De nombreuses rumeurs circulent depuis le mois de décembre au sujet du Nokia 803, présenté comme le successeur du N8. Boy Genius Report précise aujourd'hui les choses : si l'on en croît le site américain, il s'agira du dernier smartphone offert avec Symbian. Le dernier, et le meilleur : en plus de la version la plus récente de l'antique système mobile (Symbian Belle), le Nokia 803 possédera un écran 4" AMOLED, un port HDMI, une puce NFC, et un emplacement micro-SIM.

Le Nokia 803 devrait surtout embarquer un des plus grands capteurs, si ce n'est le plus grand capteur photo jamais utilisé par un smartphone. Le N8 s'était distingué par son excellente qualité photo. Nokia pourrait avoir franchi un nouveau pas en utilisant par exemple un capteur de compact 1/1.7 ou 1/1.8 (7,5 x 5,6 mm ou 5,3 x 4 mm). Cette information semble confirmée par les croquis que s'étaient procuré Pocket Now, qui laissaient apparaître un emplacement appareil photo particulièrement imposant (capture ci-dessus).

Le 803 achèvera ainsi le chapitre Symbian : Nokia a tourné la page et concentre désormais tous ses efforts sur Windows Phone. Victor Saejis, directeur de la filiale européenne du fabricant, a encore insisté aujourd'hui : « il n'y a pas de plan B. […] Le plan B, c'est que le plan A réussisse. »

Simon de Bernard a mis à jour il y a peu son application Médicaments, disponible sur iPhone [2012.2 - 139 Mo - 5,99 €] et iPad [2012.2 - 139 Mo - 9,99 €]. Destinée aux professionnels de santé, elle présente le résumé des caractéristiques des produits (RCP) fournis par l'Afssaps et l'European Medicines Agency (EMA), les équivalents référents / génériques, la recherche d'interactions médicamenteuses, et différents outils adaptés.

Elle est en cela comparable à la référence, l'application du Vidal, qui coûte 29,99 €. Cette mise à jour, la première de l'édition 2012, est l'occasion de confirmer la bonne ergonomie de l'application, qui ne remportera pas un prix de beauté, mais qui est simple et efficace. En plus d'une mise à jour de la base de données, Médicaments 2012.2 marque la première étape dans la conformation des RCP de l'EMA selon les canons de l'application (passage de fiches PDF à des fiches HTML, dont l'affichage est plus rapide).

Dans le monde Android, la tendance est à l'augmentation de la taille des écrans : alors que le 3,5" faisait fureur en 2009 et que les formats entre 4 et 4,5" ont dominé ces deux dernières années, les diagonales de 5" et plus semblent vouloir occuper l'année 2012. Si LG a adopté cette tendance lourde, elle a choisi de se distinguer sur le format de l'écran de son Optimus Vu : ce gros téléphone, à moins qu'il ne s'agisse d'une petite tablette, adopte le ratio 4/3 pour son écran 5" 1024 x 768 pixels.

Ce ratio assez proche du format carré n'est pas commun : l'iPad est un des rares appareils produits à très grande échelle à l'utiliser. Pour son Streak (5"), Dell avait choisi le format panoramique 15/9 ; le Galaxy Note de Samsung (5,3") adopte un format plus ramassé, le 16/10. Il y a quelques années, LG avait mené une véritable réflexion sur le compromis entre taille de l'écran et aspects pratiques, jusqu'à présenter un smartphone 4,8" au format ultra-panoramique 17/8. L'idée était qu'il soit facile à tenir tout en affichant une longue colonne de texte en orientation portrait, ou plusieurs applications à la fois en mode paysage. L'intérêt ergonomique du format 4/3 est moins évident sur un smartphone.

Le LG Optimus Vu devrait disposer d'un processeur SnapDragon double-cœur 1,5 GHz, 1 Go de RAM, 8 Go de stockage interne, et un capteur 8 MP. A priori, il devrait se contenter d'Android 2.3 Gingerbread.

[Via The Verge]

Pocket Gamer a reçu les confidences d'un développeur américain qui avait utilisé les services d'une société capable de faire grimper les apps dans les classements d'iTunes. Ce développeur explique être passé par TopDealsApps qui fait la promotion d'applications gratuites ou temporairement gratuites (le site est actuellement HS). Une place dans le Top 50 américain avait été garantie.

Ce développeur a toutefois rapidement observé des choses étranges. 30 000 téléchargements ont été réalisés le temps de la promotion, mais tous situés aux États-Unis et aucun effet visible dans les autres pays alors que le site est consulté par un public également international

Ensuite, ce volume de téléchargements ne s'est traduit par strictement aucun dépôt de commentaires sur iTunes et l'éditeur n'a constaté qu'un surcroit infinitésimal de connexions à son service de la part de nouveaux venus. En somme, personne parmi ces utilisateurs envoyés par TopDealsApps n'avait lancé l'application.

Quant aux périodes de téléchargement elles suivaient un rythme mécanique, fortes poussées un moment et plus rien ensuite. Un comportement qui laissait fortement à penser qu'aucun utilisateur en chair et en os n'était derrière.

Sur la nature de ces téléchargements, Pocket Gamer a essayé d'en savoir plus auprès du patron de TopDealsApps. Celui-ci a répondu qu'il disposait d'une base de 200 000 utilisateurs auprès de qui il vérifiait simplement s'ils avaient effectué le téléchargement, pour les rétribuer ensuite. Mais le plus étonnant fut l'affirmation selon laquelle cette vérification se faisait grâce au fait que ces utilisateurs communiquaient à TopDealsApps leur identifiant et mot de passe personnels de leur compte iTunes. Aucun détail ensuite sur la manière dont la vérification s'effectuait à une telle échelle.

200 000 personnes disposées à confier les clefs de leur compte iTunes à une société tierce… l'affirmation a de quoi faire sursauter, mais le responsable a son explication «C'est simple, si l'utilisateur veut toucher sa rétribution, il doit partager son compte avec nous». À la question de savoir s'il n'utilisait pas une ferme de bots qui téléchargent automatiquement des apps, le patron de TopDealsApps a réitéré qu'il s'appuyait sur sa base d'utilisateurs et leurs comptes iTunes.

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Selon TechNet, le marché des applications aurait créé 466 000 emplois aux États-Unis qui n'existaient pas avant 2007 et la présentation de l'iPhone. TechNet, un think-tank bipartisan de cadres promouvant l'innovation dans le domaine des hautes technologies définit l'application comme étant « un programme relativement léger, spécifiquement conçu pour les plateformes mobiles comme les téléphones Android et l'iPhone », y ajoutant les applications Facebook.

TechNet utilise pour décrire le marché qui a en grande partie été ouvert par l'iPhone le terme d'« App Economy », apparu en 2009 à la une de BusinessWeek. Il se distingue par une certaine aisance de développement et une grande facilité de gestion dans les boutiques, qui ont provoqué l'éclosion d'une grande variété d'applications sur iOS, Android, BlackBerry OS et Windows Phone, TechNet ajoutant Facebook au lot. Ce marché de plusieurs centaines de milliers de titres aurait généré un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars en 2011.

Pour parvenir au chiffre de 466 000 emplois créés, TechNet a utilisé la méthodologie d'étude des offres d'emploi dans le domaine, corrigé par un certain nombre de facteurs et de ratios prédéterminés. Un fichier PDF détaille les bases de l'étude, dont on rappellera qu'elle sert les intérêts de ce groupe de promotion des activités informatiques. Pendant les trois derniers mois de l'année 2011, 44 400 offres dans le champ de l'informatique et des mathématiques en rapport avec les applications mobiles ont été publiées : TechNet applique un ratio de 3,5 pour estimer le nombre total d'emplois de champ précis à 155 400.

Ce nombre est multiplié par deux pour donner le nombre total d'emplois en rapport avec les applications mobiles, puis par 1,5 pour prendre en compte les emplois indépendants. On obtient donc une estimation de 466 100 emplois générés par l'« App economy » aux États-Unis. Un chiffre supérieur au nombre d'emplois dans l'industrie du développement logiciel classique, mais un peu moins de deux fois inférieur à celui du nombre de postes dans le développement de solutions personnalisées — un témoignage de la vigueur du domaine, et une bonne estimation du « rapport de force » entre ces différents champs.

[Via MacDailyNews]

Sur le salon MacWorld | iWorld, la société Van Gogh Imaging a fait une démonstration remarquée de sa solution de scanning 3D.

L'acquisition des modèles 3D se fait par le biais de quatre caméras Kinect connectées à un PC (d'autres sources sont également utilisables mais la Kinect reste encore la plus économique). Le modèle est ensuite publié et rendu accessible sur iOS par le biais d'un SDK. Nommé Vincent, celui-ci supporte la capture, le traitement, la compression, et l'affichage des modèles. Des tâches mathématiques relativement complexes qui permettent notamment de réunir les polygones générés par les multiples caméras et de réduire leur nombre au plus petit dénominateur commun.

Cette solution technique, encore en développement, ne se voue pas à proprement parler au grand public, mais à diverses sociétés qui pourraient en tirer parti pour leurs propres services. Van Gogh Imaging, qui promet un meilleur rendu dans la version définitive, envisage divers types de mise en application de sa technologie, de l'imagerie médicale jusqu'à la sécurité, en passant par la fabrication industrielle et bien sûr le divertissement.

À compter de ce mois-ci, HTC ne communiquera plus sur ses volumes de téléphones vendus. Ces données étaient toujours fournies lors de la présentation des résultats trimestriels, mais elles étaient justement absentes des derniers (lire HTC subit la concurrence d'Apple et de Samsung). Le fabricant taïwanais suit Samsung qui procède à l'identique depuis l'été dernier. Le groupe coréen ne déroge à cette règle qu'occasionnellement et toujours lorsqu'il s'agit de mettre en exergue les ventes d'un modèle en particulier.

Ce choix, rapporté par Digitimes, est interprété de deux manières. D'une part il s'agit de ne plus donner d'informations trop précises aux concurrents et d'autre part «cette décision peut être liée à l'escalade dans la guerre des brevets qui généralement implique le paiement d'importantes royalties calculées sur les volumes de ventes».

Entre les fabricants qui tiennent désormais leurs chiffres secrets et ceux qui ne parlent que de ventes faites auprès des réseaux de distribution plutôt que des clients, les seules données permettant de comparer les performances de chacun seront celles produites par les firmes spécialisées comme Gartner ou IDC.

Justement IDC publiait ce début de semaine son top 5 des vendeurs de smartphones dans le monde pour les trois derniers mois de 2011 :

- Apple : 37 millions (16,2 millions au T4/2010)
- Samsung : 36 millions (9,6 millions)
- Nokia : 19,6 millions (28,1 millions)
- RIM : 13 millions (14,6 millions)
- HTC : 10,2 millions (8,7 millions)

Sur l'année 2011, Samsung a vendu le plus de smartphones (94 millions), Apple le talonne (93,2 millions), Nokia qui était premier en 2010 (77,1 millions), RIM (51,1 millions) et HTC (43,5 millions). Nokia est le seul à avoir vu ses résultats s'effondrer sur cette période annuelle pendant laquelle il a concrétisé, sur le tard, sa transition vers Windows Phone 7.

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