appareil, qui fonctionne toujours, soit de le mettre à la poubelle. Spotify a toutefois réuni les doléances dans un fil de discussion dédié, peut être pour canaliser ce mécontentement et proposer une solution plus respectueuse de ses clients… et de l'environnement.
Sonos fait jusqu’à 25 % de remise sur plusieurs de ses produits, dont les dernières enceintes Era 100 et 300. L’excellente Era 100 est vendue 219 € au lieu de 279 €, son prix le plus bas à ce jour. Elle est disponible à ce tarif dans les deux couleurs et chez la plupart des revendeurs : Fnac, Boulanger, LDLC…
Sonos Era 100. Image iGeneration.
La plus imposante Era 300 est disponible à 399 € au lieu de 499 €. Elle a la particularité d’être compatible avec l’audio spatial d’Apple Music. Elle est en promotion à la Fnac, chez Boulanger, LDLC…
La petite enceinte portable Sonos Roam est en promo à 159 € (- 16 %) et la plus grosse Sonos Move 2 à 369 € (- 26 %). Du côté des barres de son, le modèle d’entrée de gamme Ray est à 239 € (- 18 %), le milieu de gamme Beam 2 à 439 € (- 20 %) et le haut de gamme Arc à 799 €.
Tous ces produits sont compatibles AirPlay 2 et Spotify Connect. Ils peuvent également être contrôlés depuis l’app Sonos qui est pensée pour une utilisation multiroom et qui prend en charge de nombreux services de musique.
Six ans après la commercialisation de la première enceinte The Pearl, Cabasse présente le sixième membre de la famille, baptisé Myuki. En abandonnant les hautparleurs coaxiaux typiques de la maison française au profit d’un tweeter dôme de 45 millimètres flanqué d’une paire de woofers de 12 centimètres à membrane en nid d’abeille, The Pearl Myuki vient ouvertement chasser sur les terres de Devialet. Cabasse promet que le volume peut atteindre 109 dB en stéréo, trois décibels de plus qu’une paire de Phantom I.
The Pearl Myuki. Image Cabasse.
La boule de 18 centimètres de diamètre et 2,1 kilogrammes sur la balance, dont les accents chromés sont coordonnés avec la couleur blanche ou noire du capot, renferme un système d’amplification frôlant 100 W RMS et un véritable petit ordinateur qui peut être contrôlé avec l’application StreamControl. The Pearl Myuki prend ainsi en charge les services de streaming en haute résolution et AirPlay 2, mais aussi les bonnes vieilles sources analogiques avec son entrée 3,5 mm ou numériques avec son entrée SPDIF et son port USB-C.
Deux enceintes peuvent former une paire stéréo. Image Cabasse.
Cabasse intègre la fonctionnalité Smart Wi-Fi pour autoriser la reconnexion d’un réseau à l’autre sans interruption, et fournit d’ailleurs un sac de transport en promettant jusqu’à douze heures d’autonomie. The Pearl Myuki peut aussi se connecter avec un fil en Ethernet ou sans fil en Bluetooth. Le fabricant propose évidemment ses technologies maison de correction acoustique de la pièce et d’égalisation dynamique.
Comment ça, vous nʼemmenez pas vos enceintes en vacances ? Image Cabasse.
Deux enceintes pourront être reliées pour former une paire stéréo et plusieurs pourront être disséminées pour former un système multi-room. Un rang de touches tactiles permet de contrôler la lecture sans application et un support permet de monter l’enceinte au mur. Cabasse commercialisera The Pearl Myuki à partir du mois de juin au prix de 990 €.
Les iPad Pro M4 vont-ils réussir à relancer l’engouement autour des tablettes d’Apple ? À l’exception du T1 2023, l’iPad a connu dix trimestres consécutifs de baisse des ventes. La faute a un matériel qui tient dans le temps et sans doute aussi à un manque de nouveautés qui ne pousse pas à sortir la carte bancaire. L’iPad Pro 2020 n’a pas apporté grand-chose à l’iPad Pro 2018, et les différents modèles carburant aux puces Apple Silicon depuis sont loin d’avoir réinventé la roue.
Image iGeneration.
L’iPad Pro 2024 donne un petit coup de frais à une formule que l’on connaît par cœur. La machine gagne en finesse, inaugure la puce M4 et arrive avec plusieurs accessoires exclusifs… tout en continuant d’embarquer un iPadOS un peu juste pour les « Pro ». À quelques semaines de la WWDC, on s’attend à ce que la présentation de ce nouveau matériel ne soit qu’un premier volet dans un potentiel grand bond en avant de l’iPad. La cuvée 2024 a-t-elle ce qu’il faut pour vous inciter à changer de tablette ? Réponse dans notre test.
Encore plus fin
C’est une première en six ans : Apple a revu l’apparence de sa tablette haut de gamme. Il s’agit plus d’un petit lifting que d’une refonte complète, la tablette s’amincissant légèrement tandis que la caméra passe du sommet à la tranche. C’est une très bonne chose pour les visioconférences, l’iPad permettant de regarder son interlocuteur de face sans l’angle bizarre auquel on avait été forcé de s’habituer.
L'iPad Pro 13" 2024 (au-dessus) fait 5,1 mm d'épaisseur, tandis que le modèle 2020 (en dessous) fait 5,9 mm. Les iPad M1/M2 avaient légèrement grossi, grimpant à 6,4 mm. Image iGeneration.
L’autre gros changement vient de la finesse de la tablette, désormais moins épaisse qu’un iPod nano. L’iPad Pro 13" M4 fait 5,1mm de hauteur pour un poids de 579 grammes, contre 682 grammes auparavant. Mine de rien, ces 100 grammes en moins se sentent à l’utilisation. Je ne me plaignais pas de la finesse de mon iPad Pro 2020 et trouvais la décision d’Apple assez discutable avant d’avoir cette révision entre les mains : le poids plume apporte un vrai plus pour un produit que l’on utilisera autant au fond du lit qu’avachi dans un canapé, devenant alors plus confortable à manipuler. Tenir cet iPad à une main pendant une longue période est moins compliqué, bien que cela reste un gros objet.
Lorsque j’ai acheté mon iPad Pro en 2020, j’ai longtemps hésité entre 11 et 13" avant d’opter pour le plus grand modèle. Il m’arrive souvent de le regretter : s’il est confortable pour lire des BD ou griffonner sur un manuel, le format est finalement plus embêtant qu’autre chose au quotidien pour survoler un article en déjeunant ou à sortir dans le train. Avec son nouveau format, l’iPad Pro 13“ M4 se rapproche doucement du poids parfait. Il est moins fatigant à tenir en main pendant une longue période ou à déplacer d’une pièce à l’autre. La finesse garde quelques désavantages et l’objet reste encombrant avec son design fragile que l’on aura peur d’abîmer, même en le laissant précieusement à la maison.
Avec le nouveau Magic Keyboard, on obtient un appareil d’un peu plus d’1,20 kg : c’est quasiment la même chose que mon MacBook Air et un poil plus léger qu’auparavant. Cela ne change pas la donne au quotidien si vous cherchez à remplacer un Mac. Image iGeneration.
